Jump to content

« Je brûlerai vos villages et vos moissons »


Recommended Posts

Le 24 janvier 1845 en Algérie : « Je brûlerai vos villages et vos moissons » (Bugeaud)

 

La conquête de l’Algérie fut une guerre atroce. Ainsi en témoignent les lettres de Saint-Arnaud, qui devait devenir Maréchal de France. Extraits…

 

« Nous resterons jusqu’à la fin juin nous battre dans la province d’Oran, et à y ruiner toutes les villes, toutes les possessions de l’émir. Partout il trou*vera l’armée française, la flamme à la main (mai 1841) ».

 

 

Le maréchal Saint-Arnaud« Mascara, ainsi que je te l’ai dit, a dû être une ville belle et importante. Brûlée en partie et saccagée par le Maréchal Chauzel en 1855 ».

 

« Nous sommes dans le centre des montagnes entre Miliana et Cherchell. Nous tirons peu de coups de fusil, nous brûlons tous les douars, tous les villages, toutes les cahutes. L’ennemi fuit partout en emmenant ses troupeaux ».

 

« Entouré d’un horizon de flammes et de fumée qui me rappelle une petit Palatinat en miniature, je pense à vous tous et je t’écris. Tu m’a laissé chez les Brazes, je les ai brûlés et dévastés. Me voici chez les Sindgads, même répétition en grand, c’est un vrai grenier d’abondance… Quelques-uns sont venus pour m’amener le cheval de soumission. Je l’ai refusé parce que je voulais une soumission générale, et j’ai commencé à brûler (Ouarsenis, octobre 1842) ».

 

« Des tas de cadavres pressés les uns contre les autres et morts gelés pendant la nuit ! C’était la malheureuse population des Beni-Naâsseur, c’était ceux dont je brûlais les villages, les gourbis et que je chassais devant moi (région de Miliana, 1843) ».

 

« J’ai laissé sur mon passage un vaste incendie. Tous les villages, environ deux cents, ont été brûlés, tous les jardins saccagés, les oliviers coupés (Petite Kabylie, mai 1851) ».

 

Le général Bugeaud écrit le 18 janvier 1843 au Général de la Moricière :

 

« Plus d’indul*gence, plus de cré*du*lité dans les promesses. Dévastations, poursuite acharnée jusqu’à ce qu’on me livre les arsenaux, les chevaux et même quelques otages de marque… Les otages sont un moyen de plus, nous l’emploierons, mais je compte avant tout sur la guerre active et la destruction des récol*tes et des vergers… Nous attaquerons aussi souvent que nous le pourrons pour empêcher Abdelkader de faire des progrès et ruiner quelques-unes des tribus les plus hostiles ou les plus félonnes ».

 

Le 24 janvier, il écrit au même :

 

« J’espère qu’après votre heureuse razzia le temps, quoi*que souvent mauvais, vous aura permis de pousser en avant et de tomber sur ces populations que vous avez si souvent mises en fuite et que vous finirez par détruire, sinon par la force du moins par la famine et les autres misères ».

 

Thomas Bugeaud déclare dans un discours à la Chambre le 24 janvier 1845 :

 

« J’entrerai dans vos montagnes ; je brûlerai vos villages et vos moissons ; je couperai vos arbres fruitiers, et alors ne vous en prenez qu’à vous seuls ».

 

Les colonnes infernales de Thomas Bugeaud [1] et de ses adjoints mettent largement à exécution ces menaces à l’égard des populations insoumises ou en révolte. L’objectif n’était-il pas de vider l’Algérie de ses habitants, de n’y tolérer tout au moins que des esclaves ?

 

http://rebellyon.info/Le-24-janvier-1845-en-Algerie-Je.html

Link to post
Share on other sites
Le 24 janvier 1845 en Algérie : « Je brûlerai vos villages et vos moissons » (Bugeaud)

 

La conquête de l’Algérie fut une guerre atroce. Ainsi en témoignent les lettres de Saint-Arnaud, qui devait devenir Maréchal de France. Extraits…

 

« Nous resterons jusqu’à la fin juin nous battre dans la province d’Oran, et à y ruiner toutes les villes, toutes les possessions de l’émir. Partout il trou*vera l’armée française, la flamme à la main (mai 1841) ».

