LeMarocain 10 Posted December 29, 2010 Partager Posted December 29, 2010 tu vois , tu as arrêté de poste deux fois , une amélioration pour toi :mdr: mais si tu veux le refaire , pas de trouble , amuse toi :D Citer Link to post Share on other sites
Apulee 10 Posted December 29, 2010 Author Partager Posted December 29, 2010 je suis là pour te guerrir :mdr: il faut vidé la rage, la rancune et la haine que tu as l'interieur ,j'ai de pitie pour toi , ne t'inquite pas , insulte comme tu veux l'essentiel pour moi c'est te voir en bonne santé morale , nous les Marocains toujours dar lakbira:mdr: C'est quoi ca? Nouvelle appellation pour bordel a ciel ouvert? :mdr: Citer Link to post Share on other sites
LeMarocain 10 Posted December 29, 2010 Partager Posted December 29, 2010 C'est quoi ca? Nouvelle appellation pour bordel a ciel ouvert? :mdr: tu peux pas comprendre ça , dans ta tete il y a juste le bordel car t'as vecu juste dans le bordel et le terrorisme , dommage pour toi. Mais je vais t'expliquer , le Maroc c'est la Maison de la Générosité , je suis sur que tu vas devier le sens de la phrase , mais tu es comme ça , t'as vu juste les bordel et le terrorisme de l'etat:crazy: Citer Link to post Share on other sites
Apulee 10 Posted December 29, 2010 Author Partager Posted December 29, 2010 Mais je vais t'expliquer , le Maroc c'est la Maison de la Générosité ... Tu veux dire que vous vendez vos culs et le *** de vos enfants par generosite? :mdr: Plus d'un millions d'enfants marocains vendent leurs culs dans leur douar pour quelques dirhams. :o [V] [/V] [V] [/V] Voici quelques extraits de l'article qui en parle. « Payer la famille pour la ‘dédommager’ » « Certains journaux et associations ont fait un lien entre la hausse des cas de pédophilie et le tsunami, mais nous n’avons pas vraiment fait une étude complète sur ce sujet. Il faut reconnaître que d’autres facteurs jouent dans la perpétuation de ce phénomène. Il y a notamment la violation des droits socio-économiques de l’enfant (droit à un niveau de vie respectable, d’avoir une chaise à l’école, de ne pas travailler, d’avoir des loisirs...) et le fait que le gouvernement essaye de renforcer sa politique de tourisme : il compte atteindre 10 millions de touristes d’ici 2010 sans stratégie et il fait semblant de ne pas voir que le tourisme sexuel augmente. « Les victimes font les frais de tout ça et se retrouvent derrière les barreaux, au nom du code de la famille et de l’honneur, alors que les pédophiles échappent à la justice au Maroc et dans leur pays, comme le montre l’exemple du journal Le Soir belge (l’‘affaire Hervé’, ndlr). Tous les touristes ne sont pas des pédophiles, mais certains profitent des lieux de complaisance pour agir sans crainte. Ils se rendent dans des endroits où l’enfant est mal protégé et où règne la misère sociale et familiale pour contourner et échapper à la loi. Ils n’hésitent pas à payer la famille pour la ‘dédommager’ ». En Italie, on vient de recenser 3 000 enfants d’origine marocaine dans les milieux de la prostitution. En juillet dernier, on a découvert qu’une trentaine de jeunes filles, dont des mineures, étaient exploitées par des Saoudiens à la Palmeraie. Malheureusement, les autorités ont camouflé cette affaire et se sont contentées d’expulser les Saoudiens. Ce n’est pas la première fois : en octobre aussi, des Saoudiens ont été expulsés pour les mêmes motifs », déplore le militant. Qui conclut amèrement : « Des études montrent que le Maroc est le troisième pays dans le domaine de la pédophilie, derrière la Thaïlande et le Brésil. Si le gouvernement ne s’intéresse pas aux droits socio-économiques des enfants et qu’il ne fait pas de prévention, dans trois ans nous serons comme la Thaïlande ». Les marocains qui refusent de vendre leurs culs ou le *** de leurs enfants sont traites comme des animaux: Citer Link to post Share on other sites
LeMarocain 10 Posted December 29, 2010 Partager Posted December 29, 2010 le Maroc dar lakbira :Jumpy: il faut pas s'arrête d'insulter , vas y , j'ai de pitie pour toi :mdr: Citer Link to post Share on other sites
Apulee 10 Posted December 29, 2010 Author Partager Posted December 29, 2010 le Maroc dar lakbira il faut pas s'arrête d'insulter , vas y , j'ai de pitie pour toi. Puisque tu le dis. ;) Bienvenue chez Momo 6, ou meme le coran n'echappe pas a la censure. :mdr: “En vérité, quand les rois entrent dans une cité ils la corrompent, et font de ses honorables citoyens des humiliés. Et c'est ainsi qu'ils agissent". (Coran, verset 34, sourate 27 (Annaml)) Arka3 lirabouka M 6 le narcotrafiquant/proxenete et fermes la! Citer Link to post Share on other sites
LeMarocain 10 Posted December 29, 2010 Partager Posted December 29, 2010 Puisque tu le dis. ;) je le dis et je le redis :cool:, je sais une thérapie gratuite pour toi , ça me fait plaisir de te faire guerrir de ta haine :p Citer Link to post Share on other sites
Apulee 10 Posted December 29, 2010 Author Partager Posted December 29, 2010 je le dis et je le redis je sais une thérapie gratuite pour toi , ça me fait plaisir de te faire guerrir de ta haine. C'est bien, maintenant il faut que tu baisses le pantalon. :mdr: Citer Link to post Share on other sites
LeMarocain 10 Posted December 29, 2010 Partager Posted December 29, 2010 C'est bien, maintenant il faut que tu baisses le pantalon. :mdr: Désole , je baise pas les hommes , 7chouma , si t'as une soeur avec un grand plaisir de baisser mon pantalon pour elle:cool: je te laisse sur ce point :mdr: Citer Link to post Share on other sites
Apulee 10 Posted December 29, 2010 Author Partager Posted December 29, 2010 Désole , je baise pas les hommes , 7chouma. je te laisse sur ce point. Je te demande de le faire pour ta patrie (comme tes compatriotes qui vendent leurs culs et le *** de leurs enfants pour quelques dirhams). :mdr: Tu le fais jour et nuit pour ton roitelet le narcotrafiquant et maintenant tu pretends avoir des valeurs? :mdr: Citer Link to post Share on other sites
