KABYLE100pour100 10 Posted January 25, 2011 Partager Posted January 25, 2011 Matoub, le chantre de l’amazighité, la légende de la culture algérienne, né le 24 janvier 1956 à Taourirt Moussa Ouamar, aurait fêté, hier, son 55eme anniversaire. A cette occasion, la Kabylie se souvient de celui qui fut l’incarnation de l’engagement sans faille pour l’identité de la région, mais aussi du talent indéniable et incontestable qui a fait de lui, un artiste et un militant hors pair. Aujourd’hui, sa voix veloutée continue admirablement à mobiliser et à réveiller les consciences. Dans sa Kabylie qui l’adule, à l’Algérie pour laquelle, il a chanté, Matoub continue de semer son œuvre pittoresque au milieu d’une terre dont les talents engagés et sincères, les vrais, se raréfient. Du haut de son piédestal sur lequel il repose aujourd’hui, Lounès comme l’appelle bien les milliers de jeunes qui adorent en lui sa modestie légendaire, continue à rendre heureux ses fans, à faire peur aux pires de ses détracteurs et surtout à faire vivre une lueur d’espoir dans les cœurs de tous ceux qui continuent à croire en lui. Taourirt Moussa s’est encore réveillé hier, sur la voix envoûtante, rauque mais porteuse d’une incroyable hargne, celle de son fils prodigue, que ni le vent de l’amnésie qui souffle sur une société égocentrique, ni les innombrables campagnes d’intox et de propagandes, n’ont fait oublier… Bien au contraire, Lounés vit toujours dans les cœurs …un poète peut- il mourir ? « Et si Lounès Matoub était toujours vivant parmi nous ? » c’est une interrogation qui revenait en boucle hier, à l’occasion de la célébration de l’anniversaire du rebelle qui aurait bouclé , hier ses 55 ans si les hordes sauvages n’ont pas mis fin à ses jours privant ainsi la Kabylie de l’un de ses plus chers enfant. Même s’ils n’étaient pas nombreux à faire le déplacement, la mémoire de Matoub, son combat et surtout l’amour que lui vouent les jeunes sont toujours vivaces. hier, comme à l’accoutumée, Taourirt Moussa, son village natal, a abrité les festivités de célébration de l’anniversaire du Rebelle en présence de Nna Aldjia , la mère de Lounes , d’anciens délégués du mouvement des Aarchs , des élus locaux et des étudiants de l’université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou . Pour M.Boukhetouche, maire et président de l’Association Issagh, il naturel que la Kabylie se souvienne de Matoub « cet hommage est plus qu’un devoir. Vu l’immense œuvre de Lounès, j’estime qu’il est important de maintenir et de perpétuer sa mémoire. Il s’agit justement de tous les idéaux, de liberté, de démocratie, que véhicule Matoub, qui appelle un attachement de la région à son combat. » Nous dira le président de l’Association culturelle Issagh. Et si les assassins de Matoub n’auraient pas accompli leur forfait un certains 25 juin ? Le rebelle aurait certainement continué à mettre son art au service de la cause Amazighe, du combat pour la démocratie et la liberté. Il aurait continué à dénoncer, vilipender et condamner les élucubrations et autres dérapages, lui qui a choisi la vie et la résistance sur la compromission « En Algérie, il y a deux R : la reddition et la résistance » disait- il un jour sur un plateau d’une télévision étrangère. D’une vie consacrée à tous ces combats qui ont jaillis des tréfonds de la cause berbère, Lounés a fait, à plusieurs reprises, les frais de son engagement. Au lendemain des cinglants événements d’octobre 1988, cinq balles tirées par des gendarmes ont failli l’abattre. Quelques années après, il sera victime, le 24 septembre 1994, d’un enlèvement à Takhoukht avant d’être libéré par ses ravisseurs un certain lundi 10 octobre de la même année. Il recevra le prix de la mémoire des mains de Danielle Mitterrand et une année après, il recevra le prix de la liberté de l'expression en 1995, remis par le SKY International du Québec au Canada. Lounés Matoub aurait eu, hier, 55 ans et aurait certainement gardé la même ligne directrice qu’il s’était juré de respecter … l’Amazighité, « Si quatre murs m’enserrent, Si je ne vois que l’échafaud, Si la misère m'aspire et si mon chemin est une pente au gouffre Que l'on me dise : Où crois-tu aller ? Je clamerai : je suis Amazigh !» déclamait il, merveilleusement, dans l’une de ses chanson. 