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CA VOLE BAS LA MAUVAISE FOIE:Un fâcheux amendement


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Députés tricheurs : la tentative de Jacob et Copé passe mal

A gauche comme à droite, les réactions se multiplient après la tentative avortée du président du groupe UMP à l'Assemblée de supprimer l'incrimination pénale pour les députés qui omettraient sciemment de déclarer une partie de leur patrimoine.

 

 

 

ET VOILA CE QUI PEUT PARAITRE ETRE UNE DECLARATION DE FRAUDEURS

 

 

Un fâcheux amendement

 

Il y a des moments où l'on se demande ce qui peut se passer dans la tête d'hommes politiques apparemment sensés et a priori honnêtes. Ainsi de cet amendement saugrenu qu'ont tenté de faire adopter lundi par une nuit sans lune Jean-François Copé et son nouvel homme lige à l'Assemblée nationale, Christian Jacob. Pourquoi refuser avec une telle vigueur une amende substantielle et une peine de prison pour les députés qui effectueraient une fausse déclaration de patrimoine ? L'argument invoqué par le nouveau chef de l'UMP, qui ne veut pas transformer la valeureuse « commission de la transparence » en tribunal de l'Inquisition, ne vaut pas tripette. Il faut donc chercher ailleurs, du côté de cette fascination pour l'argent et les secrets de famille qui pousse certains élus de droite à s'agiter comme des mouches dans un bocal lorsque ces « valeurs » leur paraissent menacées. L'amendement suscitait une telle gêne, voire une telle hostilité, jusque sur les bancs de l'UMP et du Nouveau Centre qu'il n'a pas été adopté dans son intégralité. Un compromis, que l'on n'ira pas jusqu'à qualifier d'« honnête », a été trouvé : les députés indélicats échapperont à la prison, pas à l'amende ni à l'inéligibilité. Le cadeau de Noël n'est pas aussi chatoyant que l'auraient voulu les apprentis sorciers. Mais le mal est fait. L'antiparlementarisme, qui ne demande qu'à se réveiller, trouvera hélas de quoi s'alimenter dans ce pitoyable réflexe corporatiste. MM. Copé et Jacob étaient encore bien jeunes en 1990, mais ils auraient dû méditer les leçons de l'amnistie votée cette année-là à l'initiative des socialistes et que la « classe politique » a traînée comme un boulet des années durant.

 

Jean-François Copé n'en est pas à son coup d'essai. Il avait inauguré sa présidence du groupe UMP par une arrivée concomitante dans un grand cabinet d'affaires. De quoi alimenter chez certains - mal intentionnés sans doute - le soupçon sur de possibles conflits d'intérêts. Le voici qui entame son bail au secrétariat général de l'UMP par ce fâcheux amendement. Quelqu'un qui, comme lui, nourrit de hautes ambitions devrait pourtant se souvenir que les hommes et femmes politiques doivent se montrer exemplaires, surtout en période de crise.

 

 

 

Bruno dive

 

b.dive@sudouest.fr

 

MM. Copé et Jacob auraient dû méditer les leçons de l'amnistie votée en 1990 à l'initiative des socialistes

 

éditorial

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