Apulee 10 Posted December 29, 2010 Author Partager Posted December 29, 2010 Maroc: La monarchie bananière Vous atterrissez à l’aéroport Mohamed V. Vous empruntez le boulevard Mohamed VI pour vous rendre à la mosquée Hassan II. Vous demandez votre chemin au centre ville, on vous indique qu’il faut remonter le boulevard Moulay Ismaïl, puis Moulay Youssef, puis Mohamed V, tourner à gauche continuer sur le boulevard Hassan II, puis à droite longer le boulevard Mohamed VI .Vous arrivez sur la place SAR Moulay Rachid, ensuite emprunter le boulevard SAR Moulay Hicham et puis rue Lalla Meriem et enfin l’impasse Lalla Soukaïna. Bien sûr tout le long de votre chemin, des posters géants de Mohamed VI, Moulay Rachid et Hassan II dans toutes les postures vous accompagnent. Vous voulez vous désaltérer ,vous entrer dans une épicerie(hanout) ,une photo géante de Mohamed VI fait face à vous au fond de la boutique. Vous sortez votre billet pour payer, il est bien sûr à l’effigie de Mohamed VI ou bien de Hassan II. Vous entrez à la poste, vous achetez un timbre à l’effigie de Mohamed VI et sous son regard sévère sur la photo qui trône sur le mur. Vous voulez aller regarder un match de foot, vous devez vous rendre au Stade Mohamed V. Vous voulez vous rendre au théâtre ,vous devez vous rendre au théâtre nationale Mohamed V ou théâtre Mohamed VI. Vous voulez aller à un événement culturel ou sportif ou un festival, il est toujours placé sous le haut patronage de Mohamed VI ou un membre de la famille alouite. Vous allumez la télévision sur RTM, on retrace les activités royales de la semaine. Vous ouvrez votre journal le Matin, la moitié du journal est consacré à la famille royale. Pratiquement tous les monuments, grands ouvrages que vous visiterez, portent des noms de la dynastie régnante. Aucun grand intellectuel, chercheur, scientifique, architecte, médecin, journaliste marocain …etc n’est digne de donner son nom à une œuvre en Alouitie ? En Alaouitie il y a la famille Alouite et le vide sidéral. Le patrimoine et l’identité d’un peuple ont été confisqués et accaparés par la monarchie. Le rêve et la vocation du petit marocain de voir un jour sur un écriteau son nom est détruit à la naissance. Bienvenue en Alaouitie !!!!!!!!!!!!!!!! chez momo 6 “En vérité, quand les rois entrent dans une cité ils la corrompent, et font de ses honorables citoyens des humiliés. Et c'est ainsi qu'ils agissent". (Coran, verset 34, sourate 27 (Annaml)) Citer Link to post Share on other sites
mohbet92 10 Posted December 29, 2010 Partager Posted December 29, 2010 relation algérienne avec israel.preuve à l'appui. Citer Link to post Share on other sites
mohbet92 10 Posted December 29, 2010 Partager Posted December 29, 2010 dégradation en algérie MÉCONTENTEMENT SOCIAL Des émeutes pour boucler l’année Le Soir d'Algérie, 28 décembre 2010 La protestation sociale semble durablement réglée sur le mode émeute. Partout, dans les bourgades les plus reculées du pays comme au cœur de la capitale, les mécontentements sont exprimés de manière violente. Sofiane Aït-Iflis - Alger (Le Soir)- Dresser la barricade sur fond de pneus brûlés est en passe de structurer un comportement social. Tout est prétexte à soulèvement populaire, du ralentisseur que les autorités tardent à ériger jusqu’à l’opération de relogement jugée mal pensée en passant par le démantèlement, comme il arrive, de marchés informels. Samedi et dimanche, l’émeute a éclaté du côté de Oued-Ouchayah, dans le sillage de la grande opération de relogement annoncée à coups de renforts publicitaires par les autorités. Les habitants de la cité les Palmiers, dans la banlieue Est- algéroise, se sont en effet soulevés deux jours durant pour réclamer leur intégration dans cette opération de recasement. Les forces anti-émeutes ont fait pleuvoir les bombes lacrymogènes. Et, au terme de ces deux jours d’affrontements violents entre forces de l’ordre et émeutiers, une délégation mandatée par les habitants de la cité est reçue par le wali délégué d’El-Harrach. Après d’âpres négociations, la délégation lui arrache une vague promesse d’une intégration dans une future opération de relogement. C’est quasiment toujours de la sorte que le dialogue entre citoyens et autorités est noué, c’est-à-dire après émeute. Lorsque vous interrogez les citoyens sur le recours systématique au soulèvement, vous vous entendez souvent rétorquer que c’est le seul moyen de se faire entendre. Terrible constat de ce que les citoyens ne croient plus aux possibilités de dialogue social sans user de l’émeute en guise de préliminaire. Et s’ils sont arrivés à ne plus concevoir de règlement de leurs problèmes sans passer par la barricade, c’est qu’ils ont dû certainement été souvent confrontés à des attitudes bureaucratiques tout autant hautaines qu’inaccessibles. Les oreilles au niveau des administrations sont rarement attentives aux doléances des citoyens. Aussi, face à l’obstruction des canaux de communication entre administrateurs et administrés, entre gouverneurs et gouvernés, le citoyen se trouve amené à percevoir l’émeute comme le seul moyen de se faire entendre et écouter. D’ailleurs, il en use jusqu’à l’abus. Comme à Boudouaou, la veille de l’Aïd el-Kebir lorsque, mécontents suite à un jugement rendu contre des jeunes impliqués dans une émeute précédente, des citoyens ont barricadé l’autoroute, causant les pires désagréments aux usagers. Mais cette récurrence dans la provocation de l’émeute dénote, outre d’un malaise social profond et étendu, d’un échec de la gouvernance. Les politiques sociale et économique du gouvernement ont raté de produire le bien-être citoyen, en dépit des budgets colossaux alloués. S. A. I. -------------------------------------------------------------------------------- Citer Link to post Share on other sites
