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Dimanche matin. Je pose mon livre,

Une tombe au creux des nuages,

de George Semprun, et écrit ce qui me passe par la tête:

 

Les spéculations ne sont, le plus souvent, que des spéculations dont la substance est aussi pleine qu’un zéro rempli de rien. Au mieux, elles sont d’infimes trouvailles de plus grandes vérités, infinies. Les révélations, avec grands ‘R’ et petits ‘r’ nous ont savamment présenté cette vérité. C’était leur mission. Le problème, c’est que l’homme, matérialiste –religieux ou athée- s’est toujours acharné à détruire les révélations et leurs porteurs. D’ailleurs jusqu’à nos jours, ils s’en félicitent sans complexe. Grâce aux spéculations, les savants de tous bords nous ont concocté un monde aux miasmes empoisonnés. Leur pari consiste à découvrir une invention qui annulera les dommages causés par leurs inventions précédentes et de s’écrier, urbi et orbi, aux miracles de la science. En définitif, c’est un enfer terrestre qu’ils ont créé, avec l’enthousiasme sans borne de la population pour la nouveauté, et dont la souffrance peut être sublimé, pour ceux qui en auront les moyens, par les pilules pharmaceutiques du bonheur.

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  • 2 years later...

"Embrassez pour moi la famille

Pendant que mes frères crient à la famine

Merci Monsanto pour tous tes beaux OGM

Merci à Quick et McDo pour nous vendre la bouffe qu'on aime

La Course à la consommation

Produits des cons sans sommation

Et vous qui trouvez tout horrible

Moi je dis qu'ensemble tout est possible"

 

Cela étant dit, le vrai grand problème, à mes yeux, que nous révèle en partie

la démocratie, c'est que les cons ce sont les citoyens, du moins ils y jouent

une grand part dans cette hypocrisie ; ce sont eux qui ont rendu McDo et la

conquête de l'espace possible. Chaque fois que l'on envoie des milliards de $

sur Mars pour trouver si la vie y a existé, des millions de téléspectateurs

sont rivés devant leur téléviseur, béats d'admiration pour les prouesses de

cette science démoniaque, la Science! qu'ils trouvent, eux, fantastique...

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  • 4 weeks later...

Une perle! J'ai trouvé ça sur le site du Parti Libéral. C'est la première ligne de leur présentation. Lisez:

"Depuis plus de 145 ans, le PLQ est le Parti de tous les Québécois. Guidé par ses valeurs libérales, il a

toujours œuvré à un meilleur avenir pour le Québec !" Et ils écrivent ça avec la plus grande nonchalance...

Qui est donc déconnecté, nos leaders, les citoyens ou moi ?

 

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  • 1 year later...

La loi du plus fort

 

Cette fable n'illustre pas le darwinisme social... Vous savez, cette doctrine qui adapte

la sélection naturelle, la loi du plus fort, à la vie en société : ceux qui ont le plus de fric,

dit dans mes mots, et qui sont plus malins, entendre plus truands, chassent les plus

faibles et s'imposent. Ceux sont, en quelque sorte, les Hommes nouveaux, le futur de

la civilisation, le futur de l'évolution. Mais c'est aux faibles que Pascal Picq, un spécialiste

de l'homme et de nos origines, s'adresse. Il va dans les entreprises et prêche la bonne

parole du darwinisme social. C'est ce que j'ai compris lorsqu'il est venu à Montréal présenter

son livre Un paléoanthropologue dans l'entreprise. Son darwinisme ne se fonde pas

sur la loi du plus fort mais sur la loi du mieux adapté... La différence est de taille ......... :D

 

Pour ceux qui ne connaissent

pas Jean de La Fontaine, voici la fable Le loup et l'Agneau. Ainsi vous pourrez faire

la différence entre la sélection naturelle de Darwin et la sélection artificielle des hommes.

Mais ne vous en faites pas si c'est difficile, même une poule aura du mal à reconnaitre ses

poussins dans des cas pareils. Dieu, cependant, n'est pas comme les poules ou les cochons, on

s'entend ; lui, il sait faire la distinction entre les bons et les méchants.