 

 

Le maréchal Saint-Arnaud« Mascara, ainsi que je te l’ai dit, a dû être une ville belle et importante. Brûlée en partie et saccagée par le Maréchal Chauzel en 1855 ».

 

« Nous sommes dans le centre des montagnes entre Miliana et Cherchell. Nous tirons peu de coups de fusil, nous brûlons tous les douars, tous les villages, toutes les cahutes. L’ennemi fuit partout en emmenant ses troupeaux ».

 

« Entouré d’un horizon de flammes et de fumée qui me rappelle une petit Palatinat en miniature, je pense à vous tous et je t’écris. Tu m’a laissé chez les Brazes, je les ai brûlés et dévastés. Me voici chez les Sindgads, même répétition en grand, c’est un vrai grenier d’abondance… Quelques-uns sont venus pour m’amener le cheval de soumission. Je l’ai refusé parce que je voulais une soumission générale, et j’ai commencé à brûler (Ouarsenis, octobre 1842) ».

 

« Des tas de cadavres pressés les uns contre les autres et morts gelés pendant la nuit ! C’était la malheureuse population des Beni-Naâsseur, c’était ceux dont je brûlais les villages, les gourbis et que je chassais devant moi (région de Miliana, 1843) ».

 

« J’ai laissé sur mon passage un vaste incendie. Tous les villages, environ deux cents, ont été brûlés, tous les jardins saccagés, les oliviers coupés (Petite Kabylie, mai 1851) ».

 

Le général Bugeaud écrit le 18 janvier 1843 au Général de la Moricière :

 

« Plus d’indul*gence, plus de cré*du*lité dans les promesses. Dévastations, poursuite acharnée jusqu’à ce qu’on me livre les arsenaux, les chevaux et même quelques otages de marque… Les otages sont un moyen de plus, nous l’emploierons, mais je compte avant tout sur la guerre active et la destruction des récol*tes et des vergers… Nous attaquerons aussi souvent que nous le pourrons pour empêcher Abdelkader de faire des progrès et ruiner quelques-unes des tribus les plus hostiles ou les plus félonnes ».

 

Le 24 janvier, il écrit au même :

 

« J’espère qu’après votre heureuse razzia le temps, quoi*que souvent mauvais, vous aura permis de pousser en avant et de tomber sur ces populations que vous avez si souvent mises en fuite et que vous finirez par détruire, sinon par la force du moins par la famine et les autres misères ».

 

Thomas Bugeaud déclare dans un discours à la Chambre le 24 janvier 1845 :

 

« J’entrerai dans vos montagnes ; je brûlerai vos villages et vos moissons ; je couperai vos arbres fruitiers, et alors ne vous en prenez qu’à vous seuls ».

 

Les colonnes infernales de Thomas Bugeaud [1] et de ses adjoints mettent largement à exécution ces menaces à l’égard des populations insoumises ou en révolte. L’objectif n’était-il pas de vider l’Algérie de ses habitants, de n’y tolérer tout au moins que des esclaves ?

 

Le 24 janvier 1845 en Algérie : « Je brûlerai vos villages et vos moissons » (Bugeaud) - Rebellyon.info

Cette facon

.... de faire la guerre a ete

.... copiee par ler general Sheridan

.... dans sa guerre d'xtermination

.... des Amerindiens

.... sans porter d'appreciation morale

.... je dirai que le general Bugeaud

.... avait compris qu'il fallait

.... faire la guere au peuple et pas

.... seulement a une armee

Link to post
Share on other sites
Oeuvre civilisatrice , disent certains !

Pendant

.... la guerre d'Algerie

.... le capitainer Leger

.... donnait des armes a des "Algeriens"

.... pour les aider a noyauter les fidiyines

.... en leur precisant

.... "Tu peux tuer tous les Arabes que tu voudras

.... " mais attention pas un seul Francais"

.... pour lui seul le resultat comptait

.... meme chose pour Bugeaud

.... un soldat ne fait pas dans la morale

.... mais dans le resultat

Link to post
Share on other sites
Pendant

.... la guerre d'Algerie

.... le capitainer Leger

.... donnait des armes a des "Algeriens"

.... pour les aider a noyauter les fidiyines

.... en leur precisant

.... "Tu peux tuer tous les Arabes que tu voudras

.... " mais attention pas un seul Francais"

.... pour lui seul le resultat comptait

.... meme chose pour Bugeaud

.... un soldat ne fait pas dans la morale

.... mais dans le resultat

 

Les soldats ne partent jamais au casse pipe de leur propre chef , il y a toujours des civils "bien pensants" derrière .

