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L'Algérie réfléchit à lancer sa première centrale nucléaire d'ici "15 à 20 ans"


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ALGER - Le ministre de l'Energie et des Mines, Youcef Yousfi, a affirmé lundi que l'Algérie étudiait actuellement les conditions dans lesquelles elle pourrait lancer d'ici à "15 à 20 ans" sa première centrale nucléaire.

 

Il a précisé, sur la radio nationale algérienne, que le pays disposait de réserves d'uranium suffisantes pour l'alimenter à long terme.

 

L'Algérie dispose de deux réacteurs nucléaires expérimentaux à Draria (banlieue sud d'Alger) et Aïn Oussera, près de Djelfa (270 km au sud d'Alger).

 

Elle a déjà conclu des accords de coopération nucléaire avec l'Argentine, la France, la Chine, les Etats-Unis et l'Afrique du sud.

 

Le ministre a enfin rappelé le lancement d'un programme de développement des énergies renouvelables sur 20 ans à partir de sources alternatives comme le soleil ou le vent. "C'est un programme très ambitieux et portant sur le long terme avec comme objectif d'arriver à produire 40% de l'énergie actuelle à partir de l'énergie solaire et éolienne", a-t-il expliqué.

 

L'Algérie a identifié 60 projets et prévoit d'exporter en Europe 2.000 MW d'énergies renouvelables à l'horizon 2020 et 10.000 MW à l'horizon 2030.

 

Le programme devrait être lancé dès cette année, après son approbation par le gouvernement, a-t-il ajouté.

 

Selon M. Yousfi, l'Algérie n'a pas tranché en faveur de Desertec, un projet piloté par des entreprises allemandes pour créer d'ici 40 ans un vaste réseau d'installations éoliennes et solaires en Afrique du Nord et au Moyen-Orient. Il est censé fournir à terme jusqu'à 15% de la consommation d'électricité d'Europe.

 

"Le gouvernement n'a pas à donner son feu vert ou son feu rouge à Desertec traçons d'abord notre programme et nous discuterons (ensuite) avec l'ensemble des partenaires qui peuvent participer à la réalisation de ce programme, sans exclusion d'aucun partenaire", a-t-il précisé.

 

Le président Abdelaziz Bouteflika et la chancelière allemande Angela Merkel avaient décidé le 8 décembre à Berlin la mise en place d'une commission économique mixte, notamment pour développer ce projet.

 

©AFP / 03 janvier 2011

© Copyright Romandie.com

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Youcef Yousfi - L'Algérie a de l'uranium pour son nucléaire

 

Le ministre de l’Energie et des Mines, Youcef Yousfi, a qualifié hier les faits reprochés aux responsables de Sonatrach de «sérieux et inadmissibles», en soulignant toutefois qu’ «il faut laisser la justice faire son travail».

 

Invité sur les ondes de la chaîne III de la radio nationale à commen ter les affaires de corruption qui ont éclaboussé Sonatrach, le ministre a réitéré ses mêmes propos tenus il y a cinq jours. Se basant sur une enquête menée par les services de sécurité, le magistrat instructeur du tribunal d’Alger a mis sous contrôle judiciaire l’ex-PDG Mohamed Meziane et a placé sous mandat de dépôt son intérimaire et vice-président de l’activité Aval, Abdelhafid Feghouli.

 

M. Yousfi a affiché, il y a deux jours devant les députés, sa détermination à «oeuvrer, dès 2010, au renforcement du contrôle financier interne de Sonatrach, dans le cadre d’une lutte sans merci contre les pratiques illégales». Le ministre a également affirmé que son département veillera de très près sur les dossiers liés aux embauches et à l’octroi des marchés publics dans toutes ses phases liées à la constitution des appels d’offres et des cahiers des charges.

 

M. Yousfi a affirmé que la majorité des salariés de Sonatrach est constituée de travailleurs honnêtes. Concernant le bilan des recettes d’hydrocarbures, le ministre a révélé que l’Algérie a engrangé 55,7 milliards de dollars à la fin de l’année 2010, soit une progression de 25 % par rapport à 2009. La production de gaz et de pétrole a accusé en 2010 «un léger repli et non pas une régression », a analysé M. Yousfi.

