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Selon Le Monde.fr. : Le Pouvoir Algérien a "peur" de la rue


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Selon Monde.fr.

 

Les autorités locales ont demandé à la population de ne pas répondre à l'appel de l'opposition à participer à une manifestation samedi en plein centre d'Alger en faveur d'une ouverture démocratique.

 

La manifestation de samedi a été convoquée par un parti d'opposition, le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), qui dispose de 19 députés sur les 385 que compte l'Assemblée populaire nationale. La manifestation doit partir de la place de la Concorde à Alger, ex-place du 1er-Mai, vers le siège de l'Assemblée populaire nationale.

 

MANIFESTATIONS INTERDITES EN ALGÉRIE

 

"Il est demandé aux citoyens de faire preuve de sagesse et de vigilance, et de ne pas répondre à d'éventuelles provocations destinées à porter atteinte à leur tranquillité, leur quiétude et à leur sérénité", indique un communiqué de la wilaya (préfecture) d'Alger transmis jeudi soir à l'agence algérienne APS. L'appel à la manifestation de samedi est fait "sans autorisation des services administratifs compétents", selon le communiqué.

 

La wilaya y rappelle que "les marches à Alger ne sont pas autorisées" et que "tout rassemblement sur la voie publique est considéré comme une atteinte à l'ordre public". Les manifestations sont proscrites en Algérie en vertu de l'état d'urgence en vigueur depuis 1992.

 

LE RCD DÉTERMINÉ

 

Malgré cette interdiction, le chef du RCD, Saïd Sadi, s'est déclaré déterminé à maintenir cette marche, initialement prévue le 18 janvier puis reportée au 22, axée également sur une demande de libération d'émeutiers présumés arrêtés en janvier. Les autorités avaient annoncé 1 100 arrestations et précisé que seuls les adultes seraient poursuivis devant la justice.

 

Des émeutes de cinq jours au début du mois en Algérie ont fait cinq morts, plus de 800 blessés, presque tous des policiers, et des dégâts matériels importants. En Tunisie voisine, les émeutes populaires ont débouché sur le renversement le 14 janvier du président Zine El Abidine Ben Ali qui a régné sans partage sur le pays pendant 23 ans.

 

 

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Affolement, irresponsabilité et fuite en avant

 

Affolement, irresponsabilité et fuite en avant,..du Pouvoir Algérien !

Communiqué du RCD

Publié: 21/01/11

 

Rentré d’Egypte le 20 janvier, le chef de l’Etat a instruit en personne les médias lourds (télévisions et radios) pour rappeler l’interdiction de la marche du 22 janvier.

 

Le chef de l’Etat suggère qu’après cette interdiction, il interviendrait, en tant qu’arbitre, pour « lâcher du lest » par un remaniement gouvernemental. Le scénario est malheureusement connu : réprimer, intimider et courir derrière l’Histoire en cédant trop peu, trop tard et trop mal.

 

En tant que citoyens algériens, nous revendiquons le droit de marcher pacifiquement dans notre capitale. Nous n’avons ni plus ni moins de droits que des organisations affiliées à la famille régnante, qui, elles, sont encouragées à manifester partout et quand elles le veulent.

 

Au lieu de suivre la voix de la raison et de la sagesse, au lieu de suivre, faute de l’anticiper, la marche du monde, les plus hautes autorités du pays se réfugient dans la fuite en avant : occupation policière de la capitale ; propagande à la radio et à la télévision (pourquoi donner la parole à l’UGTA et pas à ses contradicteurs ?) ; annulation, dès aujourd’hui, de tous les transports ferroviaires vers la capitale, investissement par la police des cités universitaires d’Alger qui en contrôle entrées et sorties ; ce n’est plus l’Etat d’urgence, c’est l’Etat de siège !

 

Le choix qui s’offre à l’Algérie est simple : changer ou se désintégrer.

 

C’est pour l’honneur et la dignité de notre pays, le sacrifice et l’avenir de nos enfants que nous maintenons la marche populaire du 22 janvier.

 

Gloire à nos martyrs

 

Vive la jeunesse algérienne

 

Vive l’Algérie démocratique et sociale.

 

 

 

Alger, le 21 janvier 2011

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