Link to post
Share on other sites
  • 3 weeks later...
Le 24 janvier 1845 en Algérie : « Je brûlerai vos villages et vos moissons » (Bugeaud)

 

La conquête de l’Algérie fut une guerre atroce. Ainsi en témoignent les lettres de Saint-Arnaud, qui devait devenir Maréchal de France. Extraits…

 

« Nous resterons jusqu’à la fin juin nous battre dans la province d’Oran, et à y ruiner toutes les villes, toutes les possessions de l’émir. Partout il trou*vera l’armée française, la flamme à la main (mai 1841) ».

 

 

Le maréchal Saint-Arnaud« Mascara, ainsi que je te l’ai dit, a dû être une ville belle et importante. Brûlée en partie et saccagée par le Maréchal Chauzel en 1855 ».

 

« Nous sommes dans le centre des montagnes entre Miliana et Cherchell. Nous tirons peu de coups de fusil, nous brûlons tous les douars, tous les villages, toutes les cahutes. L’ennemi fuit partout en emmenant ses troupeaux ».

 

« Entouré d’un horizon de flammes et de fumée qui me rappelle une petit Palatinat en miniature, je pense à vous tous et je t’écris. Tu m’a laissé chez les Brazes, je les ai brûlés et dévastés. Me voici chez les Sindgads, même répétition en grand, c’est un vrai grenier d’abondance… Quelques-uns sont venus pour m’amener le cheval de soumission. Je l’ai refusé parce que je voulais une soumission générale, et j’ai commencé à brûler (Ouarsenis, octobre 1842) ».

 

« Des tas de cadavres pressés les uns contre les autres et morts gelés pendant la nuit ! C’était la malheureuse population des Beni-Naâsseur, c’était ceux dont je brûlais les villages, les gourbis et que je chassais devant moi (région de Miliana, 1843) ».

 

« J’ai laissé sur mon passage un vaste incendie. Tous les villages, environ deux cents, ont été brûlés, tous les jardins saccagés, les oliviers coupés (Petite Kabylie, mai 1851) ».

 

Le général Bugeaud écrit le 18 janvier 1843 au Général de la Moricière :

 

« Plus d’indul*gence, plus de cré*du*lité dans les promesses. Dévastations, poursuite acharnée jusqu’à ce qu’on me livre les arsenaux, les chevaux et même quelques otages de marque… Les otages sont un moyen de plus, nous l’emploierons, mais je compte avant tout sur la guerre active et la destruction des récol*tes et des vergers… Nous attaquerons aussi souvent que nous le pourrons pour empêcher Abdelkader de faire des progrès et ruiner quelques-unes des tribus les plus hostiles ou les plus félonnes ».

 

Le 24 janvier, il écrit au même :

 

« J’espère qu’après votre heureuse razzia le temps, quoi*que souvent mauvais, vous aura permis de pousser en avant et de tomber sur ces populations que vous avez si souvent mises en fuite et que vous finirez par détruire, sinon par la force du moins par la famine et les autres misères ».

 

Thomas Bugeaud déclare dans un discours à la Chambre le 24 janvier 1845 :

 

« J’entrerai dans vos montagnes ; je brûlerai vos villages et vos moissons ; je couperai vos arbres fruitiers, et alors ne vous en prenez qu’à vous seuls ».

 

Les colonnes infernales de Thomas Bugeaud [1] et de ses adjoints mettent largement à exécution ces menaces à l’égard des populations insoumises ou en révolte. L’objectif n’était-il pas de vider l’Algérie de ses habitants, de n’y tolérer tout au moins que des esclaves ?

 

Le 24 janvier 1845 en Algérie : « Je brûlerai vos villages et vos moissons » (Bugeaud) - Rebellyon.info

 

 

à graver dans nos mémoires?

Link to post
Share on other sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Guest
Répondre

×   Pasted as rich text.   Paste as plain text instead

  Only 75 emoji are allowed.

×   Your link has been automatically embedded.   Display as a link instead

×   Your previous content has been restored.   Clear editor

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.

×
×
  • Create New...