 

 

88-23-1.jpg

 

La raison du plus fort est toujours la meilleure :

Nous l'allons montrer tout à l'heure.

Un Agneau se désaltérait

Dans le courant d'une onde pure.

Un Loup survient à jeun qui cherchait aventure,

Et que la faim en ces lieux attirait.

Qui te rend si hardi de troubler mon breuvage ?

Dit cet animal plein de rage :

Tu seras châtié de ta témérité.

- Sire, répond l'Agneau, que votre Majesté

Ne se mette pas en colère ;

Mais plutôt qu'elle considère

Que je me vas désaltérant

Dans le courant,

Plus de vingt pas au-dessous d'Elle,

Et que par conséquent, en aucune façon,

Je ne puis troubler sa boisson.

- Tu la troubles, reprit cette bête cruelle,

Et je sais que de moi tu médis l'an passé.

- Comment l'aurais-je fait si je n'étais pas né ?

Reprit l'Agneau, je tette encor ma mère.

- Si ce n'est toi, c'est donc ton frère.

- Je n'en ai point. - C'est donc quelqu'un des tiens :

Car vous ne m'épargnez guère,

Vous, vos bergers, et vos chiens.

On me l'a dit : il faut que je me venge.

Là-dessus, au fond des forêts

Le Loup l'emporte, et puis le mange,

Sans autre forme de procès.

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«La sélection naturelle des instincts sociaux favorise, écrit Darwin, l’extension indéfinie

du sentiment de sympathie. Elle favorise des comportements qui ne sont plus inféodés

à l’ancienne règle éliminatoire de la sélection naturelle, mais au contraire des comportements

antisélectifs. Nous assistons par exemple à la mise en oeuvre de comportements de secours

et d’assistance à l’égard des plus faibles. « Là se trouve la plus noble partie de notre nature »,

explique Darwin dans La descendance de l’homme, en s’opposant par là à tout

comportement eugénique. »

 

À son époque, les Européens avaient du mal à concevoir que les animaux souffraient aussi

ou qu'ils pouvaient avoir des sentiments. Bref, ils n'étaient que des bêtes. Cela entrait

dans l'ordre des choses culturelles, religieuses et scientifiques : l'homme était fait pour

contrôler et soumettre la nature et les animaux -et aussi les humains qui n'avaient pas

d'âme, les indigènes et les révoltés. Mais j'ai souligné ce qui aujourd'hui porte à sourire

si ce n'était pas aussi cruel. Quand Darwin parle des "insctincts sociaux", c'est des humains

dont il s'agit, des bêtes. Contrairement à aujourd'hui, ces espèces ne bénéficiaient pas des

protecteurs des animaux qui ont champignonné à travers la planète ces dernières années.

Mais comme tout le monde est devenu Charlie, on peut en rire à pleine gorge déployée de

l'ignorance crasse de ces grands hommes que l'on a placé sur un piédestal pour leur savoir... :mdr:

 

[YOUTUBE]mMwbAeUTVZQ[/YOUTUBE]

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Selon ce que j'ai compris* de la religion, bien que le corps et l'âme soient intimement liés,

le premier est matériel, limité et périssable, tandis que la seconde est éternelle, donc

inaltérable et indestructible. Tous deux, cependant, sont des expansions de l'énergie

de Dieu. Il n'y a pas d'énergie seule, avec un grand É, mais DE Dieu. L'énergie vient de

Dieu. Elle ne s'autocrée pas toute seule, comme le laisse entendre Aristote avec son

moteur premier, ou athées et scientifiques qui dénigrent la possibilité pour une intelligence

de manœuvrer la nature ; une intelligence tout court, que dire d'une intelligence issue

d'une entité qui pense ! Cela ne prend pas d'être Shakespeare pour réaliser qu'une

substance énergétique, seule, indépendante de Dieu, ne peut exister. C'est logique,

philosophique et c'est ce que dit la Bhagavad-gita, un chapitre du Mahabharata. Le

corps dépend incontestablement de Dieu, tout comme l'âme, mais les deux ne sont

pas sur le même plan qualificatif. Voyez ce que Krishna dit dans la Bhagavad-gita

concernant le corps : "Terre, eau, feu, air, éther, mental, intelligence et l'ego altéré

(le faux ego),constituent ma nature inférieure." Tout de suite après, il ajoute : "Écoute

bien Arjuna, outre cette énergie matérielle, une autre énergie est mienne, une énergie

supérieure, spirituelle. Et les êtres vivants en ce bas monde, la constituent." (Paroles

que je paraphrase de mémoire.) Ce qu'il faut retenir de cet enseignement, c'est que

tout appartient à Dieu et que tout fait partie de son énergie ; il faut donc, pour rester

dans l'ordre des choses, utiliser son corps, sa famille et ses biens pour le service de Dieu.

