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Comment le Maroc infiltre les événements


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si je peux me permettre l algérie n a rien perdu dans l histoire et surtout pas en argent

par contre le maroc a dépensé plus de 5 milliards d euros en lobbying et armement militaire au détriment de son développement et de son éducation

et bien évidemment en se vendant sans cesse au plus offrant , la france et les pays du golfe notamment

à quel prix avez vous monnayé votre sécurité ? votre pays ne vous appartient plus depuis belle lurette

mohamed 6 n est qu une marionnette fantoche et les marocains sont des figurants dans leur propre pays notamment à marrakech

pauvre de vous tout ça pour voler un territoire aux seuls sahrouis qui ont combattu contre les espagnols ou étiez vous à l époque espèce de laches ? toujours à monnayer la chèvre et le chou et à lécher les pieds des occidentaux

et tout ça non pas dans l intéret du peuple marocain mais pour engraisser momo6 la mafia alaouite et le mahzen

bientot la monarchie en carton pate tombera sinon le maroc restera ce qu il a toujours été une colonie française ( après tout c est eux qui ont mis mohamed 5 sur le trone et qui vous ont imposé le titre de " roi" votre hymne national votre drapeau et tutti quantti )

allez vas honorer ton vrai maitre le sultan sarkozy :D

 

c'est votre avis,pas le notre.le maroc est stable,se developpe sans pétrole ni gaz,par la baraka de dieu.vous en ètes jaloux à en mourrir. mourrez.

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Bienvenue chez Momo 6, ou meme le coran n'echappe pas a la censure. :mdr:

 

“En vérité, quand les rois entrent dans une cité ils la corrompent, et font de ses honorables citoyens des humiliés. Et c'est ainsi qu'ils agissent". (Coran, verset 34, sourate 27 (Annaml))

 

Arka3ou liraboukoum M 6 le narcotrafiquant/proxenete et fermez la!

 

momo-makhzen.jpg

 

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ça me fait de la peine ces photos vraiment pauvre peuple marocain

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quelle mentalité de khoroto.mettez lui une balle dans la tête,çà fera un de moins chez vous,après tout le monde y passera,restera bouteftef tout seul.

 

Je crois que certains, estiment que le mode "COMPRÉHENSION" est une option !

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c'est votre avis,pas le notre.le maroc est stable,se developpe sans pétrole ni gaz,par la baraka de dieu.vous en ètes jaloux à en mourrir. mourrez.

 

baraka frança saouds et cie oui plutot :mdr:

c est vrai que vous vous développez votre technologie à base de tomates concentrées et vos clémentines nucléaires sponsorisée par l union européenne si ça se trouve vous allez bientot découvrir une nouvelle variété d agrumes qui sait ? :cool:

bref kho si tout ça profitait au peuple marocain ça me ferait plaisir contrairement à ce que tu crois mais ça n est pas le cas du tout

votre " pays " est hypothéqué et vous ne vous en rendez pas compte

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L'Algérie en danger:

 

newpress02.JPGL'Algérie en danger:

 

Notre reporter photographe s'est déplacé ce mercredi aux fins fonds des frontières Algéro Marocaine. A quelques kilomètres de Maghnia où il a découvert tout un ghetto dans lequel s'entassent des milliers de ressortissants africains en quête d'un éventuel ticket pour rejoindre l'eldorado européen à partir du nord Marocain. Dans cette longue attente ces damnés de la terre ont crée un véritable transit sous forme d'Etat dans l'Etat. Chaque communauté, qu'elle soit d'origine Malienne, Nigérienne, etc. a fondé une véritable organisation sociale formée de gouvernement et ministres pour subsister. Notre reporter se devait de demander audience le plus normalement du monde pour être reçu par " le Président" de la communauté Malienne. On trouve même une police chargée de maintenir l'ordre dans ce ghetto. Dans cette détresse humaine seule les " passeurs" des frontières tirent profit. Les plus chanceux tentent de s'en sortir dans ces bidonvilles en attendant, peut-être, de finir au fond de la mer en tentant de franchir le détroit de Gibraltar.

newpress12.JPG[/img]

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newpress02.JPGL'Algérie en danger:

 

Notre reporter photographe s'est déplacé ce mercredi aux fins fonds des frontières Algéro Marocaine. A quelques kilomètres de Maghnia où il a découvert tout un ghetto dans lequel s'entassent des milliers de ressortissants africains en quête d'un éventuel ticket pour rejoindre l'eldorado européen à partir du nord Marocain. Dans cette longue attente ces damnés de la terre ont crée un véritable transit sous forme d'Etat dans l'Etat. Chaque communauté, qu'elle soit d'origine Malienne, Nigérienne, etc. a fondé une véritable organisation sociale formée de gouvernement et ministres pour subsister. Notre reporter se devait de demander audience le plus normalement du monde pour être reçu par " le Président" de la communauté Malienne. On trouve même une police chargée de maintenir l'ordre dans ce ghetto. Dans cette détresse humaine seule les " passeurs" des frontières tirent profit. Les plus chanceux tentent de s'en sortir dans ces bidonvilles en attendant, peut-être, de finir au fond de la mer en tentant de franchir le détroit de Gibraltar.

newpress12.JPG[/img]

 

 

 

Tu oublies les images qui ont parcourues le monde entier montrant les autorités marocaines qui ont laissées des clandestins subsahariens dans un bus en plein désert sans eau, sans nourriture et martyrisés. Balaie devant ta porte.

