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La France et le Qatar ne voulaient pas d'eux


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La chute, puis l’exil après 23 ans de règne absolu. Zine El Abidine Ben Ali a été définitivement écarté samedi du pouvoir, où le Conseil constitutionnel a déclaré la vacance du pouvoir et nommé le chef du Parlement au poste de président par intérim. Une nomination prévue par la Constitution. Selon un communiqué publié par l'agence officielle TAP. Un intérim prévu pour durer au maximum 60 jours, le temps d'organiser des élections législatives anticipées. L'ancien président et des membres de sa famille on trouvé l'asile en Arabie Saoudite d'où ils ne risquent pas d'être extradés pour être éventuellement jugés.

 

Après un mois de manifestations populaires durement réprimées dans le sang par la police tunisienne, Ben Ali 74 ans, au pouvoir depuis le 7 novembre 1987, a pris la fuite. Des membres de sa famille, sentant la fin proche, ont quitté la Tunisie quelques jours plus tôt qui en France, qui à Dubaï et qui au Canada.

 

Il semble que le président tunisien n’avait pas organisé son départ et que celui-ci est intervenu quelque peu dans la précipitation. Ben Ali pensait pouvoir reprendre la main dans la journée du vendredi 14 alors qu’il avait annoncé le limogeage du gouvernement et la tenue d’élections présidentielles anticipées ?

 

Le départ précipité du raïs le laisse croire. Avant d’atterrir samedi à Djeddah, en Arabie Saoudite, qui lui a accordé l’asile, Ben Ali a d’abord tenté de s’installer en France. Après un cafouillage qui a duré quelques heures, Paris a annoncé dans la soirée du vendredi son refus d'héberger le dirigeant. La France « ne souhaite pas » la venue sur son sol de Ben Ali, a-t-on indiqué, vendredi soir, de source proche du gouvernement. Cette position de la France qui a soutenu Ben Ali jusqu’aux derniers jours de sa disgrâce s’explique par le risque de mécontenter la communauté tunisienne dans l'Hexagone. « On ne souhaite pas sa venue, c'est le Quai d'Orsay qui le dit », a indiqué cette source.

 

L’avion présidentiel, dans lequel se trouvaient 49 personnes de son entourage, aux couleurs de la Tunisie, avait décollé vers 17 H40 de l’aéroport de Tunis lequel est passé sous le contrôle de l’armée, probablement pour protéger la fuite du raïs.

 

L'avion de Ben Ali a survolé vendredi peu avant 19H00 GMT l'espace aérien maltais « en direction du nord », a indiqué à l'AFP un porte-parole du gouvernement. Le pilote a « pris contact avec la tour de contrôle de l'aéroport de La Vallette, mais seulement pour survoler l'espace aérien et pas pour atterrir », a indiqué ce porte-parole du ministère maltais des Affaires étrangères. Il a précisé que l'appareil se dirigeait « vers le nord ». « Ben Ali ne vient pas à Malte et le gouvernement n'a aucune indication qu'il viendra à Malte », a par ailleurs déclaré le chef de la diplomatie maltais, Tonio Borg.

 

Par ailleurs, selon une confidence rapportée par le Point.fr émanant d'une source diplomatique qatarie, le président tunisien se serait vu refuser l'accès au sol du Qatar, dont l'émir aurait déclaré « se situer du côté du peuple tunisien ». Des rumeurs avaient circulé sur un probable exil de Ben Ali à Dubaï où sa famille et la famille de sa femme, les Trabelsi, possèdent des biens et des commerces.

 

Ben Ali, père de 6 enfants dont trois avec son épouse précédente est arrivé dans la nuit de vendredi à samedi à l'aéroport de la ville portuaire de Jeddah (ouest), sur la mer Rouge, en compagnie de six membres de sa famille dont son épouse Leïla, selon des sources concordantes, indique l’AFP

 

"Le gouvernement saoudien a accueilli le président Zine El Abidine Ben Ali et sa famille dans le royaume (...) en considération pour les circonstances exceptionnelles que traverse le peuple tunisien", a annoncé le cabinet royal saoudien dans un communiqué. Les autorités saoudiennes se sont abstenues de tout détail sur le lieu de résidence du président déchu ou la durée de son séjour. Des témoins ont affirmé à l'AFP avoir vu un convoi officiel se diriger, peu après l'arrivée de l'avion de M. Ben Ali, vers le palais des hôtes du quartier cossu d'al-Hamra, près du bord de mer.

 

L'Arabie saoudite a déjà accueilli par le passé des dirigeants en exil, dont le plus célèbre est l'ancien dictateur ougandais Idi Amin Dada, qui s'était réfugié également à Jeddah en 1979 et y a passé les dernières années de sa vie avant de s'éteindre dans un hôpital de la ville en 2003. L'ancien Premier ministre pakistanais Nawaz Sharif s'était aussi réfugié en Arabie saoudite en 2000 après le coup d'Etat du général Pervez Musharraf, et y avait passé près de huit années en exil avant de regagner son pays.

 

Le président Ben Ali, au pouvoir depuis 23 ans s’est enfui après une contestation sans précédent de son régime qui a été réprimée dans le sang.

 

in : dna-algerie.com

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Concernant la France :

 

Les "tyrans" arabes que sont les Bouteflika , Moubarek , le binational (Franco-Jordanien) Abdallah , Mohamed 6 doivent comprendre qu'ils seront jetés comme des kleenex nonobstant leur larbinisme et leurs services rendus par leur maîtres d'aujourd'hui et qu'ils doivent se rappeler de certains "fondamentaux" tels : leurs peuples, la Palestine ...... et puiser leur légitimité chez eux , en défendant leurs pays , leur peuple et leur glorieuse histoire !

 

Pour le Qatar :

 

Encore des félicitations pour ce royaume sage et éclairé qui fait honneur aux arabes et qui se présente comme véritable modèle pour ses voisins du Golfe (tout comme le désormais modèle Tunisien chez nous) .

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