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Qu'est-ce la tolérance?


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Tout est dans le titre.

______________________

 

Lorsqu'en 1764, dans son Dictionnaire philosophique, Voltaire posait la question: «Qu'est-ce que la tolérance?», ses contemporains pouvaient l'interpréter à la lumière de l'acte d'accusation que le philosophe avait dressé, un an plus tôt, contre les juges de Toulouse. Ils pouvaient aussi retrouver dans cet article une revendication forte, celle d'octroyer à tous la liberté de conscience et d'opinion formulée dans le Traité sur la tolérance.

 

La question ne manque pas de se reposer aujourd'hui dans toute son acuité. Devant la montée des extrémismes et le développement de la xénophobie auxquelles est confrontée notre époque, on est tenté d'invoquer l'idéal que Voltaire avait prôné et défendu face à un exemple monstrueux d'intolérance. Encore faut-il s'interroger sur l'actualité de ces conceptions: dans quelle mesure peuvent-elles être reprises dans les débats contemporains? On peut en effet se demander si, dans des conditions socio-historiques différentes et des cadres de pensées autres, la notion de tolérance, les interrogations et les luttes qu'elle a suscitées au siècle de Voltaire, ont gardé le même sens. Pour répondre à cette question, il est intéressant d'examiner des positions qui, se réclamant le plus souvent de l'héritage des Lumières, ont tenté de reprendre et de discuter la question de la tolérance en situant résolument le problème éthique par rapport à un cadre de pensée socio-politique.

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Faudrait-il se demander alors si les panacées de la tolérance au sortir des Lumières sont présentement des gages à l'intolérance de certains extrêmistes?

 

Ainsi, la laïcité mise en oeuvre par les esprits libres des Lumières se voit toujours plus réduite tant au niveau du respect dû à autrui que du point de vu législatif (du moins en France).

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Lorsqu'en 1764, dans son Dictionnaire philosophique, Voltaire posait la question: «Qu'est-ce que la tolérance?», ses contemporains pouvaient l'interpréter à la lumière de l'acte d'accusation que le philosophe avait dressé, un an plus tôt, contre les juges de Toulouse. Ils pouvaient aussi retrouver dans cet article une revendication forte, celle d'octroyer à tous la liberté de conscience et d'opinion formulée dans le Traité sur la tolérance.

 

La question ne manque pas de se reposer aujourd'hui dans toute son acuité. Devant la montée des extrémismes et le développement de la xénophobie auxquelles est confrontée notre époque, on est tenté d'invoquer l'idéal que Voltaire avait prôné et défendu face à un exemple monstrueux d'intolérance. Encore faut-il s'interroger sur l'actualité de ces conceptions: dans quelle mesure peuvent-elles être reprises dans les débats contemporains? On peut en effet se demander si, dans des conditions socio-historiques différentes et des cadres de pensées autres, la notion de tolérance, les interrogations et les luttes qu'elle a suscitées au siècle de Voltaire, ont gardé le même sens. Pour répondre à cette question, il est intéressant d'examiner des positions qui, se réclamant le plus souvent de l'héritage des Lumières, ont tenté de reprendre et de discuter la question de la tolérance en situant résolument le problème éthique par rapport à un cadre de pensée socio-politique.

 

bonjour obole

 

le tollerance entre une particularité

et l'ensemble

 

on ne peut qu'etre a coté de ses pompes

 

car si non c'est tollerer celui qui te gifle

celui qui t'insulte

celui qui ne respecte pas la morale

ect....

 

mais dans la particularité

 

oui

 

habiter pres d'un etre malade qui ne fait que gemir toute la nuit

 

que faire

 

il faut chercher des solutions

 

pas specialement dans le meme habita il peut etre son voisin

si non cela voudra dire accepter le noir le gris le jaune

 

ce qui est pour moi raciste par ce terme

 

ect....

 

ect..

 

oui relever des termes c'st mieux les comprendre que souvent ils sont depourvu de sens

 

mais seulement celui de leur hauteur

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Lorsqu'en 1764, dans son Dictionnaire philosophique, Voltaire posait la question: «Qu'est-ce que la tolérance?», ses contemporains pouvaient l'interpréter à la lumière de l'acte d'accusation que le philosophe avait dressé, un an plus tôt, contre les juges de Toulouse. Ils pouvaient aussi retrouver dans cet article une revendication forte, celle d'octroyer à tous la liberté de conscience et d'opinion formulée dans le Traité sur la tolérance.

 

La question ne manque pas de se reposer aujourd'hui dans toute son acuité. Devant la montée des extrémismes et le développement de la xénophobie auxquelles est confrontée notre époque, on est tenté d'invoquer l'idéal que Voltaire avait prôné et défendu face à un exemple monstrueux d'intolérance. Encore faut-il s'interroger sur l'actualité de ces conceptions: dans quelle mesure peuvent-elles être reprises dans les débats contemporains? On peut en effet se demander si, dans des conditions socio-historiques différentes et des cadres de pensées autres, la notion de tolérance, les interrogations et les luttes qu'elle a suscitées au siècle de Voltaire, ont gardé le même sens. Pour répondre à cette question, il est intéressant d'examiner des positions qui, se réclamant le plus souvent de l'héritage des Lumières, ont tenté de reprendre et de discuter la question de la tolérance en situant résolument le problème éthique par rapport à un cadre de pensée socio-politique.