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baraka frança saouds et cie oui plutot :mdr:

c est vrai que vous vous développez votre technologie à base de tomates concentrées et vos clémentines nucléaires sponsorisée par l union européenne si ça se trouve vous allez bientot découvrir une nouvelle variété d agrumes qui sait ? :cool:

bref kho si tout ça profitait au peuple marocain ça me ferait plaisir contrairement à ce que tu crois mais ça n est pas le cas du tout

votre " pays " est hypothéqué et vous ne vous en rendez pas compte

 

 

occupez vous plutôt de vos oignons,si vous en avez.!!!!!!!!

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La situation humanitaire est "alarmante" aux camps des réfugiés sahraouis

 

La situation humanitaire est "alarmante" aux camps des réfugiés sahraouis

ALGER - Mme Nina Nedrebo, membre des associations du système des Nations unies, a déploré jeudi à Alger la situation humanitaire "alarmante" que vivent les sahraouis dans les camps de réfugiés à Tindouf,sur le sol algérien. Mme Nedrebo, qui a relevé la "mauvaise" organisation qui caractérise la vie dans les camps de réfugiés sahraouis, a lancé, à cette occasion, un appel "urgent" en direction de la communauté internationale pour qu'elle apporte une aide humanitaire "plus conséquente" aux sahraouis "qui souffrent depuis plus de 35 ans". "La situation humanitaire est alarmante et les Sahraouis manquent de tous, notamment, de nourriture et de médicaments", a-t-elle déploré, dans une déclaration à la presse à l'issue d'un entretien avec le président du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), Mahrez Lamari. Mme Nedrebo, qui est également membre du mouvement de solidarité norvégien avec la cause sahraouie, a indiqué, que malgré cette situation difficile, les responsables sahraouis font de leur mieux pour organiser la vie dans les camps de réfugiés à travers, notamment, la construction d'écoles et d'hôpitaux.

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Le DRS, centre et moteur de la machine de mort

 

Le DRS est donc le nouveau nom de la Sécurité militaire (SM), la police politique du régime depuis 1962. Après une première réorganisation en novembre 1987, la SM a été restructurée une nouvelle fois le 4 septembre 1990 (prenant le nom de DRS, conservé depuis lors — mais la plupart des Algériens parlent toujours de la « SM »), à l’initiative des généraux Larbi Belkheir (alors chef de cabinet du président Chadli Bendjedid) et Khaled Nezzar (alors ministre de la Défense). Alors que la principale d’entre elles dépendait auparavant de la présidence de la République, l’ensemble des branches du DRS a été placé sous la responsabilité du ministre de la Défense — le général-major Khaled Nezzar a occupé cette fonction du 25 juillet 1990 au 11 juillet 1993 ; lui succédera le général Liamine Zéroual, futur président de la République et ministre de la Défense jusqu’au 15 avril 1999 ; le président actuel, Abdelaziz Bouteflika, cumule également les deux fonctions.

 

Depuis septembre 1990 et jusqu’à ce jour (octobre 2003), le DRS — dont le siège est situé à Delly-Brahim, dans la banlieue ouest d’Alger — est dirigé par le général-major Mohamed Médiène, dit « Toufik ». Il est constitué de trois directions principales, dont deux disposent de centres de torture sinistrement renommés : la Direction du contre-espionnage (DCE), dirigée depuis septembre 1990 jusqu’à ce jour par le colonel (puis général) Smaïl Lamari, dit « Smaïn », issu de la SM (DCSA) ; et la Direction centrale de la sécurité de l’armée (DCSA), dirigée depuis septembre 1990 à fin 1999 par le colonel (puis général) Kamel Abderrahmane (issu de l’armée de terre ; il a été muté depuis à la tête de la 2e région militaire, à Oran).

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La police sous les ordres du DRS

 

En avril 1992, une nouvelle structure était créée à l’initiative du général Larbi Belkheir (à l’époque ministre de l’Intérieur, puis éminence grise avant de devenir conseiller du président Abdelaziz Bouteflika en 1999) : l’Office national de répression du banditisme (ONRB). Officiellement placé sous la direction de la police (Direction générale de la sécurité nationale, DGSN), l’ONRB a été basé dans la caserne de la police de Châteauneuf (qui est aussi une école de police), dans la banlieue ouest d’Alger. L’ONRB était constitué d’unités spéciales d’intervention de la police (des « ninjas », portant un uniforme bleu) et de la gendarmerie, ainsi que d’éléments du GIS (Groupement d’intervention spéciale), dépendant directement du DRS, qui étaient chargés notamment des opérations secrètes (création de faux maquis, infiltration de groupes armés, création de groupes comprenant de vrais islamistes mais dirigés pas des membres du GIS, etc.).

 

Au même moment, en avril 1992, le PCO (Poste de commandement opérationnel, chargé comme on l’a vu de la coordination de l’action répressive des différents services de « sécurité ») fut également transféré de Aïn-Naâdja à Châteauneuf et rattaché à la DGSN — alors que, dans les faits, tous ces organismes étaient contrôlés par le DRS et agissaient sous la direction du chef de la DCE, le colonel Smaïl Lamari.

 

L’objectif, selon l’ex-colonel Samraoui, était notamment de faire croire à l’opinion internationale « que la lutte contre l’intégrisme islamique n’était pas menée par les services et par l’armée, mais par la police[2] ». En réalité, comme le rapporte par ailleurs le « Mouvement des officiers libres » (MAOL), « toute personne arrêtée par les membres du PCO (police, gendarmerie et DRS) était interrogée par les éléments du DRS ; et principalement par les membres du Centre Antar détachés ou dépêchés sur les lieux de l’interrogatoire, auquel pouvaient assister les éléments des autres forces. C’est ainsi que les éléments de Smaïn Lamari ont servi de professeurs de la terreur aux autres[3] ».

