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Sahara Occidental: le conflit oublié?


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Guest fellay
En rapport des mauvaises relations américo-cubaines. Donc, l'inscription de Cuba dans la liste est pour le moins infondée, alors que la Colombie (alliée des Américains) devait y figurer.

 

Donc, on arrive à la même situation que cette cache d'armes découverte au Sahara que le Maroc impute de facto au Polisario. C'est insensé.

 

donc tu penses que la mauritanie qui a capturé une cellule terroriste dont la majorité des membres sont du polisario, ainsi que omar sahraoui précément capturé, sans oublier une autre affaire similaire au mali, et finalement les cables wikileaks... c'est du bluf?

 

c'est le maroc qui aurait créé de toute pièce le lien aqmi-polisario?

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donc tu penses que la mauritanie qui a capturé une cellule terroriste dont la majorité des membres sont du polisario, ainsi que omar sahraoui précément capturé, sans oublier une autre affaire similaire au mali, et finalement les cables wikileaks... c'est du bluf?

 

c'est le maroc qui aurait créé de toute pièce le lien aqmi-polisario?

 

Sur les neufs (9) capturés, un était un ancien membre du Polisario et un autre appartenait toujours à cette guérilla. Donc, il ne faut pas généraliser.

 

Je ne fais pas confiance à wikileaks. Etonnammant ce site n'a jamais fait paraître aucune information sur les attentas du 11 septembre 2001 et pour cause. Enfin, tout information américaine est d'office mensongère à mon comme les armes destructifs que "possédaient" Saddam Hussein.

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Sur les neufs (9) capturés, un était un ancien membre du Polisario et un autre appartenait toujours à cette guérilla. Donc, il ne faut pas généraliser.

 

Je ne fais pas confiance à wikileaks. Etonnammant ce site n'a jamais fait paraître aucune information sur les attentas du 11 septembre 2001 et pour cause. Enfin, tout information américaine est d'office mensongère à mon comme les armes destructifs que "possédaient" Saddam Hussein.

 

 

c est une realité que vous refusez d admettre mais vous le ferez une foi que les armes du polisario seront pointés sur votre pays, déjà on sent la déconfiture entre ces derniers et vos dirigeants

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Tiens voilà une découverte qui réjouira le lobbying marocain et un argument pour ses négociateurs, mais si je suis sceptique face à la découverte.

 

Extraits du journal le Figaro du 5/1/2011:

 

"C'est la première fois qu'un réseau d'al-Qaida est découvert au Sahara occidental.

 

Au Maroc, les services de sécurité sont sur leurs gardes. Ils viennent de démanteler un vaste réseau terroriste impliquant al-Qaida dans le Sahara occidental. L'histoire commence à Amgala, un petit village, perdu, en plein désert marocain qui devait servir de base arrière à al-Qaida au Maghreb islamique. Un stock d'armes est trouvé: «33 kalachnikovs, 4 lance-roquettes, 3 pistolets-mitrailleurs et une importante quantité de munitions ont été saisis» selon le ministre de l'Intérieur, Taïeb Cherkaoui. «C'est un réseau terroriste très dangereux», a-t-il affirmé au cours d'une conférence de presse.

 

Symboliquement, les autorités ont mis la forme. Habituellement, les affaires de terrorisme ne font l'objet que de communiqués laconiques. Les interventions publiques du ministre sont rares. Mais cette découverte d'un «arsenal» est inhabituelle. Des caches d'armes de cette ampleur trouvées dans une zone surprotégée, le Sahara occidental, territoire disputé depuis trente-cinq ans avec le Front Polisario, est rarissime. Une annonce qui réveille également de mauvais souvenirs. Amgala fut le théâtre des confrontations armées entre le Maroc et l'Algérie lors de la guerre des sables en 1963".

 

Voici les preuves et en images .

27 personnes sont sous les verrous et l'enquette est en cours.

 

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l'algerie crée et nourrit les groupes terroristes aqmi, gspc, gia et polisario, et c'est le maroc, mauritanie, mali et niger qui en sont confronté.

 

 

 

 

Quand on jette un boomerang,c'est souvent qu'il nous revient dans la gueule.Les nouvelles qui arrivent d'Algérie ne sont pas bonnes.

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l'algerie crée et nourrit les groupes terroristes aqmi, gspc, gia et polisario, et c'est le maroc, mauritanie, mali et niger qui en sont confronté.

