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Comment le Maroc infiltre les événements


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Les mensonges ne servent à rien ya mohbete....;)

 

Le monde entier sait que le pays qui a détroné la thailande dans les domaines de la prostitution et de la pédophilie est le pays voyou celui des dealers de la drogue. :cool:

 

Donc tes vidéos trafiquées tu peux les mettre là où je pense ya weld elkelba...

Rouh menna ya tahhanne....Va répandre ta puanteur ailleurs. :mad:

 

Appréciez un vrai reportage :

 

 

Une autre vidéo qui montre l'ampleur du fléau :

 

http://www.youtube.com/watch?v=s489Q3SDVqY&feature=related

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quand on est en défaut on revient à l'insulte.

weld el kalba houwa anta.al kahba yammak,ya al attay,ya lihoudi,ya zamel .

glaa **** man karrak ad ouhdar y wald al kahba.

 

Tu sais ya weld elkelba t'es ce que tu es c'est tout. :mad:

Anta kelb c'est tout.Koun djit un humain koun rouht menna ya elouassakh ettahanne. :mad:

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Depuis 30 ans, les touristes ont acquis leur facilité de contact avec les enfants miséreux entre Tanger et Marrakech. Ils sont arrivés ici, maintenant. Il suffit à un touriste européen de faire cent mètres dans le centre ville, à Casablanca ou sur la Place Jamaâ Lefna de Marrakech pour qu’on lui propose tout un échantillon de produits destinés à procurer de l’extase à celui qui paie. «Cocaïne, haschisch, filles ou meme des garçon?».

Nous comptons parmi les pays qui comptent le plus d’enfants des rues, la misère peut même mener à l’abandon des enfants, le tissu social s’est fragilisé, les enfants ne savent plus comment ils vont se payer de quoi manger le lendemain, alors ils se laissent prendre dans les filets de négriers locaux. Comment peut-on en arriver à s’exhiber sans honte avec un ou plusieurs enfants transformés en objets ? Pour ne pas indisposer les touristes d’Europe, d’Amérique et du Golfe, on a laissé faire, on a toléré. Le Maroc a acquis une solide renommée de paradis sexuel où même les jeunes filles qui ont pu effectuer une scolarité normale se prostituent, elles représentent la seule source de revenu pour des familles entières. Et toute cette jeunesse mutilée n’a pas 16 ans. Alors le temps aidant, le laisser-faire et l’indifférence des pouvoirs publics ont jeté des marmots sur « le marché » du sexe, ces touristes dont la sexualité est pathologique peuvent ainsi faire leurs emplettes pour des soirées orgiaques. Personne ne semble y trouver à redire.

Quand un adulte abuse d’un enfant, il le traumatise à jamais. La gravité de l’abus sexuel est doublée par l’ascendant de l’adulte sur l’enfant.

 

 

 

Fléau

 

Pour le Dr Ismaïl Harakat, tout pédophile est un malade.

 

Il se trouve qu’en plus de nos pédophiles à nous, nous avons hérité des pédophiles des pays riches. Le Maroc, exotique et miséreux, est comme de nombreux pays d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine, un paradis sexuel. Le niveau de vie de la population est si bas qu’un smicard européen peut tout se payer au Maroc, en Tunisie, en Égypte, en Thaïlande, au Sri Lanka, dans le sud de la Chine, en Birmanie, au Laos, au Cambodge, au Vietnam et au Népal. Ce sont les pays où un sexagénaire peut s’offrir non seulement toutes les fillettes qu’il veut mais aussi des garçonnets.

Le tourisme sexuel, massif et affiché, est un fléau spécifique des pays pauvres où se trouve la majorité des enfants prostitués.

D’où viennent les « clients », des États-Unis, de France, d’Allemagne, d’Angleterre et des pays du Golfe. Mais s’il y a « le pédophile occidental, qui voyage à seule fin d’avoir des relations sexuelles avec des enfants non-pubères, selon Agnès Fournier, chef du service de la traite des êtres humains à Interpol, il y a aussi les pédophiles locaux. Puis il y a des touristes qui ressemblent en tous points à des vrais touristes qu’on a du mal à les repérer, en effet, ces déviants peuvent souvent être de bons pères et de bons maris.

Ceux-là sont en quête de nouveaux plaisirs, de nouvelles sensations et ils font taire tous leurs éventuels scrupules, résistent un jour ou deux et descendent dans les quartiers réservés pour détruire psychologiquement des enfants innocents.

Détruire une personnalité confiante, fragile et sans défense est un crime contre l’humanité. Les spots télévisés sur la prévention de la pédophilie sont la preuve qu’il suffit de volonté pour que la société prenne conscience du malheur qui la frappe pour commencer à en parler.

 

Quelle honte suprême....

Mais que fait homo6 et ses sujets soumis pour protéger les enfants innocents !!!! Rien bien sûr.

Normal ces enfants de satan sont une plaie pour toute l'afrique. :confused:

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Les mensonges ne servent à rien ya mohbete....;)

 

Le monde entier sait que le pays qui a détroné la thailande dans les domaines de la prostitution et de la pédophilie est le pays voyou celui des dealers de la drogue. :cool:

 

Donc tes vidéos trafiquées tu peux les mettre là où je pense ya weld elkelba...