 

D’ailleurs, l’ONRB, dirigé par le commissaire Tahar Kraa, secondé par les commissaires Mohamed Issouli et Mohamed Ouaddah, dépendant donc en principe de M’hamed Tolba, le directeur général de la Sûreté nationale, sera dissous dans les faits trois mois après sa création (même si les appellations ONRB ou « brigades de répression du banditisme » continueront à être utilisées par la suite pour désigner le PCO et ses antennes). Tous ces commissaires continueront à « opérer » au PCO — placé, jusqu’à ce jour, sous le contrôle direct du général Smaïn —, recevant leurs ordres des généraux Toufik, Smaïn et Belkheir.

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L’organisation du secret

 

Il est essentiel de souligner que les organigrammes de ce « noyau dur » du dispositif de répression sont restés, tout au long de ces années, très largement secrets (ce n’est que par le recoupement de témoignages de militaires et policiers dissidents que les informations précédentes ont pu être synthétisées). Par ailleurs, les opérations de répression elles-mêmes ont été le plus souvent menées de façon quasi clandestine, avec des moyens sophistiqués pour tenter d’effacer toute trace des violations systématiques des droits humains.

 

Cette organisation de l’opacité explique que, souvent, les chaînes de commandement officielles ne correspondent pas à la réalité du terrain (au point qu’il n’est pas rare, par exemple que des officiers du DRS puissent donner des ordres à des officiers de l’ANP de grade supérieur). Seuls les quelques généraux au cœur du pouvoir sans discontinuer depuis 1992 (essentiellement les généraux Larbi Belkheir, Mohamed Lamari, Mohamed Médiène, Smaïn Lamari, Kamel Abderrahmane, Brahim Fodhil Chérif) ont une vision d’ensemble des méthodes illégales (en particulier la manipulation des groupes armés islamistes) employées par les différentes composantes de la « machine de mort » qu’ils ont déployée contre la population.

 

C’est ce qui explique aussi que de très nombreux exécutants des basses besognes du DRS et du CLAS (qu’il s’agisse de militaires ou d’agents placés à la tête et au sein des groupes islamistes) aient été liquidés : ils en savaient trop. De plus, afin de garantir la solidarité dans le crime des responsables impliqués et le bon fonctionnement du « plan d’éradication », les structures décisionnelles ont été très largement organisées selon des critères d’allégeance, de compromission, de clientélisme et de régionalisme.

 

Comme dans d’autres dictatures militaires, le terrorisme d’État doit en effet s’accompagner du secret pour garantir une certaine impunité aux principaux responsables impliqués et surtout pour les commanditaires. La torture est ainsi employée dans tous les lieux d’arrestation et de détention, mais la liquidation à une « échelle industrielle » se fait en général dans des lieux précis, tous contrôlés par le DRS. Et l’extermination de l’adversaire est une opération plus ou moins centralisée : à côté de quelques centres du Constantinois et de l’Oranais (de préférence les CTRI), cette machine est surtout concentrée dans ceux, très nombreux, de l’Algérois, comme nous le verrons plus loin.

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Algérie : La machine de mort

 

C’est une triste réalité que la torture fait partie des « habitudes » de tous les services de répression de l’État algérien. Ce n’est pas un phénomène nouveau, puisqu’en temps de « paix » il est tout à fait courant que des prévenus soient tabassés et maltraités dans le plus insignifiant commissariat.

 

Les tortionnaires d’aujourd’hui s’appuient sur une longue tradition qui remonte à la période coloniale et la guerre de libération. Il n’est donc pas surprenant d’apprendre que certains lieux de torture actuels servaient déjà aux militaires français. Dans une situation « exceptionnelle » comme celle qui règne depuis janvier 1992 (en fait depuis juin 1991, quand le FIS a lancé une grève générale, violemment réprimée), les coups se transforment en tortures, d’autant plus que celles-ci n’ont jamais vraiment disparu depuis 1962 (les opposants politiques ont toujours été torturés, qu’ils soient de gauche, islamistes ou berbéristes).

 

Il est possible de dire sans se tromper que la majorité des personnes interpellées dans le cadre de la « lutte antiterroriste » sont maltraitées. L’arrestation en elle-même est une action brutale puisque très souvent les forces armées débarquent pendant la nuit (durant le couvre-feu, tant qu’il était en vigueur), s’introduisent dans les domiciles par force, détruisant meubles et portes sur leur passage, insultant et maltraitant les habitants. Ils sont cagoulés, leurs véhicules banalisés et ils sont parfois accompagnés d’un individu portant un sac sur la tête nommé bouchkara, une personne qui sous la torture fait des aveux et est contrainte de collaborer. Ce sont parfois des repentis qui, pour bénéficier des exonérations de peines, doivent fournir des informations. Ces bouchkara sont parfois liquidés une fois leur fonction remplie.

 

Malgré le fait que la torture est si courante, les témoignages de victimes ne sont pas très nombreux. Ceux de femmes sont encore plus rares, alors qu’il est connu que beaucoup d’entre elles, épouses ou parentes de suspects, ont été arrêtées. Cela s’explique par différentes raisons :

 

¾ le passage à tabac n’est pas spécialement perçu comme une torture ;

 

¾ les victimes ne parlent pas des sévices par peur des représailles : beaucoup de jeunes hommes ont été arrêtés plusieurs fois de suite et craignent la revanche des tortionnaires ;

 

¾ les victimes vivent les tortures endurées comme un déshonneur (c’est le cas des femmes qui ont été violées ou torturées sexuellement, mais aussi des hommes qui ont été sodomisés) et ne peuvent en parler ;

 

¾ le traumatisme est si profond que la victime ne peut exprimer les souffrances endurées ;

 

¾ d’autres membres de la famille ont « disparu » ou sont en prison et le fait de témoigner pourrait leur porter préjudice.

