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Marine Le Pen dit qu'Israël n'a pas à lui donner de leçons sur le racisme


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Marine Le Pen, candidate à la succession de son père à la tête du Front national (extrême droite), a estimé qu'Israël n'avait pas à lui donner de leçon concernant le racisme, dans une longue interview publiée vendredi par le quotidien israélien de gauche Haaretz.

 

Marine Le Pen, candidate à la succession de son père à la tête du Front national (extrême droite), a estimé qu'Israël n'avait pas à lui donner de leçon concernant le racisme, dans une longue interview publiée vendredi par le quotidien israélien de gauche Haaretz.

 

"Si nous disions en France ne serait-ce qu'un millième de ce qui est dit en Israël, nous irions immédiatement en prison pour incitation à la haine raciale", a souligné Mme Le Pen.

 

Elle faisait allusion à la politique de répression adoptée par le gouvernement de droite de Benjamin Netanyahu pour tenter de réduire le nombre des immigrés africains qui entrent illégalement en Israël via la frontière égyptienne.

 

Dans cet entretien, reproduit sur une pleine page dans les éditions en hébreu et en français du Haaretz, Mme Le Pen critique en outre le récent appel lancé par 300 rabbins à ne pas louer ou vendre des logements à des Arabes.

 

"Ces Arabes sont des Israéliens, n'est-ce pas ? Alors dans ce cas, il faut se comporter avec eux comme n'importe quel autre citoyen. C'est à l'Etat de décider qui obtient la citoyenneté, mais à partir du moment où quelqu'un devient citoyen du pays, il doit bénéficier des mêmes droits que les autres", souligne-t-elle.

 

Interrogée sur la colonisation israélienne dans les Territoires palestiniens, elle affirme "ne pas comprendre l'idée de la poursuite de la politique de développement des colonies" et considère qu'il s'agit d'une "erreur politique" du gouvernement israélien.

 

"Nous avons le droit de critiquer la politique de l'Etat d'Israël, comme celle de tout Etat souverain, sans être taxés d'antisémitisme. Après tout, le Front national a toujours été pro-sioniste et a toujours défendu le droit à l'existence d'Israël", dit Mme Le Pen, favorite pour succéder à son père Jean-Marie dans quelques jours à la tête du FN.

 

Elle déplore par ailleurs que "des dirigeants de l'extrême droite européenne se servent d'Israël pour améliorer leur image de marque", après les récentes visites en Israël du député populiste néerlandais Geert Wilders et d'une délégation de parlementaires européens, dont Heinz-Christian Strache, chef du parti FPOe autrichien.

 

Evoquant la période du régime de collaboration de Vichy, elle réitère ses critiques à l'encontre de l'ex-président Jacques Chirac, qui avait reconnu en 1995 la responsabilité de l'Etat français dans la déportation de 76.000 juifs de France, affirmant qu'elle refuse de "dire du mal de mon pays".

 

"Je suis convaincue que Jacques Chirac a eu tort. Ce n'était pas la France qui était responsable, ce n'est pas l'Etat français, c'était un régime. C'est une erreur de battre sa coulpe, il faut accepter notre pays tel qu'il est avec ses périodes de splendeur et celles qui le sont moins", ajoute-t-elle.

 

Son père avait provoqué un énorme scandale en qualifiant les chambres à gaz nazies de "point de détail de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale".

 

A la question posée sur la possibilité de voir un jour un juif élu président de la République française, Mme Le Pen a répondu par l'affirmative : "Contrairement à l'image que l'on tente de coller à la France, notre pays est le moins raciste du monde. Ici, on ne juge pas les gens sur leur couleur ou sur leur religion, mais sur leurs valeurs".

 

Le Point

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Marine Le Pen, candidate à la succession de son père à la tête du Front national (extrême droite), a estimé qu'Israël n'avait pas à lui donner de leçon concernant le racisme, dans une longue interview publiée vendredi par le quotidien israélien de gauche Haaretz.

 

Marine Le Pen, candidate à la succession de son père à la tête du Front national (extrême droite), a estimé qu'Israël n'avait pas à lui donner de leçon concernant le racisme, dans une longue interview publiée vendredi par le quotidien israélien de gauche Haaretz.