Rouh menna ya tahhanne....Va répandre ta puanteur ailleurs. :mad:

 

Appréciez un vrai reportage :

 

 

Une autre vidéo qui montre l'ampleur du fléau :

 

YouTube - bordel a ciel ouvert maroc ????? ??????? ?? ??????

 

Au lieu de s'occuper du sort de leurs freres et soeurs qui sont vendus comme du betail, les marocains preferent squatter les forums Algeriens. :o

 

Plus d'un millions d'enfants marocains vendent leurs culs dans leur douar pour quelques dirhams. :o

 

Leurs compatriotes marocains vendent leurs enfants aux plus offrant avec la benediction et l'encouragement de leur roitelet le narcotrafiquant/proxenete. :o

 

Voici quelques extraits de l'article qui en parle.

 

« Payer la famille pour la ‘dédommager’ »

 

« Certains journaux et associations ont fait un lien entre la hausse des cas de pédophilie et le tsunami, mais nous n’avons pas vraiment fait une étude complète sur ce sujet. Il faut reconnaître que d’autres facteurs jouent dans la perpétuation de ce phénomène. Il y a notamment la violation des droits socio-économiques de l’enfant (droit à un niveau de vie respectable, d’avoir une chaise à l’école, de ne pas travailler, d’avoir des loisirs...) et le fait que le gouvernement essaye de renforcer sa politique de tourisme : il compte atteindre 10 millions de touristes d’ici 2010 sans stratégie et il fait semblant de ne pas voir que le tourisme sexuel augmente.

 

« Les victimes font les frais de tout ça et se retrouvent derrière les barreaux, au nom du code de la famille et de l’honneur, alors que les pédophiles échappent à la justice au Maroc et dans leur pays, comme le montre l’exemple du journal Le Soir belge (l’‘affaire Hervé’, ndlr). Tous les touristes ne sont pas des pédophiles, mais certains profitent des lieux de complaisance pour agir sans crainte. Ils se rendent dans des endroits où l’enfant est mal protégé et où règne la misère sociale et familiale pour contourner et échapper à la loi. Ils n’hésitent pas à payer la famille pour la ‘dédommager’ ».

 

En Italie, on vient de recenser 3 000 enfants d’origine marocaine dans les milieux de la prostitution.

 

En juillet dernier, on a découvert qu’une trentaine de jeunes filles, dont des mineures, étaient exploitées par des Saoudiens à la Palmeraie. Malheureusement, les autorités ont camouflé cette affaire et se sont contentées d’expulser les Saoudiens. Ce n’est pas la première fois : en octobre aussi, des Saoudiens ont été expulsés pour les mêmes motifs », déplore le militant. Qui conclut amèrement : « Des études montrent que le Maroc est le troisième pays dans le domaine de la pédophilie, derrière la Thaïlande et le Brésil. Si le gouvernement ne s’intéresse pas aux droits socio-économiques des enfants et qu’il ne fait pas de prévention, dans trois ans nous serons comme la Thaïlande ».

 

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T'as raison.C'est incompréhensible pour des êtres "humains".....;)

 

 

royaume d algerie

 

le prince heritier du royaume d algerie que dieu le préserve, said bouteflika effectuera la prière du vendredi a boumerdas, il sera accompagné par..........

pour un peuple qui se dit guerrier, mon .......

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On s'en fout de ce said boutef.On n'est pas des soumis nous.....;)

Il ne sera jamais président de l'algérie.Son frêre n'a rien à voir avec lui histoire, diplomatie, compétences etc...

Evidement des types comme toi ignorent le sens du mot honneur.... :mdr:

 

tu parle d honneur

on pari que said deviendra président de ton honorable bled

ne me dis pas qu il aura encore une guerre civile

on voudrai pas vous voir déchiré encore une foi

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prostitution dans le milieu universitaire algérien

 

Va te soigner l'abruti.T'es incapable de commenter tellement t'es un nase.....:mdr:

 

 

 

Le journaliste Massinissa BENLAKEHAL nous livre une enquête qu’il a menée auprès de jeunes étudiantes, à Alger, un tabou trop mal caché par la société et le pouvoir. Un soleil caché à l’aide d’un tamis, sommes-nous tentés de dire.

 

 

 

Par : Massinissa Benlakehal

 

Elles sont faciles à repérer, souvent, avec une tenue qui attire l’attention et provocante, en plus d’un maquillage parfois offensant. Le plus souvent, elles se regroupent par deux, voire trois dans un coin à l’extérieur ou à même la porte de la résidence universitaire –Filles- où elles résident. Tout ce cirque, dans l’attente que son pigeon qu’elle a débusqué la journée d’avant ou la soirée même, vienne la prendre en voiture. Un tour de voiture, une addition assez cher payée dans un restaurant souvent habituel, quelques minutes de plaisir à un prix assez fort et c’est le retour vers la cité U. Pour dire que c’est la même activité qui se répète quotidiennement, mis à part les nouvelles têtes (Pigeons, comme elles les appellent) qui arrivent.

 

Elles sont nombreuses, pour ne pas dire partout, dans toutes les résidences universitaires, emplacement autour duquel nous allons concentrer notre sujet.

