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Le gouvernement vole au secours des importateurs


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La bataille pour le contrôle du marché national du sucre se poursuit. Le ministère du Commerce a confirmé, mercredi 12 janvier via l’agence APS, avoir sommé le groupe agroalimentaire Cevital de s’expliquer sur ses nouveaux prix du sucre et de l’huile, confirmant ainsi nos informations publiés mardi. Selon le département de Mustapha Benbada, des équipes relevant de la direction du contrôle commercial et de la répression de la fraude et chargées de vérifier l'application de cet accord « ont constaté que les prix appliqués par Cevital sur le sucre et l'huile ne sont pas conformes aux termes de l'accord ».

 

Le ministère du Commerce a adressé « une mise en demeure » au groupe d’Issad Rebrab pour qu’il se conforme aux prix fixés par cet accord, à savoir 90 DA pour le kg de sucre et 600 DA pour la bonbonne de 5 litre d'huile. Il a également demandé au groupe Cevital, qui détient une grande part du marché du sucre, de « fournir des explications concernant les nouveaux prix qu'il applique sur le sucre et l'huile ».

 

Le groupe Cevital a indiqué mercredi dans un communiqué que les nouveaux prix de ses unités de production, et conformément aux décisions prises par le gouvernement, sont désormais de 69,50 DA le kilogramme en vrac pour le sac de sucre d'une contenance de 50 kg, alors que le paquet conditionné d'un kilogramme est cédé à 74,50 DA. L'huile végétale « Elio » est cédée, selon la même source, à 495 DA le bidon de 5 litres, 210 DA la bouteille de 2 litres et 110 DA pour celle d'un litre.

 

Officiellement, les services du ministère ont agi « en application de l'article 19 de la loi 02/04 fixant les règles applicables aux pratiques commerciales ». En réalité, des importateurs se sont plaints au ministère du Commerce sur le fait que les nouveaux prix fixés par Cevital pour le sucre ne permettront pas l'importation de ce produit en raison de la flambée de ce produit sur le marché mondial. Comprendre : le ministère du Commerce veut permettre à des importateurs d’acheter du sucre quitte à le faire au détriment du consommateur algérien.

 

Le prix du kilogramme de sucre importé reviendrait à 73,50 dinars (sans frais de transport) au port d'Alger alors que celui de Cevital est de 69,50 dinars. Le groupe privé a en fait anticipé une importation massive de sucre après la décision du gouvernement de supprimer toutes les taxes sur le sucre blanc importé.

 

In : tsa-algerie.com

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Aprés les émeutes, la bataille du sucre et de l'huile : Guerre ouverte entre Rebrab et le gouvernement

 

La guerre sur le monopole du sucre et de l’huile a commencé entre le gouvernement et le premier producteur de ces produits le groupe privé Cevital de l’homme d’affaires Issad Rebrab. Mercredi, ce dernier annonçait une baisse des prix sur le sucre et l’huile. Aussitôt le gouvernement réplique par une mise en demeure. Cevital est accusé de casser les prix et de maintenir une position dominante.

 

Le groupe agroalimentaire Cevital a été sommé mercredi par le ministère du Commerce pour se conformer à l'accord conclu dimanche dernier avec les opérateurs économiques (producteurs et importateurs) du sucre et d'huile pour faire baisser les prix de ces deux produits, a appris l'APS auprès du ministère.

 

Les équipes de contrôle dépêchées par la Direction du contrôle commercial et de la répression de la fraude pour vérifier l'application de cet accord « ont constaté que les prix appliqués par Cevital sur le sucre et l'huile ne sont pas conformes aux termes de l'accord », précise cette source.

 

A cet effet, une mise en demeure a été adressée à ce groupe pour ce conformer aux prix fixés par cet accord, à savoir 90 DA pour le kg du sucre et 600 DA pour la bonbonne de 5 litre de l'huile, ajoute la même source.

 

Plusieurs opérateurs dans la production et la transformation du sucre et de l'huile se sont élevés ces deux derniers jours contre les nouvelles pratiques exercées par Cevital pour « casser les prix de ces deux produits, élargir sa part de marché et maintenir sa position dominante sur ces deux produits ».

 

« Ces pratiques déloyales auxquelles a eu recours à partir de mardi cet opérateur ont provoqué une anarchie totale » sur le marché, affirment les mêmes sources selon lesquelles « il n'a pas appliqué les termes de l'accord convenu avec le ministère du Commerce pour faire baisser les prix de ces deux produits »

 

Mercredi 12 janvier, Le groupe Cevital, propriété de la famille Rebarb, à annoncé une baisse de ses prix sur le sucre et l’huile : « A la suite des dernières décisions du gouvernement d’exonérer les produits alimentaires de large consommation des droits de douanes (5%) et de la TVA (17%), Cevital a immédiatement répercuté l’intégralité de ces baisses consenties par les pouvoirs publics pour stabiliser les prix de l’huile et du sucre sur le marché », annonce un communiqué du groupe de l'homme d'affaires.

 

Le kilogramme de sucre passe à 74,50 DA, alors que les prix de l’huile chutent à 495 DA pour le bidon de 5 litres, 210 DA pour la bouteille de 2 litres et 110 DA pour celle d’un litre.

 

« Cevital invite tous les opérateurs de la distribution, y compris les détaillants à ne pas dépasser les prix aux consommateurs fixés par le gouvernement à 90 dinars le kilo de sucre et à 600 dinars le bidon de 5 litres d’huile », ajoute le communiqué.

 

Voila donc qui augure d'une belle guerre entr Cevital, les importateurs et le gouvernement.