C'est ainsi que l'homme s'épanouit. Dans les anciens textes védiques, ils appelaient de

tels hommes ou femmes des Aryens. ( Ce que les Allemands racistes ont repris à leur

compte en les transformant en êtres dominateurs, assoiffés de sang, aux yeux bleus

et les cheveux blonds. Tout le contraire des Aryens décrits par le Mahabharata. )

 

* Je ne suis pas religieux et je ne pratique pas. Quand j'étais adolescent, j'ai cru que

je serais un espèce de marabout, impressionné que j'étais pas les histoires que mes

parents me contaient. Mais j'ai déchanté par la suite, quand j'ai connu un peu mieux

les exigences et les qualifications requises pour être un pratiquant digne de ce nom.

Alors, même si je m'exprime comme un croyant, ce que je suis sans aucun doute, je

penche plus, malgré moi, du côté démoniaque que du vertueux (comme l'est ma femme,

par exemple). Mais, après avoir dit ça, je précise que je suis un gentil démon, qui aime

beaucoup la sainteté et ses corollaires, qui pratique le yoga depuis très longtemps, à

la va comme je te pousse, et qui est mesuré en toute chose. La seule règle stricte que

j'ai faite mienne depuis cette adolescence, c'est que je ne tue aucun animal, je n'encourage

jamais personne à le faire, directement ou indirectement, et je n'en mange pas.

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Croire en Dieu

 

Le journal La Croix se pose la question: « On les appelle des agnostiques.

Parmi eux, un certain nombre disent qu’ils aimeraient avoir la foi

mais n’y parviennent pas. Pourquoi ? » (C'est moi qui souligne.)

 

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La foi est une bénédiction non un désir, selon ma compréhension. Seul

Dieu peut accorder cette grâce. Quand un enfant pleure parce qu'il veut

boire du lait du sein de la mère, elle vient et lui met une sucette dans la

bouche. Mais quand l'enfant continue à pleurer de plus belle, alors elle

comprend que ce n'est pas un caprice et lui donne son sein.

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  • 1 month later...

Les religions du monde

 

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L'Inde ou l'hindouisme, comme on dit communément, est polythéiste. Cela est unanimement accepté.

Il faut cependant rajouter dans le même souffle que l'acceptation d'un Dieu suprême et absolu est

également partagé par les deux principaux camps spirituels : les dualistes et les monistes.

 

La différence entre ces deux camps, c'est la croyance des seconds en une vérité ontologique exclusive:

il n'y a qu'une seule réalité: le grand Rien, vibrant de félicité et illuminé par sa lumière propre, si je peux

le formuler ainsi.

 

Les premiers, c'est-à-dire les dualistes, préconisent l'existence d'un Dieu unique et personnel, Vishnou ou

Krishna, tel que décrit par la Bhagavad-gita : "Tout repose sur moi comme des perles sur un fil." Krishna dixit.

Ce faisant, ils reconnaissent néanmoins la pertinence des autres religions. Il leur arrive de les critiquer, mais

c'est là une preuve de cette reconnaissance; ils ne les nient pas, ni dans le présent, ni dans l'absolu.

 

Ces dualistes accordent aux religions, adorateurs de Shiva, Durga, Allah, Adonaï ou bouddhistes, une authentique

légitimité. Ils pensent que ces religions sont nécessaires et que ces différentes voies conduisent leurs adeptes à

la libération ultime de leurs péchés par Dieu, comme l'instruit leur livre sacré respectif.