 

 

 

tolérance : c'est accepter de voir un autre aller au zinc boire un coup

sans suivre ceux qui en font un foin * pour l'envoyer en prison **

 

* tolé

** taule

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C'est un philosophe qui s'était opposé à la Commission Stasi sur l'interdiction du port du voile à l'école qui avait cité Voltaire et sa tolérance. Pour ce philosophe, la loi Stasi reflétait davantage un Tribunal d'exception qu'une véritable Commission devant examiner si le port du voile pouvait être autorisé ou non à l'école et d'autant que les conclusions de la commission étaient connues d'avance car éminament politiques.

 

Ce philosophe concluait qu'on pouvait aussi interdire l'école de d'organiser une fête aux élèves pour célèbrer Noël si on voulait "chercher des poux sur un crâne chauve".

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C'est un philosophe qui s'était opposé à la Commission Stasi sur l'interdiction du port du voile à l'école qui avait cité Voltaire et sa tolérance. Pour ce philosophe, la loi Stasi reflétait davantage un Tribunal d'exception qu'une véritable Commission devant examiner si le port du voile pouvait être autorisé ou non à l'école et d'autant que les conclusions de la commission étaient connues d'avance car éminament politiques.

 

Ce philosophe concluait qu'on pouvait aussi interdire l'école de d'organiser une fête aux élèves pour célèbrer Noël si on voulait "chercher des poux sur un crâne chauve".

 

Pour un "philosophe" qui s'y était opposé, combien l'approuvait!

La tolérance ne vaut que lorsque ceux qui en bénéficient savent la manifester!

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C'est un philosophe qui s'était opposé à la Commission Stasi sur l'interdiction du port du voile à l'école qui avait cité Voltaire et sa tolérance. Pour ce philosophe, la loi Stasi reflétait davantage un Tribunal d'exception qu'une véritable Commission devant examiner si le port du voile pouvait être autorisé ou non à l'école et d'autant que les conclusions de la commission étaient connues d'avance car éminament politiques.

 

Ce philosophe concluait qu'on pouvait aussi interdire l'école de d'organiser une fête aux élèves pour célèbrer Noël si on voulait "chercher des poux sur un crâne chauve".

 

Pour un "philosophe" qui s'y était opposé, combien l'approuvait!

La tolérance ne vaut que lorsque ceux qui en bénéficient savent la manifester!

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Pour un "philosophe" qui s'y était opposé, combien l'approuvait!

La tolérance ne vaut que lorsque ceux qui en bénéficient savent la manifester!

 

L'essentiel est que ce philosophe ait démontré que le débat fut totalement biaisé et il était plus politique que reposant sur la laïcité.

 

On le voit aussi à propos des restaurants rapides qui ne servent que de la viande hallal. En quoi soulever un débat pour une question si banale? Est-ce que les musulmans vont oulever un débat sur magasin qui ne vend que de l'alcool et invoquer la laïcité? Il se erait mieux de dire la vérité que l'extrême-droite profite de toute occasion résultée de la minorité musulmane pour se faire de la publicité car elle n'a aucun programme crédible. Et dire qu'il y a des naïfs qui votent pour elle alors qu'il se pourrait qu'eux-mêmes soient victime de cette extrême-droite. Ainsi, en Allemagne l'extrême-droit remet en question les retraites car selon pour avoir de l'argent, il faut travailler.

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Lorsqu'en 1764, dans son Dictionnaire philosophique, Voltaire posait la question: «Qu'est-ce que la tolérance?», ses contemporains pouvaient l'interpréter à la lumière de l'acte d'accusation que le philosophe avait dressé, un an plus tôt, contre les juges de Toulouse. Ils pouvaient aussi retrouver dans cet article une revendication forte, celle d'octroyer à tous la liberté de conscience et d'opinion formulée dans le Traité sur la tolérance.

 

La question ne manque pas de se reposer aujourd'hui dans toute son acuité. Devant la montée des extrémismes et le développement de la xénophobie auxquelles est confrontée notre époque, on est tenté d'invoquer l'idéal que Voltaire avait prôné et défendu face à un exemple monstrueux d'intolérance. Encore faut-il s'interroger sur l'actualité de ces conceptions: dans quelle mesure peuvent-elles être reprises dans les débats contemporains? On peut en effet se demander si, dans des conditions socio-historiques différentes et des cadres de pensées autres, la notion de tolérance, les interrogations et les luttes qu'elle a suscitées au siècle de Voltaire, ont gardé le même sens. Pour répondre à cette question, il est intéressant d'examiner des positions qui, se réclamant le plus souvent de l'héritage des Lumières, ont tenté de reprendre et de discuter la question de la tolérance en situant résolument le problème éthique par rapport à un cadre de pensée socio-politique.

S il fallait tolérer aux autres tout ce qu on se permet à sois meme, la vie ne serait plus tenable.:flex:

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S il fallait tolérer aux autres tout ce qu on se permet à sois meme, la vie ne serait plus tenable.:flex:

 

L'intérêt du sujet repose sur ces éléments: celle d'octroyer à tous celle d'octroyer à tous la liberté de conscience et d'opinion formulée dans le Traité sur la tolérance.

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