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Le retrait de permis suspendu


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Tout pour ne pas provoquer le mécontentement social et une nouvelle poussée de fièvre. Le Premier ministre algérien, Ahmed Ouyahia, a adressé le 15 janvier 2011 une note aux directions des services de sécurité, notamment la police et la gendarmerie, dans laquelle il leur recommande de surseoir aux retraits de permis, sauf pour les cas de fautes graves. Cette mesure vise à éviter que les retraits de permis devenus intempestifs depuis l'endroit en vigueur d'une nouvelle loi en février 2010 ne contribuent à susciter de nouvelles violences en Algérie.

 

En introduction de sa note dont l’objet est « retrait de permis et mesures d’apaisement », le Premier ministre explique que, même si le retrait de permis de conduire, a donné des résultats plus que satisfaisants en terme de réduction des accidents de la route et du nombre de victimes, les dernières émeutes qu’a connues le pays obligent à une telle souplesse. « Toutefois, écrit-il, en vertu des efforts que nous avons entrepris pour maitriser la situation, après les dernières contestations à travers le territoire nationale,

 

Le Premier ministre recommande de fait de garder la note secrète pour éviter les réactions qui peuvent survenir lorsqu’il faudrait revenir à l’application de la loi.

 

Les autorités algériennes ont en place en février un nouveau texte de loi relatif à la circulation, notamment dans sa disposition sur le retrait quasi systématique du permis de conduire pour une majorité des infractions. Cet arsenal a été rendu nécessaire, selon le gouvernement, par le nombre élevés d’accidents enregistrés en Algérie où plus de 40000 personnes trouvent la mort sur la route chaque année.

 

Alors que de nombreux citoyens se sont plaints de son caractère extrêmement répressif, le gouvernement a refusé de faire machine arrière.

 

Le 5 janvier dernier, soit dix jours avant l’instruction d’Ahmed Ouyahia, le ministre des Transports, Amar Tou, expliquait devant les députés que son département ne saurait faire du rétropédalage. « La loi vient de naître, il faut la laisser grandir, vieillir avant de l’amender », a-t-il affirmé.

 

Oui, mais c’était avant la vague d’émeutes qui ont ébranlé le pays au début du mois de janvier 2011.

 

In : dna-algerie.com

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