 

"Si nous disions en France ne serait-ce qu'un millième de ce qui est dit en Israël, nous irions immédiatement en prison pour incitation à la haine raciale", a souligné Mme Le Pen.

 

Elle faisait allusion à la politique de répression adoptée par le gouvernement de droite de Benjamin Netanyahu pour tenter de réduire le nombre des immigrés africains qui entrent illégalement en Israël via la frontière égyptienne.

 

Dans cet entretien, reproduit sur une pleine page dans les éditions en hébreu et en français du Haaretz, Mme Le Pen critique en outre le récent appel lancé par 300 rabbins à ne pas louer ou vendre des logements à des Arabes.

 

"Ces Arabes sont des Israéliens, n'est-ce pas ? Alors dans ce cas, il faut se comporter avec eux comme n'importe quel autre citoyen. C'est à l'Etat de décider qui obtient la citoyenneté, mais à partir du moment où quelqu'un devient citoyen du pays, il doit bénéficier des mêmes droits que les autres", souligne-t-elle.

 

Interrogée sur la colonisation israélienne dans les Territoires palestiniens, elle affirme "ne pas comprendre l'idée de la poursuite de la politique de développement des colonies" et considère qu'il s'agit d'une "erreur politique" du gouvernement israélien.

 

"Nous avons le droit de critiquer la politique de l'Etat d'Israël, comme celle de tout Etat souverain, sans être taxés d'antisémitisme. Après tout, le Front national a toujours été pro-sioniste et a toujours défendu le droit à l'existence d'Israël", dit Mme Le Pen, favorite pour succéder à son père Jean-Marie dans quelques jours à la tête du FN.

 

Elle déplore par ailleurs que "des dirigeants de l'extrême droite européenne se servent d'Israël pour améliorer leur image de marque", après les récentes visites en Israël du député populiste néerlandais Geert Wilders et d'une délégation de parlementaires européens, dont Heinz-Christian Strache, chef du parti FPOe autrichien.

 

Evoquant la période du régime de collaboration de Vichy, elle réitère ses critiques à l'encontre de l'ex-président Jacques Chirac, qui avait reconnu en 1995 la responsabilité de l'Etat français dans la déportation de 76.000 juifs de France, affirmant qu'elle refuse de "dire du mal de mon pays".

 

"Je suis convaincue que Jacques Chirac a eu tort. Ce n'était pas la France qui était responsable, ce n'est pas l'Etat français, c'était un régime. C'est une erreur de battre sa coulpe, il faut accepter notre pays tel qu'il est avec ses périodes de splendeur et celles qui le sont moins", ajoute-t-elle.

 

Son père avait provoqué un énorme scandale en qualifiant les chambres à gaz nazies de "point de détail de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale".

 

A la question posée sur la possibilité de voir un jour un juif élu président de la République française, Mme Le Pen a répondu par l'affirmative : "Contrairement à l'image que l'on tente de coller à la France, notre pays est le moins raciste du monde. Ici, on ne juge pas les gens sur leur couleur ou sur leur religion, mais sur leurs valeurs".

 

Le Point

 

Israël n'a pas de leçons à donner à Marine LE PEN en matière de racisme, mais elle non plus. En l'occurrence, elle a perdu une occasion de se taire...

 

Parmi les quelques perles disséminées ça et là, ses affirmations selon lesquelles "Ce n'était pas la France qui était responsable, ce n'est pas l'Etat français, c'était un régime", "Il faut accepter notre pays tel qu'il est avec ses périodes de splendeur et celles qui le sont moins" : sont à encadrer

 

:nopity: :nopity: :mdr: J'hésite entre celles là et "Notre pays est le moins raciste du monde" lool

 

Cela dit, elle est cohérente... C'est du LE PEN pur jus.

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Marine Le Pen, candidate à la succession de son père à la tête du Front national (extrême droite), a estimé qu'Israël n'avait pas à lui donner de leçon concernant le racisme.

 

 

Ce n'est pas au vieux singe qu'on apprend à faire la grimace, et le racisme, elle connaît très bien grâce à papa. Ce qui ne nous empêche pas de dire que l'État d'Israël est sacrément raciste.