 

Les unicistes peuvent également montrer une certaine acceptation des Dieux mais cette attitude est superficielle,

car ils considèrent que ces Dieux n'ont aucune réelle substance et qu'ils sont des erreurs de perception ou des jeux

de l'imagination, à l'instar des mythes. En définitif, ils n'auraient pas d'existence intrinsèque.

 

Donc, il y a ceux qui proclament que Tout est Un, pour mieux réduire à zéro les autres. En fait, ils s'accaparent impunément

le Tout. Et il y a ceux qui, par cette expression, entendent une vertu du bien vivre ensemble. Ils considèrent que les peuples

forment une grande famille humaine; ils ne cherchent pas à annihiler la variété et la diversité des croyances.

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Satan dit

''Tant qu'il les boites de nuits le vin les cacahouete et pistache

Parlez.. aligner des mots

Composez des phrase

Lorsque demain y'a ni eau dans le robinet

Les supermarché ont fermé et le directeur a disparu

Ahhhhhh Maintenant Satan devient l'ogre ville

''Ya hatou ben hatou min nabdéque

''Ya hatou benhatou par ou je vais t'entamer''?

 

Donc parlez speculer ta't qu'il ya la bierre c'est permis

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Donc parlez speculer ta't qu'il ya la bierre c'est permis

 

C'est du bla bla que tout ça. N'importe qui te dira qu'il faut des femmes avant tout.

Même ton diable vit dans les nuages tellement il est ignorant. Qu'il se cache! Ça vaut mieux pour sa race à qui il fait honte. :wheelchair:

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C'est du bla bla que tout ça. N'importe qui te dira qu'il faut des femmes avant tout.

Même ton diable vit dans les nuages tellement il est ignorant. Qu'il se cache! Ça vaut mieux pour sa race à qui il fait honte. :wheelchair:

 

Eh bien oui les choses serieuses sont en préparation...

Tiens on va essayer de faire une coupure d'eau sur Paris sur une semaine

Juste pour tester se dit Satan--:p:p

 

Si ça se passe bien il se frotte les mains

Zizou prépare la cour de la danse des canibale

Chaque soir on va tirer une parisienne pour le diner :33::33:

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Le problème, c'est que tes velléités de communication sont aussi brouillons que ton écriture.

Même le diable à une queue pour cacher son derrière.

Toi, tu n'as aucune honte.

 

Mais je ne parlais pas de tes ecris je parlais des gens qui passe't leur temps dans les boites de nuits a speculer comme vous le dites.

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Ah, t'es trop subtil! Tu dois être plus délicat avec moi quand tu m'écris. Sinon je ne fais pas de distinction avec

tout ces zozos qui cherchent à me donner des leçons.

Question de communication.

 

Je suis content que tu m'ais expliqué cela, gentiment. Ça se fait très rare sur le Web.

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Ah, t'es trop subtil! Tu dois être plus délicat avec moi quand tu m'écris. Sinon je ne fais pas de distinction avec

tout ces zozos qui cherchent à me donner des leçons.

Question de communication.

 

Je suis content que tu m'ais expliqué cela, gentiment. Ça se fait très rare sur le Web.

 

Parceque tu sens l'abbé pierre tu dois aller voir une abbey ou on fabrique d'un coté le fromage et de l'autre de la bonne bierre..peut etre que ça te plairais d'y rester mais marie toi avant de monter

Tu n'es pas un musulman mais un bon chretien.....:D

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Désolé je n'ai pas vu ton profil en passant j'ai vu que tu es tres actif

Dans le blog sur l'indouisme...

L'inde ce n'est pas l'indouisme mais les colorants et les épices..

Ils etaient tres durieux et tres attentif de ce que faisait les allemands dans leurs laboratoires de chimie..

Si tu peux prendre cette piste affrontation inde-allemagne sur les colorant et teintures tu peux peut etre déboucher sur la premiere et deuxieme guerre mondial..mais comme tu es au canada je crois que tu devrais mieux se pencher sur le catholisime vs le protetantisme et le jeu de la reine d'angleterre ni protesta'te ni catholique mais peut etre indouiste...

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  • 1 month later...

Songé

 

Si tu veux combattre un ennemi, il vaut mieux bien le connaître. Laziz

 

Beaucoup de gens m'attaquent ou veulent me reprendre, sans me connaître.