 

Dans de nombreux cas, les victimes doivent signer une déclaration attestant ne pas avoir été torturées.

 

Grâce aux témoignages recueillis auprès des victimes et ceux de transfuges de l’armée, des services secrets et de la police, les organisations de défense des droits humains disposent de nombreuses informations sur la pratique de la torture en Algérie.

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La torture, antichambre de la mort

 

La torture est pratiquée systématiquement sur tout détenu et quel que soit le lieu de détention (commissariat, brigade de gendarmerie, caserne, centre de la SM, sièges de milices, prisons). Les méthodes utilisées sont pratiquement uniformisées avec quatre éléments de base : tabassage, bastonnades, épreuve du chiffon et électricité. Des variantes et d’autres méthodes plus « sophistiquées » sont utilisées dans les centres de la SM.

 

La torture est pratiquée jusqu’à nos jours, comme en témoignent plusieurs personnes, mais il est possible de distinguer plusieurs phases :

 

¾ durant la période allant de janvier 1992 au printemps 1994, les milliers de personnes arrêtées et torturées ont souvent été présentées à la justice qui les faisait libérer, faute de chefs d’inculpations (c’est ce qui explique que les témoignages datant des années 1992 et 1993 soient plus nombreux que ceux des périodes ultérieures) ;

 

¾ à partir de mars 1994, la lutte antiterroriste passe à un stade supérieur : des milliers (voire des dizaines de milliers) de personnes sont arrêtées et systématiquement torturées avant d’être pour la plupart assassinées, le plus souvent dans les centres de la SM (elles seront réputées « disparues ») ;

 

¾ à partir de 1997, la pratique des exécutions extrajudiciaires et des « disparitions » diminue, la torture continuant à être largement pratiquée.

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Les camps d’internement et la torture

 

Dès janvier 1992, des dizaines de milliers de sympathisants, militants ou supposés militants du FIS sont arrêtés, transférés d’une caserne à un « centre de transit » en passant par une prison avant d’être dirigés vers les camps d’internement appelés « camps de sûreté » localisés dans le Sud du pays, en plein désert du Sahara. À chaque étape, les prisonniers peuvent être maltraités.

 

En juillet 2002, Abderrahmane Mosbah a témoigné, lors du procès en diffamation intenté à Paris par le général Nezzar contre l’auteur du livre La Sale Guerre, Habib Souaïdia, des conditions qu’il a subies avant d’être transféré dans un camp du Sud :

 

En mars 1992, j’ai été pris dans une rafle à l’entrée de l’université. Nous étions onze étudiants à être pris dans cette rafle. On nous a mis dans les coffres des 505, bien sûr menottés, attachés, couchés dans les coffres. On nous a donné des coups de rangers, on nous a conduits au commissariat d’Hussein-Dey. On nous a emmenés au cachot, dans des cellules où l’on était plusieurs[1].

 

De là, Abderrahmane Mosbah a été transféré à un autre lieu :

 

On nous a mis dans un hangar, ils appelaient cela un « centre de transit ». […] C’était un hangar en bardage métallique, sans la moindre isolation. On était en plein hiver, il faisait très froid. À l’intérieur, il y avait des sortes de box en grillage métallique, des box à chevaux. […] Les conditions étaient atroces, on était obligés d’attendre pour aller aux toilettes. Les toilettes étaient des sortes de cabines en bois posées au-dessus de tranchées.

 

Lyès Laribi, de son côté, est arrêté mi-mars 1992 et emmené dans un commissariat dans lequel se trouvent déjà de nombreuses personnes. Les policiers le menacent et exigent des aveux sous des coups :

 

Ne comprenant même pas de quoi ils m’accusaient, en larmes, je les suppliais de me donner au moins les raisons de ma présence dans ce bureau, afin de pouvoir me défendre. Prenant cela pour une moquerie, un des trois policiers m’a juré que, si je ne prononçais pas un nom, il attenterait à ma dignité. […] Me crachant au visage, il a ordonné de me faire passer au « chiffon ». Ils m’ont alors enfoncé un chiffon sale dans la bouche, m’ont basculé la tête dans un seau d’eau mélangée avec l’une de leur saleté, du grésil ou quelque chose d’autre, jusqu’à ce que je suffoque. Ils m’ont fait subir l’épreuve du chiffon plusieurs fois[2].

 

Ayant subi de nombreuses tortures, il finit par inventer un scénario dans lequel il implique d’autres personnes. Il sera transféré dans un camp.

 

Dans ces camps, les prisonniers sont parqués dans des conditions effroyables, tant climatiques qu’hygiéniques, et sont maltraités. Des milliers d’hommes passent par ces camps pour quelques mois ou quelques années (les chiffres exacts n’ont jamais été divulgués). Ils sont officiellement fermés en novembre 1995 suite aux protestations internationales. Ce qui semble très courant, c’est que les personnes emprisonnées administrativement, contre qui aucune charge n’est retenue puisqu’il n’y a ni mandat d’arrêt, ni accusation, ni enquête, ni procès, ni condamnation, sont à nouveau arrêtées peu de temps ou même quelques années après leur sortie des camps, torturées et certaines disparaissent ou sont liquidées. Abderrahmane Mosbah est ainsi arrêté à nouveau en 1993, quelques mois après sa libération du camp de El-Ménéa et détenu secrètement dans la gendarmerie de Aïn-Naâdja où il est torturé pendant quarante jours.