 

Pour le ministre, «ce qui compte c’est la valeur des exportations et non pas les volumes exportés». Sonatrach tablait sur une production d’hydrocarbures estimée à près de 220 millions de tonnes équivalent pétrole (Tep) en 2010. Ce groupe énergétique avait produit 222,5 millions de Tep en 2009, dont 56,8 millions de tonnes de pétrole brut et 150,9 milliards de m3 de gaz. Ce chiffre est en léger repli par rapport à 2008.

 

M. Yousfi a évalué la part des groupes étrangers à 6% du montant global des exportations d’hydrocarbures. «Les groupes étrangers participent à 50% dans la production de pétrole. Leur part du revenu global ne dépasse pas 6 % des recettes», at- il détaillé. Le ministre a affirmé que «70 % du sol algérien est encore inexploré » et a fait état d’une hausse de 40 % de l’exploration pétrolière en 2011.

 

«En 2010, nous avons réalisé 29 découvertes d’hydrocarbures», at- il rappelé, annonçant le lancement des opérations d’exploration du gaz non conventionnel. Dans le domaine minier, le ministre a déclaré que « l’Algérie pourrait aussi exploiter ses mines de charbon, si cela s’avère nécessaire», a-t-il indiqué.

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Youcef Yousfi a, dans la foulée, affirmé que son ministère s’apprête à prendre des sanctions contre certaines entreprises étrangères qui n’ont pas respecté leurs engagements en matière d’exploitation minière. Sur un autre chapitre, répondant à une question sur l’énergie nucléaire, le ministre dira que son département «est en pleine phase d’étude pour l’implantation, à moyen terme, d’une première centrale nucléaire en Algérie».

 

«Il nous faut, explique-t-il, dix à quinze ans pour lancer la première centrale». L’Algérie compte déjà deux réacteurs expérimentaux situés à Draria (3 mégawatts ) et à Aïn Oussera (15 MW). Le prédécesseur de Yousfi avait annoncé en 2009 que la première centrale sera lancée en 2020 et que l’Algérie se dotera par la suite d’une centrale nucléaire tous les cinq ans.

 

Selon l’actuel ministre de l’Energie, des recherches sont actuellement menées par des ingénieurs algériens pour évaluer le potentiel national en uranium. «Nous avons de quoi alimenter largement nos centrales nucléaires à l‘avenir. Nous faisons le bilan de notre potentiel», a-t-il affirmé.

 

L’Algérie compterait un potentiel de 26 000 tonnes d’uranium. Evoquant le domaine des énergies alternatives, le ministre a affirmé que l’Algérie n’a pas donné son feu vert au projet allemand de production de l’électricité solaire.

 

«Nous n’avons pas encore opté pour un quelconque choix. Nous avons dit qu’il faut d’abord établir notre programme. Nous allons travailler avec Desertec, Transgreen ou avec d’autres organismes, avec tous ceux qui partagent nos objectifs. Mais, d’abord il faut mobiliser nos propres forces et nos propres moyens», a-t-il déclaré. «Desertec est une idée d’industriels. Le gouvernement allemand n’a rien à voir avec ce projet.

 

Le gouvernement algérien n’a dit ni oui ni non à ce projet. Nous discutons avec l’ensemble des partenaires qui peuvent participer à la réalisation de notre programme », a affirmé M. Yousfi. Le chef de l’Etat en visite officielle en Allemagne, début décembre dernier, avait déclaré que «l’Algérie et l’Allemagne travaillent ensemble dans le domaine des énergies renouvelables à travers un projet colossal que nous allons approfondir d’un commun accord ».

 

Youcef Yousfi a annoncé, par ailleurs, qu’il présentera aujourd’hui, au Conseil du gouvernement, le plan national de développement des énergies renouvelables. «Notre but est d’arriver, d’ici à 20 ans, à produire 40 % de notre électricité à partir de l’énergie solaire et éolienne», a-t-il expliqué. Et de préciser que ce plan se déclinera en trois phases.

 

«La première qui s’étalera sur trois ans sera consacrée à l’expérimentation de toutes les techniques: défricher le terrain à la fabrication locale des équipements et mobiliser la communauté scientifique. La seconde phase sera consacrée à la construction des infrastructures nécessaires. La troisième phase verra le lancement de la production proprement dite. Il y a une soixantaine de projets qui sont déjà identifiés.

