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Le Premier ministre tunisien en visite de travail à Alger


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Le Premier ministre tunisien, M. Mohamed Ghanouchi effectuera dimanche et lundi une visite de travail à Alger à l’invitation du Premier ministre, M.Ahmed Ouyahia, indique vendredi le ministère des affaires étrangères dans un communiqué.

 

Au cours de cette visite, M. Ouyahia co-présidera avec son homologue tunisien les travaux de la 18 eme session de la grande commission mixte algéro-tunisienne de coopération. Cette session permettra aux deux parties de “procéder à l’évaluation de l’état de la coopération bilatérale à la lumière des décisions et recommandations qui ont été arrêtées au cours des sessions précédentes”, précise la même source. Elle permettra également aux délégations des deux pays d”‘identifier de nouveaux créneaux de coopération susceptibles d’élargir et de renforcer la coopération bilatérale entre l’Algérie et la Tunisie conformément aux orientations des présidents Abdelaziz Bouteflika et Zine El Abidine Ben Ali”. Les travaux de la 18e session de cette commission mixte seront précédés par la réunion du comité de suivi samedi à Alger.

 

APS

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Le sujet «tabou» des droits économiques et sociaux des algériens en Tunisie évoqué

 

Les algériens établis en Tunisie se plaignent de ne pas bénéficier de manière effective des droits économiques et sociaux prévus par l’accord d’établissement entre les deux pays. Le sujet, quelque peu tabou, est évoqué désormais à travers l’impératif d’actualiser l’accord de 1963. A Alger, on insiste sur le principe de réciprocité qui serait bien mal en point selon les algériens de Tunisie.

 

L’ouverture, hier, des travaux de la commission de suivi algéro-tunisienne, a été saisie par le ministre délégué chargé des affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel pour évoquer l’accord d’établissement signé en 1963 par l’Algérie et la Tunisie. La conclusion d’un accord actualisé est attendue. Les algériens se plaignent de la quasi-impossibilité de jouir de tous les droits que le vieil accord en vigueur leur confère. Lors de l’ouverture des travaux de la commission de suivi qu'il a co-présidée avec son homologue tunisien Abdelhafid El Hargam. M. Messahel a souhaité également qu’un intérêt accru soit aux secteurs du tourisme et l'artisanat "qui n'ont pas beaucoup évolué depuis 2006". Pour de nombreux algériens établis en Tunisie, la question de l’accord d’établissement signé en 1963 entre les deux pays est un enjeu important. M. M.Messahel a salué les efforts déployés par les deux parties concernant "l'actualisation de l'accord ". L’Algérie et la Tunisie, a-t-il dit, "œuvreront à dépasser les difficultés aux fins d'arriver à un nouvel accord qui garantira davantage d'acquis pour les citoyens des deux pays en matière de résidence, de circulation des personnes, d'emploi et d'accès à la propriété". Il a exprimé, également, "l'entière disponibilité de l'Algérie à lever les contraintes et à pallier aux insuffisances susceptibles d'entraver le processus de coopération", ajoutant que "ceci est possible tant que la volonté existe et les orientations des premiers ministres des deux pays sont claires". Il s’est dit soucieux de voir les deux parties arriver à des propositions "utiles" sur les différentes questions "au titre de contribution au succès des travaux de la 18éme session de la grande commission mixte et pour la promotion de la coopération entre l'Algérie et la Tunisie".

 

 

Droits entravés en Tunisie

 

En aout dernier, lors d’une visite en Tunisie, le secrétaire d’Etat algérien chargé de la Communauté nationale à l’étranger, Halim Benatallah, a évoqué avec le ministre tunisien des Affaires sociales, de la Solidarité et des Tunisiens à l’étranger, Naceur Gharbi, les expériences respectives en matière de prise en charge des communautés nationales. M.Benatallah avait été édifié, lors d’une rencontre avec des ressortissants algériens établis en Tunisie sur les problèmes de l’accès à la propriété et à l'emploi. Les algériens de Tunisie s’étaient demandé si les discussions en cours avec la Tunisie allaient enfin évoquer le fait qu’ils ne peuvent bénéficier des dispositions de l’accord d’établissement. "On ne peut pas vendre ni acheter un quelconque bien foncier", avait indiqué un membre de la communauté algérienne. Les algériens de Tunisie rencontrent des difficultés permanentes en en matière d’obtention de la carte de séjour, de libre jouissance de leurs terres et de leurs biens et l’accès au marché du travail. A Gafsa, des algériens ont fait le même constat que leurs compatriotes établis à Tunis concernant « l'incapacité d'exploiter leurs propres terres et bien en raison du fait qu'ils ne peuvent ni vendre ni jouir de ces biens, les transactions soumises à des autorisations impossibles à tenir". Ils ont déploré « l'impossibilité d'obtenir des cartes de séjour qui sont remplacées par des simples récépissés d'une durée de validité d'un mois ne leur conférant aucun droit et les plonge dans la plus grande précarité ». La plupart disent ne « rien attendre de la convention d'établissement parce que depuis 40 ans, les pratiques n'ont pas changé ». Cette situation va-t-elle être réglée ? C’est un sujet qui a été jusque là rarement mis sur la place publique, presque tabou, diplomatiquement "délicat", mais réel.