Ils sont comme ces papillons de nuit qui, ennivrés par la lumière, se jettent dans le feu.

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La civilisation

 

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C'est une chose qui me dépasse que cette fierté d'appartenir à une nation, qu'elle soit française, algérienne

ou américaine, peu importe; il suffit de regarder en arrière et rapidement la violence, l'intolérance et la haine

vous sautent aux yeux.

 

L'Amérique, par exemple, pays que le monde entier admire pour son intelligence, sa science

et sa démocratie, est en fait, quand on creuse un peu, un pays démoniaque. Et pour ceux

qui ne comprennent pas ce que signifie ce mot, démoniaque, je leur fais un dessin s'ils le désirent...

 

Le bombardement de Dresde, qui eut lieu du 13 au 15 février 1945, détruisit presque entièrement la ville allemande de Dresde. Le United States Army Air Forces (USAAF) et la Royal Air Force (RAF) utilisèrent principalement des bombes à fragmentation et incendiaires, provoquant entre 22 700 et 25 000 morts2.

 

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Au sol, il y avait une ville, Hiroshima.

 

D’après une estimation de 1946 : la population au moment de l’attaque aurait été de 245 000 habitants, de 70 000 à 80 000 auraient été tués et autant blessés29 D’après une estimation de 1956 : sur une population de 256 300 personnes, 68 000 furent tuées et 76 000 blessées30. D’après une autre plus récente : Sur une population de 310 000, de 90 000 à 140 000 personnes furent tuées31. D'après le maire d'Hiroshima lors d'un discours politique en 2005, le total des morts s’élèverait à 237 062 personnes32, mais ce nombre est à prendre avec précautions.
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  • 2 months later...

Cosmos, de Michel Onfray

 

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Ailleurs, j’écris à propos du temps cosmique tel que détaillé par le Mahabharata, ce qui m’incite à dire quelques mots à propos du bluff des athées à ce sujet, notamment sur le livre de Michel Onfray, Cosmos, qui commence par un chapitre sur « Le temps ». Quoi de plus normal, mais son temps et son cosmos ne sont que diversion car il n’en est guère question. Ce "philosophe", mis à par sa frivole partialité pour les rites païens, ne croit en rien, ni en l’âme, ni aux religions, ni aux grands maîtres spirituels, sauf aux révélations de la science, de Darwin et de son père. Depuis sa mort, ce dernier a pris beaucoup de place dans sa vie : « il me donnait une force sans nom ». En tout cas, il ne rate pas une occasion pour en parler et de la nuit étoilée le soir de son décès, dans ses bras. (N’allons surtout pas y voir un Dessein intelligent…) La description qu’il en fait partout sur les plateaux de télévision et à la radio s’apparente à la transmission mystique et magique du savoir entre maître et disciple comme on en lit dans les livres ésotériques : « Je crois, écrit-il, que ce soir-là, à ce moment-là, dans cette occasion-là, mon père m’a transmis un héritage. » Comme quoi on peut cracher vers le ciel et sur les traditions religieuses millénaires et les vider de leur sens, tout en se réappropriant leur contenu. Exemple classique, il écrit : « Je ne crois pas à l’âme immortelle » mais à celle d’Aristote, qui est matérielle! Voilà un bel oxymore dont se repaissent les athées qui ne peuvent inventer une nouvelle façon de s’exprimer. Les Témoins de Jéhovah, qui suivent la tradition juive, ne croient pas non plus à l’âme. Pour eux, les juifs y compris, le sang joue la fonction de l’âme. Sinon, comme Onfray l’écrit, paraphrasant la Genèse : « Dieu crée l’homme à partir de la glaise qu’il pétrit et à laquelle il donne un souffle, l’âme. » C’est la limite du périmètre de sa pensée provinciale. Or n’importe quel philosophe qui se respecte comprend que le sang c’est du liquide et que le souffle c’est de l’air. Ces deux éléments, le sang et l’air sont on ne peut plus matériels; ils n’ont rien à voir avec une conception spirituelle de l’ontologie de l’être qui, originellement, ne faisait pas partie de la révélation de Moïse qui ne jurait que par la résurrection des corps.