 

Certains disparaissent, comme Derradji Achour, né le 8 décembre 1971, célibataire, demeurant aux Eucalyptus (Alger), handicapé physique. Il avait été arrêté en 1992 et interné pendant deux ans dans le camp de Aïn-M’guel. Arrêté une nouvelle fois le 2 mars 1996 à une heure du matin à son domicile par des militaires et des policiers, il passe par différents centres de détention secrets puis il disparaît[3]. Le journaliste Djamal Eddine Fahassi avait lui aussi été interné dans un camp pendant un mois et demi en 1992. Il est à nouveau enlevé en mai 1995 et disparaît[4]. D’autres sont exécutés sommairement dans la rue, comme Kamal Raith, universitaire, membre de la direction politique du FIS, qui a été tué à sa sortie de la mosquée de Blida le 26 août 1996 à 20 heures, alors qu’il avait été libéré du camp de concentration de Aïn-M’guel en décembre 1995, où il avait été déporté depuis près de quatre ans[5].

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quand la menace du terrorisme justifie toute dérive

 

En mai 1992, le général « Smaïn » Lamari, chef de la DCE et n° 2 du DRS, avait déjà annoncé expressément à ses collaborateurs qu’il était prêt à « liquider trois millions d’Algériens » pour maintenir l’ordre[6]. Abdelkader Tigha, adjudant en poste au CTRI de Blida, confirme qu’en 1993, « devant la détérioration de la situation sécuritaire à Blida (attentats journaliers, attaque des casernes), mon service avait reçu l’ordre, directement du général Lamari Smaïn, de limiter les traductions devant les tribunaux, ça veut dire commencer à exécuter les personnes interpellées[7] ». Le général Mohamed Lamari, chef du CLAS, de son côté, a donné l’ordre de ne plus faire de prisonniers, mais de liquider les suspects. En avril 1993, il a affirmé à ses subalternes : « Je ne veux pas de prisonniers, je veux des morts[8]. »

 

Cela a eu pour conséquence que non seulement les militants du FIS et les membres de groupes armés étaient poursuivis, mais aussi leurs familles, voisins et amis, puisque issus du même milieu et soupçonnés de sympathie pour le parti dissous. Les ratissages et les expéditions punitives menées à partir de 1993 par tous les corps militaires et la police, souvent sous forme de « forces combinées », feront des milliers de victimes, dont des familles entières, sans épargner les femmes et les mineurs.

 

Les exécutions sommaires augmentent considérablement, mais aussi les disparitions de personnes arrêtées. Lorsque celles-ci passent par des centres de détention, elles sont systématiquement torturées. D’après les témoignages de parents de disparus ou des codétenus libérés, beaucoup d’entre elles seraient décédées sous la torture.

 

Ainsi, plusieurs victimes de tortures rapportent avoir vu un détenu du nom de Noureddine Mihoubi dans le centre du DRS de Châteauneuf. Boukhari Aïssa, kidnappé fin mai 1993, dit l’avoir rencontré. Il était incarcéré depuis six mois, il avait le dos complètement lacéré, tout le corps meurtri et coupé par des pinces. Chaachoua Djelloul, emprisonné dans le même lieu, a lui aussi rencontré Mihoubi. Ce dernier aurait été séquestré pendant dix-huit mois à Châteauneuf selon d’autre co-détenus libérés en 1995. Depuis son arrestation le 27 janvier 1993, il est porté disparu.

 

Très souvent, donc, les parents de militants du FIS ou de personnes ayant pris les armes sont victimes d’expéditions punitives, alors qu’ils ne sont pas impliqués dans le choix de la personne suspecte. Mais les arrestations vont au-delà des membres proches ou éloignés de la famille du suspect. Lors de rafles et de ratissages, des jeunes hommes sont sortis de leurs maisons au hasard et embarqués sans qu’aucun lien avec des personnes suspectes ne soit établi, si ce n’est que celles-ci habitent le quartier. Il peut s’agir de campagnes expéditives, de mesures de terreur dans une région qui a massivement voté pour le FIS ou qui refuse de laisser ses hommes s’enrôler dans des milices.

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Tortures et impunité

 

Pourquoi torturer ?

 

Depuis la promulgation le 30 septembre 1992 du décret 92-03 relatif à la lutte contre la subversion et le terrorisme, la durée de garde à vue a été prolongée de 48 heures à douze jours. Dans la plupart des cas, cependant, les personnes arrêtées sont détenues au secret pendant une période plus longue, pouvant aller de quelques semaines à quelques mois. C’est durant cette période qu’elles sont transférées d’un centre à l’autre et subissent les tortures.

 

La torture est pratiquée dans un tout autre but que celui déclaré :

 

¾ obtenir coûte que coûte des aveux, le plus souvent de faux aveux justifiant la répression vis-à-vis de l’opinion publique nationale et internationale ;

 

¾ terroriser la victime, mais aussi son entourage direct et indirect ;

 

¾ casser un mouvement de contestation en le divisant : parmi les victimes, il y a ceux qu’il faut détruire physiquement ou psychologiquement, ceux qui sont immobilisés (en fuyant le pays par exemple) et finalement ceux qui sont retournés et qui collaborent à des degrés différents ;

 

¾ punir et humilier les adversaires en les faisant souffrir.

 

En fait, il ne s’agit que rarement d’extorsion d’informations « exploitables ». C’est ce que montrent parfaitement les témoignages et de victimes et d’ex-agents de la répression, expliquant que de très nombreuses personnes arrêtées et soumises à la torture ne sont impliquées ni dans la lutte armée ni même dans un quelconque soutien de celle-ci.