 

Cela nécessite une importante subvention de l’Etat et la mobilisation des industriels tant du public que du privé », a-t-il indiqué. Une usine de silicium, produit entrant dans la production des panneaux solaires, sera prête en 2013, a-t-il encore déclaré. M. Yousfi a affirmé que l’Algérie vise à exporter, d’ici 2020, 2000 mégawatts d’électricité solaire en partenariat avec des Européens. «Si l’Europe ouvre ses portes et si les conditions sont réunies, on peut arriver à exporter jusqu’à 10 000 mégawatts vers 2030», a-t-il souligné.

 

Enfin, le ministre n’a pas exclu l’éventualité d’une révision à la hausse mais progressive des tarifs de l’électricité. «A moyen terme, le consommateur doit participer au coût», a-t-il considéré.

 

biladi.fr/

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Les réserves pétrolières ne s'épuiseront pas en 2020 !

 

Les réserves pétrolières en Algérie, ne vont pas s'épuiser en 2020, tel que avancé par certains analystes. C'est du moins ce que Youcef Yousfi, ministre de l'Energie et des Mines, a déclaré lundi à Alger. Le ministre estime que notre pays dispose encore d'un énorme potentiel appelé à accroître à la faveur d'un vaste programme d'exploration qui sera engagé.

 

"Pour 2011, nous allons augmenter l'exploration de plus de 40% par rapport à 2010", année durant laquelle 29 découvertes d'hydrocarbures ont été enregistrées, a-t-il indiqué sur les ondes de la radio nationale.

 

L'exploration sera étendue aux zones géologiques les moins connues, a poursuivi Youcef Yousfi, qui a signalé que le dernier trimestre 2010 a connu les premières préparatifs pour l'exploration en off shore.

 

Par ailleurs, le ministre a fait savoir que l'Algérie a clôturé l'année 2010 avec 55,7 milliards de dollars de recettes d'hydrocarbures, en hausse de 25% par rapport à 2009.

 

Quant à la baisse de la production qui s'est établie selon des prévisions déjà annoncées à 220 millions de tonnes équivalent pétrole en 2010 contre 222,5 tep en 2009, Youcef Yousfi a précisé qu'"il s'agit d'un tassement en non pas d'une régression de la production". "Ce qui compte c'est la valeur des exportations et non pas les volumes exportés", a-t-il encore commenté sur ce point.

 

Les associés de Sonatrach ont contribué à prés de 50% de la production pétrolière en termes de volumes mais à 6% seulement en termes de valeur, a-t-il ajouté.

 

El Watan.com

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ALGER - Le ministre de l'Energie et des Mines, Youcef Yousfi, a affirmé lundi que l'Algérie étudiait actuellement les conditions dans lesquelles elle pourrait lancer d'ici à "15 à 20 ans" sa première centrale nucléaire.

 

 

Il se marre Tonton. Qu'est-ce qu'il se marre ! :mdr:

 

Personnellement, j'espère que l' Algérie ne lancera pas trop fort sa première centrale nucléaire. En effet, suivant le sens du lancer, si l'impulsion est trop forte la centrale pourrait tomber au Maroc ou en Tunisie. Ce serait trop triste !

D'un autre coté, 15 ou 20 ans pour s'entrainer au lancer de central ça devrait permettre de ne pas lancer n'importe ou ! !

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Il se marre Tonton. Qu'est-ce qu'il se marre ! :mdr:

 

Personnellement, j'espère que l' Algérie ne lancera pas trop fort sa première centrale nucléaire. En effet, suivant le sens du lancer, si l'impulsion est trop forte la centrale pourrait tomber au Maroc ou en Tunisie. Ce serait trop triste !

D'un autre coté, 15 ou 20 ans pour s'entrainer au lancer de central ça devrait permettre de ne pas lancer n'importe ou ! !

 

 

Certains fou furieux de l'état algérien, aimeraient voir quelques têtes nucléaires atterrir sur Rabat, cependant, si l'Algérie peut acquérir le savoir-faire et posséder des têtes nucléaires comme force de dissuasion alors OK.

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Certains fou furieux de l'état algérien, aimeraient voir quelques têtes nucléaires atterrir sur Rabat, cependant, si l'Algérie peut acquérir le savoir-faire et posséder des têtes nucléaires comme force de dissuasion alors OK.

Mais non , on n'en est pas là , l'Algérie doit d'abord maitriser la technologie nucléaire pour produire de l'electricité , pour le nucléaire militaire c'est encore tôt vu toutes nos difficultés actuelles et honnêtement , je ne pense pas que ça soit dirigé contre nos voisins , ça sera un super outil de dissuassion ; on n'a jamais entendu un pays , possédant l'arme atomique , attaqué !