 

Et dans quel but créérait-elle des terroristes? N'oublie pas que le Maroc avait accusé à tort l'Algérie en 1994 alors que les terrosristes étaient Marocains. De surcroît, ce même Maroc n'a-t-il pas démanteler des groupes terroristes chez lui?

 

Enfin, l'assassin du Massoud n'était-il pas Tunisien?

 

Il est vrai que la présomption d'innoncenece est définie de manière singulière au Maroc.

____________________

 

La complicité, ou plus, avec le terrorisme — parfois des présomptions suffisent — est un fait suffisamment grave pour faire classer cette organisation dans la liste de ceux qui agissent contre la stabilité et la paix dans la région.

 

Suite:

Aujourd'hui Le Maroc - Éditorial

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Et dans quel but créérait-elle des terroristes? N'oublie pas que le Maroc avait accusé à tort l'Algérie en 1994 alors que les terrosristes étaient Marocains. De surcroît, ce même Maroc n'a-t-il pas démanteler des groupes terroristes chez lui?

 

Enfin, l'assassin du Massoud n'était-il pas Tunisien?

 

Il est vrai que la présomption d'innoncenece est définie de manière singulière au Maroc.

____________________

 

 

 

l algerie en perte de vitesse cherche a legitimer la guerrilla au sud du maroc en voulant faire d une pierre deux coups:

1 démontrer qu il existe vraiment une guerrilla au SO contre la soi disant occupation marocaine, donc c est une guerre de liberation.

2 repousser au maximum le danger aqmi vers les autres pays maghrebins pour casser l idée qu elle est seule a nourir et a entretenir le terrorisme dans la region.

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Et dans quel but créérait-elle des terroristes? N'oublie pas que le Maroc avait accusé à tort l'Algérie en 1994 alors que les terrosristes étaient Marocains. De surcroît, ce même Maroc n'a-t-il pas démanteler des groupes terroristes chez lui?

 

Enfin, l'assassin du Massoud n'était-il pas Tunisien?

 

Il est vrai que la présomption d'innoncenece est définie de manière singulière au Maroc.

____________________

 

 

 

l algerie en perte de vitesse cherche a legitimer la guerrilla au sud du maroc en voulant faire d une pierre deux coups:

1 démontrer qu il existe vraiment une guerrilla au SO contre la soi disant occupation marocaine, donc c est une guerre de liberation.

2 repousser au maximum le danger aqmi vers les autres pays maghrebins pour casser l idée qu elle est seule a nourir et a entretenir le terrorisme dans la region.

 

Que dis-tu de l'Arabie Séoudite- le bailleur de fonds du Maroc- quant à la question du terrorisme?

 

Alors doucement l'ami, toutes les couleuvres ne peuvent être avalées sans révolte!

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Guest fellay
Et dans quel but créérait-elle des terroristes? N'oublie pas que le Maroc avait accusé à tort l'Algérie en 1994 alors que les terrosristes étaient Marocains. De surcroît, ce même Maroc n'a-t-il pas démanteler des groupes terroristes chez lui?

 

Enfin, l'assassin du Massoud n'était-il pas Tunisien?

 

Il est vrai que la présomption d'innoncenece est définie de manière singulière au Maroc.

 

Pour ériger l'islamisme en épouvantail de la population. Les militaires ont pu ainsi d'un coup:

 

1- se positionner comme le seul défenseur du peuple contre "ces barbares" et légitimer leur emprise sur le pays

 

2- avoir une couverture pour éliminer la menace de l'islamisme politique qui a failli les écarter du pouvoir (FIS)

 

Question à méditer:

 

Pourquoi le terrorisme islamiste qui d'habitude prend pour cible les états faibles (afghanistan, somalie) n'est pas apparu ni au Maroc, tunisie, libye ni même en égypte (pays des frères musulmans), mais curieusement uniquement en Algérie?

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Guest fellay

General Toufik: ‘God of Algeria’

 

Septembre 2010 marque le 20ème anniversaire du plus ancien «chef des services de renseignement » en fonction dans le monde. L’homme en question est le général Mohamed «Toufik» Médiène, le directeur du Département du Renseignement et de la Sécurité (DRS) de l’Algérie.

 

Il a été nommé à la tête du DRS en Septembre 1990, 15 mois avant que les «généraux» d’Algérie, ou «le groupe» comme on les appelait à l’époque, qui comprenait Médiène (alors colonel), annule les élections qui auraient porté au pouvoir le premier gouvernement islamique jamais élu démocratiquement.