 

Histoire de la prostitution

 

Dans l’antiquité, au sein des sociétés primitives, l’hospitalité sexuelle était pratiquée de façon ordinaire, c’est-à-dire qu’il était fréquent d’offrir sa femme ou sa fille à l’invité que l’on accueillait dans sa maison. Cette pratique s’est transformée d’hospitalité sexuelle en prostitution sacrée. Les femmes se rendaient, dans cette époque là, au temple une fois dans leur vie pour offrir leur corps à une personne pauvre. Ce geste s’exerçait dans le principe du sacrifice, « l’offrande allait aux divinités ». Progressivement et avec les développements divers qu’ont connus les sociétés, la prostitution devient un phénomène social. Connu comme étant « le plus vieux métier du monde », bien que stipulé par l’empereur Justinien durant son règne sur l’empire byzantin comme activité interdite, et que toute personne la pratiquant était punie. L’on trouvera, entre autres, qu’au début du moyen âge occidental, les différentes tribus germaniques croyaient que la prostitution représentait une malédiction à éradiquer. Les proxénètes étaient jugés sévèrement. Ce n’est qu’avec le « code Alaric » qu’a réellement débuté la persécution des prostituées, étant donné que ce code prévoyait que les femmes aussi étaient coupables que les proxénètes et justifiables de fouets. Du XIe au XVe siècle, dès les premières croisades, soit de 1096 à 1099, les prostituées suivaient les troupes des croisés. Pendant la huitième croisade menée par Saint-Louis, l’Etat dut payer un salaire à environ 13 000 prostituées afin d’encourager les troupes à poursuivre la guerre sainte. Pendant l’époque où Louis IX régna, soit de 1226 à 1270, la politique face à la prostitution a changé, passant de la prohibition à la tolérance. Il menaça d’expulsion toute personne pratiquant la prostitution occasionnellement ou comme métier. C’est là que commença une dure répression, et la prostitution clandestine remplaça les maisons de débauche ouvertes à tous. Mais les plaintes furent nombreuses et sa politique se trouva devant l’échec : il était impossible de mettre fin à un phénomène si courant. De suite, il fut donc décidé de focaliser la prostitution dans certains quartiers, à l’écart des maisons de bonne famille et ouvrit aussi les portes d’un centre de réadaptation. De nos jours, ce métier est considéré comme délit. Ceci dit, les personnes prostituées et proxénètes, selon la loi, sont considérées comme délinquantes et passibles de poursuites. Cependant, bien que la prostituée soit méprisée, elle est pardonnée même si son pêché est considéré comme plus grave que celui de l’homme. Les différents fléaux sociaux pardonnent cette pratique, en dépit du fait que la prostitution rurale, dans les grandes métropoles, est florissante et rapporte énormément d’argent, à la fois pour ces filles prostituées et pour les réseaux qu’elles intègrent. Le but étant, toutefois, de gagner quelques sous.

 

à suivre

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suite

 

Exemples dans la réalité suite.

 

Toutefois, nous voulons nous concentrer plus sur « les étudiantes » qui prennent ce métier à cœur et en font un quotidien, un gagne pain. Une d’entre elles, qui se prostitue, le soir venu, pour avoir quelque dinars à dépenser le lendemain, a bien voulu nous parler de son histoire, après s’être assurée de notre personne et de notre objectif. Son regard bleu et éclatant donne l’impression que cette jeune étudiante d’à peine 21 ans, voudrait vider tout ce fardeau qu’elle semble porter sur le cœur. Elle nous révèle que son moral est rarement bon, souvent sous pression. Elle est pessimiste, ayant du mal à se concentrer et, comme le veut son âge, désire vivre mieux que dans une résidence universitaire. Pouvoir ainsi prospérer de l’avant après avoir réuni une certaine somme d’argent. Le tout dans le but de s’installer et de se convertir à la vie normale. Bien que motivée et forte, avons-nous remarqué, elle a souvent envie de verser quelques larmes pour apaiser ses tourments de jeune fille voulant assumer son indépendance, et inquiète et nerveuse, la cigarette au bouts des doigts, elle se fait des reproches et ne cesse de se sentir abattue et désespérée dès que son regard se retrouve face à la pensée de l’avenir qui flirte avec son esprit à chaque tombée de la nuit, avons-nous constaté. Son prénom est Farida (notre témoin), étudiante en psychologie à la faculté de Bouzaréah, jeune, de taille mince et d’un visage à apprécier à longueur de temps. Elle nous dira : « Je me suis retrouvée à l’université et les moyens financiers faisaient défaut. Par la suite, j’ai connu une fille à la fac, elle m’invitait souvent à passer la soirée avec elle et son copain. C’est avec le temps, que je me suis retrouvée dans un tournant abominable. Après avoir pris des tournures différentes, je me suis laissée initier à ce métier et ça dure depuis une année déjà. En fait, c’est une question de survie, je n’ai pas d’autres moyens pour avoir de l’argent. »

 

Durant notre discussion, elle nous confiera : « Vous savez, je ne suis pas seule, il y a beaucoup d’autres adeptes ou accros à ce métier si vous voulez ! On peut même les compter une par une, que ce soit ici ou dans d’autres résidences. »

 