 

In : dna-algerie.com

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Si ça , ça ne confirme pas tout ce que Mr LADOZ a dévoilé sur la lutte des clans et sur l'origine des récents troubles , il se pend de suite :hang::hang:

 

:mdr: keep cool:mdr:

 

chez certains y a une maladie courante qui est la diarrhée verbale et la constipation cérébrale:o

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REBRAB est un simple exécutant

 

le DRS pour contrôler l'économie doit avoir des hommes sincères et patriotes là où on a besoin d'eux

 

le Directeur de CEVITAL est ce que du temps de BOUMEDIENE on qualifierait de "travailleur industriel" juste bon à inscrire dans une organisation de masse chapeautée par le FLN

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a lire

 

Semmar, la banlieue pauvre d'Alger, où circulent des milliards

 

De Amer OUALI (AFP) – Il y a 7 heures

 

 

 

ALGER — Rues boueuses et défoncées, éclairage inexistant, et constructions grossières, Semmar, à l'est d'Alger, a l'apparence pauvre d'un quartier déshérité.

 

 

 

Mais cette banlieue sombre est le royaume des grossistes alimentaires qui brassent des milliards de dinars et ont été mis en cause dans la flambée des prix qui a provoqué cinq jours d'émeutes meurtrières.

 

L'activité qui s'y déploie échappe au contrôle de l'état, et au fisc qui a tenté d'imposer l'usage des chèques pour les transactions les plus importantes: une mesure que beaucoup considèrent comme la cause des troubles récents.

 

 

 

La méfiance règne à Semmar et, mardi, un journaliste de l'AFP a été invité par un employé d'un commerce de gros à ranger stylo et calepin. "Si on vous confond avec un contrôleur du fisc vous risquez d'être agresséé", a assuré le jeune homme. "Faites attention en repartant", a-t-il conseillé.

 

Les grossistes s'y sont installés à la fin des années 90, aprés une période où cette zone islamiste était secouée par des attentats quotidiens.

 

 

 

L'Etat, étranglé par sa dette, avait alors décidé de lever son monopole sur le commerce extérieur, poussé par les institutions financières internationales.

 

Les sociétés "d'import-import" se sont multipliées, concentrant leurs activités sur l'imporation de produits et de biens de tous genres, dans un pays dont l'essentiel des exportations est représenté par le pétrole et le gaz.

 

A Semmar, les dépôts se résument à des locaux aux plafonds hauts, aux murs nus et au sol en béton. Derrière de lourdes portes métalliques s'entassent des marchandises importées de tous les continents. A l'extérieur, attendent des camions venus des quatre coins d'Algérie.

 

 

 

En face des entrepôts s'élève un haut mur gris, le long d'une voie ferrée. Il cache un bidonville, avec ses baraques en parpaings et en tôles dont les toits sont lestés de pierres et de pneus pour résister aux bourrasques de vent. Dans les tas d'ordures, des moutons cherchent une maigre pitance.

 

Un commerçant se souvient comment, toujours à la fin des années 90, la municipalité de Semmar a attribué gratuitement des lôts à bâtir à des habitants que la misère risquait de pousser "dans les bras des groupes armés". Et comment se sont alors noués les destins de plusieurs communautés.

 

 

 

Les importateurs ont offert aux habitants démunis de construire des dépôts de marchandises dont ils deviendraient les locataires. Rapidement, le lieu est devenu le temple d'une économie parallèle "où les milliards en liquide circulent tous les jours, loin des circuits officiels et du fisc", explique le même commerçant.

 

Longue barbe, silhouette fine, sweet marron sur gandoura grise, l'homme se tenait discrètement à l'écart de son local. Et il avoue ne s'en approcher que lorsqu'il est assuré de la qualité du visiteur, dans cette zone islamiste où les agents de l'Etat ne sont pas les bienvenus.

 

"Lorsqu'on devine la visite d'un contrôleur du fisc, on se passe rapidement le mot grâce à des guetteurs et on ferme", confesse un autre commerçant.

 

"Si l'agent de l'Etat parvient quand même à rentrer dans un local, il va se retrouver face à un employé qui va jouer l'***** et qui, de toute façon, n'a aucun document à lui présenter", ajoute-t-il.

 

Pour juguler cette économie parallèle et arrêter l'évasion fiscale, le gouvernement a décidé de généraliser l'utilisation du chèque, rare en Algérie, pour les paiements supérieurs à 500.000 dinars (5.000 euros) dès fin mars.

 

 

 

Les grossistes ont anticipé les sommes à verser au fisc et ont augmenté les prix, déclenchant la colère des consommateurs. Le gouvernement a décidé d'attendre.

 

"La loi dit que les paiements supérieurs à 500.000 dinars doivent être réglés par chèque mais elle ne fixe pas de date", a expliqué dimanche à l'AFP le ministre de l'Intérieur Dahou Ould Kablia. "Ce que la voie réglementaire a fait elle peut le défaire et elle peut le corriger".

 

Copyright © 2011 AFP. Tous droits réservés

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Il fallait se réveiller avant....:p

 

Le laxisme de "l'état" algérien est incompréhensible.Les monopoles de l'import sont anti-économique.La concurrence est absente.

Le capitalisme ne peut donner des résultats positifs que si la concurrence est assurée.L'exemple de la loi anti-trusts aux USA est éloquente.

Rebrab ou un autre doit appliquer la loi.Sinon il faut sévir.:mad:

 

Pour les ports il faut mener une lutte implacable contre la corruption et les conteneurs-anonymes (une insulte à notre souveraineté)....:gun_rifle:

 

Pour mener ces taches il faut virer ce gouvernement responsable de cette catastrophe et choisir des ministres volontaires, courageux et compétents.Pas des calamités comme les présents.

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