Jazairi 10 Posted December 28, 2010 Partager Posted December 28, 2010 JANVIER 2010 Les Algériens sur la liste noire des aéroports. Les Etats-Unis décident de mettre en place des mesures de contrôle drastiques dans leurs aéroports pour les voyageurs en provenance ou de nationalité des quatorze pays dits à risque. L’Algérie figure sur cette liste noire. La France prend les mêmes mesures. Mourad Medelci, ministre des Affaires étrangères, convoque l’ambassadeur des Etats-Unis et l’ambassadeur français. En avril, les Etats-Unis reculent.(*) Scandales à la tête de Sonatrach. Mohamed Meziane, le PDG de Sonatrach depuis septembre 2003, est placé mercredi 13 janvier sous contrôle judiciaire, alors que ses deux enfants sont mis sous mandat de dépôt dans le cadre d'une enquête liée à la passation de marchés. Quinze cadres du groupe pétrolier, première entreprise en Afrique, démissionnent après avoir été inculpés dans une affaire de malversations présumées. C’est le début d’une longue série d’enquêtes liées à la corruption. Meziane sera remplacé jusqu’en mai par Abdelhafid Feghouli, nommé PDG par intérim. Le 20 décembre, lui aussi sera placé sous mandat de dépôt. Larbi Belkheir n’est plus. Une longue maladie l’avait contraint à abandonner son dernier poste, ambassadeur d’Algérie à Rabat, qu’il occupait depuis 2005. L’ancien directeur de cabinet du président Bouteflika (2000-2005) et dans les années 1980 de Chadli Bendjedid, décède le 28 janvier à l’âge de 72 ans. Ministre de l’Intérieur sous Boudiaf, ancien général-major, celui qu’on appelait le «Cardinal de Frenda» (ville près de Tiaret où il est né le 1er janvier 1938) était un homme discret qui se jouait de cette réputation d’«homme fort du régime». Il emporte avec lui quarante ans de secrets des arcanes politiques et militaires. (*) J'ai mis en gras ce que les responsables algériens ne devraient jamais oublié si ils avaient un milligramme de dignité !!! Citer Link to post Share on other sites
Jazairi 10 Posted December 28, 2010 Author Partager Posted December 28, 2010 FEVRIER Il y a cinquante ans, dans le Sahara… L’Algérie commémore un triste anniversaire : le 13 février 1960, la France commençait, dans le Sahara algérien, une série d’essais atomiques qui allaient lui donner son statut de puissance nucléaire. Cinquante ans après, la France publie en janvier une loi d’indemnisation pour les victimes françaises, polynésiennes et algériennes, mais la commission mixte algéro-française chargée d’examiner les conditions de décontamination des sites prend beaucoup de retard. D’après certaines sources algériennes, en raison de la réticence des Français devant le coût de l’opération. Dernier rebondissement en décembre : le tribunal administratif de Paris ordonne au ministère de la Défense de saisir la commission consultative du secret-défense pour qu’elle «justifie un éventuel refus de communiquer les pièces demandées». Une loi pour criminaliser la colonisation. Un collectif de 125 députés de presque tous les partis représentés à l’Assemblée nationale dépose une proposition de loi pour la criminalisation de la colonisation française. Leur projet n’aboutira pas. Le président de l’Assemblée nationale algérienne, Abdelaziz Ziari, annonce fin septembre que cette proposition sera mise sous le coude pour des «considérations diplomatiques et juridiques». Le début des ennuis pour Orascom. Depuis deux ans qu’Orascom Telecom Holding (le groupe égyptien a acheté la première licence téléphonique algérienne) était dans le collimateur du gouvernement algérien, cela ne pouvait plus durer. Ce dernier considère que «la manière de faire des affaires en Algérie d’Orascom ne répond pas à ses intérêts et qu’en conséquence, il doit se retirer du marché.» Redressement fiscal, blocage du rapatriement des devises, négociations pour la revente avec MTN puis Vimpelcom avortées par les Algériens qui font valoir leur droit de préemption, désaccord sur la valeur réelle de la filière algérienne… La saga Orascom n’est pas encore terminée. Kouchner dérape. «Nos rapports avec l’Algérie ont été à ce point sentimentaux, violents et affectifs que tout est très difficile et très douloureux. La génération de l’indépendance algérienne est encore au pouvoir. Après elle, ce sera peut-être plus simple.» Suite à cette