 

Être le chef du service de renseignement et de sécurité de l’un des régimes les plus impitoyablement répressifs et corrompus dans le monde durant 20 ans est une performance extraordinaire. Félix Dzerjinski, le fondateur de la Tchéka et précurseur du KGB, «contrôla» effectivement l’Union soviétique pendant neuf ans (1917-1926); Lavrenti Beria, chef du NKVD, la terrorisa pendant 15 ans (1938-1953); le chef de la police de Hitler, Heinrick Himmler, se suicida après 11 ans (1934-1945), tandis que le général Hendrik van den Bergh dirigea le Bureau of State Security (BOSS) de l’Afrique du Sud sous l’apartheid pendant 11 ans (1969-1980). Mediène les a tous surpassés.

 

Pourquoi alors, juste au moment où Mediène atteint ce jalon extraordinaire, y a-t-il des rumeurs concernant son imminente mise à l’écart?

 

La réponse, en un mot, est que le fait que le chef du renseignement et de la sécurité d’un pays fasse l’«actualité» est un signe assez certain que son temps est fini. Durant les neuf derniers mois, Mediène a de plus en plus fait l’«actualité», ce qui est en grande partie la conséquence de la lutte qui a éclaté entre Abdelaziz Bouteflika et le patron du DRS, après l’élection de Bouteflika pour un troisième mandat présidentiel en avril 2009.

 

L’«HOMME FORT» DE L’ALGÉRIE

 

Pour comprendre cette lutte, nous devons retourner quelques années en arrière. Pour gravir les échelons de la hiérarchie, Médiène eut droit au « tapis rouge» – formé par le KGB en 1961 et soutenu par les chefs du premier service secret de l’Algérie.

 

Durant les années 1990, lorsque l’Algérie était plongée dans sa «Sale Guerre» contre les Islamistes, l’homme le plus fort du pays était le général Mohamed Lamari, le chef d’état-major de l’armée algérienne. Toutefois, alors que le pays renouait avec la paix et que les chars retournaient dans les casernes, cette distinction échut à Médiène.

Le passage de la «guerre» à la «paix» et l’émergence de Mediène comme «homme fort» du pays coïncidèrent avec la période entourant l’élection de Bouteflika à la présidence en 1999.

 

Les faiblesses des autres, tels que la propension à la corruption et les penchants sexuels, ont été fondamentaux pour l’exercice du contrôle par Médiène. Il n’est donc pas étonnant que ce qui décida Médiène à accorder son soutien à Bouteflika en 1999 fut le fait que ce dernier avait été condamné en 1983 pour le détournement de quelque 23 millions de dollars en monnaie équivalente d’aujourd’hui des chancelleries de l’Algérie alors qu’il était ministre des Affaires étrangères de 1965 à 1978.

 

Mediène devint l’«homme fort» incontesté de l’Algérie après les élections présidentielles d’avril 2004 et la mise à l’écart inattendue de Mohamed Lamari quatre mois plus tard. La combine qui aboutit à la mise à l’écart de Lamari comprenait un accord entre Bouteflika et Mediène qui consistait à donner une nouvelle image de l’Algérie en écartant le général le plus haï à cette époque.

 

Lamari parti, le pouvoir fut effectivement partagé entre Bouteflika et Mediene, le général Smaïn Lamari (aucun lien de parenté avec Mohamed), l’adjoint de Médiène et chef de la Direction du Contre-espionnage (DCE), faisant le «sale boulot».

 

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Guest fellay

AMBITIONS GRANDIOSES

 

Mediène est un homme très secret. Seule une photographie de lui a été publiée et peu de ses paroles, s’il n’y en a jamais eu, ont été enregistrées. On suppose donc que la manifestation de son ambition, si c’était de cela qu’il s’agissait, de prendre le contrôle effectif du pays, commença avec le départ de Lamari de la scène.

 

Cependant, il y a un enregistrement des dires de Médiène qui donne à penser qu’il avait un sens grandiose de l’importance de sa personne et de son pouvoir bien avant le «départ en retraite» de Lamari.

 

Ce fut en fut 1999; la circonstance fut la torture et l’interrogatoire par le DRS de Fouad Boulemia, que le DRS prétendait être l’assassin d’Abdelkader Hachani, leader du Front islamique du salut (FIS).