mohbet92 10 Posted December 29, 2010 Partager Posted December 29, 2010 suite. LES HABITANTS DE DIAR-EL-BARAKA RÉCLAMENT LEUR RELOGEMENT Baraki dans l’expectative Les opérations de relogement ne font pas que des heureux. Les émeutes qui les accompagnent semblent désormais faire partie des dégâts collatéraux. Les habitants de Diar-El- Baraka, à Baraki, n’ont pas dérogé à la règle : ils ont exprimé leur colère, se sont heurtés aux forces de l’ordre et attendent de voir leurs noms figurer sur les listes des recasés. Nawal Imès - Alger (Le Soir) -Hier aux alentours de 11h, rien n’indiquait que le quartier avait vécu la veille de violents affrontements avec les forces de l’ordre. Pas de déploiement de policiers mais tout juste trois voitures postées à l’entrée de la route principale qui y mène. Cette fausse impression de quiétude disparaît à la rencontre des habitants. Ils sont en colère et ne le cachent pas. La veille, ils étaient nombreux à avoir crié leur révolte. Une révolte née d’un sentiment de déception et de trahison. Ils reprochent aux responsables de la daïra de les avoir bernés. Explications : les habitants de Diar-El-Baraka devraient théoriquement être inclus dans la vaste opération d’éradication de l’habitat précaire dans la wilaya d’Alger. Des informations visiblement pas confirmées faisaient état dimanche de leur relogement imminent. Renseignement pris auprès de la daïra, il s’avère que cette opération ne les concerne pas dans l’immédiat. C’est la déception qui est à l’origine du mouvement de révolte. Les habitants affirment que la majorité des familles avaient déjà emballé leurs affaires, se tenant prêts à partir mais l’heure n’a visiblement pas sonné. «Finalement, nos enfants n’ont pas profité des vacances. On n’a pas pu les envoyer au bled, de peur qu’on nous convoque pour le déménagement. Finalement, ni vacances, ni rahla», déplore un père de famille dépité. Il n’est pas le seul à avoir cru à ce qui s’apparente à une rumeur. Beaucoup de travailleurs ont déserté leurs postes dimanche pour la même raison. L’un d’entre eux raconte avoir décidé de rebrousser chemin car informé de l’imminence d’un départ vers d’autres cieux. «J’ai fait demi-tour et lorsque j’ai vu de loin le déploiement des forces de l’ordre, j’étais heureux. J’ai vu un signe du début du relogement mais à mesure que je m’approchais du quartier, je comprenais qu’il s’agissait en fait d’affrontements avec la police», dit-il en affirmant être fatigué des fausses promesses des responsables et des conditions de vie qu’il subit depuis de longues années. Diar-El- Baraka, quartier datant des années 50 et reconnaissable aux dômes qui servent de toit à toutes les maisons. Signe particulier également : le taux d’humidité qui y est très élevé. Les murs des maisons sont suintants. Lorsqu’il fait froid, on grelotte à l’intérieur et lorsqu’il fait chaud, c’est la fournaise. Les familles s’y entassent à dix, voire plus. Pas moins de trois générations y cohabitent. Les habitants estiment qu’il est légitime pour eux d’espérer une vie meilleure, ils l’ont fait savoir à leur manière, en occupant la rue, en vociférant contre les autorités. Ils sont dans l’expectative. N. I. -------------------------------------------------------------------------------- Citer Link to post Share on other sites
mohbet92 10 Posted December 29, 2010 Partager Posted December 29, 2010 suite et ce n'est pas fini. TIZI-GHENIFF/RECASÉS EN 2005 DANS UN HANGAR AU CHEF-LIEU DE DAÏRA Des citoyens ferment la route Des dizaines de citoyens habitant les locaux de l’ancienne Caps de Tizi-Gheniff, commune située au sud-ouest de la wilaya de Tizi-Ouzou, ont fermé la route, hier vers 11h, à hauteur de la cité dite du stade, à la sortie du chef-lieu communal en allant vers M’kira et Tahechat. Recasés dans un hangar situé dans ce quartier, suite à la démolition en 2005 du bidonville où ils habitaient, communément appelé la «Cité de la Gendarmerie», les manifestants réclament des «lots de terrain au chef-lieu communal ou à la cité Marako (à 3 km de ce dernier, ndlr)». «Pas moins de seize familles ayant opté pour la reconstruction vivent depuis plus de 5 ans dans des conditions inhumaines dans ce hangar. «Nous sommes las des promesses sans lendemain des responsables locaux, et c’est pour crier notre ras-le-bol et réclamer des lots de terrain où nous pourrons ériger des habitations dignes de ce nom et vivre sous un toit décent que nous sommes aujourd’hui descendus dans la rue», nous a déclaré un manifestant. Dispersés dans le calme par les éléments de la Sûreté de daïra après une demi-heure de manifestation, les protestataires se sont dirigés vers le siège de la daïra. «Là (au siège de la daïra), on nous a donné rendez-vous demain matin pour un entretien avec le chef de daïra, en présence des différents responsables concernés», ajoute-t-on de même source. Contacté à ce sujet pour plus d’informations, le P/APC de Tizi-Gheniff, qui se trouvait en mission à Tizi-Ouzou, s’est excusé de ne pas pouvoir nous éclairer davantage, «avant de s’informer sur les tenants et les aboutissants de cette affaire». Kaci Moussa -------------------------------------------------------------------------------- Citer Link to post Share on other sites
mohbet92 10 Posted December 29, 2010 Partager Posted December 29, 2010 ce n'est pas fini. EL MAIEN (AIN-DEFLA) Des citoyens ferment le siège de l’APC Hier, en début de matinée, des centaines de citoyens issus des douars de Ouled Ali, El Mokhfi, El Djloud, Errgaguaguena, se sont regroupés devant l’APC d’El Maien, chef-lieu de commune, et ont fermé son siège. «Nous ne l’ouvrirons que lorsque le wali viendra», ont-ils décidé, sans pour autant commettre de violence. Selon des sources locales, les protestataires s’élèvent contre la répartition qui a été faite des 220 logements ruraux, que le directeur de l’exécutif a octroyés aux habitants lors de la visite qu’il a effectuée le 13 décembre dernier, une répartition qu’ils qualifient «d’injuste». «Les élus, principaux membres de l’exécutif communal, ont fait preuve de clientélisme», affirment-ils, «en répartissant les 220 logements entre les 3 douars d’El Djouahra, El Merdja et Ouled Bendou». Aux contestataires, on aurait répondu que, «c’est le wali qui en a décidé ainsi». Avant de se livrer à cette protestation, ils affirment avoir transmis une lettre aux hautes autorités de la wilaya par l’intermédiaire de la Gendarmerie nationale et pris