déclaration, Bernard Kouchner, dont la visite à Alger prévue en janvier avait été reportée, n’y mettra finalement pas les pieds de toute l’année. Le patron de la police assassiné. Ali Tounsi, premier policier du pays, patron tout puissant de la DGSN, figure de l’appareil sécuritaire depuis plus de quinze ans, meurt de blessures pas balles dans son propre bureau. Le 23 décembre, la Cour suprême rejette le pourvoi en cassation introduit par les avocats de l’auteur présumé du crime, le colonel Chouaïb Oultache, et celui de la famille d’Ali Tounsi. Le dossier a été renvoyé devant le tribunal criminel et le procès pourrait se tenir en juin 2011. Le nouveau chef de la police, Abdelghani El Hamel, général de 52 ans, le remplacera en juillet. Le torchon brûle entre Alger et Bamako. L’Algérie condamne la libération par le gouvernement malien de quatre islamistes d’Al Qaîda. Ces derniers avaient été arrêtés en avril 2009 dans le nord du Mali. Al Qaîda exigeait la libération contre celle de l’otage français, Pierre Camatte. L’Algérie rappelle son ambassadeur au Mali. Aya Noureddine regagnera son poste en juillet mais début décembre, un câble WikiLeaks confirme les tensions entre les deux pays. Citer Link to post Share on other sites
Jazairi 10 Posted December 28, 2010 Author Partager Posted December 28, 2010 MARS Du grabuge au FLN. Abdelaziz Belkhadem est réélu secrétaire général du parti pour un deuxième mandat au 9e congrès du FLN. Mais en coulisses, la dissidence couve. En novembre, des affrontements entre militant font plus d’une dizaine de blessés. Face à ses détracteurs qui l’accusent de vouloir briguer un mandat aux prochaines présidentielles, Belkhadem répond, lors de la 3e réunion du comité central en décembre que le candidat de 2014 sera Abdelaziz Bouteflika, également «président d’honneur» de l’ancien parti unique. AVRIL Que reste-t-il du Printemps berbère ? Trentième anniversaire du Printemps berbère. L’occasion de faire le point sur les acquis depuis avril 1980. L’occasion de faire le point sur les acquis (une télévision en amazigh, des festivals, un haut-commissariat à l’amazighité…) et sur ce qu’il reste à faire (un décret d’application pour que la langue soit reconnue comme langue nationale, un enseignement à soutenir…) Des marches sont organisées en Kabylie. Khalifa sera extradé, mais... Après plusieurs reports, le ministère britannique de l’Intérieur s’est prononcé : il autorise l’extradition vers l’Algérie de l’homme d’affaires Abdelmoumen Rafik Khalifa, condamné par contumace à perpétuité par le tribunal criminel de Blida en 2007. Mais la Cour suprême de Grande-Bretagne doit encore se prononcer sur le pourvoi en cassation introduit par la défense de Khalifa. En Algérie, où il devra à nouveau comparaître, il a promis de dénoncer «une complicité à haut niveau». MAI Hors-la-loi, le film polémique. Projeté en compétition à Cannes, le film Hors-la-loi, de Rachid Bouchareb, provoque la polémique. Elle éclate dans les Alpes-Maritimes où le député UMP Lionnel Luca accuse le réalisateur de «révisionnisme». En cause : l’ouverture du film sur les massacres de Sétif. Lors de sa sortie en salle à l’automne, des incidents éclatent à Marseille et à Bordeaux. La FIFA clémente avec l’Egypte. Deux matches en dehors du Caire et une amende de 71 000 euros : la FIFA annonce la sanction contre l’Egypte après l’agression, le 12 novembre dernier, de l’équipe d’Algérie au Caire par des supporters égyptiens. Symbolique mais insuffisant, estiment les Algériens. JUIN Les Algériens détenus en Israël libérés. Les 32 Algériens, ayant pris part à l’opération «Flottille de la liberté» et arrêtés par Israël, sont rapatriés de Jordanie à bord d’un vol spécial. Le convoi international d’aide humanitaire a été la cible d’attaques israéliennes dans les eaux internationales, faisant plusieurs victimes. Un remaniement avant l’été. Le plus significatif des remaniements gouvernementaux sous l’ère Bouteflika fait du nettoyage : éclaboussé par les scandales Sonatrach, Chakib Khelil quitte le gouvernement, alors que Yazid Zerhouni, ancien ministre de l’Intérieur, l’homme fort du système Bouteflika, est relégué au mystérieux poste de vice-Premier ministre. Un gouvernement provisoire kabyle. Le Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie annonce à Paris, la