13 ans après son assassinat, le procès de ses bourreaux n’a pas encore eu lieu… Omar Zeghni Citer Link to post Share on other sites
Guest misn'thmourth Posted January 25, 2011 Partager Posted January 25, 2011 tanmirt a yaqvayli ... j'avais posté ceci hier justement en pensé à lui ..... mazalt yedar .... mazalt garanagh .... L’ironie du sort Un sage vieillard m’avait dit un jour : « Fais en sorte que tout ce que tu fais puisse être érigé en loi universelle. Ne crains pas de te sacrifier pour soutenir une vérité. Sois le héros d’une noble cause mais ne cherche pas à en tirer profit. Si tu veux être heureux, néglige les honneurs et les titres. C’est en ton âme et conscience que tu dois juger. » Est- ce une fatalité ou une injustice ? Je dirais simplement que c’est l’ironie du sort. La mort comme le précisait un ancien dicton, n’est autre que le passage d’une vie limitée à une existence éternelle. L’éternel brasier d’amour que je porte à ma Kabylie natale ne s’éteindra jamais : Quoique la flamme serait diminuée après mon passage vers le nouveau royaume. A tous les Algériens prêchant l’égalité, je dédie cette citation du célèbre Abraham Lincoln (lettres 1858), assassiné lors de la guerre de sécession qui avait ensanglanté le nord et le sud des Etats-Unis. « Tel que je ne voudrais pas être un esclave, je ne voudrais pas être un maître. Telle est ma conception de la démocratie. Tout ce qui en diffère, et la différence est d’autant plus grande, n’est point de la démocratie. » Lounès MATOUB (Juillet 1989) Felas ya3fu rebi .... Citer Link to post Share on other sites
Guest misn'thmourth Posted January 25, 2011 Partager Posted January 25, 2011 je rajouterais ceci en sa mémoire ... c'étais lors de son concert à l'Olympia en 1980 a widak i ditdun ma tcfam fhemt-iyi iruh w-afar gu marggun yena-yas sens-iyi a ytmak uk tlumun nek lhigg sens-iyi ur-tufid ara d yedrun ur tagad amn-iyi yumen u marggun ye sens-it mi sd-yena af yiwen yid kan azeka-yen di tsevhit yena-yas ruh d-lawan zigg-ni afar i-ghurit yesag-iss din di-ddarfan yena awal narwah thelfith nagh iya arwah anahsev izuran Citer Link to post Share on other sites
MissK 10 Posted January 28, 2011 Partager Posted January 28, 2011 paix à son ame!! Citer Link to post Share on other sites
Moa514 10 Posted January 29, 2011 Partager Posted January 29, 2011 Paix a son ame . Inallah rajoun Citer Link to post Share on other sites
Guest Lyz Posted January 29, 2011 Partager Posted January 29, 2011 Matoub, le chantre de l’amazighité, la légende de la culture algérienne, né le 24 janvier 1956 à Taourirt Moussa Ouamar, aurait fêté, hier, son 55eme anniversaire. A cette occasion, la Kabylie se souvient de celui qui fut l’incarnation de l’engagement sans faille pour l’identité de la région, mais aussi du talent indéniable et incontestable qui a fait de lui, un artiste et un militant hors pair. Aujourd’hui, sa voix veloutée continue admirablement à mobiliser et à réveiller les consciences. Dans sa Kabylie qui l’adule, à l’Algérie pour laquelle, il a chanté, Matoub continue de semer son œuvre pittoresque au milieu d’une terre dont les talents engagés et sincères, les vrais, se raréfient. Du haut de son piédestal sur lequel il repose aujourd’hui, Lounès comme l’appelle bien les