attache avec le chef de daïra. On apprend qu’au milieu de la journée d’hier, le chef de daïra s’est rendu sur les lieux et a pris langue avec les protestataires. Il leur a promis que la distribution desdits logements sera revue et corrigée et se fera de manière équitable. De plus, le responsable de la daïra a promis aux protestataires qu’il effectuera d’autres visites dans la commune et que d’autres projets de développement y seront initiés. Aux dernières nouvelles, confiants, les protestataires ont pris acte des promesses du chef de daïra et ont finalement levé le siège, vers midi, et chacun a pu regagner son douar dans le calme. On signale aussi que certains de ces contestataires ont déjà bénéficié de l’aide à l’auto-construction, d’un montant de 12 millions de centimes, une aide qu’ils jugent dérisoire eu égard au coût des matériaux de construction. Karim O. Citer Link to post Share on other sites
mohbet92 10 Posted December 29, 2010 Partager Posted December 29, 2010 MORT DANS UN COMMISSARIAT DE CONSTANTINE MORT DANS UN COMMISSARIAT DE CONSTANTINE Les sanctions tombent L'Expression, 25 Décembre 2010 Quatre officiers sous mandat de dépôt et trois agents sous contrôle judiciaire. Tension, suspicion et incompréhension caractérisent l’affaire relative au décès du détenu Kamel Toufouti, âgé de 41 ans, au commissariat central de Constantine. Au moment où le représentant du ministère public près la cour de Constantine, maintenant la thèse du suicide transmettait le dossier à son homologue de Chelghoum El Aïd, comme l’exige la loi, la population de Hamma Bouziane sort dans la rue par centaines pour revendiquer la vérité sur les circonstances qui ont provoqué le décès du détenu, rejetant en bloc la thèse du suicide présentée par la police, selon laquelle le défunt aurait utilisé les lacets de ses chaussures pour se donner volontairement la mort. Les mis en cause dans cette affaire accusés de négligence ont été auditionnés jeudi dernier jusqu’à 1 heure du matin. Le magistrat instructeur du tribunal de Chelghoume El Aïd, a placé deux commissaires, un officier et un inspecteur sous mandat de dépôt, alors que trois agents de police ont été mis sous contrôle judiciaire en attendant le procès qui aura lieu demain. Dans quelles conditions Kamel est-il mort? Que s’est-il réellement passé ce 16 décembre? La famille du défunt, qui s’est constituée partie civile en déposant une plainte contre la Sûreté de wilaya, ne croit pas un mot de ce qu’avance la police, notamment depuis que le frère aîné de la victime répondant au nom de Mouloud Toufouti confirme avoir constaté des contusions sur le corps de son frère. La famille demande une enquête indépendante du ministère de l’Intérieur, en plus de celles déclenchées par la justice et la Dgsn. Une commission d’enquête de cette dernière, a d’ailleurs été dépêchée au lendemain des faits à Constantine, laquelle s’est déplacée même à Hamma Bouziane. Dans cette affaire, le président de la section Laddh de Constantine, avait déclaré avant que les sanctions contre les mis en cause ne tombent, que la balle est dans le camp du représentant du ministère public, car, selon lui, il est indispensable de savoir si le détenu faisait l’objet d’une détention administrative, cela permettra, selon lui, de déterminer le traitement judiciaire de l’affaire. De son côté, le directeur de la Police judiciaire, Abdel Aziz Affani, déclare que ce qui s’est passé est une grave négligence et que ceux qui sont derrière cet acte seront sévèrement punis. Par ailleurs, le frère aîné de la victime souligne que la famille allant se rendre à la cour de Chelghoum El Aïd qui a été désignée pour leur audition, réclame de nouveau une enquête indépendante en précisant que les conclusions de l’autopsie ont infirmé la thèse du suicide et a son sens, les déclarations du directeur de la Police judiciaire ne reflètent que l’aveu de la culpabilité des policiers. Il convient de noter que la justice, à Constantine, n’a décidé de convoquer la famille que jeudi dernier vers 15 heures pour une audition. Ikram GHIOUA Citer Link to post Share on other sites
mohbet92 10 Posted December 29, 2010 Partager Posted December 29, 2010 Emeutes à Hamma Bouziane Affaire Kamel Toufouti, Mort dans les locaux de la sûreté de Constantine Emeutes à Hamma Bouziane El Watan, 23 décembre 2010 Kamel Toufouti, célibataire, âgé de 41 ans, a été retrouvé étranglé avec les lacets de ses chaussures dans les locaux de la sûreté de wilaya où il avait été enfermé. Une semaine après la mort dans des conditions troubles de Kamel Toufouti à l’intérieur des locaux de la sûreté de wilaya de Constantine, la colère à Hamma Bouziane n’est pas près de s’estomper. Hier, à 15h et pour la deuxième fois, les habitants, voisins et amis de la famille de la victime ont fermé la route en plusieurs endroits. Les manifestants, en groupes imposants, se déplaçaient de l’intérieur de la ville à la sortie menant vers Didouche Mourad, axe sur lequel ils ont installé des barrages avec des pneus enflammés, des troncs d’arbres et des blocs de pierre. La tension est encore montée d’un cran lorsque, une heure après le début du mouvement de protestation, un impressionnant cortège de véhicules de police est arrivé de la sûreté de wilaya. Des banderoles sur lesquelles était inscrits en gros caractères «Nous voulons que justice soit rendue» ont été brandies par une foule surchauffée qui scandait : «Nous voulons la vérité !» Les renforts de police sont restés à l’écart, préférant ne pas intervenir par crainte d’exaspérer davantage les manifestants. Rencontré sur les lieux, le frère de la victime, Mouloud Toufouti, était perplexe : lui-même ne s’attendait pas à ce que le débordement prenne une telle ampleur. La situation est encore exacerbée après que des rumeurs eurent fait leur intrusion dans les discussions, expliquant que la lenteur dans le traitement judiciaire de l’affaire émane d’une volonté sournoise, celle de vouloir la cam oufler en avalisant la thèse du suicide. Les conclusions du rapport d’autopsie, qui restent à ce jour inconnues, sont le sujet de nombreuses spéculations, alimentant de fortes appréhensions quant à une éventuelle manipulation du contenu dudit rapport. Cette crainte explique en partie la persistance de la tension à Hamma Bouziane, d’autant que personne ne croit à la thèse du suicide, la plupart déclarant ouvertement que c’est une bavure, une de trop. Pour rappel, Kamel Toufouti, célibataire, âgé de 41 ans, a été retrouvé étranglé avec les lacets de ses chaussures dans les locaux de la sûreté de wilaya où il avait été enfermé, selon la version de la police. Djamel Belkadi Citer Link to post Share on other sites