Voilà à quoi il faut s’attendre en lisant Michel Onfray quand il s’aventure dans le champ de la métaphysique : à de piètres jongleries de mots et d’idées. « Cordonnier pas plus haut que la chaussure » écrivais-je ailleurs sur ce genre de spéculations à la va comme je te pousse, selon la direction du vent. Le comble, c’est que ses admirateurs prennent ces cabrioles intellectuelles pour originales…

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Quelque part, je disais qu’il était conservateur, comme le sont le plus souvent les français qu’ils soient de gauche

ou de droite. Il y a des forums de discussion dédiés à l’alcool en toute bonne conscience, malgré les ravages qu’il

occasionne, mais dès que l’on s’exprime positivement sur la Marijana ou LSD, qui sont un moindre mal (sauf pour les

ados qui ne devraient pas faire l’expérience), les voilà qui vous lancent des cris d’orfraie et vous expulsent manu

militari des sites. (Mais on vous expulse simplement parce que vous communiquez avec un autre langage que le leur; ils

détestent les étrangers; surtout dans la francophonie. Je ne parle pas des touristes, évidemment.) Et ces même gens

radotent à n’en plus finir sur l’art de Baudelaire, Rimbaud et compagnie, sans réaliser que leur imagination était

stimulée par ces intoxicants ! Cependant, les temps changent, de nos jours nous sommes plus conciliants.

 

Des notes en désordre. (À un moment donné je mettrai de l'ordre dans tout cela, pour l'instant je publie pêle-mêle

car je n'ai pas le temps de faire mieux.)

 

Quand j’ai commencé à écrire sur Cosmos, je voulais simplement constater, sans même avoir ouvert le livre, qu’il n’avait

écrit aucune ligne sur le vaste savoir qui a fait la renommée de l’Inde. Je pensais aussi à ce fil de discussion que j’avais

ouvert et mentionner que le titre, c’était du bluff, mais je me suis pris au piège : quand je lis mes notes prises

rapidement sur un carnet et mon ordi, je ne peux me retenir d’écrire. À mon âge je ne lis plus ce genre d’écrits : sur le

végétarisme, les animaux, Montaigne, l’âme, la Bible, les chrétiens, la tauromachie, la poésie, etc. Beaucoup plus jeune

je l’aurais dévoré certainement. On y apprend plein de choses, on se cultive, et il écrit très bien. Il y a qq années

j’avais écouté, pendant tout un été, sa collection audio sur la contre-culture entièrement et avec délectation. Aujourd’hui,

je le lis comme-ci, comme ça pour me distraire ou pour savoir où en sont les intellos. Dans le cas de Cosmos, je voulais

simplement le compulser et j’ai lu quelques chapitres en diagonale. Finalement, en lisant mes notes, je ne peux m’empêcher

d’écrire. C’est ma faiblesse. Quand je constate le peu d’intérêt et le peu de réaction intelligente que cela génère, je me

dis que je perds mon temps.

 

Je ne vous parle pas des bons passages -ils sont nombreux-, cela me prendrait encore plus de temps, que je n’ai pas, et je

ne suis pas là pour dire du bien de ce qu’il écrit. Ses fans peuvent le faire certainement bien mieux que moi.

 

Encore une note sur le temps, que je retrouve dans mes papiers. Je les avais prises dans le train alors qu’il se dirigeait

en direction du Sud de la France, j’étais un peu abasourdi par le décalage horaire et les nuits blanches passées à Paris, à

cause du bruit et de la chaleur. « On le croit perdu mais il est possible de le retrouver, il suffit pour cela de partir à

sa recherche et de savoir qu’on y accède moins de façon purement cérébrale et conceptuelle qu’en mobilisant une intelligence

sensuelle, une mémoire affective … [---] chères aux poètes. »* Des poètes du vin, bien évidemment, et non des poètes sobres

et clairs à la recherche du temps védique, celui qui nous permet de sortir de notre paradigme ringard, sanglant et usé

jusqu’à la corde. Là, on y tourne en rond : des Grecs, aux Romains, de la Mésopotamie aux Juifs, des chrétiens aux

musulmans, en marchant fièrement sur le ventre de la civilisation hindoue.

