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Au revoir Monsieur Lula


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Une page se tourne pour celui qui a prouvé qu'un géant comme le Bésil en faillite pouvait être "réanimé". Bel exemple que les dirigeants africains devraient s'inspirer.

______________________

 

«J’aurais préféré que ce jour ne vienne jamais.» La confidence est d’une franchise déconcertante, comme Lula sait l’être. Après huit ans à la tête du Brésil, Luiz Inácio Lula da Silva quitte le pouvoir ce 1er janvier 2011. Il transmet le bandeau présidentiel à sa dauphine, Dilma Rousseff, qu’il a fait élire grâce à sa formidable popularité: 80% d’opinions favorables – plus qu’à son entrée en fonction en 2003.

 

Lula («p’tit Louis») a savouré chaque jour qui le séparait de cet instant. Le pouvoir, «ça me manque déjà», dit-il. Et Lula va manquer aux Brésiliens. Un jour d’octobre dernier où il faisait campagne avec «Dilma», le chef historique du Parti des travailleurs (PT, gauche) a été accueilli par une foule émue aux larmes et qui se pressait pour le voir, le toucher, l’embrasser une dernière fois.

 

Lula est un de ces rares dirigeants à donner leur nom à une époque. Maintenant, le futur ex-président va devoir se réinventer. Un exercice auquel il est habitué. L’ancien métallo devenu homme d’Etat adulé, l’ex-gauchiste aujourd’hui ami des marchés se décrit lui-même comme une «métamorphose ambulante»…

 

Lula n’a jamais joué les antagonismes sinon dans un verbe volontiers incendiaire et populiste. Leader syndical, il déployait déjà un égal talent pour mobiliser les ouvriers et négocier avec les patrons. Chef d’Etat, il a su se poser en trait d’union entre deux mondes. Il est la seule personnalité à être à la fois plébiscitée par les altermondialistes et par leurs adversaires. Par le Vénézuélien Hugo Chávez comme par l’Italien Silvio Berlusconi.

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«J’aurais préféré que ce jour ne vienne jamais.» La confidence est d’une franchise déconcertante, comme Lula sait l’être. Après huit ans à la tête du Brésil, Luiz Inácio Lula da Silva quitte le pouvoir ce 1er janvier 2011. Il transmet le bandeau présidentiel à sa dauphine, Dilma Rousseff, qu’il a fait élire grâce à sa formidable popularité: 80% d’opinions favorables – plus qu’à son entrée en fonction en 2003.

 

Boutef est plus populaire. Lui, il a eu 92% des voix, de quoi rendre Lula pâle de jalousie.

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Boutef est plus populaire. Lui, il a eu 92% des voix, de quoi rendre Lula pâle de jalousie.

 

Ciao l'Admino,

 

J'y ai songé, mais je ne voulais pas commencé ce jour sur les chapeaux de roues avec nos amis marocains.:D

 

Ceci dit, Lula devrait servir d'exemple au président algérien et bien d'autres.

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J'admire ce président car il a fait beaucoup pour son pays.

Grace à lui le Brésil est devenu un pays émergent et ces prochaines années l'une des 5 premières puissances économique mondiale.

 

Tout à fait. Lula a entrepris un chantier énorme afin de faire évoluer le Brésil, pourtant un pays de 190 millions d'habitants.

 

De plus, pas universitaire comme Boutef qui aime dire que "la politique est un don", Lula a réussi là où nombreux autre ont échoué.

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C'est vrai qu'il a réussi à endiguer la pauvreté. Quand on voit que l'argent est bien géré et destiné à ceux qui en ont le plus besoin, un pays même soumis à de nombreuses difficultés peut arriver à se développer.

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Boutef est plus populaire. Lui, il a eu 92% des voix, de quoi rendre Lula pâle de jalousie.

 

Pas 92% des Algériens en droit de vote, mais 92% des votants (c'est-à-dire le 58,6% des citoyens adultes d'Algérie en droit de voter).

 

Quant à l'amendement de l'article 74 de la Constitution algérienne qui selon sa teneur initiale n'autorisait que deux mandats présidentiel, il faut se souvenir du vote des députés et seul le RCD s'y était opposé. A lors les pourfendeurs de Saïd Sadi, on aimerait bien vous lire!:D

___________________

 

C’est par un score presque digne de l’époque où le FLN était un parti unique que le Parlement algérien a adopté hier la réforme de la constitution algérienne afin de permettre au président Abdelaziz Bouteflika de briguer un troisième mandat au printemps prochain : 500 oui, 8 abstentions et 21 non, ceux du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) de Saïd Sadi. Le gouvernement a justifié cette modification par le droit de l’Algérie à «renforcer sa stabilité».