milliers de jeunes qui adorent en lui sa modestie légendaire, continue à rendre heureux ses fans, à faire peur aux pires de ses détracteurs et surtout à faire vivre une lueur d’espoir dans les cœurs de tous ceux qui continuent à croire en lui. Taourirt Moussa s’est encore réveillé hier, sur la voix envoûtante, rauque mais porteuse d’une incroyable hargne, celle de son fils prodigue, que ni le vent de l’amnésie qui souffle sur une société égocentrique, ni les innombrables campagnes d’intox et de propagandes, n’ont fait oublier… Bien au contraire, Lounés vit toujours dans les cœurs …un poète peut- il mourir ? « Et si Lounès Matoub était toujours vivant parmi nous ? » c’est une interrogation qui revenait en boucle hier, à l’occasion de la célébration de l’anniversaire du rebelle qui aurait bouclé , hier ses 55 ans si les hordes sauvages n’ont pas mis fin à ses jours privant ainsi la Kabylie de l’un de ses plus chers enfant. Même s’ils n’étaient pas nombreux à faire le déplacement, la mémoire de Matoub, son combat et surtout l’amour que lui vouent les jeunes sont toujours vivaces. hier, comme à l’accoutumée, Taourirt Moussa, son village natal, a abrité les festivités de célébration de l’anniversaire du Rebelle en présence de Nna Aldjia , la mère de Lounes , d’anciens délégués du mouvement des Aarchs , des élus locaux et des étudiants de l’université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou . Pour M.Boukhetouche, maire et président de l’Association Issagh, il naturel que la Kabylie se souvienne de Matoub « cet hommage est plus qu’un devoir. Vu l’immense œuvre de Lounès, j’estime qu’il est important de maintenir et de perpétuer sa mémoire. Il s’agit justement de tous les idéaux, de liberté, de démocratie, que véhicule Matoub, qui appelle un attachement de la région à son combat. » Nous dira le président de l’Association culturelle Issagh. Et si les assassins de Matoub n’auraient pas accompli leur forfait un certains 25 juin ? Le rebelle aurait certainement continué à mettre son art au service de la cause Amazighe, du combat pour la démocratie et la liberté. Il aurait continué à dénoncer, vilipender et condamner les élucubrations et autres dérapages, lui qui a choisi la vie et la résistance sur la compromission « En Algérie, il y a deux R : la reddition et la résistance » disait- il un jour sur un plateau d’une télévision étrangère. D’une vie consacrée à tous ces combats qui ont jaillis des tréfonds de la cause berbère, Lounés a fait, à plusieurs reprises, les frais de son engagement. Au lendemain des cinglants événements d’octobre 1988, cinq balles tirées par des gendarmes ont failli l’abattre. Quelques années après, il sera victime, le 24 septembre 1994, d’un enlèvement à Takhoukht avant d’être libéré par ses ravisseurs un certain lundi 10 octobre de la même année. Il recevra le prix de la mémoire des mains de Danielle Mitterrand et une année après, il recevra le prix de la liberté de l'expression en 1995, remis par le SKY International du Québec au Canada. Lounés Matoub aurait eu, hier, 55 ans et aurait certainement gardé la même ligne directrice qu’il s’était juré de respecter … l’Amazighité, « Si quatre murs m’enserrent, Si je ne vois que l’échafaud, Si la misère m'aspire et si mon chemin est une pente au gouffre Que l'on me dise : Où crois-tu aller ? Je clamerai : je suis Amazigh !» déclamait il, merveilleusement, dans l’une de ses chanson. 13 ans après son assassinat, le procès de ses bourreaux n’a pas encore eu lieu… Omar Zeghni allah yarahmou je ne le connais pas non plus comme el-harrachi et guerouabi que j'ai appris à aimer une fois morts. celui que j'aime bien est vivant longue vie à lui Baaziz. Citer Link to post Share on other sites
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