 

Au cours de son procès controversé d’un jour, en avril 2001, Boulemia décrivit comment, après avoir été torturé par des agents du DRS, Mediène entra et dit: « C’est moi le patron (ana rabha). Tu vas voir ce que je vais te faire. Avoue que tu as tué Hachani et tu auras 15 ans de prison. Tes parents pourront te voir en prison. Sinon, je vais t’emmener chez ta mère et je vais l’éventrer devant toi. Je suis le général Toufik, le Dieu de l’Algérie (Rab Edzayer). »

 

A part son pouvoir de vie et de mort sur les simples mortels comme lui, les autres attributs divins de Mediène, compte tenu de ses prises d’actions et investissements dans les ressources naturelles et l’immobilier en Algérie, apparaitraient comme étant plus matérialistes que spirituels.

 

SIGNAL D’AVERTISSEMENT

 

Les difficultés actuelles du «Dieu de l’Algérie » commencèrent avec l’élection de Bouteflika pour un troisième mandat en avril 2009. Un troisième mandat présidentiel exigeait une modification de la Constitution, que le DRS soutint à contrecœur.

 

Mais les conséquences de l’élection ne furent pas celles que Médiène avait voulues. A peine Bouteflika fut-il confortablement installé dans son troisième mandat que son «clan», comme on en vint à le connaître, conscient de la mauvaise santé du président, commença à élaborer sérieusement des plans afin de lui faire succéder son frère cadet, Saïd Bouteflika.

 

Bien que considéré par beaucoup comme un incapable, Saïd Bouteflika était néanmoins en train d’établir une base de pouvoir politique. Il était devenu le « portier » du président, était en fait un ministre-sans-portefeuille et rassemblait des soutiens parmi l’élite affairiste du pays. On parlait même d’un nouveau parti politique qui allait être crée pour lui.

 

La perspective d’une telle succession dynastique n’était pas ce que le DRS avait en tête quand il avait donné le feu vert pour le troisième mandat de Bouteflika.

 

Médiène observait le mouvement de Saïd vers le centre de la scène avec dégoût. Bien que le DRS sentît sans aucun doute qu’il ne pouvait gérer le « problème de la succession », Mediène était conscient du risque que Bouteflika, s’étant débarrassé de Lamari au début de son second mandat, pourrait essayer de faire de même avec Médiène dans son troisième.

 

Le signal d’avertissement parvint à Mediene quand Saïd Bouteflika lia sa campagne à l’ancien patron de la sécurité, le général Mohamed Betchine.

 

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Guest fellay

LA CORRUPTION COMME MOYEN DE CONTRÔLE

 

Bouteflika a été élu pour un troisième mandat en tant que président de l’Algérie en 2009 [GALLO / GETTY]

Betchine avait été chef des services de renseignement du pays et patron de Médiène dans les années 1980, avant la création du DRS en 1990, quand il prit sa retraite en apparence.

 

Après leur coup d’État de Janvier 1992, les généraux gouvernèrent pendant les deux années suivantes par l’intermédiaire du Haut Comité d’État (HCE). Avec la dissolution du HCE en Janvier 1994, les généraux désignèrent leur propre homme, Liamine Zeroual, en tant que président.

 

Déterminé à ne pas être le pantin des généraux, Zeroual nomma les généraux Mohamed Saidi Fodil et Mohamed Betchine comme conseillers.

 

En 1996, Zeroual avait décidé que Médiène était devenu trop puissant et prévu de le remplacer par Fodil. La réaction de Médiène fut rapide: Fodil mourut dans un «accident de la route».

 

Un an plus tard, Zeroual essaya de nouveau, en décidant cette fois de nommer Betchine comme ministre de la défense afin de se débarrasser de Médiène. Les représailles de Médiène furent encore une fois promptes et péremptoires. Il organisa des massacres de civils à grande échelle – à Raïs, Bentalha, Beni-Messous et ailleurs – amenant l’horreur et la psychose jusqu’aux portes d’Alger. Au même moment, il utilisa la machinerie du DRS pour détruire le business de Betchine et sa réputation, le forçant à démissionner – un homme brisé. Zeroual le suivit.

