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L’impact de la révolution tunisienne sur l’Algérie et le Maroc, selon Standard & Poor's


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Les agences de notations n’aiment pas l’instabilité et encore moins les révolutions. C’est le cas de Standard & Poor's qui classe l’Algérie et le Maroc parmi les pays de la région Mena qui sont les plus « sensibles » aux effets de la révolution du Jasmin.

 

Si l’agence reste dubitative sur l’impact politique, elle parait plus certaine d'un effet « populiste » en matière des dépenses publiques. Des politiques « préventives » pour lesquelles importateurs et exportateurs de pétrole n’ont pas les mêmes moyens.

 

L’Algérie, le Maroc, l’Egypte et la Jordanie sont les pays de la région MENA où le risque politique est le plus important et qui sont les plus « sensibles » aux effets contaminateurs de la révolution tunisienne. C’est ce qu’affirme l’agence de notation Standard & Poor’s dans un communiqué rendu public le 27 janvier.

 

Selon l’agence de notation, de nombreux facteurs économiques et politiques qui ont entrainé le déclenchement des manifestations ayant entrainé au final la fuite de l’ex-président Ben Ali sont réunis « à des degrés différents » et avec des « combinaisons variables » dans les autres pays estime l’agence qui estime que la révolution tunisien ajoute aux risques politiques et budgétaires dans la région Mena. « Nous ne prévoyons pas une vague d’instabilité politique régionale mais nous estimons que l’Egypte, l'Egypte, l'Algérie et la Jordanie, et à un moindre degré le Maroc, comme les plus vulnérables à cet égard», selon l’analyse de Standard & Poor's Kai Stukenbrock.

 

Politiques "populistes"

 

Ces quatre pays réunissent à un niveau plus élevé que le reste des pays de la région MENA les « facteurs de risques » qui ont contribué à la chute du régime de Ben Ali. Ces facteurs de risques sont : la jeunesse de la population, un niveau de chômage élevé, la faiblesse des économies, la hausse des prix et l’absence de libertés politiques et civiles. Même si l’agence de notation reste quelque peu dubitative sur l’évolution des risques politiques, elle s’attend un à un impact plus large sur les finances en raison des politiques publiques qui sont menées pour apaiser les tensions sociales. Il y aura un impact sur les finances publiques, estime Standard & Poor’s car les gouvernements essaient de « limiter ou de prévenir le mécontentement populaire à travers des mesures pour stabiliser ou baisser les prix des denrées de base et des carburants ». Dans ce domaine, l’agence note que la capacité des Etats de la région à engager ces « dépenses populistes » est très inégale et dépendra du « rendement politique » attendu de ces dépenses. Les pays exportateurs de pétrole – dont l’Algérie – disposent de surplus et de réserves qui leur permettent de soutenir ces dépenses au moins pendant quelques temps. Ceux qui sont importateurs de pétrole – dont le Maroc – ont tendance à avoir des finances publiques plus tendues.

 

© Copyright Maghreb Emergent

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C'est l'analyse du kahouadji de standard and poor's. :music_whistling:

 

Ah le salaud ! J'attends mon moitié depuis des lustres et lui qui s'occupe d'analyses politiques ! :mdr:

 

PS: Standard & Poor's , c'est pas le café des turfistes à coté de la DGSN ? :D

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C'est l'analyse du kahouadji de standard and poor's. :music_whistling:

Puisque vous trouvez cette analyse trop nulle , donnez nous la vôtre ; de la discussion jaillit la lumière sinon c'est trop facile de dénigrer sans arguments , Apulee de M'daourouch se serait abstenu !

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Puisque vous trouvez cette analyse trop nulle , donnez nous la vôtre ; de la discussion jaillit la lumière sinon c'est trop facile de dénigrer sans arguments , Apulee de M'daourouch se serait abstenu !

 

quelle analyse,

juste la notation d'une agence occidentale,

sans intérêt pour notre pays.

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quelle analyse,

juste la notation d'une agence occidentale,

sans intérêt pour notre pays.

El Bghal ihhaz wadhnou , bien sur que ces notations n'ont aucun intérêt pour notre pays ; l'Algérie n'a pas besoin d'emprunter sur les marchés internationaux pour ses investissements , j'ai réagi sur "l'analyse du kahouadji de standard and poor's" que sur le fond de l'article !!!

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  • 2 weeks later...
El Bghal ihhaz wadhnou , bien sur que ces notations n'ont aucun intérêt pour notre pays ; l'Algérie n'a pas besoin d'emprunter sur les marchés internationaux pour ses investissements , j'ai réagi sur "l'analyse du kahouadji de standard and poor's" que sur le fond de l'article !!!

 

ok!jazairi.

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Si l’agence reste dubitative sur l’impact politique, elle parait plus certaine d'un effet « populiste » en matière des dépenses publiques. Des politiques « préventives » pour lesquelles importateurs et exportateurs de pétrole n’ont pas les mêmes moyens.

 

 

Je ne sais pas si c'est l'Agence qui a employé le mot "populiste" ou bien si c'est une interprétation du journal. En tout cas, c'est quoi, ce jugement de valeur ???

Quelles que soient les dépenses que feront les Etats pour leurs peuples, elles ne sont certainement pas superflues. D'autre part, la baisse des prix favorise la consommation, donc la croissance, et mécaniquement il y a plus d'emploi, moins de chômage. Moi je vois là un cercle vertueux. (Concernant l'Egypte, les 70 MILLIARDS de dollars de Moubarak pourraient très bien servir à une politique "populiste" sans que les déficits soient creusé :clown:)

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