admin 2 Posted October 3, 2007 Partager Posted October 3, 2007 MAHMOUD EL MACHHADANI, PRÉSIDENT DU PARLEMENT IRAKIEN, AUDITIONNÉ PAR LES EUROPÉENS Il était une fois l'Irak Aziouz Mokhtari (Le soir d'Algérie) El Machhadani, président des représentants irakien (en fait, le Parlement) oppose au plan de partition américain une sorte de “fédéralisme levantin”. Trop compliqué et trop tard, relèvent, ici, nombre d’observateurs. La Commission des affaires étrangères du Parlement européen, qui a écouté, noté et enregistré, accorde-t-elle du crédit au plan El Machhadani ?... De la tenue. Des a propos. Des vérités déclamées avec beaucoup de conviction et des facultés d’analyse et oratoires réelles. Est-ce suffisant, serait-ce suffisant pour sauver l’Irak d’une disparition-partition et du chaos ? C’est-à-dire d’une disparition tout court. Pour rappel, beaucoup de pays et d’entités que l’on donnait pour stables et/ou même éternels ne font plus partie du monde actuel et ne sont pas répertoriés dans le fichier de l’Organisation des Nations Unies. Pour l’Irak et dès que le toccin de l’occupation américaine sonna, il devint évident que la mise en scène du pire scénarii s’ébranlât. Avec comme meilleurs seconds rôles les Irakiens chiites et kurdes qui s’était prêtés à cette superproduction. Les regrets, les paroles impertinentes ou même le courage n’y feront absolument rien du tout. L’Irak est, et le sera davantage les années à venir, ingouvernable. Toute possibilité de restituer ce pays en entier à ses habitants était, dès l’entame de l’agression anglo-américaine, nulle. Pour une seule et majeure raison : aucun pouvoir, aucun montage, aucune coalition et aucun compromis ne peuvent être agréés ou crédibilisés sous la protection des forces d’occupation. A cette équation, le chef de la Chambre basse irakienne ne répondra pas à Bruxelles. Pour autant, il faut acter que Mahmoud El Machhadani, président des représentants irakien (le Parlement) a dénoncé, vigoureusement, la proposition américaine de partition de son pays sur des bases “religieuses”. El Machhadani ne rejette pas, cependant, une nouvelle configuration de l’Irak basée sur “les intérêts de chaque région”. Le président de la Chambre basse irakienne plaide, en définitive, pour une sorte de “fédéralisme levantin”. En demandant, ici, à Bruxelles, capitale de l’Europe, que les “Etats-Unis présentent leurs excuses au peuple irakien pour avoir osé parler de partition”, Mahmoud El Machhadani sait, parfaitement, que ça n’aura pas de suite. Au demeurant, le président du Parlement irakien n’est pas pour le retrait ou le départ des troupes américaines du pays. “Lorsque, dira-t-il lors de la conférence de presse, nous aurons reconstruit l’Irak, nous demanderons aux Etats-Unis de remplacer les bottes par des ordinateurs”. Peut-être que les Américains accéderont-ils au vœu de Mahmoud El Machhadani d’avoir, pour son pays, des ordinateurs. Ça sera, en toute vraisemblance, en plus des bottes. La partition de l’Irak est en marche. A. M. Citer Link to post Share on other sites
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