mohbet92 10 Posted December 29, 2010 Partager Posted December 29, 2010 Ils ont fui le terrorisme en 1997, 13000 habitants de Sidi Moussa rêvent de retourner chez eux Ils ont fui le terrorisme en 1997, 13000 habitants de Sidi Moussa rêvent de retourner chez eux El Mouhtarem, Algérie Politique, 1er novembre 2010, Algérie-politique Le Président de l’APC de Sidi Moussa dans la wilaya d’Alger, Brahim Ben Mohamed, a révélé lundi au quotidien arabophone Wakt El Djazair وقت الجزائر - ????? ??????? ?????, que 13000 habitants (40% de la population de la commune de Sidi Moussa) ont fui la région en 1997 au lendemain du massacre de Rais. «En 1987, la commune avait recensé 40.000 habitants, alors que lors du recensement de 1997, il ne restait que 27.000 habitants», a souligné le maire de Sidi Moussa. Et d’ajouter: « Au lendemain du massacre de Rais, des milliers de familles ont quitté la région d’autant plus que les autorités avaient décidé, dans le cadre de la lutte antiterroriste, de raser plusieurs quartiers réputés pour leur soutien aux groupes armés». Ainsi, plusieurs quartiers: «Cité communale», «Ferme Reghdi», «Ouled Allal», «Gaid Kacem», «El Qaria», «El Harhar», «Hay Staifia» où «plusieurs habitations étaient piégées par des groupes terroristes», ont été totalement rasés, explique le maire. Selon Ahcene Meddah, un représentant de la société civile, la cité Ouled Allal, où vivaient pas moins de 800 familles a été totalement rasée en 1997, «dans le cadre de la lutte antiterroriste». Aujourd’hui, ces familles rêvent de revenir dans leur cité. Messaoud Tahar, membre associatif, a indiqué que le quartier «Gaid Kacem» a été également rasé sur décision des autorités en 1997. A l’origine le quartier était une femme, nationalisée en 1973, mais, après le départ des familles, l’ancien propriétaire l’avait récupéré par voie de justice. Poursuivi par les familles pour récupérer leurs terrains, le propriétaire a eu gain de cause. L’affaire se poursuit toujours… Par ailleurs, le P/APC a indiqué que les habitants de sa commune n’ont bénéficié que de 140 logements depuis 1978 et que ses services ont recensé 750 baraques construites entre 2000 et 2007 Citer Link to post Share on other sites
mohbet92 10 Posted December 29, 2010 Partager Posted December 29, 2010 Un millier d'Algériens a demandé l'asile à la France en 2009 En augmentation de 11% sur une année Un millier d'Algériens a demandé l'asile à la France en 2009 Par : Ameur Ouali, Liberté, 10 avril 2010 La demande d'asile en France par des Algériens est repartie à la hausse en 2009. Une augmentation de 11% par rapport à l'année précédente où elle était de 874 demandeurs. Les Algériens ont été donc 1 055, dont 16% de femmes, à solliciter la protection de la France lors de l'année écoulée. Un chiffre auquel il faut ajouter celui de 103 mineurs les accompagnant. Parmi les autres ressortissants du Maghreb, les Algériens arrivent en deuxième position après les Mauritaniens (1 337). Les Marocains ont été au nombre de 63, les Tunisiens de 46 et les Libyens de 5. Sur les 1 055 demandeurs algériens, seuls 4,3% d’Algériens ont vu leur demande acceptée. C'est le signe que les services français de l'asile ne considèrent plus l'Algérie comme un pays à risque. Les déboutés ont vocation à être reconduits, selon l'expression consacrée. Plus globalement, la France a enregistré 47 700 demandes d'asile, en hausse de 12%. En 2008, la demande était de 42 500 dossiers, en hausse de 19,9% par rapport à l'année précédente. La tendance se confirme pour 2010 avec une hausse de 18% au 1er trimestre. Après avoir atteint plus de 65 000 en 2004, le nombre de demandeurs d'asile avait baissé à 59 000 en 2005, puis à 39 000 en 2006 et à 35 000 en 2007. En 2009, 10 373 personnes ont obtenu le statut de réfugié, les taux d'admission les plus élevés revenant aux ressortissants d'Irak (82%), de Somalie (76%) et d'Érythrée (70%). Suivent le Mali (65,5%) et le Sénégal (53,3%), pays réputés “sûrs” mais qui arrivent loin devant l'Afghanistan (37,3%). Ce taux d'admission s'explique par la protection accordée aux jeunes filles menacées d'être excisées au Mali et au Sénégal. La France est la deuxième destination des demandeurs d'asile dans le monde après les États-Unis, et la première en Europe devant l'Allemagne et le Royaume-Uni. Proportionnellement au nombre d'habitants, Malte (5,8 demandeurs pour 1 000 habitants), Chypre (3,7) et la Suède (2,6) “restent les pays où la charge des demandeurs d’asile est la plus importante”, selon France Terre d'Asile (FTA). Les Kosovars, dont le pays a proclamé son indépendance en février 2008, sont devenus en 2009 les premiers demandeurs d'asile en France avec 3 048 dossiers déposés. Suivent les Sri-Lankais (2 617), les Arméniens (2 297) et les Congolais de la RDC (2 113). Avec 1 542 dossiers, les Chinois sont entrés dans le “top ten” des demandeurs. Par continent, c'est l'Europe qui arrive en premier avec 18 700 demandes, suivie de l'Afrique (15 700), l'Asie (10 700), les Amériques (2 500). Les apatrides représentent 160 demandes. Près de la moitié des demandeurs d'asile sont célibataires, des hommes à 73%. Les femmes forment la majorité des demandeurs en situation de rupture (85% de veuves, 63% de divorcées et 62% de séparées). À fin 2009, le nombre total de réfugiés politiques en France placés sous la protection de l'Ofpra était de 152 442, dont 20 464 Sri-Lankais, 13 122 Cambodgiens, 10 895 Turcs, 10 841 Congolais (RDC), 8 771 Vietnamiens, 8 771 issus de la fédération de Russie et 7 473 Laotiens. En 2009, quelque 1 200 réfugiés ont acquis la nationalité française, un millier d’entre eux sont passés sous le statut de droit commun et une centaine ont perdu la protection car les conditions politiques les ayant conduits à fuir leur pays s'y sont améliorées Citer Link to post Share on other sites
