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Traitement de l'ENTV de la marche du RCD


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Lors du JT du jeudi, la présentatrice a, avec un froid glacial pour ne pas dire «snobisme», nous a lu soit tout le communiqué ou simplement des passages du communiqué de la wilaya d’Alger refusant au RCD la tenue de la marche du samedi. Le communiqué mentionne que la wilaya d'Alger a appelé les citoyens à faire preuve de sagesse et de vigilance et à ne pas répondre à d'éventuelles provocations", lors de la marche non autorisée qu'une association à caractère politique compte organiser dans la capitale, le samedi 22 janvier. Pour donner un certain ton «menaçant» et qui fait peur, il a été choisi des termes en langue nationale qui vous font froid au dos comme «iftizaz» nous rappelant la période de l’ex-FIS et du GIA. Et pourtant, le parti dont il est question n’est autre que le RCD, un parti légal et qui siège au niveau de l’APN. Un parti qui a toujours fait preuve de «responsable» lorsque l’unité du pays est menacée. On a vite oublié que le RCD a participé au maintien de la République au moment où les intégristes voulaient la démolir. Et pourtant, c’est ce même RCD qui avait siégé dans le gouvernement durant le premier mandat de Bouteflika avant de se retirer en protestant contre les positions du pouvoir avec les événements de la Kabylie. Le RCD n’est pas le MAK. Le" FFS et le RCD se battent quotidiennement contre le MAK de Ferhat Meheni qui milite pour l’autonomie de la Kabylie dans une région où le FLN, le RND et le MSP ne sont pas bien représentés et n’ayant pas d’ancrage populaire au sein de la société. Il aurait été préférable que le communiqué justifie tout simplement le refus en avant un «alibi» ou un motif. Le pire, c’est lorsque la télévision, devant assurer un service public, est mêlée au jeu des «politiciens» qui refusent l’avis contraire. Pour sa part, le RCD a appelé au maintien de cette marche. Au fait à qui profite cette situation d’affrontement et de confrontation. Que fera, par exemple, les services du maintien de l’ordre à Alger si les Algériennes et les Algériens tiennent à répondre à l’invitation de Sâadi ? No comment !

 

Source: Le Carrefour D'algérie

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Les partisans du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) parti laïque d'opposition algérienne, se sont dispersés dans le calme samedi après-midi après avoir été empêchés durant de longues heures, de marcher vers le Parlement, par un important dispositif policier.

 

Les manifestants étaient bloqués devant le siège du parti, rue Didouche Mourad, en plein coeur d'Alger.

 

le parisien.fr

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Cette marche interdite par les autorités s'est soldée par quarante-deux blessés dont deux grièvement touchés, selon le RCD. Sept policiers ont également été blessés, dont deux sont dans un état grave, lors de heurts avec des partisans du RCD, selon l'agence de presse officielle APS.

 

«On a décidé de lever la protestation et se préparer pour les prochaines manifestations. De plus le pouvoir a envoyé des provocateurs qui scandait le nom de Bouteflika», a déclaré un député du RCD.

 

Peu avant la fin de la manifestation, un trentaine de jeunes ont improvisé une contre-manifestation en face du siège du RCD en criant «Bouteflika, Bouteflika» et en scandant des slogans hostiles au président de ce parti, Saïd Sadi.

 

le parisien.fr

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Selon des témoignages recueillis au téléphone, cette marche pour le démocratie a été rendue impossible en raison du quadrillage policier. En prévision de cette marche interdite par le pouvoir, d'impressionnants effectifs de police ont été déployés dans toutes les artères de la capitale, et les forces de l'ordre ont notamment encerclé le siège du RCD.

 

«Plusieurs hélicoptères de la police survolent actuellement le ciel d'Alger, on se croirait en temps de guerre», témoigne au Parisien.fr un étudiant bloqué dans le centre-ville. Une habitante du quartier de Bab El Oued jointe par leParisien.fr a expliqué que sa zone était encore «calme» mais que la tension montait dans le centre-ville, où «la police est omniprésente».

 

L'AFP a été témoin de plusieurs arrestations musclées, surtout des jeunes. L'un d'eux a été traîné par cinq hommes en civil dans la rue vers l'entrée d'un immeuble, où il lui ont passé les menottes. Arezki Aïter, le député RCD de Tizi Ouzou, principale ville de Kabylie, a été interpellé puis relâché une heure plus tard, selon son parti.

 

«On ne peut pas mener de lutte pacifique quand on est assiégé»

 

le parisien.fr

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Dès le début de la matinée, quelque 300 personnes s'étaient retrouvées bloquées par des centaines de membres des forces de l'ordre, casqués et équipés de matraques, boucliers et gaz lacrymogène, devant le siège du RCD sur l'avenue historique de Didouche Mourad, les Champs Elysées algériens. Les manifestants devaient gagner la place du 1er mai dans le centre, et marcher en direction de l'Assemblée nationale populaire, le Parlement, sur le front de mer.

 

«Je suis prisonnier dans le siège du parti», a déclaré Saïd Sadi, leader du RCD, par haut-parleur depuis le premier étage de l'immeuble. «Je ne peux pas partir d'ici», a-t-il affirmé aux manifestants et dizaines de journalistes présents. «On ne peut pas mener de lutte pacifique quand ont est assiégé», a-t-il clamé. Dans la rue, ses partisans brandissant le drapeau national et celui de la Tunisie voisine, où la population a renversé il y a une semaine la dictature de Ben Ali, criaient: «Etat assassin», «Jazaïr Hourra, Jazaïr Democratiya» («Algérie libre, Algérie démocratique»). Entre les chants patriotiques, on pouvait aussi entendre en français «le pouvoir, y'en a marre» et lire une pancarte appelant à «la dissolution des instances élues».

 

la parisien.fr

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Les autorités ont quadrillé la capitale

 

Dès vendredi soir, les autorités avaient pris des dispositions pour quadriller la capitale après que le RCD eut confirmé son intention de manifester malgré l'interdiction décrétée par la wilaya (préfecture) d'Alger. En milieu de nuit, des dizaines de véhicules blindés étaient déjà en position dans le vieux centre historique. Des barrages ont aussi été érigés à l'entrée est de la ville et au moins trois bus transportant des manifestants de Kabylie ont été bloqués dès vendredi soir, selon des témoins cité par le quotidien El-Watan mais déterminés «à continuer à pied».

 

Sur la place de la Concorde, dans le centre, des dizaines de véhicules blindés étaient stationnés et des centaines de membres de la protection civile et de la police étaient postés dans la matinée. Devant le palais présidentiel, sur les hauteurs d'Alger, une douzaine de véhicules blindés armés de canons à eau veillaient également.

 

Des manifestants bloqués aux portes d'Alger

 

Ces brigades anti-émeutes avaient la ferme intention de ne pas laisser les Algérois manifester samedi après-midi. Des milliers de manifestants venus de Tizi Ouzou et de Bejaia, sur les hauteurs enneigées à l'est d'Alger, pour participer à la marche, ont été bloqués, les services de l’ordre les ayant empêchés d’accéder à la capitale.

 

Le RCD avait décidé de maintenir cette manifestation pour la démocratie malgré l'interdiction du gouvernement, qui craint de voire la situation dégénérer comme en Tunisie. L'Algérie a déja vécu au début de janvier cinq jours d'émeutes contre la vie chère qui ont fait cinq morts et plus de 800 blessés.

 

LeParisien.fr

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