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france a pratiqué apartheid en algerie!!


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Le journal libanais AL AKHBAR a publié sur son site internet, quelques uns des câbles « secret » concernant l’Algérie. Dans ce câble écrit alors que l’amendement de la constitution se profilait afin de permettre à Abdelaziz Bouteflika de briguer un troisième mandat, L’ALGERIE EST DECRIT COMME « UN PAYS MALHEUREUX » (selon l’Ambassade américaine).

J’ai nulle envie d’évoquer la « main de l’étranger » brandie par les gouvernants de l’Algérie indépendante depuis 1962 pour expliquer les « malheurs de l’Algérie » mais un réel désir de revenir sur l’actualité récente de la décennie (2000-2010) où on avait tant jasé sur les « effets positifs » de la colonisation française en Algérie.

1) De quoi s’agissait-il ?

En l’an 2005, une loi a été votée à l’assemblée populaire française glorifiant « les effets positifs » de la colonisation française en Algérie. C’était la fameuse loi du 23 février 2005 avec le deuxième alinéa de l’article sur « les effets positifs » de la colonisation ; loi née d’un travail obstiné mené par les activistes du lobby des Rapatriés d’Algérie. En France comme en Algérie les masses oublieuses, amnésiques et déçues avaient été abreuvées d’articles de journaux. Des deux côtés de la méditerranée, on manipulait la tragédie des années 1990 en Algérie pour des visées électoralistes.

Pour les nostalgiques de l’Algérie française, c’était certain que les « malheurs de l’Algérie indépendante » naquirent du départ des colons d’Algérie.

2) Qu’en était-il vraiment ?

Les historiens sérieux sont unanimes à reconnaître que la grande masse des Algériens n’avait connue de l’œuvre civilisatrice de la France que son armée en temps de guerre, et les emplois de salariés agricoles ou de domestiques en tant de paix.

« La société algérienne de 1950 était plus proche de celle des Etats-Unis ségrégationnistes ou de l’apartheid sud africain que de l’égalité républicaine. L’ignorance, le mépris, voire l’hostilité règne sur une Algérie duale. D’un côté les pieds noirs, qui ne sont certes pas riches pour la plupart mais qui dominent ; de l’autre les musulmans, cantonnés dans des campagnes sous-développées, ou agrégés au monde des européens dans une position subalterne. La ville musulmane est séparée de la ville européenne, de même que les écoles ou les cafés. Certes, il n’y a que rarement des interdictions écrites, mais il ne fait pas bon pour un musulman de franchir l’imperceptible ligne de séparation entre les deux communautés. »

Ou encore : « les grands travaux, les constructions et les investissements dont se glorifiaient les colons étaient destinés à leur usage quasi exclusif. L’industrie et l’agriculture s’orientaient vers la métropole plutôt que vers la consommation intérieure. Routes, ports, chemins de fer, drainages et irrigation ne concernaient que les plaines et les villes peuplées d’européens, tandis que le développement en faveur de la population musulmane est négligé. Un chiffre terrible pour l’idéal républicain résume la situation : en 1950, le nombre des enfants de six à quatorze ans scolarisés est le même (200 000) chez les pieds noirs et chez les algériens, alors que les musulmans d’âge scolaire (2 400 000) sont douze fois plus nombreux que les européens (200 000) »

3) En conclusion, les séquelles de la colonisation française en Algérie sont encore pour beaucoup dans les « MALHEURS de L’ALGERIE » d’aujourd’hui. Le passé torture les adultes et le néocolonialisme laisse le pays si riche au profit d’une minorité et peuplé d’une majorité de pauvres de plus en plus déséspérés.

PS CONSULTER L’EXCELLENT OUVRAGE DE PATRICK EVENO INTITULE L’ALGERIE DANS LA TOURMENTE éditions LE MONDE 1998

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« La société algérienne de 1950 était plus proche de celle des Etats-Unis ségrégationnistes ou de l’apartheid sud africain que de l’égalité républicaine. L’ignorance, le mépris, voire l’hostilité règne sur une Algérie duale. D’un côté les pieds noirs, qui ne sont certes pas riches pour la plupart mais qui dominent ; de l’autre les musulmans, cantonnés dans des campagnes sous-développées, ou agrégés au monde des européens dans une position subalterne. La ville musulmane est séparée de la ville européenne, de même que les écoles ou les cafés. Certes, il n’y a que rarement des interdictions écrites, mais il ne fait pas bon pour un musulman de franchir l’imperceptible ligne de séparation entre les deux communautés. »

Ou encore : « les grands travaux, les constructions et les investissements dont se glorifiaient les colons étaient destinés à leur usage quasi exclusif. L’industrie et l’agriculture s’orientaient vers la métropole plutôt que vers la consommation intérieure. Routes, ports, chemins de fer, drainages et irrigation ne concernaient que les plaines et les villes peuplées d’européens, tandis que le développement en faveur de la population musulmane est négligé. Un chiffre terrible pour l’idéal républicain résume la situation : en 1950, le nombre des enfants de six à quatorze ans scolarisés est le même (200 000) chez les pieds noirs et chez les algériens, alors que les musulmans d’âge scolaire (2 400 000) sont douze fois plus nombreux que les européens (200 000) »

 

 

 

Merci, je pense que ce visage de la colonisation reste inconnu pour ceux qui ne l'on pas vécu, de même que ne pas en parler peut amener à des falsifications de l'histoire (très courante chez les nostalgiques de l'Algérie française). Mon grand père avait l'habitude de nous dire "dans les cafés, il y avait écris: interdit aux arabes et aux chiens". Cela résume tout à mon humble avis.

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Laissez un peu ces histoires vieilles de 20 ans, et regardez ce qui se passe au présent.

Nous sommes incapables de faire face au présent, de propositions des choses concrètes, faisables, et justes. Alors on cherche des raisons à nos problèmes partout.

On ne change pas le passé, mais on peut changer le présent, à condition d'avoir les bonnes compétences.

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Nous sommes incapables de faire face au présent, de propositions des choses concrètes, faisables, et justes. Alors on cherche des raisons à nos problèmes partout.

On ne change pas le passé, mais on peut changer le présent, à condition d'avoir les bonnes compétences.

On ne peut préparer l'avenir en négligeant le passé , certes on ne change pas le passé mais on ne doit pas l'oublier pour autant ; méditer sur son passé ne veut pas dire qu'on se cherche des excuses à nos problèmes actuels , un homme sans mémoire est un homme sans vie et un peuple sans mémoire est un peuple sans avenir !

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