mohbet92 10 Posted December 29, 2010 Partager Posted December 29, 2010 Ces algériens qui sollicitent l’asile politique Près de 7000 en ont fait la demande Ces algériens qui sollicitent l’asile politique El Watan, 17 mai 2009 De 2007 à 2008, ils sont quelque 6478 Algériens et Algériennes à avoir demandé l’asile aux pays industrialisés. Ce chiffre est avancé par le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR). Il y a 739 986 demandeurs d’asile issus du monde entier. Toutes ces demandes sont, dit-on, en attente d’une décision. C’est ce que nous avons appris auprès de Pablo Mateu, son délégué général en Algérie, lors de son passage, jeudi dernier, à Annaba. La visite de ce haut responsable onusien s’inscrit dans le sillage des préparatifs de la célébration, le 20 juin prochain, de la Journée mondiale du réfugié, un événement organisé avec la participation active de l’Association des femmes algériennes pour le développement (AFAD). « Bien que le HCR ne puisse intervenir directement dans ce type de dossier, il a quand même un droit de regard dans les décisions prises par les institutions des pays concernés », précise l’hôte de Annaba. Selon lui, le nombre d’Algériens demandeurs d’asile est en nette évolution. Les statistiques de 2007 et 2008 illustrent ce constat peu reluisant pour un pays dont les gouvernants ne cessent de vanter les mérites de leur politique économique et sociale. En effet, de 2888 enregistrés par le UNHCR en 2007, le nombre d’Algériens candidats à l’« exil » dans les pays riches est passé une année plus tard à 3590 nouveaux cas, soit 0,9 et 1% de toutes les demandes dénombrées dans les pays en question. Ce bond de 24% – de 2007 à 2008 – montre à bien des égards combien la situation socioéconomique du pays est devenue insoutenable pour de nombreux algériens, de l’homme de la rue à l’élite. En outre, M. Mateu a fait savoir que le nombre de réfugiés dans le monde s’élève actuellement à 9 679 649. Pour ce qui est des rapatriés, il est de l’ordre 730 640. Les apatrides (ceux qui n’ont pas de nationalité) sont, quant à eux, au nombre 2 937 315. En la matière, l’Algérie ne compte qu’un seul cas qui, selon notre interlocuteur, s’achemine vers une issue favorable (l’un des parents est de nationalité marocaine). « Les multiples démarches que nous avons effectuées auprès du gouvernement algérien ont été fructueuses. La personne en question est en voie d’être naturalisée. L’Algérie a toujours été sensible à la question des réfugiés, des apatrides et des migrants », a-t-il indiqué. En ce qui concerne les déplacés internes, le UNHCR en a, jusque-là, recensé 13 740 317 cas. Toujours à propos de la question d’Algériens demandeurs d’asile en Europe ou ailleurs, Mounira Haddad, présidente d’AFAD – intégrée au réseau régional de l’association mondiale Cimade pour la défense des droits des réfugiés, des migrants et des demandeurs d’asile, constituée à Dakar en février 2009 et qui, outre l’Algérie, regroupe le Sénégal, le Mali, le Niger et le Maroc –, considère pour sa part qu’« en ce qui nous concerne en tant que membre du réseau régional pour la défense des droits humains, des demandeurs d’asile, des réfugiés et des migrants, nous sommes pour une politique d’ouverture et de respect de la libre circulation des personnes. Les Algériens, actuellement demandeurs d’asile dans les pays d’Europe, ont diverses motivations. Celles-ci sont nombreuses et personnelles ». Et d’énumérer : « Si l’on prend par exemple le cas des islamistes, leur problème est désormais réglé avec comme cadre institutionnel la loi sur la réconciliation nationale. Pour les opposants, éventuels demandeurs d’asile en Europe, le Président a évoqué la possibilité d’une amnistie générale lors de sa campagne électorale. Restent ceux qui basent leur demande sur d’autres ‘’sujets’’ de droits de l’homme et d’ordre strictement privé. Ces cas-là font l’objet d’une étude très approfondie de la part de l’agence des nations unies, UNHCR, mais je reste persuadée que chaque personne a le droit de faire de sa vie ce qu’elle veut, dans le respect de la différence de l’autre et des principes fondamentaux de la dignité de la personne. » D’après Mme Haddad, des sources diplomatiques lui ont en outre appris que sur les plus de 100 000 sans-papiers dénombrés dans le royaume d’Angleterre, plusieurs milliers sont de nationalité algérienne et qu’actuellement 400 algériens croupissent dans les geôles britanniques pour différents délits, dont ceux liés au terrorisme. Par N. Benouaret Citer Link to post Share on other sites
mohbet92 10 Posted December 29, 2010 Partager Posted December 29, 2010 Nouvelle répression du rassemblement à Alger, Manifestation de solidarité à Paris Nouvelle répression du rassemblement à Alger, Manifestation de solidarité à Paris Alors qu’à Alger le sit-in hebdomadaire des familles de disparus a été dispersé violemment pour la 4ème semaine consécutive, une manifestation de solidarité avec les mères et proches de disparu(e)s empêchées d’exprimer leur douleur s’est tenu hier à Paris. A Alger, les forces de l’ordre s’attendaient à ce que les mères viennent de la ruelle qu’elles avaient emprunté mercredi dernier, mais ces dernières ont déjoué leur contrôle en arrivant d’une autre ruelle pour rejoindre leur lieu habituel de rassemblement. Une fois sur la place, elles ont scandé leurs slogans jusqu’à ce que les policiers surgissent. Une nouvelle scène de bousculades, d’insultes et de brutalité de la part des policiers s’est alors déroulée. Les mères d’Alger ont résisté jusqu’au bout mais les forces de l’ordre ont eu le dessus. La Présidente de Sos Disparus, Mme Fatima Yous, violemment repoussée par un policier est tombée à terre et les familles ont été