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Mais non , on n'en est pas là , l'Algérie doit d'abord maitriser la technologie nucléaire pour produire de l'electricité , pour le nucléaire militaire c'est encore tôt vu toutes nos difficultés actuelles et honnêtement , je ne pense pas que ça soit dirigé contre nos voisins , ça sera un super outil de dissuassion ; on n'a jamais entendu un pays , possédant l'arme atomique , attaqué !

 

Biensûr, ce n'est pas demain la veille qu'on aura nos propres têtes nucléaires, cependant, je trouve que le nucléaire civile est une source d'énergie remarquable qui pourra dans le futur contribuer à notre protection militaire.

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Certains fou furieux de l'état algérien, aimeraient voir quelques têtes nucléaires atterrir sur Rabat, cependant, si l'Algérie peut acquérir le savoir-faire et posséder des têtes nucléaires comme force de dissuasion alors OK.

 

Il se marre Tonton. Qu'est-ce qu'il se marre !

Je n'envisageais que le nucléaire civil. Il serait dommage,si l' Algérie possède des gisement d'uranium, qu'elle tarde trop à réaliser ses centrales. Ses voisins (Maroc & Tunisie) auraient tôt fait de réaliser les leurs avant. Ils monopoliseraient ainsi les investissements etranger et les technologies indispensables à ce type de réalisation. Ils deviendraient ainsi producteurs d'énergie au maghreb et l' Algérie se trouverait uniquement en position de fournisseur de matière première comme pour le pétrol et le gaz naturel. Elle en serait réduite à acheter son electricité à ses voisins...

 

Quant au nucléaire militaire le bond technologique est encore plus stupéfiant pour espérer en rever un jour.

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Biensûr, ce n'est pas demain la veille qu'on aura nos propres têtes nucléaires, cependant, je trouve que le nucléaire civile est une source d'énergie remarquable qui pourra dans le futur contribuer à notre protection militaire.

Si ils ne nous refont pas le coup de 88 et la décennie noire qui a suivie , on pourrait peut etre avancer sinon il faut encore attendre 30 ans de plus , les Américains disent que celui qui n'avance pas , recule !

_____

19/09/2009

 

Bruno Tertrais : l'Algérie veut-elle l'arme atomique?

 

Bruno Tertrais est un expert reconnu des questions nucléaires. Maître de recherches à la Fondation pour la recherche stratégique, ancien membre de la commission du Livre blanc sur la Défense, il vient de publier un nouvel ouvrage consacré à la prolifération nucléaire, "le Marché noir de la Bombe" (Buchet-Chastel, 18 euros). Nourri aux meilleures sources, ce document retrace l'histoire du réseau A.Q. Kahn, le père de la bombe pakistanaise, qui a cédé sa technologie a de nombreux pays. Bruno Tertrais (que nous remercions vivement) nous a autorisé à reproduire le passage de son livre consacré à un aspect souvent tabou des questions nucléaires : les ambitions de l'Algérie.

 

 

"L’Algérie est un autre candidat possible au statut de puissance nucléaire. Ses capacités dans ce domaine sont peu connues, mais pourtant bien réelles. Si l’armée avait laissé le Front islamique du salut (FIS) remporter le deuxième tour des élections législatives en janvier 1992 – au lieu de les annuler, au prix d’une terrible guerre civile dans les années qui suivirent – l’Algérie serait peut-être aujourd’hui gouvernée par un régime islamiste disposant de l’arme atomique…

 

Le programme secret conduit par l’armée algérienne n’a été découvert que très tard. Quelles étaient les intentions d’Alger ? Du point de vue d’un ancien ministre en fonction à l’époque – mais qui n’avait pas été tenu au courant du programme – cela ne fait aucun doute : les militaires voulaient disposer d’une « option nucléaire ».

 

 

"L’Algérie dispose d’une infrastructure nucléaire très importante, quasiment équivalente à celle de l’Égypte, et de solides compétences scientifiques et technologiques dans ce domaine, fédérées par plusieurs institutions de recherche (notamment le Centre des sciences et de la technologie nucléaires). En 1991, l’Agence internationale pour l’énergie atomique savait qu’elle s’était dotée d’un petit réacteur de fabrication argentine, et qui était entré en service deux ans auparavant. Ce réacteur à eau légère dénommé Nur (« lumière ») de faible puissance (un mégawatt thermique), était surveillé et ne comportait pas de risque de prolifération.