 

* J’ai lu qqch de similaire dans le livre de Dominique Wohlschlag, sur les ‘Clés du Mahabharata’ que je viens de publier ici

il y a qq jours. Mais peut-être ne l’ai-je pas fait encore, dans ce cas j’y remédierai…

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Le goût du sang

 

Voici ce que j'écrivais ailleurs.

 

« Il n’y a pas de différence de nature entre l’homme et l’animal, mais une différence de degré. » C’est ce qu’il

répète comme un mantra. Ça ne veut pas dire grand-chose mais c’est une réalisation qu’il brandit comme un argument

original. Même un enfant peut le constater si on ne lui a pas court-circuité les neurones en l’obligeant à manger

les animaux qu’il aimait tant pourtant, et s’il n’a pas l’esprit démoniaque, à l’exemple qu’Onfray cite en se référant

à Maupassant dans ‘Coco’. Ce dernier y décrit le sadisme d’un enfant qui finit à la longue par tuer un cheval dans une

atrocité sans nom que seul un artiste peut faire ressortir avec un raffinement sublime. C’est un peu comme les films

d’horreur; les gens les regardent avec un malin plaisir mêlé de dégoût qui les envoûte et dont le réalisateur exploite

ad nauseum. Voire Polansky.

 

C’est la culture du sang, celle d’une civilisation pour qui, depuis les Grecs et les juifs,

entre autres, le sang et la souffrance sont le summum du bien, du bon et du beau. Tel Jésus-Christ sur la croix, dégoulinant

de son sang. Telle la tauromachie. Quelqu’un a cité dernièrement sur ce fil le groupe méconnu des années 70, Magma. Plus de

40 ans après, cela en dit long sur l’attraction qu’exerce l’art démoniaque sur les esprits. En musique, il est encore plus

probant qu’au cinéma. Voire Led Zeppelin ou Richard Wagner. Si cela peut aider à la dialectique, j’ai été un grand consommateur

de ces musiques et quand je les entends encore aujourd’hui, ils me fascinent toujours. Pour les écouter jusqu’au bout, je mets

en veilleuse ce que je sais à ce sujet. Rarement, cependant. J’ai aussi beaucoup lu Maupassant et Nietzsche.

 

D’ailleurs, Onfray dit des choses significatives quant à cette méthode qui consiste à se mettre la tête dans le sable, en

l’occurrence sur le végétarisme : « La question se pose de manger les animaux, ou non. Quand je pense, je conclus que non : quand

je mange, je fais comme si je n’avais pas pensé, ni rien conclu .... [---] Non. Car si j’y pense, je deviens végétarien. C’est

parce que je ne pense pas que je ne le suis pas (devenu) (sic). [---] Le carnivore et le végétarien ne vivent pas dans le même

monde symbolique. Je mange de la viande, mais je vis dans l’univers symbolique du végétarien. Ma contradiction. »*

 

Maupassant … Oui, il écrit bien, mais alors! Je préfère quelqu’un qui ne sait pas écrire et qui est un « homme qui se retient »

que ce dégénéré; il a d’ailleurs fini dans un asile … Tout comme Nietzsche … Mais ce sont là des signes qui ne représentent rien

pour Onfray, qui n’ont pas signification. C’est normal, c’est le hasard (l’argument ultime), certains finissent sages, d’autres fous.

Plus d’un sait claquer le fouet, mais peu savent conduire.

 

Même un enfant, disais-je, peut constater, qu’il soit analphabète ou pas, Tzigane ou pygmée, ange ou démon, qu’un chien respire,

possède des yeux, des oreilles, un sexe, qu’il se reproduit, qu’il aime et marche comme un humain.

 

Quiconque a lu le Ramayana ou le Mahabharata sait qu’il n’y a qu’une différence de degré entre l’homme et l’animal. Les hindous le

savaient déjà il y a des milliers d’années, mais passons! Pour beaucoup, ils ne font que l’apprendre mais ils se croient à l’avant-garde

de la culture . . . C’est ce que l’on appelle la Puissance de Maya, l’illusion.

