Ladoz 11 Posted January 19, 2011 Partager Posted January 19, 2011 A trop vouloir contrôler l’économie nationale, le gouvernement a fini par la plomber sérieusement. Depuis quelques années, l’équipe au pouvoir s’attèle à modifier les lois, à introduire de nouveaux textes réglementant l’activité économique et les investissements nationaux et étrangers. Le gouvernement a mis en place de nouvelles procédures pour la création d’entreprises. Il a interdit le recours aux financements extérieurs. Récemment, il a modifié la durée du registre de commerce et classé certaines activités sensibles nécessitant des agréments spéciaux. Le gouvernement a également gelé la quasi‑totalité des projets d’investissements présentés par le privé algérien et multiplié les barrières d’entrée sur le marché algérien aux investisseurs étrangers, comme l’exigence de céder 51 % du projet à capital national, ou l’engagement d’investir pour décrocher un marché public. Dans les milieux d’affaires nationaux et étrangers, l’incompréhension est totale sur la nouvelle politique économique de l’Algérie. Même les projets considérés comme prioritaires à l’image de l’implantation d’une usine automobile sont touchés par cet acharnement. Aux projets d’investissements présentés par Renault et Volkswagen, le gouvernement prend son temps et « réfléchit ». « Le gouvernement veut créer des emplois et des richesses, mais dans le même temps, il complique la création d’entreprises. Pour obtenir l’agrément d’ouverture d’une société de télésurveillance, il faut attendre plusieurs mois. Ces retards sont synonymes d’emplois perdus », se plaint le PDG d’un groupe privé qui a requis l’anonymat. L’importation du matériel destiné à la télésurveillance est soumise en effet depuis 2009 à des agréments délivrés par le ministère de l’Intérieur. Or, « aucun agrément n’a été délivré. Aucune société n’a été créée dans la télésurveillance », affirme le même chef d’entreprise qui attend son agrément depuis plusieurs mois. « De commission en commission, le dossier de création de ma société traîne. Cela fait six mois que j’attends », dit-il. « Il y a six ans, le délai de création d’une entreprise en Algérie était d’une semaine, aujourd’hui, il faut plusieurs mois et le franchissement de plusieurs obstacles bureaucratiques », se plaint un autre chef d’entreprise qui souhaite diversifier ses activités. Le durcissement des conditions de la création d’entreprises s’est accompagné du blocage de plusieurs projets d’investissements présentés par des groupes locaux et étrangers, faute de l’accord du gouvernement. Les exemples sont nombreux dans le ciment, l’immobilier, l’automobile, l’agriculture, la banque, etc. Les chefs d’entreprises ne comprennent rien. « On n’a pas d’interlocuteur direct. On ne connaît pas les raisons du blocage », explique le patron d’un groupe privé. Les investisseurs étrangers peinent aussi à comprendre ce que veut le gouvernement algérien en matière d’investissement. En confondant souvent régulation et mainmise de l’Etat sur l’économie, le gouvernement a fini par plomber l’économie nationale. Résultat : le chômage endémique pousse les jeunes à prendre la mer pour immigrer clandestinement ou, phénomène nouveau, à tenter de s’immoler par le feu pour réclamer du travail. Aujourd’hui, le gouvernement demande aux entreprises et banques publiques de créer des emplois sociaux pour absorber la grogne des chômeurs. Mais le secteur public, déjà affaibli par des années de gestion approximative, aura du mal à créer des emplois durables. La majorité des entreprises publiques connaissent des difficultés financières et présentent des effectifs pléthoriques. Le secteur privé, qui peut créer réellement des emplois se plaint de blocages et des difficultés pour investir. « Si le gouvernement veut créer des emplois, il doit libérer les initiatives », estime un patron privé. In : tsa-algerie.com Citer Link to post Share on other sites
Ladoz 11 Posted January 19, 2011 Author Partager Posted January 19, 2011 Mr Ladoz a compris là aussi :mdr::mdr::mdr: Le cabinet noir voulait appliquer la méthode des Trabelsi aux investisseurs , mais en pire .......... Carrément 51 pour cent si tu es étranger et une dizaines de commissions à payer si tu es Algérien ...... Citer Link to post Share on other sites
Guest l'observateur Posted January 19, 2011 Partager Posted January 19, 2011 le secteur privé ne fait plus comfiance au gouvernement Citer Link to post Share on other sites
Jazairi 10 Posted January 19, 2011 Partager Posted January 19, 2011 le secteur privé ne fait plus comfiance au gouvernement De quel secteur privé vous parlez ; la majorité des opérateurs économiques algériens font partie d'un système compradore qui s'enrichit grace aux pétrodollars ! Citer Link to post Share on other sites
soft990 10 Posted February 1, 2011 Partager Posted February 1, 2011 Le gouvernement a également gelé la quasi‑totalité des projets d’investissements présentés par le privé algérien et multiplié les barrières d’entrée sur le marché algérien aux investisseurs étrangers, comme l’exigence de céder 51 % du projet à capital national, ou l’engagement d’investir pour décrocher un marché public. Dans les milieux d’affaires nationaux et étrangers, l’incompréhension est totale sur la nouvelle politique économique de l’Algérie. Je trouve que c'est une des rares bonnes initiatives de Ouyahia, je ne veut pas voir la chine s'enrichir sur notre dos, ou voir des multinationales venir dicter leur lois chez nous, TU VEUX T'INSTALLER EN ALGERIE? PREND UN COLLABORATEUR ALGERIEN, ET SA PART SERA SUPERIEURE A LA TIENNE. Citer Link to post Share on other sites
Ladoz 11 Posted February 1, 2011 Author Partager Posted February 1, 2011 Je trouve que c'est une des rares bonnes initiatives de Ouyahia, je ne veut pas voir la chine s'enrichir sur notre dos, ou voir des multinationales venir dicter leur lois chez nous, TU VEUX T'INSTALLER EN ALGERIE? PREND UN COLLABORATEUR ALGERIEN, ET SA PART SERA SUPERIEURE A LA TIENNE. Ça s’appelle du racket .... Les Trabelsi , Matri et autres appliquaient cette règle en Tunisie , Ouyahia voulait la "légaliser" en Algérie . Cette mesure visait à obliger les investisseurs à "aller se faire racketter" par les Rebrab , Haddad, Tahkout ..... (et donc par les généraux du cabinet noir) ... C'est une mesure antinationale qui ne servira qu'à maintenir le pays dans une situation d'importateur de biens finis et semi-finis !!!!!!!! Citer Link to post Share on other sites
Guest Biobazard Posted February 1, 2011 Partager Posted February 1, 2011 Je trouve que c'est une des rares bonnes initiatives de Ouyahia, je ne veut pas voir la chine s'enrichir sur notre dos, ou voir des multinationales venir dicter leur lois chez nous, TU VEUX T'INSTALLER EN ALGERIE? PREND UN COLLABORATEUR ALGERIEN, ET SA PART SERA SUPERIEURE A LA TIENNE. Pour l'instant ça va, kayen el pétrole el hamdoulah ... On peut (encore) se permettre le luxe de chasser des investisseurs et de vivre " tranquillement dans notre coin". On ne veut pas se plier au diktat du capitalisme ... mais de là à pondre des lois communistes ! (dont le peuple ne profite même pas en plus). Une bonne pénurie d'hydrocarbures va rafraîchir les idées et nous redonner le sens des réalités. Citer Link to post Share on other sites
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