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Guest mackiavelik

voila pourquoi le FN est considéré comme raciste dans tous les médias francais!

c'est tout simplement pŝk il est antisioniste!

 

oui c'est parti raciste comme l'est l'UMP d'ailleurs mais juste contre les noirs et arabes

en France on peut etre islamophobe tant qu'on est pas antisioniste

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Marine Le Pen, candidate à la succession de son père à la tête du Front national (extrême droite), a estimé qu'Israël n'avait pas à lui donner de leçon concernant le racisme.

 

 

Ce n'est pas au vieux singe qu'on apprend à faire la grimace, et le racisme, elle connaît très bien grâce à papa. Ce qui ne nous empêche pas de dire que l'État d'Israël est sacrément raciste.

 

Je reprenais sa pensée en changer l'ordre des termes de sa rhétorique

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voila pourquoi le FN est considéré comme raciste dans tous les médias francais!

c'est tout simplement pŝk il est antisioniste!

 

oui c'est parti raciste comme l'est l'UMP d'ailleurs mais juste contre les noirs et arabes

en France on peut etre islamophobe tant qu'on est pas antisioniste

Non Le Pen père n'est pas anti-sioniste ; il est le seul homme politique français à avoir appeler à la fermeture du bureau de l'OLP à Paris !

Il a peut etre un peu évolué avec le temps mais je pense que sa fille sera un jour obligée de faire comme tous les partis européens d'extreme droite pour se faire ouvrir les portes du microcosme politico-médiatique parisien ; en etant pro-sioniste , on peut etre anti-noir , anti-arabe et islamophobe sans etre inquiété !

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Guest mackiavelik
Non Le Pen père n'est pas anti-sioniste ; il est le seul homme politique français à avoir appeler à la fermeture du bureau de l'OLP à Paris !

Il a peut etre un peu évolué avec le temps mais je pense que sa fille sera un jour obligée de faire comme tous les partis européens d'extreme droite pour se faire ouvrir les portes du microcosme politico-médiatique parisien ; en etant pro-sioniste , on peut etre anti-noir , anti-arabe et islamophobe sans etre inquiété !

 

j'ai vu une entrevue de Lepen pere , il est trés virulent envers Israel lui aussi!

aucune différence entre lui et Sarko a part qu'il est antisioniste

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j'ai vu une entrevue de Lepen pere , il est trés virulent envers Israel lui aussi!

aucune différence entre lui et Sarko a part qu'il est antisioniste

Oui tout à fait , il avait comparé Gaza à un camp de concentration , ce qui a beaucoup déplu aux médias français ; ces derniers étaient beaucoup plus choqués par les propos de Le Pen que par l'utilisation du phosphore blanc par les Sionistes contre les populations ghazawies!

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  • 2 weeks later...

On va tous se faire chasser de France. :mdr:

De toutes manieres, le monde politique francais est remplis de juifs, ils auront le choix entre Strauss Khan et sarkozy, deux juifs. Les francais commencent a en avoir marre de tous les cotés.

 

Mais meme si les sionistes adherent au FN, et il y en a, ils seront toujours antisemites.

 

aa-Nicolas-Sarkozy-wearing-beanie.jpg

 

Sarkozy-LDJ.jpg

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voila pourquoi le FN est considéré comme raciste dans tous les médias francais!

c'est tout simplement pŝk il est antisioniste!

 

oui c'est parti raciste comme l'est l'UMP d'ailleurs mais juste contre les noirs et arabes

en France on peut etre islamophobe tant qu'on est pas antisioniste

 

les journalistes ok

mais les français sont de plus en plus attirés par les idées du fn, c'est ça le pb.

comme dit champagne, dans quelques années on va avoir un aller simple pour le bled, ça se passera ainsi.

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Guest mackiavelik
les journalistes ok

mais les français sont de plus en plus attirés par les idées du fn, c'est ça le pb.

comme dit champagne, dans quelques années on va avoir un aller simple pour le bled, ça se passera ainsi.

 

il y a pire...ils ont élu Sarko, qui a mon avis n'est pas différent que Lepen a part que c'est un sioniste convaincu

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