 

Mais ce que l’Agence ne savait pas, c’est que l’armée algérienne avait signé, en 1983, un accord avec la Chine pour la fourniture d’une installation beaucoup plus importante. Un réacteur de quinze mégawatts thermiques, dénommé es-Salam (« paix ») avait été construit à la fin des années 1980, dans le secret le plus total, sur le site d’Aïn Oussera, dans le désert du Sahara, à deux cent cinquante kilomètres au sud de la capitale. Il n’a été découvert qu’en 1991 par les satellites américains. Utilisant l’eau lourde comme fluide modérateur, il se prêterait assez facilement à une utilisation militaire : il pourrait permettre, à partir d’uranium naturel, de produire en un an assez de plutonium de la qualité nécessaire pour une bombe.

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Après la découverte du réacteur, les soupçons furent attisés par le rappel par Londres, le 10 avril 1991, du colonel William Cross, l’attaché militaire britannique en poste à Alger. Ce rappel avait été exigé par le gouvernement algérien, l’officier ayant eu l’idée de s’approcher un peu trop près de la base d’Aïn Oussera. Le lendemain, l’existence du réacteur est révélée publiquement par un article du Washington Times, sous la plume du journaliste Bill Gertz (spécialisé dans les fuites, calculées ou non, en provenance du Pentagone et des services de renseignement).

 

L’Algérie s’apprêtait alors à mettre en service le réacteur d’es-Salam. La révélation publique de l’existence du réacteur la força à déclarer son existence à l’AIEA et de le mettre sous le contrôle de l’Agence. Sans doute les dirigeants algériens n’avaient-ils guère le choix : le gouvernement était en difficulté, et dépendant de l’assistance étrangère.

 

Mais les questions relatives au programme algérien restent d’autant plus pertinentes qu’après la mise en service du réacteur es-Salam, Pékin a poursuivi sa coopération avec Alger au travers de deux contrats signés en 1996, qui concernaient la production d’isotopes et la construction de cellules chaudes.

 

Le réacteur étant opérationnel depuis 1992, l’Algérie pourrait disposer aujourd’hui de combustible irradié ayant refroidi plus de dix ans, ce qui rendrait sa manipulation plus facile. (Il est possible que certaines barres de combustible auraient été retirées sans que l’AIEA soit avertie.)

 

Au regard des sources publiques, le statut exact des capacités actuelles de l’Algérie en matière de séparation de plutonium reste incertain. Plusieurs bâtiments du complexe d’Aïn Oussera ont été identifiés par des analystes comme pouvant accueillir de telles installations – mais l’AIEA n’y a pas eu accès. Un analyste israélien parle de capacités « dormantes » mais réelles.

 

L’Algérie dispose également d’une usine de fabrication de combustible, et de réserves d’uranium significatives. Elle est ainsi l’un des seuls pays du Moyen-Orient qui pourrait prétendre à un programme nucléaire entièrement autonome.

 

Certes, Alger n’a probablement pas de raison immédiate de lancer ou de relancer des activités dédiées au nucléaire militaire. De fait, en dépit de relations traditionnellement difficiles avec certains de ses voisins (Libye, Maroc), aucun d’entre eux ne constitue aujourd’hui une menace militaire immédiate. Alger prétend d’ailleurs ne pas être intéressée par l’enrichissement ou le retraitement.

 

Mais les caractéristiques de son programme, son soutien ouvert à l’Iran, et son refus de souscrire au Protocole additionnel de vérification de l’AIEA, attisent les soupçons et ne peuvent que conduire à la conclusion que l’Algérie doit être classée dans les pays « à risque » du point de vue de la prolifération. (Le texte du protocole additionnel concernant ce pays a été approuvé par l’AIEA en 2004, mais, cinq ans plus tard, ce texte n’avait toujours pas été ratifié par les autorités locales. Le moins que l’on puisse dire est qu’Alger ne semble pas pressé de voir les inspecteurs de l’Agence mettre leur nez dans ses installations nucléaires.) Pour des raisons de statut, elle pourrait ne pas vouloir laisser l’Arabie Saoudite, et surtout l’Égypte, devenir la première puissance nucléaire arabe. Un éventuel programme nucléaire militaire pourrait aussi contribuer, comme cela a été le cas au Pakistan par le passé, à garantir la pérennité du contrôle de l’armée sur le régime…"

 

secretdefense.blogs.liberation.fr

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Mr Ladoz pense qu'il faut s'assurer avec nos amis Russes une bonne couverture anti-missiles !!!!!

