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Comment vivre avc 3000 DA


Guest misn'thmourth

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Comment vivre avec 3 000 DA ?

 

 

Souk El Tenine Ces familles qui «subissent» plus qu’elles ne profitent du filet social…

 

Souk El Tenine, une commune relevant de la daïra de Maâtkas, dans le sud de la wilaya de Tizi-Ouzou, totalise selon le dernier recensement de 2008 prés de 15 000 âmes. Elle enregistre aussi plusieurs poches de pauvreté.

 

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Les difficultés que rencontre bon nombre d’habitants sont une réalité que nul ne peut nier. Le chômage fait des ravages dans la société Souk el Teninoise. Du coup, des centaines de jeunes et de chefs de familles vivent dans la misère. Pour s’en rendre compte, il suffit de faire un tour dans le marché ou de visiter les villages de cette municipalité. Les mendiants se font de plus en plus nombreux. Les boutiques spécialisées dans la vente de produits fripiers sont une autre preuve qui témoigne que les citoyens sont malmenés par la dépravation et la misère. Les différentes formules du filet social, prévu par l’état pour justement soulager un temps soi peu ces couches sociales dites démunies, s’avèrent malheureusement insignifiantes. «La pauvreté ronge des pans entiers de notre localité. Les bénéficiaires du filet social vivent dans des conditions lamentables. Ce n’est ni avec 3 000DA, ni avec 4 000DA que ces pauvres citoyens arriveront à répondre aux besoins de leurs familles. Ces maigres allocations ne seront même pas en mesure de couvrir leurs frais personnels. L’état doit revoir à la hausse ces rémunérations», a déploré le responsable du service social de ladite commune.

 

15 ans dans le cadre IAIG…

 

Dans ce cadre, la commune totalise 85 bénéficiaires. Ces ouvriers, parce qu’ils le sont, ne touchent qu’une allocation de 3 000DA mensuel. L’arrêté ministériel N°53 du 24/09/96, dit clairement que cette catégorie de bénéficiaires devra travailler 8heures par jour. Le nombre de journées de travail n’étant pas mentionné. A Souk El Tenine, ces «ouvriers sont affectés pour la plupart dans les écoles primaires où ils s’occupent de différentes tâches, à savoir l’entretien, le gardiennage de jour et le service dans les cantines scolaires. Ce qui est par contre frappant, c’est que plusieurs d’entre eux sont là depuis 1995. Ils ne sont pas titularisés et ne toucheront aucune retraite. Une fois la cinquantaine passée, ils n’ouvrent même pas le droit d’être titularisés. La fonction publique ne l’autorise pas. Un des concerné fulminera : «Nous sommes exploités. L’esclavage est aboli depuis fort longtemps. Mais cela ne concerne pas notre pays apparemment. Quand nous voyons les fonctionnaires qui gagnent des millions faire la grève pour revendiquer davantage et ils sont dans leur droit, alors nous les employés de l’IAIG, nous ne savons pas ce qu’il y’a lieu de faire. Nous ne vivons pas. L’état est appelé à faire quelque chose pour nous tirer de cet enfer ».

 

257 bénéficiaires de l’AFS et indemnité d’handicapés à 100 %

 

La commune compte 95 handicapés à 100 % et 162 inscrits dans le cadre de l’AFS. Les handicapés perçoivent 4000 DA par mois et ceux de l’AFS 3000 DA. Cette dernière catégorie concerne les personnes âgées et sans ressources, les malades chroniques et les cas isolés. Les handicapés et les non- voyants, dont certains ont plusieurs bouches à nourrir et nécessitent des soins spécialisés. Les veuves, souvent sans emploi et mères de plusieurs enfants devront pourtant se contenter de 3000 malheureux dinars. Est-il vraiment possible de faire vivre une famille avec cette chétive allocation ? Une question à laquelle les responsables concernés doivent mûrement réfléchir. Si la réponse est négative, il conviendra alors de faire le nécessaire. Maintenant, si l’on pense qu’il est encore possible de survivre avec même le SMIG, il devient inévitable de descendre des nuages et de regarder la réalité en face mais pour cela une visite chez le psychiatre est vivement souhaitable. Une chose est sûre, c’est que des pans entiers de la société ne font que végéter. L’Algérie étant un pays riche et à fortes capacités, quand aux Algériens, ils demeurent pauvres et démunis pour une grande majorité. Le peuple est malheureux et en proie à de multiples difficultés. Qui fera quelque chose dans l’optique de rendre à l’Algérien son sourire et sa dignité ?