 

* Note additionnelle.

Il ne sait pas grand-chose sur le végétarisme mais il se permet d’écrire, comme il s’y prend sur de nombreux sujets, un peu n’importe

quoi : « Les véganes ont raison : en toute bonne logique, l’argument des végétariens ne tient pas, seul celui des véganes paraît logique. »

Si celui qui me lit le connaît, faites suivre ce message à son intention : qu’il vienne ici, sur ce forum, ou qu’il me contacte, je lui

ferai une rapide démonstration de ce qu’est la logique en la matière, et ce qu’est le véritable végétarisme, cela évitera qu’il se répande

en niaiseries publiquement. Ne dit-il pas souvent : « Un homme, ça se retient » ?

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  • 3 weeks later...

Perdre son temps à écrire

 

Ce matin, à cause de la chaleur, je me suis sorti de mon lit plus tôt que prévu. De la fenêtre, je voyais les ruines d’un ancien château

fort. Le soleil n’était pas encore levé et dehors des musulmans passaient dans la rue. Ils parlaient allemand et portaient des djellabas.

Ils revenaient certainement de la mosquée. Maintenant, le soleil commence à éclaircir le ciel et des corbeaux croassent. Mon hôte

me propose d’aller « faire une marche » dans le parc. J’interromps donc les corrections de ce texte sur Onfray pour mon blog. En

voici un extrait. Je le publie pour répondre aux trolls qui me demandent souvent, avec une grande insolence et beaucoup de ressentiment,

à propos de mes copie|coller.

 

Perdre son temps ou le temps qui passe

Quand j’ai commencé à lire Cosmos de Michel Onfray, j’étais persuadé, sans même avoir ouvert le livre, qu’il n’avait rien écrit sur le vaste

savoir qui a fait la renommée de l’Inde. J’avais raison. Je pensais aussi à mon fil de discussion sur un forum et que j’avais intitulé

L’athéisme n’est que du bluff. Je voulais ne rédiger que quelques lignes car je suis occupé par mon travail sur le Mahabharata, mais

je me suis pris au piège : à la lecture de mes notes prises rapidement dans le train sur un carnet et mon ordi, je n’ai pu me retenir d’écrire

encore et encore sur les incohérences que j’y ai lues. C’est ma faiblesse. Surtout lorsque je constate le peu d’intérêt et de réaction intelligente

que cela génère. Je me demande pourquoi je perds mon temps ainsi. . .

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  • 3 months later...

Le passé, le présent et le futur

 

Réflexion qui a pour but d’en venir, comme d’un rappel, à l'explication du système des castes en Inde, durant les temps

anciens. Voici comment je débute :

 

Si l’on veut penser l’avenir de manière réaliste et responsable envers les générations futures, nos enfants et nos petits

enfants, il est capital d’avoir les yeux grands ouverts sur le présent pour ne pas le projeter avec ses travers insoutenables.

Non seulement le futur se construit à partir du présent, ce qui ne fait aucun doute, car même la science-fiction n’échappe

pas à cette règle, mais il doit également intégrer le passé en le considérant comme son assise légitime et incontournable à

défaut duquel l’aventure reste assurément périlleuse.

 

La passé, le présent et le futur forment un ensemble dont on ne peut soustraire aucune partie sans le perturber

dramatiquement.

 

(On trouve ce genre de jeu de mots partout sur le Net)

 

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  • 1 month later...

Le Monde des Religions pose cette question : « Les religions sont-elles porteuses de violence ? » Oui. Celui qui doute de ce fait est ignorant ou un fanatique. Tout, d’ailleurs, en ce monde est porteur de violence : les dieux, la nature, l’homme et les animaux. Une question plus appropriée aurait été : « Y a-t-il des religions plus violentes que d’autres ? » Évidemment, c’est plus délicat… On n’aime pas ça, comparer, dans une culture qui préfère parler d’égalité, et cela contre toute logique. Mais prenez par exemple le bouddhisme, si on le prend pour une religion, à la base il se déclare non-violent. En fait, tout est potentiellement violent : l’État, la science, la police, l’agriculture; ils peuvent devenir, et le sont souvent, les ennemis des humains et de la vie en

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