forcées de monter dans un bus comme le mercredi précédant. A Paris, alors que les vacances n'ont pas encore touché à leur fin, plusieurs dizaines de personnes se sont rassemblées non loin de l'ambassade d'Algérie à l’appel du Collectif des familles de disparu(e)s en Algérie (CFDA). De nombreuses organisations de défense des droits de l’Homme étaient présentes parmi lesquelles Amnesty International, l’Association de Défense des Droits de l’Homme au Maroc, l’Association de Parents et Amis disparus au Maroc, le Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie, la Fédération Euro-méditerranéenne contre les Disparitions Forcées, le Forum Marocain Vérité et Justice France, ou le Réseau Euro-méditerranéen des droits de l’Homme ainsi que des journalistes de radio, télévision ou presse écrite. Dans une ambiance chargée en émotions, les représentants des associations et les familles de disparu(e)s ont pris la parole à tour de rôle. Comme les mères d’Alger, pour toutes les familles de disparus et toutes les victimes, ils ont demandé demander que toute la vérité soit établie sur le sort des personnes disparues et la fin de l’impunité. Sur les pancartes on pouvait lire: "Vérité et justice pour l'Algérie", "Charte pour la Réconciliation nationale = Charte du déni et de l'impunité générale" ou encore "Pour une commission vérité et justice en Algérie". La plupart des personnes présentes portaient des photos de disparu(e)s autours du cou et des masques blancs sur la tête. Des banderoles de photos de disparus entouraient le lieu de rassemblement. Contrairement à d'autres pays qui ont su faire face à leur passé douloureux, en instaurant des commissions visant à établir la vérité, les autorités algériennes ont décidé d’effacer ce passé. Les personnes présentes au rassemblement étaient là pour leur rappeler que si le rassemblement est empêché à Alger, rien n’empêchera jamais de faire taire celles et ceux qui demandent simplement la vérité. Nassera Dutour, Porte parole du CFDA Citer Link to post Share on other sites
mohbet92 10 Posted December 29, 2010 Partager Posted December 29, 2010 Les tiraillements au sein du FLN ne sont-ils pas, à votre avis, révélateurs de quelque chose dans le sérail ? La lutte p -Les tiraillements au sein du FLN ne sont-ils pas, à votre avis, révélateurs de quelque chose dans le sérail ? La lutte pour la succession est-elle lancée ? Je ne suis pas certain que les tiraillements au sein du FLN dont vous parlez ont quelque chose à voir avec ce dont on parlait il y a un moment. A mon sens, il s’agit plus d’une guéguerre entre barons pour renforcer leurs positions respectives au sein du vieux parti. Chacun ne pense qu’aux prochaines élections (locales, régionales et même nationales) et aux bénéfices qu’ils en retireront pour eux-mêmes et pour les clans qu’ils représentent. Il s’agit de renforcer leurs propres clans en tentant d’éliminer ceux des autres. -Le FLN est-il un parti comme tous les autres ou demeure-t-il toujours le «parti-Etat» où tout se décide ? Pèsera-t-il dans le choix du candidat du pouvoir pour la prochaine présidentielle ? J’ai beaucoup de mal à répondre à cette question. En voyant comment le parti fonctionne, en analysant sa composante humaine et en connaissant les objectifs premiers de ses militants, il ne me semble pas que le FLN ait un rôle fondamental à jouer dans la prochaine élection présidentielle. Il sera un parti comme un autre.De deux choses l’une, où tout reste en l’état (candidature de l’actuel Président ou de quelqu’un d’autre que lui et/ou les décideurs auront de concert adoubés) et le FLN continuera à jouer son rôle de soutien «indéfectible» au programme du candidat adoubé. Ou bien les choses changeront – c’est-à-dire que la succession se fera dans le cadre de l’actuelle Constitution – et le FLN se verra dans l’obligation de présenter son propre candidat et dans ce cas, il sera un parti comme un autre. Peut-être même moins bien loti que les autres, parce qu’il aura à rendre des comptes sur son bilan depuis l’indépendance. Et ce dernier n’est pas du tout rose. Toujours est-il que le FLN est une immense machine, ayant des ramifications sur l’ensemble du territoire national et qui a une très forte capacité de mobilisation. Cette capacité, il l’a toujours mise au service d’un homme fort. Et si, à la prochaine élection présidentielle, il s’en dégage un, le FLN mènera campagne pour lui et pèsera de tout son poids pour l’aider à prendre les rênes du pouvoir. Hacen Ouali Citer Link to post Share on other sites
mohbet92 10 Posted December 29, 2010 Partager Posted December 29, 2010 suite -Saïd Sadi a estimé que l’armée «a repris les choses en main». Y a-t-il un clash au sommet du pouvoir entre les différentes fractions ou bien font-elles bon ménage ? Est-ce que l’armée a repris les choses en main ? Je ne crois pas que pour le moment ce soit là la bonne interprétation des quelques événements qui ont eu lieu (entre autres la nomination d’un général à la tête de la DGSN). Je crois, pour ma part, que l’armée n’est pas encore de retour sur la scène politique.Mais qu’elle s’y prépare activement dans le cas d’une succession à problèmes. Dans le cas où tout se déroule normalement – soit conformément à la Constitution actuelle, soit dans le cas où le Président se décide à changer les règles de succession (avec le consentement du système, armée incluse) – l’armée restera en dehors du jeu politique, tout en maintenant le futur Président sous étroite surveillance. L’armée n’a absolument aucun intérêt à revenir sur le devant de la scène politique. Au contraire, elle a tout à perdre, surtout qu’à l’international, elle continue d’avoir mauvaise presse. Elle n’a pas oublié les années noires où les généraux étaient pratiquement interdits de sortie du territoire national, de crainte d’être arrêtés et jugés pour crimes de guerre ou crimes contre l’humanité, comme le leur avaient promis les chantres européens des droits de l’homme. Mais si les choses venaient à mal se passer dans le processus de succession, l’armée, d’une manière peut-être indirecte, reprendra