Jump to content

Driss Djazaïri n’est pas un cas unique


Recommended Posts

Une fois n’est pas coutume, le ministère des Affaires étrangères pourrait réagir aux dernières révélations de WikiLeaks sur les propos de l’ambassadeur d’Algérie en Suisse, Driss Djazaïri. «Nous faisons le point afin de préparer des explications», a affirmé le chargé de la communication au sein du ministère, cité mercredi 22 décembre par El Watan.

 

Driss Djazaïri, au cours d’une réunion sur le désarmement, tenue en mai 2009 à Genève, a notamment dit qu’il serait heureux de se « rendre disponible pour les Israéliens » dans les discussions concernant le processus de paix au Proche-Orient et le désarmement de l’Iran. Le concerné conteste timidement. «Cette phrase ne peut en aucun cas être interprétée sortie de son contexte», explique-t-il dans les colonnes d’El Watan. «Je suis tenu à l’obligation de réserve, et je ne peux m’exprimer que sous approbation de mon ministère des Affaires étrangères, auquel je viens d’envoyer un rapport explicatif quant à cette déclaration», a-t-il ajouté. Il a rappelé avoir fait son intervention en tant que président de la Conférence sur le désarmement à l’ONU. «Je suis mandaté par mon ministère de tutelle, et je ne fais que reproduire ses instructions».

 

En fait, malgré la gravité des faits, des sanctions à l’encontre de Driss Djazaïri apparaissent aujourd’hui peu probables. Avant lui, un autre représentant de l’Algérie à l’étranger était allé beaucoup plus loin. En mars 2009, Dalil Boubakeur, recteur de la Mosquée de Paris, une institution financée par l’Algérie, avait apporté son soutien à Israël et fait les éloges de ce pays.

 

« Concernant les derniers événements à Gaza (NDLR : la guerre israélienne contre Gaza), je crois personnellement que lorsque des organisations comme le Hamas bombardent pendant des années le territoire d'Israël, elles suscitent forcément des réactions d'Israël et exposent les populations palestiniennes à des représailles. Ce qui est irresponsable et dangereux », avait-il notamment dit dans un entretien à un magazine israélien.

 

« Concernant Israël, je le vois et l'admire comme un pays en pleine expansion et qui a d'énormes *possibilités grâce à l'intelligence de sa population, surtout quand on voit comment le pays a mis en valeur ses terres, en comparaison aux terres de ses pays voisins... Israël est l'expression même de l'homme livré à la nature. D'où l'importance à mes yeux, de la connaissance et de l'intelligence humaine », avait ajouté le recteur de la Mosquée de Paris.

 

Près de deux ans après ces déclarations qui ont scandalisé la communauté musulmane en France, Dalil Boubakeur est toujours en poste. Comme Driss Djazaïri, il avait expliqué que ces propos ont été sortis de leur contexte. Et l’affaire a été oubliée. Dans ses rapports avec les dossiers liés à Israël, Alger semble pratiquer un double langage. Le premier, très dur, est destiné à la consommation interne. Le second, à l’étranger, est plus nuancé et modéré. Les Algériens ne veulent visiblement pas mécontenter Washington, principal allié d’Israël dans le monde.

 

In : tsa-algerie.com

Link to post
Share on other sites

Près de deux ans après ces déclarations qui ont scandalisé la communauté musulmane en France, Dalil Boubakeur est toujours en poste. Comme Driss Djazaïri, il avait expliqué que ces propos ont été sortis de leur contexte. Et l’affaire a été oubliée. Dans ses rapports avec les dossiers liés à Israël, Alger semble pratiquer un double langage. Le premier, très dur, est destiné à la consommation interne. Le second, à l’étranger, est plus nuancé et modéré. Les Algériens ne veulent visiblement pas mécontenter Washington, principal allié d’Israël dans le monde.

 

In : tsa-algerie.com

 

cela ne m'étonne guère .mais peut-être que ça relève d'une idiotie de la part de l'algérie officielle étant donné qu'israel n'a pas besoin de ce "sheyatine " algériens pour faire ce qu'elle veut et dans ce cas ,qu'on la ferme (genre d'hypocrisie mais bon..) au moins le premier langage ne contrarie pas le second -ou peut-être qu'il y ait des mal-intentions derrière ces déclarations qui a pour but d'habituer les algériens de ce genre de 'techiat' en attendant le changement du premier langage.

Link to post
Share on other sites

« Une fois n’est pas coutume, le ministère des Affaires étrangères pourrait réagir aux dernières révélations de WikiLeaks sur les propos de l’ambassadeur d’Algérie en Suisse, Driss Djazaïri. «Nous faisons le point afin de préparer des explications», a affirmé le chargé de la communication au sein du ministère, cité mercredi 22 décembre par El Watan ».

Contrairement à ce qu’il est écrit, Driss Djazaïri n’est pas l’ambassadeur algérien en Suisse. Il occupe une autre fonction.

 

Pour preuve :

 

"Son Excellence l'Ambassadeur d'Algérie en Suisse, El-Haoués RIACHE"

 

Source :

 

Ambassade d'Algérie - Berne - L'Ambassadeur

Link to post
Share on other sites

Je trouve qu'on fait tout un bruit pour rien, ses propos ont clairement été sortis de leur contexte (en plus d'être mal traduits pas les journaleux amateurs algériens).

 

Il faut bien vendre, n'est ce pas, tout est bon pour vendre, les scandales sont les bienvenus.

Link to post
Share on other sites
Je trouve qu'on fait tout un bruit rien, ses propos ont clairement été sortis de leur contexte (en plus d'être mal traduits pas les journaleux amateurs algériens).

 

Tout à fait d'accord.....:smoke:

 

Je nommerai même ce Driss Djazairi ministre des AE car je le trouve diplomate, intelligent et qui défend les vrais intérêts de l'algérie pas comme les khobzistes qui n'ont aucune info crédible sur le rapport des forces dans le monde....:mad:

Link to post
Share on other sites
Je trouve qu'on fait tout un bruit pour rien, ses propos ont clairement été sortis de leur contexte (en plus d'être mal traduits pas les journaleux amateurs algériens).

 

Il faut bien vendre, n'est ce pas, tout est bon pour vendre, les scandales sont les bienvenus.

 

Mais comment expliques que les diplomates et politiciens algériens sont souvent piégés dans ce genre d'exercice? Sous réserve que les propos de ce diplomate algérien ressortent d'une conféruence de presse, il n'empêche qu'en principe la personne concernée exige l'article à paraître dans un journal et ce n'est qu'une fois avoir pris lecture (de l'article) qu'elle donne son aval au journal.

 

Sinon, tant Aït-Ahmed que Louisa Hanoune (pour ne citer qu'eux) s'étaient faits piéger par la presse d'un pays. Ils ont certes démenti les propos qui leurs avaient été attribués, mais le mal fut fait.

Link to post
Share on other sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Guest
Répondre

×   Pasted as rich text.   Paste as plain text instead

  Only 75 emoji are allowed.

×   Your link has been automatically embedded.   Display as a link instead

×   Your previous content has been restored.   Clear editor

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.

×
×
  • Create New...