APPEL AU UN REVEIL DU PEUPLE AMAZIGH

[ILABDA 10]

Alerte à la salafisation de de TAMAZGHA !

 

Nous assistons actuellement les montagnes du territoire Amazgh ( Maroc ,Algérie ,Tunisie ) , à une montée sans précédent des pratiques inquisitrices, voyeuses et moralisatrices de la société profonde. Des gens, barbus et en kamis ont fait leur apparition dans certains villages, pour imposer leur diktat religieux, comme le faisaient, il y a peu, les terroristes, lors de leurs incursions dans les contrées reculées.

Point de musiques et tout doit être conforme à la pratique rigoureuse des préceptes de l’islam, sous peine de se voir décrier et banni. En algerie, Il n’y a pas longtemps, la Kabylie était considérée par les islamistes et leurs acolytes du régime comme une région non croyante qu’il était de leur devoir de soumettre et de convertir.

Ses pratiques, à la limite de l’entendement, sont courantes dans notre région. Les personnes qui nous viennent d’ailleurs, offensent et vexent nos anciens et proposent des sous aux jeunes pour les convertir, les enrôler et les tirer vers « le droit chemin ». Ce qui se passe chez nous est grave et si nous restons passifs, nous aurons sous peu, une Algerie italianisée.

Dans certains villages, les fêtes de mariage et des circoncisions pratiquées selon les vieilles traditions ancestrales, avec au menu « idhebalen » sont déclarés illicite et haram.

Même les rites de l’enterrement adoptés par nos aïeux sont décriés par ces nouveaux arrivistes en kamis et qui à travers leurs « fetwas » et « leçons moralisantes » dans certaines mosquées, décrètent la non-conformité de nos vieilles traditions et les pratiques anciennes.

C’est à comprendre, pour ces salafistes qui interviennent sans scrupule, dans les moindres détails de la gestion des affaires de nos villages, avec des propos insidieux et acerbes, que même nos aïeux étaient dans le tord et qu’ils sont tout bonnement bannis du paradis.

Ce qui est aussi anormal, c’est d’assister à la passivité des autorités pour traquer ces terroristes qui occupent des parties entières dans nos massifs et qu’ils emploient comme des zones libérées ou personne n’ose s’aventurer de peur de tomber nez à nez avec ces « nouveaux seigneurs des lieux ». Des mémoires entières, des habitations, des fontaines, de la terre fertile, sont oubliées dans certaines contrées désertées de la l’algerie meurtrie. Des cimetières mêmes sont abandonnés.

Ajouté aux kidnappings à répétitions, aux forêts impénétrables, car elles sont semées de mines antipersonnelles, aux faux barrages dressés quotidiennement, à l’abandon quasi total économiquement et au hidjab, la décomposition, le démantèlement affiché de la société amazigh s’accélère et risque de nous faire disparaitre.

Alerte, le glas est sonné.

Exrait : » du mouvement culturel amazigh .

Ahemd oumeri