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suite

 

400 entreprises tunisiennes exercent en Algérie

 

Les algériens en Tunisie se heurtent fréquemment à tous ces problèmes tandis qu’en Algérie les conditions d’établissement offertes aux voisins tunisiens sont nettement plus favorables. M. Benattalah avait souligné qu’en Algérie les dispositions de la convention d'établissement sont appliquées en toute bonne foi : renouvellement de cartes de séjour de 10 ans, liberté d’entreprendre et de prospérer. Il avait donné à l’occasion le chiffre de 400 entreprises tunisiennes qui exercent en Algérie dans les domaines des services et du commerce "en toute liberté" et "sans entrave aucune".10 conventions et programmes d'action seront signés devaient être signés en marge de la réunion du comité de suivi. Selon M.Messahel le volume des échanges entre l'Algérie et la Tunisie a atteint 600 millions de dollars ces dix derniers mois soit une hausse de 5,6 % par rapport à l'année dernière. Ces conventions concernent les secteurs de l'agriculture, de la formation professionnelle, de l'environnement, de l'investissement et autres. La 18eme session de la Grande commission mixte permettra de "définir un document de travail en matière de coopération bilatérale pour la prochaine période allant jusqu'à la prochaine session".

 

maghrebemergent.info

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Algérie/Tunisie: signature de plusieurs accords de coopération

 

ALGER, 26 déc 2010 (AFP) - L'Algérie et la Tunisie ont signé dimanche à Alger une série d'accords et de programme de coopération à l'occasion d'une visite du Premier ministre tunisien Mohamed Ghannouchi, a annoncé l'agence de presse algérienne APS.

 

Ces accords ont été conclus à l'issue de la réunion de la grande commission mixte algéro-tunisienne présidée par le Premier ministre algérien Mohamed Ouyahia et son homologue tunisien.

 

Il s'agit de notamment de cinq accords de coopération dans les domaines de l'agriculture et du développement rural et d'un accord-cadre de coopération entre les radios et télévisions publiques des deux pays, a précisé la même source.

 

Un autre protocole d'accord concernant l'investissement mixte a été également signé. Les deux pays ont approuvé cinq autres programmes exécutifs de coopération dans les domaines du tourisme, la formation professionnelle, l'éducation et la culture. Ils ont aussi signé un mémorandum d'entente dans le domaine de la recherche agronomique.

 

M. Ouyahia avait affirmé à l'ouverture de la réunion cette commission, que l'Algérie et la Tunisie "aspirent à inaugurer une nouvelle étape dans leur action commune ainsi que l'édification de relations équilibrées entre les deux pays".

 

Les échanges entre l'Algérie et la Tunisie ont atteint 600 millions de dollars durant les dix derniers mois de l'année 2010, soit une hausse de 5,6 % par rapport à 2009.

 

La Tunisie et l'Algérie partagent une frontière terrestre d'un millier de kilomètres avec dans certaines zones un important flux d'échanges humains et de commerce informel.

 

Lors de la dernière session de cette commission tenue en 2008, les deux pays avaient signé un accord préférentiel de commerce, qui concerne trois listes de produits pour lesquels les deux pays s'accordent des avantages tarifaires similaires à ceux qui régissent leurs échanges avec l'Union européenne.

 

Il s'agit d'une exonération douanière partielle et progressive sur cinq et dix ans selon l'accord, qui comporte également une clause contre la concurrence déloyale.

 

Le Premier ministre tunisien a été reçu dimanche par le président Abdelaziz Bouteflika au terme de la réunion de la grande commission mixte, selon l'agence APS.

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