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Pas 92% des Algériens en droit de vote, mais 92% des votants (c'est-à-dire le 58,6% des citoyens adultes d'Algérie en droit de voter).

 

Quant à l'amendement de l'article 74 de la Constitution algérienne qui selon sa teneur initiale n'autorisait que deux mandats présidentiel, il faut se souvenir du vote des députés et seul le RCD s'y était opposé. A lors les pourfendeurs de Saïd Sadi, on aimerait bien vous lire!:D

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C’est par un score presque digne de l’époque où le FLN était un parti unique que le Parlement algérien a adopté hier la réforme de la constitution algérienne afin de permettre au président Abdelaziz Bouteflika de briguer un troisième mandat au printemps prochain : 500 oui, 8 abstentions et 21 non, ceux du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) de Saïd Sadi. Le gouvernement a justifié cette modification par le droit de l’Algérie à «renforcer sa stabilité».

 

 

Il s'y était opposé pour s'opposer .

Toufik lui avait ordonné de voter contre il l'a fait.

Il fallait bien donner l'illusion de l'existence d'une .....opposition.

 

C'est le rôle du RCD !!!

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Il s'y était opposé pour s'opposer .

Toufik lui avait ordonné de voter contre il l'a fait.

Il fallait bien donner l'illusion de l'existence d'une .....opposition.

 

C'est le rôle du RCD !!!

 

 

Tu dois être un amateur de science-fiction Ladoz!:mdr:

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Une page se tourne pour celui qui a prouvé qu'un géant comme le Bésil en faillite pouvait être "réanimé". Bel exemple que les dirigeants africains devraient s'inspirer.

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«J’aurais préféré que ce jour ne vienne jamais.» La confidence est d’une franchise déconcertante, comme Lula sait l’être. Après huit ans à la tête du Brésil, Luiz Inácio Lula da Silva quitte le pouvoir ce 1er janvier 2011. Il transmet le bandeau présidentiel à sa dauphine, Dilma Rousseff, qu’il a fait élire grâce à sa formidable popularité: 80% d’opinions favorables – plus qu’à son entrée en fonction en 2003.

 

Lula («p’tit Louis») a savouré chaque jour qui le séparait de cet instant. Le pouvoir, «ça me manque déjà», dit-il. Et Lula va manquer aux Brésiliens. Un jour d’octobre dernier où il faisait campagne avec «Dilma», le chef historique du Parti des travailleurs (PT, gauche) a été accueilli par une foule émue aux larmes et qui se pressait pour le voir, le toucher, l’embrasser une dernière fois.

 

Lula est un de ces rares dirigeants à donner leur nom à une époque. Maintenant, le futur ex-président va devoir se réinventer. Un exercice auquel il est habitué. L’ancien métallo devenu homme d’Etat adulé, l’ex-gauchiste aujourd’hui ami des marchés se décrit lui-même comme une «métamorphose ambulante»…

 

Lula n’a jamais joué les antagonismes sinon dans un verbe volontiers incendiaire et populiste. Leader syndical, il déployait déjà un égal talent pour mobiliser les ouvriers et négocier avec les patrons. Chef d’Etat, il a su se poser en trait d’union entre deux mondes. Il est la seule personnalité à être à la fois plébiscitée par les altermondialistes et par leurs adversaires. Par le Vénézuélien Hugo Chávez comme par l’Italien Silvio Berlusconi.

Celui qui sait commander trouve toujours ceux qui doivent obéir

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Un grand bonhomme ce Lula. Ca nous change de nos salauds arabo-islamiques.

 

Inconstablement et tu n'as pas tort. Mais à quel prix? Lorsque Lula avait été élu, le Brésil avait une dette de 300 milliards de dollars envers le FMI et qu'il a épongée afin d'en parvenir à prêter 14 milliards à l'Institution voleuse (FMI).

 

Quelqu'un de pragmatique donc ("En 2006, il assène: "Si vous connaissez une personne d’un certain âge encore de gauche, c’est qu’elle a un problème.")