 

La réaction de Médiène à la perspective de voir Betchine ramené au pouvoir par une succession échouant à Said Bouteflika a été dévastatrice. Sa stratégie a été de détruire tous ceux qui étaient liés à Saïd Bouteflika en utilisant la combinaison vieille comme le monde entre «corruption» et «chantage». En effet, l’une des raisons qui avaient poussé Médiène à soutenir Bouteflika en 1999 et qui ont fait que la corruption soit devenue si répandue au cours des 10 dernières années est que le DRS l’a encouragée et l’utilise comme un moyen de contrôle.

 

CHASSE AUX SORCIÈRES

 

Médiène commença par mettre au jour la corruption à laquelle furent mêlés, dans le projet d’autoroute est-ouest de 12 milliards de dollars, le secteur des travaux publics et son ministre, Amar Ghoul, un ami de Saïd Bouteflika. L’avertissement ne fut pas entendu. L’attaque de Médiène, qui rappelle sa «destruction» de Betchine en 1998, monta donc graduellement en puissance et fut dirigée tout à la fois contre Sonatrach, l’empire pétrolier et gazier géant appartenant à l’État, source de 98 pour cent des rentrées en devises de l’Algérie, et Chakib Khelil, le ministre de l’énergie et des mines, ami intime du président et « symbole » de l’ère Bouteflika.

 

Le « scandale Sonatrach », qui éclata en Janvier 2010 avec l’arrestation du PDG de l’entreprise, quatre de ses cinq vice-présidents et d’autres cadres supérieurs, eut vite fait de mener aussi bien l’économie que le gouvernement à un état de quasi-paralysie. Bouteflika fut à peine vu en public, tandis que la chasse aux sorcières menée par le DRS, sous-couvert de l’enquête sur la corruption à la Sonatrach, donna des nuits blanches à presque tous les membres des élites politiques et économiques du pays.

À un certain moment, il sembla que Bouteflika pourrait renverser la donne contre Médiène en désignant une « commission de sécurité indépendante » pour enquêter sur certains dossiers des époques antérieures qui n’avaient pas été résolus.

 

En particulier, la commission chercha à déterminer le rôle joué par le DRS dans les assassinats de Mohamed Boudiaf, le premier président du HCE, et Saidi Fodil.

 

Deux témoins de haut rang, l’un deux étant un membre d’une unité spéciale du DRS impliquée dans les assassinats de Boudiaf et Fodil, et l’autre un officier militaire de haut rang qui confirma l’existence de cette unité secrète du DRS, confirmèrent dans leurs déclarations que cette unité, sous le commandement global des généraux Médiène et Smaïn Lamari, avait organisé l’«accident» de voiture de Fodil.

Nous ne saurons probablement jamais qu’elle sorte de magie noire a été exercée sur Bouteflika après la publication de ces témoignages, mais il suffit de dire qu’on n’a plus entendu parler de cette commission.

 

Le remaniement ministériel opéré par Bouteflika en mai 2010 portait en filigrane la trace du script victorieux de Médiène. Chakib Khelil et le ministre de l’Intérieur Nouredine «Yazid» Zerhouni, les deux principaux appuis ministériels de Bouteflika, furent écartés, de même que plusieurs ministres de moindre importance. La proposition de donner la succession à Saïd Bouteflika devint de l’histoire ancienne.

 

 

 

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Guest fellay

VICTOIRE A LA PYRRHUS

 

Le fait que Médiène ait réussi à réduire le troisième mandat de Bouteflika à une présidence factice pourrait lui procurer une satisfaction personnelle, mais cette victoire est une victoire à la Pyrrus pour au moins deux raisons.

Premièrement, le scandale Sonatrach et les expositions associées ont eu un coût incalculable pour l’économie de l’Algérie et sa réputation internationale. Deuxièmement, un certain nombre d’autres révélations inattendues ayant eu lieu au cours des deux derniers mois ont été la cause de problèmes particulièrement malvenus pour Médiène.

Ces problèmes ont essentiellement pour origine les entretiens récents de Quds Press avec l’ancien agent du DRS Karim Moulay. Moulay non seulement rappela aux Algériens et au monde l’implication des services de sécurité de l’Algérie dans les massacres des années 1990, mais, pire encore pour Médiène, il témoigna publiquement que Médiène lui-même avait non seulement ordonné le massacre de Beni Messous du 5 septembre 1997, dans lequel quelques 200 habitants de cet ensemble de masures furent massacrés, mais qu’il s’agissait d’une opération « immobilière » défrichement de la terre pour le profit personnel de sa famille.