formation d’un «Gouvernement provisoire kabyle (GPK)». Son président, Ferhat Mehenni, explique que «le pouvoir algérien a désormais un interlocuteur de taille avec qui il peut négocier pour résoudre le conflit qui l’oppose à la région de la Kabylie». France-Algérie : ça se détend. Personne ne saura si Abdelaziz Bouteflika a été séduit par les arguments de Nicolas Sarkozy. Toujours est-il que le président algérien se déplace jusqu’à Nice pour assister au 25e sommet Afrique-France à Nice les 31 mai et 1er juin. «J’ai été très sensible à la présence du président Bouteflika, a confié Nicolas Sarkozy à la presse française. Je lui ai téléphoné spécialement pour lui dire : «Je t’en prie, viens, c’est important que tu sois là». Accord de 1968 : Ok pour négocier. Abdelaziz Bouteflika donne son accord pour la reprise des négociations sur l’accord de 1968 sur la circulation des personnes entre l’Algérie et la France, après avoir reçu Claude Guéant, secrétaire général de la présidence française. Les Fennecs rentrent bredouille. L’Algérie quitte la Coupe du monde sans avoir marqué un seul but en trois matches. La dernière rencontre a joué et perdu son troisième match (1-0) face à l’équipe des États-Unis. Le sélectionneur Rabah Saâdane, démissionnera en septembre, au lendemain du match nul concédé par l’équipe nationale face à la Tanzanie (1-1) pour des qualifications à la CAN-2012. Abdelhak Benchikha le remplace. Citer Link to post Share on other sites
Jazairi 10 Posted December 28, 2010 Author Partager Posted December 28, 2010 JUILLET Aqmi tue onze gardes-frontières. Onze gardes-frontières sont tués, dans la région de Tinzaouatine, dans la wilaya de Tamanrasset, à environ 40 km de la frontière algéro-malienne. L’embuscade a été tendue par les éléments d’Al Qaîda au Maghreb islamique. Mohamed Gharbi condamné à la peine de mort. Mohamed Gharbi, 69 ans, ancien chef de Groupe de légitime défense, est condamné le 22 juillet à la peine de mort, sans recours judiciaire possible. L’affaire remonte au 11 février 2001, lorsque le patriote a abattu un ancien chef terroriste, Ali Merad, qui le menaçait de mort. Grâce à une forte mobilisation de la société civile, sa peine est commuée à vingt ans de prison, par une grâce présidentielle. Mohamed Gharbi, qui a déjà purgé dix ans de prison, devrait donc être libérable après une demande de liberté conditionnelle qui permettrait d’annuler les dix autres années de réclusion restantes. Air Algérie dans le collimateur de la sécurité aérienne. Le Comité de la sécurité aérienne publie, le 5 juillet, au Journal officiel de l’Union européenne, le compte rendu de sa dernière réunion, où il est traité du «cas» Air Algérie. Menacée d’interdiction de vol, en raison d’un certain nombre de griefs, la compagnie a jusqu’à début novembre pour se mettre au diapason des normes de sécurité requises par l’Union européenne. En décembre, la Commission s’estime convaincue que «les choses sont sur la bonne voie» et devrait donc éviter de classer Air Algérie dans sa nouvelle «liste noire» des compagnies aériennes interdites de vol dans l’UE. Une mission d’assistance technique se rendra en Algérie en février pour vérifier. AOÛT Pendant le Ramadhan, tout le monde jeûne ! Des centaines de dossiers pour «atteinte aux préceptes de l’islam» auraient été déposées chez les juges pendant ce mois sacré. En cause : des non-jeûneurs. Parmi les cas les plus médiatisés : celui des deux ouvriers de Aïn El Hammam et des dix personnes arrêtées à Ighzer Amokrane. Tous risquaient une peine de prison ferme et ont été relaxés. A Oum El Bouaghi, un autre non-jeûneur n’aura pas cette chance : il écopera de deux ans de prison ferme, peine qu’il purge depuis octobre. Mais il n’habite pas en Kabylie… SEPTEMBRE Non-lieu pour Hasseni. La cour d’appel de Paris prononce un non-lieu en faveur du directeur de protocole au ministère des Affaires étrangères, Mohamed Ziane Hasseni, mis en cause dans l’enquête sur l’assassinat à Paris, le 7 avril 1987, de l’avocat et opposant algérien Ali Mecili. Hasseni avait été accusé de «complicité d’assassinat» et placé sous contrôle judiciaire en France. Cette décision contribue à réchauffer les relations entre la France et l’Algérie. Cheb Mami reste à la case «prison». La star du raï cheb Mami, 43 ans, condamné