 

Les Sionistes (et ils auront , à coup sur, l'aide des Français et des Américains) ne se gêneront pas pour l'attaquer .

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Mr Ladoz pense qu'il faut s'assurer avec nos amis Russes une bonne couverture anti-missiles !!!!!

 

Les Sionistes (et ils auront , à coup sur, l'aide des Français et des Américains) ne se gêneront pas pour l'attaquer .

 

Il se marre Tonton, qu'est-ce qu'il se marre...:mdr:

 

Euh... pour les Russes, je pense qu'il ne faut pas trop y compter. La tendance de ce pays (en ce qui concerne les accords militaires ! ) c'est plutôt de se tourner vers l'Occident. On est revenu à la Russie des Tzars.

En plus, l'armée Russe n'est plus ce qu'elle pouvait être du temps de l' URSS.

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Il se marre Tonton, qu'est-ce qu'il se marre...:mdr:

 

Euh... pour les Russes, je pense qu'il ne faut pas trop y compter. La tendance de ce pays (en ce qui concerne les accords militaires ! ) c'est plutôt de se tourner vers l'Occident. On est revenu à la Russie des Tzars.

En plus, l'armée Russe n'est plus ce qu'elle pouvait être du temps de l' URSS.

 

Elle se marre Licorne,qu'est ce qu'elle se marre....car elle ne boude pas le plaisir de relire Tonton sur le forum:D

Fin du hs.

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Il se marre Tonton. Qu'est-ce qu'il se marre !

Je n'envisageais que le nucléaire civil. Il serait dommage,si l' Algérie possède des gisement d'uranium, qu'elle tarde trop à réaliser ses centrales. Ses voisins (Maroc & Tunisie) auraient tôt fait de réaliser les leurs avant. Ils monopoliseraient ainsi les investissements etranger et les technologies indispensables à ce type de réalisation. Ils deviendraient ainsi producteurs d'énergie au maghreb et l' Algérie se trouverait uniquement en position de fournisseur de matière première comme pour le pétrol et le gaz naturel. Elle en serait réduite à acheter son electricité à ses voisins...

 

Quant au nucléaire militaire le bond technologique est encore plus stupéfiant pour espérer en rever un jour.

 

 

Une Russie des "tasrs" avec des enfants du KGB, je ne pense pas, s'ils se tournent vers l'occident c'est pour des intérêts bien précis, avec leurs amis du BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine), ça risque de faire mal dans quelques années.

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Il se marre Tonton, qu'est-ce qu'il se marre...:mdr:

 

Euh... pour les Russes, je pense qu'il ne faut pas trop y compter. La tendance de ce pays (en ce qui concerne les accords militaires ! ) c'est plutôt de se tourner vers l'Occident. On est revenu à la Russie des Tzars.

En plus, l'armée Russe n'est plus ce qu'elle pouvait être du temps de l' URSS.

 

Les Russes ont leur propre agenda .

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Une Russie des "tasrs" avec des enfants du KGB, je ne pense pas, s'ils se tournent vers l'occident c'est pour des intérêts bien précis, avec leurs amis du BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine), ça risque de faire mal dans quelques années.

 

Il se marre Tonton, qu'est-ce qu'il se marre :mdr:

 

Les enfants du KGB ne craignent qu'une chose. Une suprématie asiatique. Depuis que la Russie existe ce fut la même crainte. Crainte justifiée actuellement par le développement de la Chine et de l' Inde qui deviennent des voisins bien trop gourmands.

 

l'Okhrana, le NKVD, le MGB, le KGB, puis le MVB actuel ne sont qu'une même famille policiere et espionne qui s'est adaptée aux évolution du pays. Ni plus, ni moins.

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Elle se marre Licorne,qu'est ce qu'elle se marre....car elle ne boude pas le plaisir de relire Tonton sur le forum:D

Fin du hs.

 

Il se marre Tonton, qu'est-ce qu'il se marre. :mdr:

 

Merci Licorne, faut se dépécher de me lire, car si l' Hosto m'a laissé sortir je pense que c'est pour ne pas agraver ses statistiques de décés. :mdr:

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Guest aladin1000
moi qui pensais qu'on allait vers les énergies propres et renouvelables ...

pour les centrales thermiques on est encore a courir après Alsthom pour nous les bâtir, alors pour le nucléaires...

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