nécessairement les choses en main. Ceci n’exclut pas que même dans un processus normal de succession – dans le cadre de la Constitution actuelle, ou celui d’une Constitution réformée – l’armée aura son mot à dire. Et son mot pèsera de tout le poids d’une institution qui se veut incontournable. -Les tiraillements au sein du FLN ne sont-ils pas, à votre avis, révélateurs de quelque chose dans le sérail ? La lutte pour la succession est-elle lancée ? Je ne suis pas certain que les tiraillements au sein du FLN dont vous parlez ont quelque chose à voir avec ce dont on parlait il y a un moment. A mon sens, il s’agit plus d’une guéguerre entre barons pour renforcer leurs positions respectives au sein du vieux parti. Chacun ne pense qu’aux prochaines élections (locales, régionales et même nationales) et aux bénéfices qu’ils en retireront pour eux-mêmes et pour les clans qu’ils représentent. Il s’agit de renforcer leurs propres clans en tentant d’éliminer ceux des autres. Citer Link to post Share on other sites
mohbet92 10 Posted December 29, 2010 Partager Posted December 29, 2010 suite et fin. Rachid Grim. Politologue : «L’armée se prépare activement dans le cas d’une succession à problèmes» El Watan, 19 octobre 2010 L’«effervescence» de ces derniers jours s’explique par le fait que les acteurs politiques tentent de se positionner pour prendre part à une course imminente, estime le politologue Rachid Grim. S’agit-il de la fin d’un règne ? Peut-être, mais pas complètement. Cependant, Rachid Grim, n’exclut pas que la succession se fasse dans la violence, ce qui rendrait l’intervention de l’armée et son retour sur la scène politique presque incontournables. -La classe politique semble s’agiter ces derniers jours. Le président du RCD parle «de l’après-Bouteflika» qui commence, le FFS tente de se redéployer et le FLN replonge dans une crise. Pourquoi cette agitation et à ce moment précis ? La classe politique s’agite effectivement. Il n’y a pas que les personnalités et les partis que vous venez de citer qui s’agitent : c’est pratiquement une effervescence généralisée. Même les personnalités et partis de la coalition gouvernementale ne se privent plus de déclarations fracassantes et de positionnements souvent surprenants. Cela donne l’étrange impression que tout le monde essaie de se positionner – ou de se repositionner – pour prendre le départ d’une course qui ne tardera plus à démarrer. -Est-ce que, comme semble le croire Saïd Sadi, l’après-Bouteflika a déjà commencé et que les uns et les autres se préparent aux futures joutes pour prendre un pouvoir qui ne tardera pas à devenir vacant, ou au moins à y participer ? Les rumeurs sur l’état de santé du Président, ses absences longues et répétées de la scène publique, l’absence de stratégie claire d’un pouvoir qui attend plus qu’il n’agit, le retour sur la scène et à des postes stratégiques d’éléments importants de l’armée, le limogeage (ou la mise à l’écart pour les préserver) de membres éminents du premier cercle présidentiel – Zerhouni et Khelil en particulier – les gesticulations de plus en plus visibles des chefs de file du FLN et du RND, tout cela – et une multitude d’autres indices – peut effectivement faire accroire que quelque chose d’important est en train de se préparer sur la scène politique. -Il est très difficile d’en faire une analyse rationnelle. Comme d’habitude dans ce pays, il s’agit plus d’interpréter des événements, des déclarations ou des gestes de personnalités politiques, plus que de les analyser à partir de faits avérés. L’analyste politique ne peut en réalité que spéculer à partir de ce qu’il croit comprendre des événements qui se déroulent devant ses yeux. Or de quoi s’agit-il pour l’instant ? Premièrement, l’absence presque totale du Président sur la scène publique. Même ses audits – en dehors de toute image – des ministres pendant le mois de Ramadhan n’ont convaincu personne – malgré les démentis poussifs des ministres auditionnés – de la réalité des rencontres avec le Président. Deuxièmement : certains événements importants semblent montrer que le Président revient petit à petit à une situation de forte dépendance vis-à-vis de l’armée. La nomination d’un général à la tête de la DGSN fait partie de ces événements qui semblent militer pour un retour en force de l’armée sur la scène politique. Troisièmement : le limogeage de Zerhouni et de Khelil, – des hommes-clés du système Bouteflika – que des rumeurs insistantes situaient parmi les personnalités que les responsables de l’armée voulaient absolument voir évacuées de la scène politique. Quatrièmement : la poursuite – et même la généralisation – des émeutes populaires qui ne font qu’accentuer le fort sentiment de malaise que toute la population ressent. Il faut y ajouter les prises de position de certains hommes politiques qui n’hésitent plus à penser et à dire tout haut que lesdites émeutes iront en s’accentuant et aboutiront fatalement au renversement, par la force, du régime. Enfin, le repositionnement des partis et des personnalités politiques d’opposition, tels le FFS (qui devient de plus en plus virulent dans ses critiques du système) et le RCD (qui a pratiquement monopolisé la scène politique depuis plusieurs mois, à travers les écrits et les déclarations de son chef). Est-ce suffisant pour affirmer qu’il y a comme une odeur de fin de règne et que chacun aiguise ses couteaux pour prendre part à la curée ? Peut-être pas complètement. Mais le malaise général aidant, je pense que tout le monde a en tête cette possibilité de fin de règne et de non-préparation de la relève. Je crains, comme beaucoup d’autres observateurs, que l’avenir proche soit très noir pour le pays. Bouteflika, comme le zaïm qu’il est, se veut éternel et il ne semble pas qu’il veuille préparer sa succession. Celle-ci, en cas de disparition, ne pourra se faire que dans la violence. Ce qui rend l’intervention de l’armée et son retour sur la scène politique presque incontournables. Citer Link to post Share on other sites
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