Jump to content

Tunisie: mise en garde de Copé contre la radicalisation et ses conséquences


Recommended Posts

PARIS, 23 jan 2011 (AFP) - Le patron de l'UMP Jean-François Copé a mis en garde, dimanche, contre les risques de "prise de pouvoir par des fondamentalistes islamiques" en Tunisie, et si cela se produisait, contre l'afflux de Tunisiens en Europe et "singulièrement en France".

 

"Tout doit être fait, a déclaré M. Copé lors de l'émission "BFMTV-2012/RMC/Le Point, pour aider -si on peut le faire- au retour à un processus démocratique (...) en respectant l'interdiction d'ingérence".

 

"On a tous en tête, en France, tous, la question des risques de prise de pouvoir par des fondamentalistes islamiques, avec tout ce que cela pourrait vouloir dire", a-t-il dit.

 

Il faut aussi se poser "la question majeure", a-t-il ajouté, "si jamais une telle dérive devait arriver" d'un "risque de voir un nombre important de Tunisiens vouloir immigrer en Europe, et singulièrement en France".

 

A la lumière des événements en Tunisie, il a souhaité "notamment à l'occasion du débat présidentiel de 2012 (...) avoir avec les Français et avec les médias une réflexion globale" sur ce qu'est "une grande politique internationale".

 

Jugeant "très regrettable" la polémique sur la gestion française de la crise en Tunisie, M. Copé a déclaré : "on ne peut pas dire que la France soit passée à côté" des événements.

 

"Un mois avant la chute du président Ben Ali, personne n'avait prévu quoi que ce soit", a-t-il dit. "Le parti de Ben Ali a été exclu de l'Internationale socialiste trois jours après (lundi)" sa chute, a-t-il déclaré.

 

"Personne ne peut rester insensible à ce que nous avons vu en Tunisie en termes de violence", mais "il est grand temps (...) au lieu de continuer cette polémique totalement décalée, de se poser les vraies questions" sur ce que "va devenir la Tunisie", a-t-il ajouté.

 

Pour M. Copé, "le problème, c'est la question de la relation d'Etat à Etat qui doit intégrer tous les éléments", "droits de l'Homme et libertés publiques", "questions économiques, diplomatiques et politiques" et "le cas échéant, la question militaire" et "celle du droit international" régi par les résolutions de l'ONU.

 

"Il n'y a aucune confusion particulière des personnes, de nos chefs d'Etats français successifs, avec le président Ben Ali ou avant lui le président Bourguiba", a-t-il affirméSur l'Algérie, "de la même manière aujourd'hui la France n'est pas là simplement pour dire les choses", a-t-il dit, en proposant que la France tienne "le langage de retenue qui convient", et prenne "acte de l'évolution des situations".

Link to post
Share on other sites

Royal demande que les ministres du régime Ben Ali quittent le gouvernement

 

PARIS, 23 jan 2011 (AFP) - Ségolène Royal, candidate aux primaires PS pour la présidentielle, a demandé dimanche que les ministres du régime du président tunisien déchu Ben Ali quittent le gouvernement.

 

"Aujourd'hui si le peuple tunisien continue de protester, c'est parce qu'il y a encore des ministres de l'ancienne équipe dans l'actuel gouvernement et les choses ne se calmeront pas tant que ces ministres ne partiront pas", a déclaré Mme Royal lors du "Grand jury" RTL/LCI/Le Figaro.

 

Elle a souhaité que "tous les responsables de bonne volonté (fassent) comprendre à ce gouvernement provisoire le message très simple du peuple tunisien: ils ne veulent pas voir des membres de l'ancienne équipe organiser les élections".

 

La présidente PS de la région Poitou-Charentes a souligné qu'elle était la "première responsable politique" à dire "des choses aussi simples, aussi évidentes", à savoir "que les ministres de l'ancienne équipe quittent le gouvernement tunisien".

 

Interrogée sur la situation en Algérie, Mme Royal a jugé "évident" qu'il y avait dans ce pays "des problèmes de libertés publiques", des "problèmes de liberté d'expression, problème de liberté de constitution d'autres forces politiques, un problème d'échéances électorales".

 

"Pourquoi le peuple algérien souffre de pauvreté, de précarité alors qu'il y a tant de richesses?", a-t-elle poursuivi, en ajoutant: "Alors c'est une véritable mutation économique et politique que le gouvernement algérien doit enclencher", a-t-elle dit.

 

"On sait bien que petit à petit l'absence d'opposition, de contre-pouvoirs, c'est une vérité universelle en démocratie, (conduit) toute personne qui a du pouvoir à en abuser (...), c'est ce qu'on voit aujourd'hui se dérouler dans ces pays", a ajouté Mme Royal.

 

Comme on lui demandait si le gouvernement français devait exprimer cette opinion, elle a répondu: "Ce qui est toujours préférable, ce sont des transitions démocratiques et pacifiques. Tout dirigeant doit organiser sa succession".

 

"Il est évident aujourd'hui que l'Algérie doit organiser sa succession et il faut que ceux qui sont en place fassent preuve de sagesse, prennent la mesure, l'importance et la gravité de la situation et s'en sortent par le haut" en accompagnant la "transition démocratique". "Mais, a-t-elle prévenu, "cela suppose de ne pas agir trop tard".

Link to post
Share on other sites
je croyais que la France ne voulait pas s'ingérer...quand ils ont refusé de comdamner ben Ali

Là c'est Royal , elle aime bien faire des coups politiques , elle a besoin de faire parler d'elle pour exister ; avec le sarkozysme , la vie politique française s'est beaucoup peopolisée !

Link to post
Share on other sites
Guest mackiavelik
Là c'est Royal , elle aime bien faire des coups politiques , elle a besoin de faire parler d'elle pour exister ; avec le sarkozysme , la vie politique française s'est beaucoup peopolisée !

 

ca ne me dérange pas de la part de Royal, pas de double discours et elle n'est pas au pouvoir

c'est le discours du patron de l'UMP:crazy:

 

 

Le patron de l'UMP Jean-François Copé a mis en garde, dimanche, contre les risques de "prise de pouvoir par des fondamentalistes islamiques" en Tunisie, et si cela se produisait, contre l'afflux de Tunisiens en Europe et "singulièrement en France".

 

"Tout doit être fait, a déclaré M. Copé lors de l'émission "BFMTV-2012/RMC/Le Point, pour aider -si on peut le faire- au r

Link to post
Share on other sites
ca ne me dérange pas de la part de Royal, pas de double discours et elle n'est pas au pouvoir

c'est le discours du patron de l'UMP:crazy:

Ah Copé , ce mec veut se donner l'image d'un politique intraitable sur l'islamisme , il se prépare pour 2017 !

Link to post
Share on other sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Guest
Répondre

×   Pasted as rich text.   Paste as plain text instead

  Only 75 emoji are allowed.

×   Your link has been automatically embedded.   Display as a link instead

×   Your previous content has been restored.   Clear editor

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.

×
×
  • Create New...