 

Moulay déclara également que le DRS, sous le commandement de Médiène, était derrière la planification et l’exécution de l’attaque « terroriste » contre l’Hôtel Asni à Marrakech, au Maroc, qui tua deux touristes espagnols et en blessa un troisième en août 1994. Il reste à voir si l’Espagne ouvrira de nouveau le dossier et comment le Maroc réagira.

 

Les relations de l’Algérie avec le Maroc sont susceptibles de se dégrader encore plus avec les activités d’Al-Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI). Le Maroc est conscient de l’implication du DRS dans l’établissement d’AQMI dans le Sahara-Sahel. Maintenant qu’on sait que le ravisseur des trois travailleurs humanitaires espagnols enlevés en Mauritanie en Novembre dernier, Omar Ahmed Ould Sidi Ould Hama, est un membre du Polisario, qui est étroitement géré par le DRS, les affirmations du Maroc que le Polisario est utilisé par l’Algérie, ou du moins le DRS, pour des objectifs «terroristes», apparaissent soudain sous un jour nouveau.

 

En outre, les articles en nombre croissant qui indiquent qu’AQMI dans le Sahel est une création du DRS suscite un malaise à Washington. Encore une fois, le blâme retombe sur Médiène.

 

Sur le plan intérieur, on estime que le DRS est mis sous pression, peut-être de la part d’éléments au sein de l’armée et de ses propres rangs, pour le fait que le «terrorisme» dans le nord pourrait empirer, et non régresser ainsi que le prétende le gouvernement, et que les troubles sociaux dans tout le pays atteignent des niveaux alarmants.

 

Des rumeurs disent que des intermédiaires d’une tierce partie ont parlé avec Médiène et Bouteflika et conclu un accord selon lequel Médiène « prendrait sa retraite » suivi un peu plus tard par Bouteflika pour raisons de santé, le pays devant être gouverné jusqu’aux élections de 2014 par un (des) vice-président(s) qui serai(en)t nommé(s) quelque temps avant le départ de Bouteflika.

 

L’Algérie vit sous l’emprise de la rumeur, et cette dernière rumeur n’est pas sans rappeler celle du printemps de 2001, qui disait que les troubles Berbères (sic) mettraient un terme à la carrière de Médiène.

 

Mais en 2001 Médiène fut sauvé par 9/11 – par deux fois. Tout d’abord, il eut la vie sauve le 9 septembre 2001 car il se trouvait dans autre partie du bâtiment du Pentagone en ce jour fatidique. Deuxièmement, il devint immédiatement l’allié clé de Washington dans sa «guerre globale contre le terrorisme».

 

Il est peu probable que Washington essaie de le sauver maintenant. Après tout, c’est en grande partie grâce aux erreurs du DRS que nous avons été en mesure de raconter l’histoire du comment le front du Sahara-Sahel dans la «guerre globale contre le terrorisme» était une fabrication américano-algérienne.

 

Jeremy Keenan est un professeur associé de recherche à la School of Oriental and African Studies (École des Études Orientales et Africaines), Université de Londres, et auteur de The Dark Sahara: America’s War on Terror in Africa (Le Sahara sombre : la guerre de l’Amérique contre le terrorisme en Afrique).

 

Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement la politique éditoriale d’Al Jazeera.

 

Source Al-Djazira

 

4/4

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Pour ériger l'islamisme en épouvantail de la population. Les militaires ont pu ainsi d'un coup:

 

1- se positionner comme le seul défenseur du peuple contre "ces barbares" et légitimer leur emprise sur le pays

 

2- avoir une couverture pour éliminer la menace de l'islamisme politique qui a failli les écarter du pouvoir (FIS)

 

Question à méditer:

 

Pourquoi le terrorisme islamiste qui d'habitude prend pour cible les états faibles (afghanistan, somalie) n'est pas apparu ni au Maroc, tunisie, libye ni même en égypte (pays des frères musulmans), mais curieusement uniquement en Algérie?

 

Il y a lieu de partir de l'implosion iranaise pour comprendre la problématique. Au temps du Sha, l'Iran était le pays plus occidentalisé du moyen-orient à tel point qu'il aurait pu acquérir la bombe atomatique avec le concours de la France et d'Israël.

 

D'où la statégie des islamiques fut de faire tomber la première citadelle (l'Iran) avant de poursuivre leur funeste conquête. A ce stade, ils ont réussi avec le concours de la dictature du Sha (et sa Savak) dont Hassan II s'en était ingénié pour anéantir toute l'opposition.