 

C’est alors que débuta la troisième séance de torture pendant laquelle j’ai dû assumer toutes les accusations, aussi fausses les unes que les autres. C’était le seul moyen d’arrêter mon supplice. Mes tortionnaires savaient que je disais n’importe quoi. Et ils savaient très bien pourquoi je le faisais. Mais la recherche de la vérité était leur dernier souci. (Silem Abdelkader, caserne de la SM de Bouzaréah, février 1992.)

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Tortures et impunité

 

Sous la violence de la torture, la victime est contrainte d’improviser en « avouant » des faits fictifs pour atténuer les souffrances infligées par ses tortionnaires. Tout y passe : ses voisins, ses amis, ses collègues de travail. Il dénonce sous le supplice tout le monde. Et c’est ainsi que de faux aveux sont arrachés et que des PV d’enquête préliminaire sont confectionnés. L’accusé s’accusera volontiers pour que cessent les affres du supplice. Il s’accablera de faits, voire de crimes qu’il n’a jamais commis, en entraînant dans son sillage d’autres innocents.

 

Ailleurs, ce sont les tortionnaires qui suggèrent au supplicié des noms de citoyens pour les « mouiller » dans des actions dites « terroristes ».

 

J’ai vu la mort devant moi. Après d’insupportables souffrances, j’ai inventé un scénario pour [l’attentat de] l’aéroport ; j’ai donné des noms de frères innocents. Je voulais qu’on cesse de me torturer. Une heure après, on me délivra de mes liens et on me présenta au commissaire Kraa. Celui-ci me demanda de lui répéter ce que j’avais dit sous la torture et ordonna au caméraman de me filmer. (Hocine Abderrahim, Châteauneuf, octobre 1992.)

 

À la fin du supplice, on a exigé de moi de reconnaître que mon frère avait tué un policier à Maquaria le 7 juin 1994. On m’a soumis une liste de noms de citoyens que je ne connaissais pas et on m’a demandé de les impliquer dans l’attentat. Compromettre des innocents dans des assassinats ! On a créé ainsi un scénario de toutes pièces impliquant mon frère et d’autres citoyens, et on voulait que je « reconnaisse » les faits. La torture est devenue de plus en plus atroce. Je ne pouvais plus la supporter. J’ai fini par craquer et par dire n’importe quoi. (Bouaouicha Mustapha, commissariat central d’Alger, juin 1994.)

 

Les PV d’« aveux » arrachés sous la torture sont truffés de contrevérités. La date d’arrestation mentionnée est souvent fausse, lorsqu’elle existe. Le plus souvent, elle n’est pas du tout mentionnée, tout comme la date et les horaires des interrogatoires ou plutôt des séances de torture. Le PV n’est jamais signé par le tortionnaire. Il est anonyme. En revanche, il est signé sous la contrainte et sans être lu par la victime, parfois les yeux bandés :

 

On m’a fait signer sous la contrainte et la menace le procès-verbal que je n’avais pas lu. On m’a forcé à signer le texte. Devant ces barbares je n’avais pas le choix. (Kentour Brahim, Châteauneuf, juillet 1994.)

 

Et le soir, un tortionnaire est venu dans ma cellule, le gros dossier d’interrogatoire sous le bras. Il m’a ordonné de signer certaines feuilles en me menaçant : en cas de refus, la torture allait reprendre. Devant les affres que j’ai subies, je n’ai pas réfléchi une seule seconde. J’ai signé. Pourvu que le supplice ne recommence pas. (Gharbi Brahim, Châteauneuf, mai 1994.)

 

Après m’avoir arraché ces faux aveux, j’ai été remis dans ma cellule, en état de véritable loque humaine. Les tortionnaires m’ont fait signer un PV, les yeux bandés. Je ne savais pas ce qu’il contenait. (Ichalalène Abderrahmane, BMPJ d’El-Madania, novembre 1994.)

 

Les agents des services de sécurité emploient la torture pour se venger de collègues assassinés, car dans les premières années après le coup d’État, des centaines de membres des forces de sécurité (des policiers surtout) ont été tués par des groupes armés identifiés ou non. S’ajoute à cela que dans tout système où la torture est systématique, chacun doit y avoir touché. Il est très important pour la cohésion du corps de répression que chacun ait pratiqué la torture. Le refus de cette répression est lourdement sanctionné, comme l’attestent certains policiers qui ont préféré démissionner plutôt que de cautionner cette dérive dans la violence :

 

En mars 1994, M. Daci, alors commissaire, m’ordonna de réaliser des arrestations au niveau de la population d’El-Affroun avec mes collègues et d’organiser des embuscades, chose que j’ai refusée catégoriquement, ne pouvant arrêter arbitrairement de jeunes citoyens et encore moins tuer des gens. […] Après un interrogatoire, je fus fouetté à l’aide d’un fil électrique sur diverses parties du corps et notamment sur le dos. On me jeta alors dans une cellule, ligoté durant 48 heures, sans manger ni boire. Après cela, des éléments de la brigade de répression et du banditisme (BRB) de Blida sont arrivés et m’ont jeté dans la malle. Je fus transféré sur Blida. (Ouendjela Abderrahmane, septembre 1994.)

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La justice aux ordres des tortionnaires

 

Dans le droit algérien, tout acte de torture est punissable et l’Algérie a ratifié la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains et dégradants (adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies le 10 décembre 1984). Mais sur le terrain, cette pratique dégradante et inhumaine est institutionnalisée et ses auteurs sont assurés de l’impunité.

