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Les récents investissements consentis par l’ENTV suscitent une énorme polémique en relation avec leur caractère astronomique. On reproche à l’Unique les sommes faramineuses dépensées, avec, en aval, un produit final à l’antenne, qui continue de friser la médiocrité.

Ainsi, la nouvelle régie du studio des Eucalyptus coûtera à l’ENTV la bagatelle de 11,9 millions d’euros (115 milliards de centimes). C’est l’équipementier Sony Professional Solutions qui vient de remporter ce juteux marché. Sony a également équipé l’ENTV, il y a trois ans, en cars vidéo pour la modique somme de 17 millions d’euros. Les cars vidéo sont des entités de production totalement autonomes, à même de remplacer des studios itinérants. Et pourtant, depuis leur acquisition, ces cars vidéo sont toujours sous-utilisés. Rappelons, par ailleurs, que la télévision algérienne a annoncé, il y a quelques semaines, l’achat de régies spécifiques aux stations régionales pour la somme de 9 millions d’euros environ. Ce marché a été arraché par la société belge, Studiotech, qui ne cesse de crier victoire, alors que la commission nationale des marchés n’a pas encore statué sur cette transaction. Dans le même sillage, il est important de noter qu’à la veille de son départ de l’ENTV, Hamraoui Habib Chawki avait acquis pour l’entreprise une régie multicanaux qui, à ce jour, ne fonctionne pas. Et pour cause, cette régie automatisée gère une grille qu’il s’agit de programmer préalablement afin de lui confier la gestion de la diffusion. Or, l’ENTV n’arrive visiblement pas à élaborer une grille qui soit adaptable à cette machine. L’autre raison est que la télévision publique avait bénéficié d’une enveloppe de 20 milliards pour former son personnel à la manipulation des nouveaux équipements totalement numérisés. Les techniciens attendent toujours la programmation de leurs stages de formation sur ces équipements. En somme, la régie multicanaux, qui a coûté presque 100 milliards, ne sert toujours à rien et occupe un espace précieux dans les locaux de la télévision publique. A l’ENTV, l’investissement qui aura été entaché de scandales est de loin celui des 20 unités NLE (Non Lineaire Editing, ensemble de caméras munies de stations de montage). Au départ, ce projet d’acquisition d’équipements avait été lancé, fin 2007, par l’équipe de HHC. Néanmoins, celui-ci s’était rendu compte de suspicion de compromission de l’un des cadres de l’ENTV avec un fournisseur, après que l’un des concurrents, IEC en l’occurrence, ait dénoncé des pratiques peu orthodoxes dans la gestion de ce marché. La direction de l’entreprise a alors réagi très vite en annulant l’appel d’offres et en prenant des mesures administratives à l’encontre du cadre contrevenant. Un nouveau groupe d’étude a été aussitôt mis en place pour relancer le projet en question. Ce même marché des NLE n’a été relancé qu’en 2010 par la nouvelle équipe dirigeante de l’ENTV et, comme prévu, le principal concurrent a refusé de postuler à cet appel d’offres, en raison de sa conviction d’être éliminé sur l’offre technique. La suite, on peu aisément la deviner et… basta. Le Trésor public devra payer cash les choix stratégiques des responsables de l’ENTV. Sur un autre chapitre, il faut dire que certains investissements de l’Unique ne sont pas justifiés et s’apparentent à un gaspillage d’argent plus qu’ostentatoire. C’est le cas justement de la nouvelle régie du studio des Eucalyptus qui dispose déjà d’équipements sous-utilisés que le téléspectateur ne perçoit qu’à travers les productions exécutives réalisées avec les moyens de ce studio et revendue à l’ENTV pour des sommes faramineuses. Alors, pourquoi a-ton recours à l’acquisition de nouveaux équipements quand ils ne servent que les productions exécutives que l’ENTV rémunère à des sommes exorbitantes ? Pourquoi investir autant d’argent quand l’Unique est astreinte à payer des milliards pour une émission comme Alhane Oua Chabab ? Ce constat, il ne faut pas compter le faire auprès des responsables de l’ENTV ou des producteurs privés qui postulent perpétuellement à des marchés auprès de l’Unique. La loi de l’omerta n’est rompue que par les nouvelles lois relatives aux marchés publics qui font obligation aux entreprises publiques de publier, sur les pages des quotidiens de la presse écrite, les marchés qu’ils contractent avec les opérateurs externes. Les chiffres de l’ENTV font peur. Vraiment peur. Car, avec un dixième du budget de cette entreprise, des télévisions de pays voisins font des miracles sur l’écran et offrent au public un produit de qualité.

Hani M.

 

In : lesoirdalgerie.com

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ils sont vraiment forts quand même, tout ce mal pour pouvoir faire de la propagande en meilleure qualité

 

occupe un espace précieux dans les locaux de la télévision publique

 

euh je n'aurais pas dit précieux, faut pas pousser non plus

 

ps: ça me rappelle le materiel high tech dans les hopitaux algériens qui fini dans les caves car personne n'a été formé pour s'en servir

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ils sont vraiment forts quand même, tout ce mal pour pouvoir faire de la propagande en meilleure qualité

 

 

 

euh je n'aurais pas dit précieux, faut pas pousser non plus

 

ps: ça me rappelle le materiel high tech dans les hopitaux algériens qui fini dans les caves car personne n'a été formé pour s'en servir

 

IL FAUT SUPPRIMER LE DROIT A LA DOUBLE NATIONALITE

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