obole 10 Posted January 7, 2011 Partager Posted January 7, 2011 Etonnante découverte relative aux larmes des femmes! Dans le cas similaire, pour ma voir une femme pleurer me chagrine davantage que toute autre chose. Et vous? ___________________ Expression d’une grande tristesse ou d’une joie intense, le liquide lacrymal des femmes contiendrait un signal chimique à l’effet inattendu, celui d’inhiber le désir sexuel des hommes. Dans son best-seller Le parfum, Patrick Süskind avait imaginé un parfumeur génial et abominable, réussissant à fabriquer une fragrance capable d’inspirer l’amour aux êtres humains. Dans une étude publiée en ligne hier par la revue Science, des chercheurs israéliens mettent en évidence un mécanisme inverse en montrant que l’odeur des larmes féminines fait baisser le niveau de testostérone chez les hommes. Une observation qui suggère, pour la première fois, l’existence dans nos larmes de composés chimiques mimant l’action de phéromones. Quoi qu’il en soit, les effets biologiques des larmes sont là. Mais quelle pourrait en être la signification? Ivan Rodriguez avance prudemment une explication: «D’un point de vue évolutif, on montre que les femmes choisissent leur partenaire sexuel en fonction d’un certain nombre de critères liés au système immunitaire notamment. Or, lorsqu’elles sont tristes, elles se trouvent en état de faiblesse psychologique qui pourrait les incliner à accepter un partenaire non désiré en temps normal.» Les larmes constitueraient alors un moyen défensif pour ces femmes qui, en inhibant le désir de l’autre, se protégeraient. Dans cet ordre d’idées, il serait alors intéressant de connaître l’effet qu’a la tristesse sur les pleureuses elles-mêmes. Cet effet inattendu des larmes sur la biologie humaine s’assimile fortement à l’effet qu’aurait une phéromone qui, par définition, est une substance chimique libérée par un organisme pour provoquer une réaction spécifique ou modifier la physiologie d’un autre individu de la même espèce. Un rapprochement que suggèrent les auteurs en fin d’article. «Une modification comportementale et hormonale après respiration des larmes féminines est observée chez les hommes: nous sommes vraisemblablement en présence d’une communication chimio-sensorielle, commente Jane Pailly, du Laboratoire de neurobiologie des émotions et de la mémoire olfactive à Lyon. De là à dire qu’il s’agit de phéromones… Il faut rester prudent. Il reste encore à identifier la chaîne de transmission du signal mise en jeu par la ou les molécules.» L’existence de phéromones humaines est, il est vrai, un domaine sujet à débat. Citer Link to post Share on other sites
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