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Des ONG algériennes demandent la libération des émeutiers détenus


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La Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH), le Conseil des lycées d’Algérie (CLA), le Syndicat autonome du technique, de l’enseignement et de la formation (SATEF), la Coordination des sections du Conseil national des enseignants du supérieur (CNES) et le Syndicat national autonome du personnel de l’administration publique (SNAPAP) ont décidé de se concerter pour réagir aux derniers jours de violences dans le pays. Dans un communiqué rendu public dimanche 5 janvier, ces organisations ont proposé à l’organisation d’une conférence nationale afin de « débattre des actions à mener pour apporter notre aide, soutien et solidarité à cette jeunesse ».

 

Les rédacteurs du texte exigent aussi la libération des émeutiers qui ont été arrêtés estimant que « ceux qui ont contribué par leurs décisions et actes de gestion autoritaire à fabriquer les émeutiers sont les premiers à devoir comparaître devant la justice ». Les signataires du communiqué dénoncent, en outre, la « répression qui s’abat sur cette jeunesse (qui s’est toujours abattue) et demandons à toutes les organisations d’assumer leurs responsabilités devant la gravité de la situation et devant l’Histoire ». La levée de l’état d’urgence et l’ouverture du champ médiatique, politique, syndicale et associatif sont également exigés « afin que les conflits puissent être réglés par la force d’un droit qui prend en charge les intérêts et les préoccupations de la majorité de la population et non pas par le droit d’une force qui protège les intérêts d’une minorité ».

 

Tout en regrettant que la violence soit devenue la seule façon de se faire entendre, les organisations syndicales et de droits de l’homme constatent que cette révolte est le résultat inéluctable de la conjugaison de plusieurs facteurs: une gestion dictatoriale et autoritaire faisant de la violence un instrument de gestion de la société ; l’asphyxie des libertés publiques et de l’obstruction de toutes les voies pacifiques de revendication ; le refus de toute médiation sociale en marginalisant toute représentation réelle de la société ; et enfin, la généralisation de la corruption sur fond d’injustice sociale criarde.

 

Les signataires de la déclaration estiment , par ailleurs, que « la somme de tous les dégâts causés par les « émeutiers » n’arrive même pas à la hauteur d’un seul scandale de malversation dont l’Algérie est riche (Banque Khalifa, BCA, Sontarch, Brown and Condor…».

 

In : tsa-algerie.com

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