Elles sont nombreuses, dans toutes les cités universitaires de jeunes filles de l’université d’Alger, et sans doute ailleurs encore dans les autres campus du pays. A Dély Brahim, à Ben-aknoun, dans les Asphodèles, dans les résidences de Bab Ezzouar, passant par Dergana arrivant jusqu’à Ouled Fayet, ce ne sont pas les exemples et témoignages qui manquent. Le constat, décevant, est le même. Les raisons sont les mêmes ; besoin d’argent, envie de se faire plaisir pour certaines, tandis que pour d’autres, l’envie de se défouler et par-dessus tout « se changer d’air ». Cela dépend d’une nécessité de survie à chaque jour que dieu fait. Notamment, les filles venues étudier dans la capitale, et qui se retrouvent face à une relative liberté , ne sachant pas s’y accommoder ou s’y habituer, elles virent vers la débauche, et comme, tout bonnement, l’unique issue pour mieux connaître les endroits sombres de la ville, entre autres, bars, restaurants, cabarets et boites de nuit, pour conclure ; éviter le chômage loin des parents et de la famille, tutelle, le plus vieux métier du monde est à la portée de toutes. Nul besoin d’expérience ou d’aptitudes quelconques, seule un geste suffit, un sourire et c’est « le commencement de l’infini ». Outre, l’orientation vers une tournure dont personne n’exclue les conséquences qui restent à craindre pour la plupart de ces « prostituées le soir et étudiantes la journée d’après ».

 

Une autre étudiante à coté de la porte d’entrée de la résidence des Asphodèles, à Ben-aknoun, attendant son « pigeon », habillée légèrement et dont le nombril et la moitié du ventre se voyaient, monte dans la première voiture qui s’arrête. Le temps de quelques mots et le tour est joué. Ladite étudiante, poursuivant ses études à la faculté centrale d’Alger-centre, semble prendre goût à cette pratique. Quelques quarante minutes après, la voila qui redescend du même véhicule après avoir fait un tour, Dieu sait de quel alinéa ! Même scène à chaque tombée de la nuit. Pas question de dîner à l’intérieur de la résidence : un meilleur repas attend à l’extérieur. Un tour de baguette, la soirée est finie et le portefeuille assez bien rempli.

 

à suivre

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Nous avions tenté d’aborder cette personne mais le refus était tel que nous abandonnâmes. Elles sont bien nombreuses à commercialiser leur corps, mais peu à oser se confier. La majorité de celles que nous avons rencontrées sont unanimes « Nous avons été pris dans un tourbillon de folie et d’inconscience au début et là, nous ne pouvons plus reculer, c’est la seule chose que nous pouvons faire pour répondre à nos besoins ». « Voyez-vous, les besoins des femmes sont beaucoup plus nombreux que ceux de la gent masculine, alors nous essayons de faire avec les moyens du bord » annonce Selma, âgée d’à peine 20 ans, venue de l’Ouest du pays et résidente à la cité de Ouled fayet. D’autres, préférant la discrétion, choisissent les moyens de la technologie, en l’occurrence, les portables, pour ne pas s’afficher en plein public. Elles préfèrent, grâce au cellulaire, donner rendez-vous à leurs pigeons à quelques mètres loin de la résidence pour ainsi perpétrer cette tendance qui est de « se vendre au plus offrant ». Certaines portent le voile, d’autres non, mais n’hésitent pas à joindre tous les moyens pour gagner la croûte d’un quotidien assez dur. Abordée par nous , une troisième étudiante se confessera. En quatrième année à la faculté de Bouzaréah, elle réside à la cité de Dély Brahim. Son âge ne doit pas dépasser les 24 ans. A notre question de savoir comment elle consoit cette forme de gagne pain facile, elle nous dira « Cela fait quatre ans que je poursuis mes études sur Alger. Mes premières années étaient difficiles du coté financier ». Et d’ajouter « Depuis quelques temps déjà, j’ai rencontré un jeune qui possède un commerce d’habillement sur Alger-centre. J’y vais m’approvisionner en argent à chaque fois que j’en ai besoin » C’est là une façon de se fournir également en vêtement, nous précise-t-elle. « D’ailleurs, nous précisera-elle, cela me permet d’être loin du besoin ». La solution est là encore très simple, il lui suffit de se vendre. Sabrina, tel est son prénom, nous confiera qu’entre autres, elle ne se contente pas de ce copain commerçant, mais qu’elle fréquente d’autres aussi. Contrairement aux autres filles qui se prostituent à ciel ouvert, celle-la semble exercer dans l’ombre. En effet, il suffirait d’un coup de téléphone, nous explique-t-elle, pour qu’elle se déplace dans les boutiques de ses copains. Ayant tenu à comprendre un peu plu les raisons de ce détoure, elle ajoutera que « pour moi c’est purement par besoin financier. Je n’arrive pas à me satisfaire alors j’ai besoin d’encore plus d’argent pour vivre tranquille dans le campus universitaire ». Elle affirmera également que « le problème n’est par lié à sa famille mais bien au contraire, elle est en bonne situation financière. Ce n’est tout simplement qu’un vice » La clientèle est tamisée Abordant, le sujet des pigeons, il est remarqué que la clientèle de gent masculine est de tous âges confondus. Certains dépassant la quarantaine, d’autre la soixantaine et d’autres jeunes. L’une des filles, nous dira qu’elle préfère que « son client » soit d’un âge assez mûr, sans pour autant faire la différence entre eux, du moment que le portefeuille n’est pas vide. Mais toujours est-il qu’ils sont plus sociables, allant jusqu’à ne pas mettre de restriction en matière de dépense, nous confirmera-t-elle. Contrairement aux étudiants, qui ne peuvent pas être admis dans la liste de celles-ci, vu leur situation désolante. En l’occurrence, le manque d’argent, le peu de moyens et du fait d’être fauchés à longueur de temps. Chose certaine, pas question de tremper avec un étudiant, quelle que soit sa situation, a-t-on conclu. « La clientèle est bien triée en tout cas, soyez-en certains » soutiendra Farida. Pour sa part, les prix varient de 600 da à plus de 2000 da la soirée. D’après nos témoins, cela dépend du client. C’est-à-dire, une façon de fidéliser ces pigeons, allant ainsi du plus habitué à l’amateur. Elles affirment par ailleurs, qu’elles peuvent, pour certains clients, faire monter les prix à leur choix. C’est un commerce qui s’est proliféré et qui continue de rapporter pour ses jeunes étudiantes destinées à fonder des familles et à occuper, sans nul doute, des postes assez importants vu les études qu’elles auraient faites. à suivre.

