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QUAND LE GOUVERNEMENT SE CACHE DERRIERE UNE LOI,IL LA VOTE:SÉCURITÉ INTÉRIEURE - Les députés votent la Loppsi 2


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Ce texte, qui fait suite à la loi dite Loppsi 1 du 29 août 2002 parvenue à échéance fin 2007, reprend notamment des mesures annoncées le 30 juillet dernier par Nicolas Sarkozy lors de son discours de Grenoble.

 

QUAND LE GOUVERNEMENT SE CACHE DERRIERE UNE LOI,IL LA VOTE:SÉCURITÉ INTÉRIEURE - Les députés votent la Loppsi 2

 

 

SÉCURITÉ INTÉRIEURE - Les députés votent la Loppsi 2

Le projet de loi sur la sécurité intérieure est vivement dénoncé par l'opposition et les associations de défense des droits de l'homme.

 

loppsi-police-securite-224492-jpg_114989.JPGLe texte, décrié par l'opposition fixe les grandes orientations des forces de l'ordre pour cinq ans, de 2009 à 2013. © Bertrand Bechard / Maxppp

 

Source Reuters Les députés ont adopté mardi en seconde lecture, par 305 voix contre 187, le projet de loi sur la sécurité intérieure, dite Loppsi 2, qui fixe les grandes orientations des forces de l'ordre pour cinq ans (2009-2013). Les groupes UMP et du Nouveau Centre ont voté pour. L'opposition de gauche a voté contre ce texte, que le Sénat examinera à son tour en seconde lecture au premier trimestre 2011.

Ce texte, qui fait suite à la loi dite Loppsi 1 du 29 août 2002 parvenue à échéance fin 2007, reprend notamment des mesures annoncées le 30 juillet dernier par Nicolas Sarkozy lors de son discours de Grenoble.

 

Ce projet de loi est vivement dénoncé par l'opposition de gauche et par les associations de défense des droits de l'homme. "C'est un bric-à-brac sans visions ni moyens", estime le Parti socialiste. Le groupe PS a d'ores et déjà annoncé qu'il saisirait le Conseil constitutionnel dès que le projet de loi serait définitivement voté par le Parlement.

 

Le gouvernement a défendu son texte par la voix du ministre de l'Intérieur. "Le gouvernement met entre vos mains tous les moyens d'aller plus loin dans le combat contre la délinquance", a affirmé Brice Hortefeux. Le texte prévoit ainsi d'étendre la liste des motifs de déchéance de la nationalité française aux condamnés naturalisés depuis moins de dix ans ayant causé la mort d'une personne dépositaire de l'autorité publique.

 

Assouplissement du permis à points

 

Ce texte, composé d'une centaine d'articles ajoutés au fil des lectures à l'Assemblée et au Sénat, comporte de nombreuses dispositions allant de l'identification d'une personne par ses empreintes génétiques au développement de la vidéosurveillance en passant par le renforcement des polices municipales, sans oublier un durcissement des sanctions en matière de délits routiers.

 

L'Assemblée avait déjà adopté en première lecture de nombreux amendements de sa commission des Lois, comme celui autorisant les préfets à instaurer un couvre-feu de 23 heures à 6 heures pour les mineurs de 13 ans non accompagnés ou bien encore l'autorisation à titre expérimental sur trois ans d'installer des scanners corporels dans les aéroports ou le renforcement des sanctions contre les vendeurs à la sauvette.

 

Le texte prévoit également la création du Conseil national des activités privées de sécurité (Cnaps), l'aggravation des peines pour les vols commis à l'encontre des personnes vulnérables et généralise les peines planchers en direction des auteurs de violences aggravées qui ne concernaient jusqu'ici que les multirécidivistes.

 

Au cours de cette deuxième lecture, l'Assemblée a adopté plusieurs amendements. Ainsi, après un bras de fer avec le gouvernement qui s'en est finalement remis "à la sagesse" de l'Assemblée, les députés - la gauche votant contre - ont assoupli le permis à points.

 

La restitution des 12 points se fera en deux ans au lieu de trois actuellement et les automobilistes seront autorisés à effectuer un stage de récupération des points tous les ans et non plus tous les deux ans. Le délai restera toutefois fixé à trois ans pour un délit ou une contravention de quatrième ou de cinquième catégorie, comme la grande vitesse ou l'alcoolémie.

 

L'Assemblée a également retenu un amendement, présenté par les députés UMP membres du courant Droite populaire, qui propose de permettre aux jurys de cours d'assises de prononcer, à l'encontre d'un étranger coupable, une peine complémentaire d'interdiction définitive du territoire.

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