 

Proie dévorée (l'Iran), l'islamiste se tourne vers le Maghreb et s'attaque aussi en premier l'Algérie, la proie la plus dure d'attraper et si le coup avait réussi Maroc et Tunisie tombaient comme des fruits mûrs.

 

On peut aussi cogiter sur la stratégie de la France lors de sa politique face aux rebellions de ses colonisations au Maghreb. Narguer plus bas que terre à Diên Biên Phu, elle n'entend subir le même affront en Algérie qui était de plus des départements français faut-il le rappeler. Pour ce faire, elle lâchera du lest envers le Maroc et la Tunisie-qui n'en valaient pas un clou- d'un deal sans précédent de la "l'indépendance dans l'interdépendace" afin de s'attaquer au conflit qu'il ne fallait pas perdre. Or, en Algérie, la France perdra sa dernière grande confrontation militaire et ce qui fait dire: " Contre toute attente, la révolution qui avait tout pour échouer...va réussir!".

 

Pour Medhi Ben Barka, le Maroc aurait dû refuser le deal français et se montrer solidaire avec l'Algérie que d'autres lui avaient répliqué: mais qui aurait parier un franc sur la victoire algérienne? Seul Ho-chi-Minh était persuadé d'une victoire algérienne à l'époque.

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Guest fellay
Il y a lieu de partir de l'implosion iranaise pour comprendre la problématique. Au temps du Sha, l'Iran était le pays plus occidentalisé du moyen-orient à tel point qu'il aurait pu acquérir la bombe atomatique avec le concours de la France et d'Israël.

 

D'où la statégie des islamiques fut de faire tomber la première citadelle (l'Iran) avant de poursuivre leur funeste conquête. A ce stade, ils ont réussi avec le concours de la dictature du Sha (et sa Savak) dont Hassan II s'en était ingénié pour anéantir toute l'opposition.

 

Proie dévorée (l'Iran), l'islamiste se tourne vers le Maghreb et s'attaque aussi en premier l'Algérie, la proie la plus dure d'attraper et si le coup avait réussi Maroc et Tunisie tombaient comme des fruits mûrs.

 

On peut aussi cogiter sur la stratégie de la France lors de sa politique face aux rebellions de ses colonisations au Maghreb. Narguer plus bas que terre à Diên Biên Phu, elle n'entend subir le même affront en Algérie qui était de plus des départements français faut-il le rappeler. Pour ce faire, elle lâchera du lest envers le Maroc et la Tunisie-qui n'en valaient pas un clou- d'un deal sans précédent de la "l'indépendance dans l'interdépendace" afin de s'attaquer au conflit qu'il ne fallait pas perdre. Or, en Algérie, la France perdra sa dernière grande confrontation militaire et ce qui fait dire: " Contre toute attente, la révolution qui avait tout pour échouer...va réussir!".

 

Pour Medhi Ben Barka, le Maroc aurait dû refuser le deal français et se montrer solidaire avec l'Algérie que d'autres lui avaient répliqué: mais qui aurait parier un franc sur la victoire algérienne? Seul Ho-chi-Minh était persuadé d'une victoire algérienne à l'époque.

 

c'est l'analyse la plus fantaisiste que j'ai lu de toi sur ce forum.

Je pensais que tu voulais un débat d'arguments, pas des scénarios de film B hoolywoodien.

 

un peu de rigueur l'ami ...

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Pour ma part, je ne crois et n'y ai jamais cru à l'ombre noire nommée Mediène. Comme en Russie-dont on disait que Poutine n'était pas libre de l'Armée rouge- et dont preuve fut démontrée du contraire; en Algérie-Boutef- est aussi le seul maître du gouvernail. Malheureusement devrait-on dire.

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c'est l'analyse la plus fantaisiste que j'ai lu de toi sur ce forum.

Je pensais que tu voulais un débat d'arguments, pas des scénarios de film B hoolywoodien.

 

un peu de rigueur l'ami ...

 

C'est l'analyse découle d'analystes des plus compétents du Maghreb, je cite: Jean Daniel, feu de La Gorce, Gilles Perrault pour ne citer que ces trois.

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Guest fellay
C'est l'analyse découle d'analystes des plus compétents du Maghreb, je cite: Jean Daniel, feu de La Gorce, Gilles Perrault pour ne citer que ces trois.

