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2011, année de la PME en Algérie


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Le programme de mise à niveau de la PME qui entre en application ce mois, doté d’une enveloppe financière de 386 milliards de dinars, vise un double objectif : maintenir voire élargir la part du marché interne pour les entreprises nationales face a l’arrivée de nouveaux concurrents et leur permettre d’ opérer des « incursions » dans le marché international. Des secteurs aussi variés mais porteurs d’une forte valeur ajoutée tels les industries mécaniques, le BTPH, la pêche ou les services sont au cœur de cette stratégie pour faire décoller la part de l’industrie dans le PIB de 5% actuellement à 10% à la fin du programme quinquennal … Autrement dit en 2014.

 

Ce programme que devra porter à bout de bras l’Agence Nationale pour le Développement de la PME à travers ses structures régionales ainsi que les Centres de Facilitation et les Directions de Wilaya ambitionne de « révolutionner » la façon de faire, de produire, de gérer et de vendre 20.000 entreprises. Pour situer l’échelle d’intervention du programme, il s’en crée environ 30.000 entreprises par an et environ 10% disparaissent durant la même période. L’Algérie compte actuellement 607 297 PME, l’objectif étant de dépasser la barre des 800.000 PME à la fin du programme quinquennal.

 

On annonce, par ailleurs, que dans les tous prochains jours des séminaires régionaux d’explication sur ce programme de mise à niveau seront animés à travers le territoire national par les experts de l’Agence nationale de développement des PME. Cette mise à niveau est appréhendée sous différents angles. Il y a la bonification des taux d'intérêt des prêts octroyés par les banques aux PME qui varient selon les régions pour ne pas pénaliser le Sud par rapport au Nord par exemple ou les villes moyennes parrapport aux grandes villes. La loi de finances 2011 qu’on a largement expliqué dans ces colonnes même a bien évidemment pris en charge ne serait ce que sur le plan fiscal et aides financières des volets stratégiques dans la vie de l’entreprise algérienne.

 

On peut également évoquer sur un autre registre le programme PME II durant lequel l'Union européenne organisera en 2011 des journées de la PME, pour permettre la création d'espaces de concertation et de coopération t entre les chefs d'entreprise algériens et leurs homologues étrangers ou celui plus ambitieux de E. Algérie qui fait des TIC le fer de lance pour toute entreprise face aux défis de la compétitivité ou du Fonds de garantie de crédits, le FGAR, une rampe de lancement pour toute PME. L’innovation devrait être au cœur de toute entreprise soucieuse de mettre toutes les chances de son côté pour ne pas être dépassée et proposer ainsi en permanence un produit ou un service en adéquation avec la demande du marché. L’institution d’un prix national de l’innovation (qui est a sa seconde édition) symbolise cette façon hardie de concevoir l’entité industrielle sous l’angle entrepreunarial. L’intelligence, la créativité deviennent des lors des critères centraux dans la stratégie de toute entreprise. Ce n’est pas par hasard d’ailleurs que sur la quarantaine d’entreprises qui ont concouru pour ce prix de l’innovation, les trois lauréates ont toutes apporté un plus déterminant dans leur secteur et gamme de production dans lesquels l’Etat a, non seulement, fondé d’énormes espoirs mais aussi consenti de grands investissements : L’agriculture avec une entreprise privée « Bit Bait » pour avoir mis sur le marché des pesticides et des raticides sans dangers pour l’environnement ; le BTPH à « Spag » qui a amélioré le procédé de fabrication de bordures de trottoir polymorphes et le Logement à «La Maison des convertibles et des lits» pour avoir innové dans la conception et le design des meubles.

 

© elmoudjahid.dz

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Près de 4 milliards d’euros mobilisés

 

L’Algérie va consacrer 380 milliards de dinars (4 milliards d’euros environ) entre 2011 et 2014, pour la mise à niveau et la modernisation de quelque 20 000 petites et moyennes entreprises (PME), a indiqué hier l’agence de presse APS.

 

Ce nouveau programme consiste à renforcer les capacités de gestion et d’organisation, à améliorer la qualité des produits, à former les personnels et à appuyer les investissements matériels de ces PME, selon le directeur général de la promotion des PME au ministère de l’Industrie, Ali Brahiti. Les entreprises ciblées par ce programme opèrent dans les secteurs de l’industrie, du BTP, de la pêche et des services. L’Algérie compte actuellement 607 297 PME.

 

Quelque 23 400 nouvelles PME avaient été créées dans ce pays au cours du premier semestre de 2010, selon M. Brahiti.

 

L’Algérie a prévu un plan quinquennal (2010-2014) d’investissements publics de 286 milliards de dollars destinés, notamment au développement des infrastructures de base.

 

El Watan

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