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suite

 

D’autres choisissent de travailler honnêtement En dépit de tout, bien que la vie dans les résidences universitaires d’Alger n’est pas simple. Chose que confirme l’ensemble des étudiants et étudiantes. On remarque que d’autres filles plus sincères, choisissent d’aller travailler quelques jours, au courant de la semaine, comme serveuses, hôtesses, standardistes ou tout simplement ailleurs, dans d’autres postes afin de gagner leur vie honnêtement. Elles sont bon nombre à travailler pour assurer leur indépendance financière. La situation est telle qu’on n’arrive plus à distinguer les bonnes des mauvaises. Comme quoi, il ne faut pas mettre tous les œufs dans le même panier. Mais la réalité est tout autre cas de figure, car faut-il d’une tomate périmée pour (infecter) contaminer le reste. Saida, étudiante en troisième année science de l’information, confie qu’elle travaille l’après midi comme serveuse pour répondre à ses besoins. « Je travaille depuis quelques mois chez Quick et j’essais de ne pas mélanger le boulot et les études » précise-t-elle. Lynda pour sa part, étudiante en sciences commerciales, s’est trouvé un poste comme déléguée commerciale. Elle nous dira à ce sujet « J’ai du me casser la tête pour trouver ce poste. Je travaille depuis deux mois déjà et j’arrive à m’en sortir bien que ce soit difficile ». D’autres témoignages viennent encore pour soutenir que la vie d’étudiant n’est pas un jeu de dominos. Pour dire que tout les moyens sont bons, en fin de compte, pour préparer son avenir.

 

Ce qu’en pensent les psychologues

 

A cet état de fait, contactée par Midi Libre, une psychologue, expliquant mieux le sujet, nous dira que la prostitution, acte par lequel une personne consent habituellement à pratiquer des rapports sexuels avec un nombre indéterminé d’autres personnes moyennant rémunération, est le plus vieux métier du monde. Ce qui, soutient-elle, ne fait plus de lui un phénomène sociétal récent. Elle ajoutera que « considérée différemment par les sociétés selon leur contexte socioculturel, chez nous cette activité antique relève encore du tabou de par le caractère réservé et conservateur de notre contexte, ce qui empêche la conception d’une idée profonde sur le sujet ». « Aujourd’hui, face à l’expansion de ce phénomène en milieu estudiantin algérien, le temps est à se questionner sur ce qui pousse des jeunes étudiantes à se prostituer. L’analyse de la prostitution dans notre société débouche illico sur un bon nombre de sujet les uns plus épineux que les autres et qui la sous-tendent inéluctablement » nous assurera-t-elle. Dans le même contexte, elle affirmera qu’une combinaison de facteurs explique certes l’entrée dans la prostitution, dont nous trouverons une multitude de causes telle que la perte de repères, poids de la frustration dans une culture basée sur l’interdit moral, religieux et social, le manque de communication au sein de la cellule familiale, défaillance de l’éducation sexuelle, conditions socioéconomique et familiales déplorables, obligation de subvenir à ses besoins à sa sortie de la maison et de faire preuve d’autonomie, relations sexuelles précoces ou des éventuels traumatismes sexuels intrafamiliaux ou autre sont autant de motifs qui anticipent l’entrée dans l’univers de la prostitution ». La frustration qui découle d’une éducation rigide fondée sur le silence, les non-dits et la répression fait que certaines personnes, se trouvant enfin en liberté loin de la pression familiale et inconscientes des dangers qu’elles encourent, livrées à elles-mêmes. « C’est à l’abri de la tyrannie masculine des siens, qu’elles n’hésitent pas à aller à la découverte du monde et notamment de la sexualité et de leur corps, domaine encore inconnu et tabou ». « Certes, gagner de l’argent n’est peut être pas l’idée de départ de ces individus, mais après, appelés à venir à bout de leurs besoins, certaines choisissent de faire commerce de leur chair ». Les origines socioéconomiques et familiales expliquent aisément chez quelques catins le passage vers ce monde. Seulement, les motifs varient souvent selon l’histoire personnelle de la personne, nous dira notre source. La prostitution reste un problème multifactoriel nourri par une série de facteurs dont les conditions de vie miséreuses qui poussent un grand nombre de personnes à en faire de la prostitution leur gagne-pain. « La prostitution féminine et celle masculine connaissent un accroissement chez nous. Pour cause, nous nous attardons plus à émettre des jugements de valeurs sur ce type d’activités au lieu de nous pencher sérieusement sur l’étude de la prostitution, l’exploration des vraies causes qui la sous-tendent et le vécu de ces personnes qui adopte ce métier ».Elle appuiera, par ailleurs que « des recherches psychosociales portant sur le sujet seront d’un grand salut, car notre société fidèle à sa devise « entretenir le silence » contribue largement dans la méconnaissance.