 

non, ce n'est pas une analyse, ca s'appelle se voiler la face. Ne pas vouloir voir la vérité en face, ne veux pas dire que cette vérité n'existe pas.

 

Pour comprendre le problème de l'algérie, il faut avoir le courage de diagnostiquer sa maladie. Tu n'en ai pas encore la, l'ami...

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C'est l'analyse découle d'analystes des plus compétents du Maghreb, je cite: Jean Daniel, feu de La Gorce, Gilles Perrault pour ne citer que ces trois.

 

salut cher ami, je t avais fais part plusieurs foi de chercher a trouver une solution passée c a d vielle a un problème actuel. le monde a changé. l analyse doit partir des faits reels et actuels pour trouver des solutions adaptées et millimétrées. boumdienne a fait ce qu il a fait, mais boutef n a rien a voir avec lui comme m6 n a rien a voir avec son pere. aussi le polisario des années 80 a changé est devenu partenaire d aqmi, elle meme qui a choisie comme par hasard le sud d algerie pour s y installer.

une autre lecture des faits est imposée et arrêtes de te voiler la face, jean daniel vend bien ses articles....med abdelaziz donne ses ordres de sa villa de puerto banus, les sahraoui sont encerclés comme un troupeau de betail a tindouf qui a attend d etre acheminer au prochain souk électoral espagnole et du maintien de vos militaires au pouvoir et tu nous raconte des histoires de dien bien vo

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salut cher ami, je t avais fais part plusieurs foi de chercher a trouver une solution passée c a d vielle a un problème actuel. le monde a changé. l analyse doit partir des faits reels et actuels pour trouver des solutions adaptées et millimétrées. boumdienne a fait ce qu il a fait, mais boutef n a rien a voir avec lui comme m6 n a rien a voir avec son pere. aussi le polisario des années 80 a changé est devenu partenaire d aqmi, elle meme qui a choisie comme par hasard le sud d algerie pour s y installer.

une autre lecture des faits est imposée et arrêtes de te voiler la face, jean daniel vend bien ses articles....med abdelaziz donne ses ordres de sa villa de puerto banus, les sahraoui sont encerclés comme un troupeau de betail a tindouf qui a attend d etre acheminer au prochain souk électoral espagnole et du maintien de vos militaires au pouvoir et tu nous raconte des histoires de dien bien vo

 

Salut à toi ausi l'ami,

 

Mais dans quel but le POlisario serait devenu un allié d'AQMI? Que quelques éléments sahraouis aient des relations avec ces terroristes, pourquoi pas. Mais il ne faut généraliser.

 

Les Américains avaient aussi accusé Cuba de procéder à du trafic de drogue de suite à la découverte que quelques hauts gradés de l'armée cubaine étaient impliqués paraît dans un trafic. Or, ces présumés traficants ont été passés par les armes et ceci suite à un procès qui tenait de la mascarade. Dans ce cas aussi, Cuba n'a aucun intérêt de devenir une base de trafic de drogue.

 

Quant à dire que Boutef n'a rien à voir avec Boumediène, c'est fort en café. Au contraire, l'ex-ministre des affaires étrangères du colonel commandait le pays à une certaine époque.

 

Par contre, effectivement ni M6 ni Boutef sont impliqués dans la fermeture des frontières terrestres et ils pourraient rétablir ces dites frontières sans qu'il s'agisse d'un revirement de leur part.

 

S'agissant de l'affaire sahraouie, on sait que la solution se trouve dans la marge de manoeuvre moins que l'indépendance mais plus que l'autonomie. Mais une lecture attentive de l'histoire pourrait aussi engendrer un changement côté marocain avec un rôle du roi beaucoup resteint à l'exemple de l'Espagne avec Juan Carlos. C'est-à-dire que la rébellion sahraouie à sa source était surtout anti-royaliste mais n'avait pas pour but de diviser le pays. D'où une voie à explorer aussi en ce sens: le Maroc accède à une véritable monarchie constitutionnelle.

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J'ai pas répliqué Mr obole , c'est juste j'ai aimé votre intervention , c'est un point de vue à respecter ,c'est tout , pense comme tu veux , tu es libre :)

 

Il n'y a rien de méchant dans ma réponse. Tout juste que je ne discerne pas le fond de ta réplique.

 

Respect et amitié.

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