en juillet 2009 en France à cinq ans de prison pour tentative d’avortement forcé sur son ex-compagne, fait une demande de libération conditionnelle pour pouvoir rendre visite à son fils de 2 ans, né durant la cavale de l’artiste en Algérie. Demande rejetée en novembre. L’islam perd un grand penseur. L’islamologue Mohamed Arkoun décède le 14 septembre à Paris à l’âge de 82 ans. Considéré comme l’un des plus importants intellectuels algériens dans le monde contemporain, ce professeur émérite d’histoire de la pensée islamique à l’université de la Sorbonne, à Paris, était un des initiateurs du dialogue inter-religieux. Prônant le modernisme et l’humanisme islamique, il a développé tout au long de sa vie une critique de la modernité dans la pensée islamique. Cinq français enlevés au Sahel. Sept étrangers, dont cinq français, pour l’essentiel des collaborateurs des groupes français Areva et Satom, sont kidnappés le 16 septembre à Arlit, dans le nord minier du Niger. Al Qaîda au Maghreb islamique revendique quelques jours plus tard l’enlèvement, orchestré par l’Algérien Abdelhamid Abou Zeid, ancien contrebandier versé dans le combat salafiste et dont la zone d’action au Sahel ne cesse de s’étendre. En décembre, la diplomatie française a déclaré ne «négliger aucun effort» pour que les otages soient libérés. Citer Link to post Share on other sites
Jazairi 10 Posted December 28, 2010 Author Partager Posted December 28, 2010 OCTOBRE Love story russe. Dmitri Medvedev est en visite à Alger pour la deuxième fois en moins de quatre ans. Oubliée l’affaire des Mig défectueux : il n’est question que d’« amitié historique», «concertation politique» et «coopération». Début juillet, pour une deuxième visite en moins de trois mois, Serguei Chmatko, le ministre russe de l’Energie, avait préparé le terrain lors de la 4e session du comité mixte de coopération algéro-russe. NOVEMBRE Tibihirine, nouvel épisode. Le juge d’instruction français, Marc Trévidic, demande la déclassification de documents, en particulier des notes émises par le général Philippe Rondot, dans l’enquête sur la mort, en 1996 en Algérie, des moines de Tibihirine. Le FMI annonce 3,7% de croissance en 2011. Utiliser son matelas financier pour poursuivre les investissements publics, améliorer le climat des affaires, développer l’investissement privé, diversifier l’économie… telles sont les nouvelles recommandations du FMI à l’Algérie. A moyen terme, le FMI estime que les perspectives pour l’Algérie demeurent favorables même s’il prévoit un ralentissement de l’activité hors hydrocarbures, conséquence de la stabilisation des dépenses publiques et l’impossibilité du secteur privé algérien d’être, pour l’heure, un moteur de croissance. Pour 2011, le FMI table sur une croissance globale de 3,7%. Moratinos à Alger. L’envoyé spécial du gouvernement espagnol Miguel Angel Moratinos arrive le 11 novembre à Alger pour une courte mission préparatoire au sommet de l’Union pour la Méditerranée prévu le 21 novembre à Barcelone. Finalement, le sommet sera encore reporté suite au blocage du processus de paix au Proche-Orient. DECEMBRE Prison avec sursis pour quatre protestants. Quatre protestants sont condamnés le 12 décembre à Larbaâ Nath Irathen (Kabylie est) pour ouverture illégale d'un lieu de culte à deux à trois mois de prison avec sursis. L’accusé principal, en plus «de la pratique illégale de la religion chrétienne», était poursuivi pour «hébergement d’une personne de nationalité étrangère sans autorisation». Opération ratissage en Kabylie. L’Armée nationale populaire a mené mi-décembre une vaste opération de ratissage dans les maquis de Kabylie, suite à l’annonce d’une importante réunion de restructuration de l’état-major d’Aqmi. Cette offensive militaire se serait soldée par la destruction de plusieurs casemates et le désamorçage de plusieurs bombe artisanales. Quant à la mort d’Abdemalek Droukdel, émir national d’Aqmi, elle n’a pas été confirmée. Par Mélanie Matarese © Copyright Le Figaro Citer Link to post Share on other sites
axil 10 Posted December 28, 2010 Partager Posted December 28, 2010 Le GPK, Gouvernement Provisoire de Kabylie, on passe à la vitesse supérieur et c'est tant mieux !!! Citer Link to post Share on other sites
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