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SUITE ET FIN.

 

« L’éducation sexuelle précoce de la population, l’initiation de campagne de sensibilisation sur les voies de protection des rapports sexuels, sur les risques encourus en cas de contact non protégés, restent des mesures indispensable afin de minimiser les dégâts de l’ignorance » conclue notre interlocutrice.

 

Massinissa BENLAKEHAL

 

SOURCE : LES VISAGES DE LA KABYLIE.

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à lire çà aussi.

 

 

 

 

Actualites

La prostitution inquiète

par Layachi Salah Eddine, Le Soir d’Algérie. ⋅ lundi 25 janvier 2010 ⋅ Répondre à cet article

On rencontre sur les trottoirs de la l’avenue Houari-Boumediene et dans certaines rues et ruelles du côté des 500-Logements, les 1008, ex-villages agricoles au nord et à l’est de la wilaya de Bordj-Bou-Arréridj, toutes sortes d’allumés qui transitent pour l’abîme.

 

Les fumeurs de hash mondains ne sont que la partie visible de l’iceberg. Dès que la nuit tombe, la rue n’est plus un lieu public, mais un champ d’opération qui débouche fatalement sur la violence. Ça drague ferme : on négocie de la voiture au trottoir. Les fausses blondes et vraies larguées hurlent à l’adresse des jeunes qui sont tout sauf ruraux. Bordjiens de banlieue. Elles s’égosillent sans se soucier de la foule. Je t’ai déjà donné 2 000 DA ce matin, laisse-moi. S’ensuit une cataracte d’injures obscènes. Elles ont toutes des noms d’emprunt servant à camoufler une identité vacillante. Elles s’appellent Lydia, Lynda, Loubna… Rien qu’à les regarder, on devine qu’elles ne sont pas prostituées de métier. Habillées très simplement, pas maquillées, visiblement toxicomanes, elles ont une attitude beaucoup plus discrète et ne correspondant pas aux canons de la beauté recherchée. C’est carrément une question de pauvreté.

 

Ce sont des jeunes femmes qui vendent leur corps et qui n’ont d’atout dans cette société à la dérive que leur charme dans ce marché terrifiant et impitoyable du sexe et de l’argent. Ce sont pour la plupart des jeunes filles de 18 à 26 ans, sans parler aussi de la prostitution juvénile des 14 et 16 ans. Elles sombrent dans la musique de cheb Mami, Khaled et autres chanteurs, qui exaltent encore leur déchéance, que le sort et les malheurs d’une vie incertaine ont jetées en pâture aux affres du plus vieux métier du monde.

 

Recalées du système éducatif, sans qualification professionnelle, sans argent, le plus souvent un enfant à charge qu’un père ingrat a abandonné à une société sans âme et sans scrupules, le regard triste et détaché, exilées de l’épanouissement et vivant la honte d’une dignité perdue, elles sont là à marchander leur corps à jamais souillé pour ne pas crever de faim.

 

Des « clandestins » jouant le rôle de transporteur pour « la balade de sens » se transforment parfois en protecteurs de ces laissées-pour-compte qu’un client impoli pourrait agresser. N’est-ce pas là la naissance d’un réseau de souteneurs avant d’arriver à une véritable organisation de proxénétisme. Les passants qui empruntent les rues des 500-Logements, les 1008, la rue du Stade du côté de la Cnep que l’on appelle Mounia, se pressent par peur de l’assimilation et se plaignent tellement ces lieux sont devenus infâmes et infréquentables.

 

Pourtant, la police s’acquitte régulièrement de son travail en verbalisant souvent ces « clandestins » et en chassant ces femmes prostituées.

 

Cependant, ces dernières reviennent chaque jour à la charge. Lorsque la ville dort, des lieux nocturnes s’ouvrent à ce marché de la misère et de la déchéance humaine, des cabarets, des espaces improvisés et des habitations transformées par leurs propriétaires en maisons de débauche, de beuveries et de rencontres « hard ».

 

Des personnes esseulées, des cadres en mal d’aventures passagères et des gens à l’escarcelle remplie, gros commerçants, maquignons viennent chercher auprès des « belles de nuit » le bonheur éphémère. Il est aujourd’hui surprenant de voir ce phénomène de la prostitution sauvage échapper à tout contrôle sanitaire, ouvrir la voie à tous les fléaux sociaux : maladies sexuellement transmissibles...

 

Devant l’absence d’une couverture sanitaire, sociale et économique, ces femmes sont en légitime défense à leur corps défendant.

 

Layachi Salah Eddine

 

BORDJ BOU ARRERIDJ INFO....Actualité du pays des bibans.

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Un réseau de prostitution démantelé à Alger 13 personnes dont des étudiantes impliquées

 

il y a l'embarras du choix.

Les faits remontent au mois d’octobre dernier. Le propriétaire de la villa exploitait déjà les lieux pour la vente illégale de boissons alcoolisées. Suite à quoi, les gendarmes relevant de la compagnie de Zéralda sont alors intervenus en vertu d’un mandat de perquisition et ont saisi la marchandise.