 

Hocine T.

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Souk El Tenine Ces familles qui «subissent» plus qu’elles ne profitent du filet social…

 

Souk El Tenine, une commune relevant de la daïra de Maâtkas, dans le sud de la wilaya de Tizi-Ouzou, totalise selon le dernier recensement de 2008 prés de 15 000 âmes. Elle enregistre aussi plusieurs poches de pauvreté.

 

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Les difficultés que rencontre bon nombre d’habitants sont une réalité que nul ne peut nier. Le chômage fait des ravages dans la société Souk el Teninoise. Du coup, des centaines de jeunes et de chefs de familles vivent dans la misère. Pour s’en rendre compte, il suffit de faire un tour dans le marché ou de visiter les villages de cette municipalité. Les mendiants se font de plus en plus nombreux. Les boutiques spécialisées dans la vente de produits fripiers sont une autre preuve qui témoigne que les citoyens sont malmenés par la dépravation et la misère. Les différentes formules du filet social, prévu par l’état pour justement soulager un temps soi peu ces couches sociales dites démunies, s’avèrent malheureusement insignifiantes. «La pauvreté ronge des pans entiers de notre localité. Les bénéficiaires du filet social vivent dans des conditions lamentables. Ce n’est ni avec 3 000DA, ni avec 4 000DA que ces pauvres citoyens arriveront à répondre aux besoins de leurs familles. Ces maigres allocations ne seront même pas en mesure de couvrir leurs frais personnels. L’état doit revoir à la hausse ces rémunérations», a déploré le responsable du service social de ladite commune.

 

15 ans dans le cadre IAIG…

 

Dans ce cadre, la commune totalise 85 bénéficiaires. Ces ouvriers, parce qu’ils le sont, ne touchent qu’une allocation de 3 000DA mensuel. L’arrêté ministériel N°53 du 24/09/96, dit clairement que cette catégorie de bénéficiaires devra travailler 8heures par jour. Le nombre de journées de travail n’étant pas mentionné. A Souk El Tenine, ces «ouvriers sont affectés pour la plupart dans les écoles primaires où ils s’occupent de différentes tâches, à savoir l’entretien, le gardiennage de jour et le service dans les cantines scolaires. Ce qui est par contre frappant, c’est que plusieurs d’entre eux sont là depuis 1995. Ils ne sont pas titularisés et ne toucheront aucune retraite. Une fois la cinquantaine passée, ils n’ouvrent même pas le droit d’être titularisés. La fonction publique ne l’autorise pas. Un des concerné fulminera : «Nous sommes exploités. L’esclavage est aboli depuis fort longtemps. Mais cela ne concerne pas notre pays apparemment. Quand nous voyons les fonctionnaires qui gagnent des millions faire la grève pour revendiquer davantage et ils sont dans leur droit, alors nous les employés de l’IAIG, nous ne savons pas ce qu’il y’a lieu de faire. Nous ne vivons pas. L’état est appelé à faire quelque chose pour nous tirer de cet enfer ».

 

257 bénéficiaires de l’AFS et indemnité d’handicapés à 100 %

 

La commune compte 95 handicapés à 100 % et 162 inscrits dans le cadre de l’AFS. Les handicapés perçoivent 4000 DA par mois et ceux de l’AFS 3000 DA. Cette dernière catégorie concerne les personnes âgées et sans ressources, les malades chroniques et les cas isolés. Les handicapés et les non- voyants, dont certains ont plusieurs bouches à nourrir et nécessitent des soins spécialisés. Les veuves, souvent sans emploi et mères de plusieurs enfants devront pourtant se contenter de 3000 malheureux dinars. Est-il vraiment possible de faire vivre une famille avec cette chétive allocation ? Une question à laquelle les responsables concernés doivent mûrement réfléchir. Si la réponse est négative, il conviendra alors de faire le nécessaire. Maintenant, si l’on pense qu’il est encore possible de survivre avec même le SMIG, il devient inévitable de descendre des nuages et de regarder la réalité en face mais pour cela une visite chez le psychiatre est vivement souhaitable. Une chose est sûre, c’est que des pans entiers de la société ne font que végéter. L’Algérie étant un pays riche et à fortes capacités, quand aux Algériens, ils demeurent pauvres et démunis pour une grande majorité. Le peuple est malheureux et en proie à de multiples difficultés. Qui fera quelque chose dans l’optique de rendre à l’Algérien son sourire et sa dignité ?

 

Hocine T.

Demande aux

.... agents du beylek

.... eux, ils savent

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