 

Les lois d’exception imposées au lendemain du coup d’État, mais aussi l’inféodation de la justice à la police politique permettent toutes les dérives. Ces lois d’exception permettent de garder le citoyen en garde à vue durant douze jours. Même ce délai déjà assez long est rarement respecté, les détenus séjournant souvent plusieurs semaines, voire des mois et pour certains plus d’une année, dans les commissariats, casernes, centres de la SM ou brigades de gendarmerie.

 

Dans la liste de trois cents témoignages de victimes de tortures présentée plus loin, les délais de séquestration sont connus dans deux cent vingt-neuf cas : pour cent cinquante-cinq d’entre eux, la victime a été séquestrée au-delà du délai de douze jours que fixe la loi d’exception, soit 68 % des cas.

 

Ce supplice a duré plus d’une heure et a été répété pendant plusieurs jours. Au bout d’une semaine, ce calvaire a cessé. Ensuite, on m’a oublié. On m’a laissé ainsi pendant cinq mois, enfermé dans une cellule. Pendant trois mois, j’ai été attaché avec des menottes. Mes poignets présentaient des plaies infectées du fait de la strangulation par les menottes. (Djemaoune Abdeslam, gendarmerie de Aïn-Naâdja, août 1994.)

 

Le procureur à qui est déféré le citoyen ne s’inquiète jamais du dépassement du délai, tout comme il n’écoute jamais les plaintes de la victime dont les traces de tortures sont encore visibles. Il délivre immédiatement le mandat de dépôt après avoir lu les chefs d’inculpation du PV de police, PV contenant le plus souvent des contrevérités et de faux aveux obtenus sous la torture. De nombreux exemples illustrent cet état de fait :

 

Le 10 mars, je suis conduit avec d’autres à la prison militaire de Blida. Le procureur militaire, le commandant Boukhari, devant mes dénégations, m’insulte et profère à mon encontre des grossièretés inqualifiables. (Boutchiche Mokhtar, tribunal militaire de Blida, février 1992.)

 

Le samedi matin, je fus conduit chez le « juge » d’instruction. Il m’a menacé de me reconduire à Cavaignac si je ne disais pas la vérité. Sa vérité ! (Sari-Ahmed Mahfoud, tribunal d’exception d’Alger, mai 1993.)

 

À la fin de l’instruction, j’ai montré au juge mes doigts mutilés par les ciseaux du tortionnaire ainsi que la plaie purulente de mon crâne. Il avait l’esprit ailleurs. Mes doléances semblaient le déranger. Il a fait un signe de sa main pour que je sorte du bureau. C’est la justice de notre pays ! (Thamert Hocine, tribunal d’exception d’Alger, mai 1994.)

 

Les demandes d’expertise formulées par l’avocat de la victime sont très rarement prises en compte par le magistrat instructeur. Et lorsque, exceptionnellement, elles le sont tardivement, les traces des sévices auront disparu. Ailleurs, certains médecins légistes ne s’empressent nullement de réaliser l’expertise, traduisant une certaine complicité avec les magistrats et les services de sécurité.

 

Il faut un énorme courage aux suppliciés pour rapporter aux juges d’instruction les faits de torture. Les agents des services de sécurité menacent les prévenus jusque dans les salles de tribunal s’ils contredisent le PV de l’interrogatoire.

 

Puis à nouveau, on nous embarqua dans une Peugeot 505 vers le tribunal d’Alger. On me prit à part et on me dit : « Gare à toi si tu reviens devant le juge sur ce dont on s’est entendu, sinon c’est la torture qui t’attend. » (Bekkis Amar, commissariat de Bab El-Oued, octobre 1993.)

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Dans le droit algérien, tout acte de torture est punissable et l’Algérie a ratifié

Le procureur à qui est déféré le citoyen ne s’inquiète jamais du dépassement du délai, tout comme il n’écoute jamais les plaintes de la victime dont les traces de tortures sont encore visibles. Il délivre immédiatement le mandat de dépôt après avoir lu les chefs d’inculpation du PV de police, PV contenant le plus souvent des contrevérités et de faux aveux obtenus sous la torture. De nombreux exemples illustrent cet état de fait :

 

Le 10 mars, je suis conduit avec d’autres à la prison militaire de Blida. Le procureur militaire, le commandant Boukhari, devant mes dénégations, m’insulte et profère à mon encontre des grossièretés inqualifiables. (Boutchiche Mokhtar, tribunal militaire de Blida, février 1992.)

 

Le samedi matin, je fus conduit chez le « juge » d’instruction. Il m’a menacé de me reconduire à Cavaignac si je ne disais pas la vérité. Sa vérité ! (Sari-Ahmed Mahfoud, tribunal d’exception d’Alger, mai 1993.)

 

À la fin de l’instruction, j’ai montré au juge mes doigts mutilés par les ciseaux du tortionnaire ainsi que la plaie purulente de mon crâne. Il avait l’esprit ailleurs. Mes doléances semblaient le déranger. Il a fait un signe de sa main pour que je sorte du bureau. C’est la justice de notre pays ! (Thamert Hocine, tribunal d’exception d’Alger, mai 1994.)

 

Les demandes d’expertise formulées par l’avocat de la victime sont très rarement prises en compte par le magistrat instructeur. Et lorsque, exceptionnellement, elles le sont tardivement, les traces des sévices auront disparu. Ailleurs, certains médecins légistes ne s’empressent nullement de réaliser l’expertise, traduisant une certaine complicité avec les magistrats et les services de sécurité.

 

Il faut un énorme courage aux suppliciés pour rapporter aux juges d’instruction les faits de torture. Les agents des services de sécurité menacent les prévenus jusque dans les salles de tribunal s’ils contredisent le PV de l’interrogatoire.