 

Les consommateurs, pris en flagrant délit à l’intérieur de cette habitation en expansion illégale, avaient signifié aux services de sécurité qu’ils étaient seulement des amis du propriétaire et qu’il ne s’agissait pas d’un débit ou d’un lieu de consommation. Mais les signes révélateurs sont là et les gendarmes entament une enquête suite à des renseignements parvenus à la brigade de Sidi-Abdallah et de Zéralda.

 

Lesquels renseignements faisaient état de la transformation de ladite villa en lieu de débauche. L’exploitant louait, en effet, des chambres et des appartements à raison de 6 000 DA/mois au profit de jeunes filles impliquées dans un réseau de prostitution et de proxénétisme. Le travail d’investigation se poursuit et les gendarmes obtiennent un second mandat de perquisition.

 

Le commandant de compagnie de Zéralda, Fares Maâlem, révélera que cette villa était ciblée à cause du mouvement suspect de jeunes filles et d’autres fréquentations. Les preuves glanées, les gendarmes sont intervenus, vendredi dernier, et le pot aux roses a été découvert. 13 personnes, dont 7 jeunes filles originaires de l’Oranie, du Chenoua, de l’Algérois et de la Kabylie, seront arrêtées en flagrant délit dans leurs chambres respectives.

 

Ce qui paraissait comme une villa en extension n’était, en fait, qu’un hôtel de passe soigneusement aménagé pour accueillir un réseau organisé par de jeunes filles et leurs proxénètes. Les six hommes interpellés sur les lieux, précise notre interlocuteur, étaient tous des clients qui entraient en contact avec ces prostituées, dont deux jeunes étudiantes à l’université de Bouzaréah (Alger). Notre source indiquera également que l’exploitant des lieux, le fils du propriétaire, avait des antécédents puisqu’il avait déjà été arrêté pour consommation de stupéfiants.

 

Des renseignements font état de commercialisation de kif traité par ce même individu. “Nous savions qu’il vendait de la drogue. Mais, il a avoué qu’il était un simple consommateur”, nous précise-t-on. Présentés devant le tribunal de Koléa, les mis en cause ont été placés sous mandat de dépôt à la prison de Boufarik, pour les femmes, et à la maison d’arrêt de Koléa, pour les homme

 

Les agresseurs de l’autoroute Alger Blida ne séviront plus

Un réseau constitué de 3 individus était commandé par un mineur de 17 ans. Les agresseurs sévissaient sur un tronçon de 7 km, plus exactement à la limite de l’autoroute reliant Alger à Blida. Se faisant passer pour des vendeurs ambulants sur la voie publique, ils exposaient des oranges sauvages pour faire croire aux clients qu’ils sont là à leur service.

 

Les assaillants opéraient en deux temps : lorsqu’un automobiliste s’arrête, le mineur l’accroche et les deux acolytes, encagoulés et munis d’armes blanches, sortent des vergers pour le délester de son argent, de ses papiers, de ses bijoux et de son téléphone portable.

 

Selon le commandant de compagnie de Birtouta, le capitaine Mohamed Mezouar, plusieurs victimes, notamment des femmes, n’ont pas déposé de plainte surtout que les agresseurs s’attaquaient à leurs proies entre 14h et 19h. Mais d’autres se sont plaintes à la brigade de gendarmerie de Tessala El-Merdja.

 

Les gendarmes suivaient ces individus depuis deux mois surtout qu’ils habitent dans des haouch impénétrables et n’étaient pas encore identifiés par les 6 victimes enregistrées, dont 3 femmes.

 

Après renseignements, et en vertu d’un mandat de perquisition, les gendarmes réussissent à mettre la main sur le mineur et convoquent son tuteur. C’est alors qu’il révélera que tous les objets volés ont été vendus, alors que les documents subtilisés, dont deux passeports, ont été jetés dans la nature.

 

Il révélera qu’il opérait avec deux autres personnes sans emploi, âgées de 23 et de 25 ans.

 

Poursuivis pour association de malfaiteurs et vol qualifié sur la voie publique, les 3 mis en cause seront arrêtés, présentés devant la justice et placés sous mandat de dépôt à la maison d’arrêt de Boufarik, alors que le mineur sera transféré à la prison de Blida. Le dernier réseau démantelé par la même compagnie remonte à 2008. Il était composé de 6 personnes et opérait sur l’échangeur reliant Douéra à Blida.

 

Pas moins de 8 victimes étaient alors enregistrées. Devant ce phénomène en vogue sur nos autoroutes, le capitaine Mezouar recommande la plus grande vigilance aux automobilistes qui s’arrêtent sur la voie publique pour s’approvisionner.

 

Aux yeux de notre interlocuteur, il s’agit de prendre conscience du danger que représentent ces commerces, surtout durant l’après-midi et en soirée.

 

Farid Belgacem .... (ALGERIE.360.COM.)....

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ENCORE.

 

La prostitution en Algérie:Au nom d’une loi que l’Etat a laissé aux mains de sauvages.