 

Réussite totale de Lula? Non! Un certain Evo Moralès, en Bolivie, charme davantage les peuples sud-américains qui ne conçoivent pas une paix avec "les gringos"!

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Il aurait même envisagé le poste de secrétaire général de l’ONU. Mais la fonction est réservée à un diplomate de carrière, lui aurait répondu Ban Ki-moon, selon le magazine Veja, qui affirme que son amitié avec les régimes iranien et cubain aurait achevé de le disqualifier.

 

Lula, lui, balaie ces spéculations d’un revers de la main. Et se prépare à inaugurer à São Paulo un institut voué au développement en Afrique et en Amérique latine.

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Il s'y était opposé pour s'opposer .

Toufik lui avait ordonné de voter contre il l'a fait.

Il fallait bien donner l'illusion de l'existence d'une .....opposition.

 

C'est le rôle du RCD !!!

 

Ladoz et ses posts "prêts à penser"...

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Un grand bonhomme ce Lula. Ca nous change de nos salauds arabo-islamiques.

 

Ce qui différencie les arabes des autres peuples (d'occident par exemple),dirigeants compris et que les uns n'ont de cesse de se battre pour garder leur pouvoir et le transmettre par filiation alors que les autres n'ont que de rêve que celui de transmettre au terme de leur pouvoir,un état ou une nation dont ils auront contribués a l'essor.

 

Le pétrole qui devait être l'instrument d'un nouvel âge d'or du monde arabo-islamique sera celui qui les renverra au moyen-âge lorsque la derniere goutte de pétrole aura fini de suinter des puits pétroliers.

Volonté divine..qui sait.. ?

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Lula est l'un des seuls non vendus a Israel et aux Usa!

son alliance avec la Turquie et l'Iran est tout a son honneur!

 

Lula s'est engouffré dans la seule brèche qui lui permettait pour l'instant d'ajouter sa voix et celle de son pays dans le jeu diplomatique mondial.

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Guest mackiavelik
Lula s'est engouffré dans la seule brèche qui lui permettait pour l'instant d'ajouter sa voix et celle de son pays dans le jeu diplomatique mondial.

 

Lula, Chavez sont des exemples a suivre et ne sont pas des moutons sionistes:D

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Lula, Chavez sont des exemples a suivre et ne sont pas des moutons sionistes:D

 

Mais Evo Moralès est encore au-dessus du lot. Etonnant toutefois que les Algériens aspirent aux nouveaux régimes d'Amérique du Sud et non aux modèles européens ni à ceux (régimes) de leurs voisins? Pourquoi?

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Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a décidé vendredi 31 décembre de ne pas extrader vers l'Italie l'ex-militant d'extrême gauche Cesare Battisti, réclamé pour meurtres, a annoncé le ministre des Affaires étrangères Celso Amorim.

 

"Le président de la République a pris aujourd'hui (vendredi) la décision de ne pas extrader le citoyen italien Cesare Battisti, sur la base d'un rapport du procureur général" du Brésil, a dit à la presse Celso Amorim en lisant un communiqué officiel.

 

"Cette décision ne représente pas un affront envers un autre Etat", a souligné le ministre. L'Italie a prévenu qu'elle jugerait "inacceptable" un refus du Brésil de lui remettre l'ex-activiste d'extrême gauche.

 

Source: Nouvelobs

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Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a décidé vendredi 31 décembre de ne pas extrader vers l'Italie l'ex-militant d'extrême gauche Cesare Battisti, réclamé pour meurtres, a annoncé le ministre des Affaires étrangères Celso Amorim.

 

"Le président de la République a pris aujourd'hui (vendredi) la décision de ne pas extrader le citoyen italien Cesare Battisti, sur la base d'un rapport du procureur général" du Brésil, a dit à la presse Celso Amorim en lisant un communiqué officiel.

 

"Cette décision ne représente pas un affront envers un autre Etat", a souligné le ministre. L'Italie a prévenu qu'elle jugerait "inacceptable" un refus du Brésil de lui remettre l'ex-activiste d'extrême gauche.

 

Source: Nouvelobs

 

Le "dossier judiciaire" Italien était peu convaincant .

Lula n'a jamais cédé à aucune pression occidentale et part ainsi la tête haute !

 

Messieurs les chefs d'état arabes .................... !!!!!!تعلّمو

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