 

Puis à nouveau, on nous embarqua dans une Peugeot 505 vers le tribunal d’Alger. On me prit à part et on me dit : « Gare à toi si tu reviens devant le juge sur ce dont on s’est entendu, sinon c’est la torture qui t’attend. » (Bekkis Amar, commissariat de Bab El-Oued, octobre 1993.)

 

 

lol faudrait préciser le contexte durant la décennie noire

par contre le maroc " pays sécurisé " la torture et les enlèvements y sont encore aujourd hui monnaie courante

alors qui craint le makhzen , ses propres citoyens ?

comme ce citoyen par exemple

 

 

Maroc : décès en prison de Ahmed Nasser à 95 ans

 

Ahmed Nasser, un homme de 95 ans, est décédé ce matin à la prison de Settat.

 

Ahmed Nasser a été arrêté le 4 septembre dernier et condamné en appel à 3 ans fermes de prison pour « atteinte aux valeurs sacrées du royaume ».

 

Une honte pour le pouvoir de ce pays et pour la justice marocaine.

 

Une occasion pour toutes et tous les démocrates de continuer le combat pour mettre fin à l’Etat de non droit.

 

Solidarité Maroc 05 a déjà à maintes reprises dénoncé la situation inacceptable dans laquelle se trouvait Ahmed Nacer, un vieil homme de plus de 90 ans, en fauteuil roulant, malade physiquement et mentalement, condamné à 3 ans de prison ferme pour « atteinte aux valeurs sacrées », obsession du Maroc moderne.... Solidarité Maroc 05 a demandé à plusieurs reprises aux autorités marocaines de le libérer. Le gouvernement marocain porte l’entièree responsabilité de ce décès survenu dans des conditions inhumaines.

 

surement un dangereux terroriste nonagénaire LA honte au gros momo 6 !!

 

 

 

tiens ce lien

Lettre ouverte aux autorités du Maroc

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Tu oublies les images qui ont parcourues le monde entier montrant les autorités marocaines qui ont laissées des clandestins subsahariens dans un bus en plein désert sans eau, sans nourriture et martyrisés. Balaie devant ta porte.

 

À tindouf depuis 1975 vous prenez en Otage des Marocains sahraouis , en plein désert sans dignité , sans pitie , on appelle ça une crime contre l'humanité ....nettoyer vos cerveaux svp ...car la patient à des limites.

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M. Kebli, victime de disparition forcée, est réapparu en prison

Alkarama, 25 Novembre 2010

 

M. Rachid Kebli qui avait été enlevé par des agents du département du renseignement et de la sécurité le 18 octobre 2010 et emmené vers une destination inconnue a été, selon sa famille, transféré récemment à la prison d'El Harrach à Alger.

 

Alkarama avait informé le Groupe de travail sur les disparitions forcées le 4 novembre 2010, le priant d'intervenir d'urgence auprès des autorités algériennes.

 

M. Rachid KEBLI, âgé de 30 ans, célibataire, travailleur manuel et domicilié dans la wilaya de Tlemcen avait été enlevé par quatre agents du département du renseignement et de la sécurité (DRS) en civil sur le lieu de son travail, un chantier de construction d'une maison situé à Maghnia, wilaya de Tlemcen, le 18 octobre 2010 aux alentours de 11 heures.

 

Les agents armés et vêtus de tenues civiles s'étaient présentés sur les lieux, l'avaient immobilisé sous la menace de leurs armes avant de le menotter et de le revêtir d'une cagoule sur la tête. Ils l'avaient fait monter par la force à bord d'un véhicule banalisé immatriculé à Alger, la capitale, distante de près de 600 kilomètres avant de l'emmener vers une destination inconnue.

 

Malgré toutes les démarches entreprises par la famille, aucune des autorités n'avait reconnu son arrestation et sa détention ni n'avait accepté d'ouvrir une enquête pénale.

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À tindouf depuis 1975 vous prenez en Otage des Marocains sahraouis , en plein désert sans dignité , sans pitie , on appelle ça une crime contre l'humanité ....nettoyer vos cerveaux svp ...car la patient à des limites.

 

mais oui les fameux séquestrés de tindouf faut arreter la MAP kho

 

après les enfants sahraouis envoyés à cuba ( une pierre deux coups pr les usa :mdr:) introduits dans des circuits internationaux de pédophilie ( confondus peut etre avec ceux de marrakech et de rabat :confused: ) le polisario terroriste ( démenti par les usa ) ou trafiquant de drogue ( là j étais juste MDR quand votre roi est le plus grand narcotrafiquant de la région ) :mdr: , les séquestrés

tiens

Mahyuba, étudiante sahraouie - Jeunesgonfrevillais.fr, le blog des jeunes

Sahara Press Service - Servicio de Prensa Saharaui - SPS RASD info

 

une photo une photo :o:!!!

http://1.bp.blogspot.com/_uZTNVdbG1YE/TFZiLEMgQZI/AAAAAAAAJF4/crdjVyR9SdU/s1600/enfants+sahraouis+r%C3%A9z%C3%A9.jpg

 

bizarre une fois en France ils ne sont pas enfuis pour rejoindre la " mère patrie " dixit la MAP

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À tindouf depuis 1975 vous prenez en Otage des Marocains sahraouis , en plein désert sans dignité , sans pitie , on appelle ça une crime contre l'humanité ....nettoyer vos cerveaux svp ...car la patient à des limites.

 

et vous vous volez un territoire vous faites fuir les habitants et les transformez en eternels réfugiés et toute honte bue vous les remplacez par des chleuhs qui sont aussi sahraouis que je suis suédois

c est de la déportation de la colonisation de l usurpation

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