 

On ne traite pas un tabou en l’ignorant. Dans notre culture, cela s’appelle cacher le soleil avec un tamis. C’est le cas de la prostitution en Algérie. Quand on veut éviter de parler de ce fléau lié au marché de l’emploi, aux accès des femmes au travail, aux crises sociales, aux séparations familiales et aux violences cachées, on ne fait que le repousser hors du regard de la société et de ses institutions pour laisser s’y installer la loi de la force et la réaction du sauvage ou de la prédation. C’est ce qui s’est passé encore une fois à Hassi Messaoud par exemple il y a quelques temps. Là, au lieu de traiter ce «problème» avec le droit, la loi, la force de l’Etat et l’intuition du sociologue qui sait que ce genre de crises est inévitable dans les grands pôles ouvriers, on a laissé une frange extrémiste de la société réagir par la violence, par dessus l’Etat et avec la barbarie des lapidations sauvages du Moyen-âge. Il en sera de même un jour, ailleurs dans notre pays, si on persiste à croire que la solution est de lancer des rafles ou de fouiller des sacs à main au-delà de minuit. La prostitution est de plus en plus «jeune» en Algérie. Des jeunes filles à peine sorties du lycée, à peine divorcées, à peine éveillées à la nécessité du salaire, s’y mettent sans réflexion. Le filon est devenu une industrie et les femmes qui s’y mettent, y sont volontaires, victimes, obligées ou cupides pensant comme des banquières. Une sorte de conservatisme social hypocrite et un rejet de réflexion, nous font ignorer l’ampleur du phénomène et ses milliers de victimes au nom d’une «hechema» qui en interdit l’expression. Peu s’associations s’occupent de cette frange sociale et l’Etat se contente de déléguer les plus extrémistes de la société pour traiter le cas par le bâton ou le million de centimes. Un jour, on le payera. Au nom de la «moralisation», certains se sont attaqués à Hassi Messaoud à des femmes seules, des femmes de ménage, cuisinières et autres, accusées du pire pour leur voler leurs biens et les violenter au nom d’une loi que l’Etat a laissé aux mains de sauvages. Ce n’est que le début promettent-ils sans le dire.

 

SOURCE : ( ALGERIE.360.COM )

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Il serait temps que les modo se réveillent pour fermer ce topic.

Vous êtes pire que des gamins à vous insulter sans cesse, grandissez un peu.

Les deux pays ont pratiquement les même problèmes. Essayez de fournir une discussion censée. Même si chacun de nous peut avoir des divergences de point de vue, il faut savoir les respecter.

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C'est un fléau mondial,pas seulement au maroc,en Algérie c'est pire.l'état ferme les yeux.

 

et encore.

LA PROSTITUTION SÉVIT MASSIVEMENT

 

 

source:elwatan

 

 

Drame et misère

 

 

On les croise partout : devant les hôtels, les grands boulevards, aux alentours des résidences universitaires et dans toutes les boîtes de nuit. A force de les voir, on finit par retenir leurs emplacements. Elles sont devenues tellement nombreuses qu’elles font partie de notre décor quotidien. Ce sont les prostituées.

 

La population algérienne vit, en effet, dans la misère économique dans ses manifestations les plus dégradantes. On l’a entraînée, en l’espace de quelques années, vers les abysses de la pauvreté et de l’insuffisance. Le taux de chômage avoisine les 20 % (année 2004). Près de 8 millions (année 2002), soit 7 778 000, sont des célibataires de plus de 20 ans et n’ont aucune perspective de pouvoir fonder un foyer, à cause notamment de la crise du logement et du problème de l’emploi. Environ 600 000 élèves sont exclus, chaque année, du système scolaire ou l’abandonnent par manque de moyens. Tout cela a fini par créer cet environnement propice à la prolifération des maux sociaux avec un accroissement et une brutalité inégalées, comme le divorce, les conflits familiaux, le suicide, la drogue, la mendicité, la prostitution. Nul ne peut nier que la misère économique est le terreau fertile sur lequel se développe la prostitution.

 

Cette prostitution qui sévit massivement dans toutes nos villes et même nos petits villages - qui ont du mal à la dissimuler - est l’un des résultats de la catastrophe sociale et de la ruine économique qu’impliquent les politiques d’ajustement structurel, les privatisations, le libre-échange à sens unique ; bref, la mondialisation et ses effets sur l’accroissement des inégalités sociales. Désormais, aujourd’hui, ces malheureuses font partie de la mosaïque des gens de la rue. Elles y passent la plus grande partie de leur temps, elles disent qu’elles y travaillent. Les scènes de contact et les palabres entre la fille de joie et son client sont repérables à vue d’œil, même s’ils sont attablés dans un café.

 

Il ne faut pas plus de quelques minutes pour que le marché soit conclu ou, dans le cas contraire, le présumé client s’en aille poursuivre sa chasse ailleurs. Ces femmes ont un quotidien qui n’a rien de commun avec le nôtre et leur vie a des lois et des codes différents de ceux que nous connaissons. Parmi les sept femmes qui ont bien voulu nous parler, nous vous livrons le témoignage de trois d’entre elles. Fifi (Fatima), à peine vingt ans, campe face à un hôtel. Cheveux taillés courts et teintés blonds, habillée d’un jean moulé à taille basse, tee-shirt blanc très court faisant apparaître son nombril et une bonne partie de son ventre. Hypermaquillée, elle scrute les automobilistes de ses grands yeux noirs. Fifi a bien voulu nous parler de son histoire, après s’être assurée de notre personne et de notre objectif. Son regard à la fois grave et morose donne l’impression que cette jeune femme voudrait vider tout ce qu’elle a sur le cœur. Elle nous confie que son moral est rarement bon. Elle est pessimiste, a du mal à se concentrer et, comme le veut son âge, veut tout et tout de suite. Malgré son énergie, elle a souvent envie de pleurer, est inquiète et nerveuse, se fait des reproches, se sent déprimée et désespérée en pensant à l’avenir.

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