admin 2 Posted October 16, 2007 Partager Posted October 16, 2007 Le gouverneur de la Banque d’Algérie, M. Laksaci, l’a annoncé hier Les revenus ont atteint 90 milliards de dollars à fin juin 2007 La tendance est à une hausse significative des prix. Cela a un impact sur le pouvoir d’achat des citoyens, a reconnu le premier responsable de la Banque d’Algérie. La santé financière de l’Algérie au plan macroéconomique est excellente, suggère la présentation hier des principaux indices financiers et monétaires par le gouverneur de la Banque centrale, M. Laksaci devant la presse, des P-DG de banques ainsi que de hauts responsables de la Banque centrale. Cette embellie se poursuit depuis 2002. Les excédents s’accumulent. D’abord, les réserves de change ont atteint, à fin juin 2007, 90,96 milliards de dollars, contre 77,78 milliards de dollars à fin décembre 2006, a indiqué M. Laksaci. Ce qui correspond à plus de trois ans d’importations. Elles progressent en moyenne à raison de 2 milliards de dollars par mois. À ce rythme, c’est-à-dire si les prix du pétrole se maintiennent autour de 70 dollars le baril au moins, il est sûr, s’accordent des experts, que les réserves en devises vont dépasser la barre des 100 milliards de dollars à fin décembre 2007, d’autant que les cours du brut sont en train de battre des records. Les prix du baril se sont hissés à plus de 82 dollars hier. Par ailleurs, le stock de la dette extérieure de l’Algérie a atteint 4,6 milliard de dollars à fin juin 2007, contre 5 milliards de dollars à fin décembre 2006, a ajouté le gouverneur de la Banque centrale. Le service de la dette extérieure ne se situe qu’à 14% par rapport à son niveau de l’année dernière, ce qui veut dire que les paiements à ce titre sont devenus insignifiants. Et que la dette extérieure de l’Algérie est en voie d’extinction. Au registre toujours des excédents, les dépôts au niveau du fonds de régulation ont augmenté de 325 milliards de dinars à fin juin 2007. Ce fonds est alimenté en grande partie par la fiscalité pétrolière. Les dépôts connaissent une croissance depuis 2001. Le Trésor accumule également les excédents. Les dépôts du Trésor à la Banque centrale ont atteint 3 597 milliards de dinars à fin juin 2007. Paradoxe : les ressources fiscales pétrolières en surplus versées au Trésor ont diminué. Elles ont atteint 327 milliards de dinars le premier semestre 2007, contre 503 milliards de dinars le premier semestre 2006. Volume de la dette extérieure de l’Algérie : 4,6 milliards de dollars à fin juin 2007 Par ailleurs, les crédits à l’économie sont en augmentation. Ils ont progressé de 5,5% au cours du premier semestre 2007, contre 5,5% le premier semestre 2006. Les crédits au secteur privé ont atteint 1 125 milliards de dinars, soit une part de 53,5%, contre 52% à fin juin 2006. La part des crédits à moyen et long terme est en augmentation. Cela dénote, selon le gouverneur de la Banque centrale, un meilleur financement de l’économie et une relance du financement de l’économie. Du reste, le taux de change réel effectif du dinar est en équilibre depuis 2003. Selon une étude récente du FMI, le dinar n’est pas sous-évalué. En revanche, le niveau de la hausse des prix demeure préoccupant. Le gouverneur de la Banque centrale a rappelé que l’objectif de la politique monétaire est de stabiliser les prix. Il a indiqué que la tendance est à la hausse des prix. “L’inflation (niveau des prix) connaît un rythme à la hausse… Cela a un impact sur les revenus, sur le pouvoir d’achat des citoyens”, a-t-il souligné. Inflation : la tendance est à la hausse En l’occurrence, au mois de juin 2007, les prix ont augmenté de 1,5%. Ce taux mensuel est le plus élevé depuis 2006. Si on regarde la séquence en la matière depuis 7 ans, c’est le plus élevé avec celui du mois de juin 2003. Traditionnellement, le mois de juin connaît une accalmie en matière de prix. En moyenne annuelle entre juin 2006 et juin 2007, les prix ont augmenté de 3,3%. En glissement annuel, les prix ont augmenté de 4,2%. Dans les deux cas, l’inflation est haussière, a insisté M. Laksaci. Pour maîtriser l’inflation, la Banque d’Algérie intervient, signalons-le, à travers le contrôle de la croissance monétaire, via notamment le mécanisme de reprise de liquidités. Mais, nous semble-t-il, ces instruments demeurent insuffisants en matière de maîtrise de l’inflation, en l’absence de dynamisme de la sphère réelle, c’est-à-dire en clair des entreprises, reflété par une croissance de l’offre hors hydrocarbures. N. Ryad (Liberté) Citer Link to post Share on other sites
salmi 105 Posted October 17, 2007 Partager Posted October 17, 2007 L'Algérie est financièrement à l'abri pour une longue période avec de tels réserves. Mais avec l'inflation que connait le pays, que peuvent bien signifier de telles déclarations pour le citoyen? D'ailleurs le taux de 1,5% me semble en deça de la réalité. Citer Link to post Share on other sites
admin 2 Posted October 17, 2007 Author Partager Posted October 17, 2007 L'Algérie est financièrement à l'abri pour une longue période avec de tels réserves. Mais avec l'inflation que connait le pays, que peuvent bien signifier de telles déclarations pour le citoyen? D'ailleurs le taux de 1,5% me semble en deça de la réalité. Rien absolument rien ! Le citoyen attend du concret pas des chiffres... Citer Link to post Share on other sites
salmi 105 Posted October 17, 2007 Partager Posted October 17, 2007 Biensûr! D'autant qu'avec une telle aisance, l'Algerien attendrait naturellement un peu plus de bien-être. De ttes façons, tant que les revenus hors hydrocarbures ne connaissent pas une augmentation significative, l'inflation ne baissera pas et donc pas d'amélioration du niveau de vie des algériens. Certes, on essaye de la maitriser mais, la marge de manoeuvre est étroite avec un indice de développement économique hors hydrocarbures très faible. Citer Link to post Share on other sites
DIDOUCHE MOURAD 10 Posted December 19, 2008 Partager Posted December 19, 2008 Biensûr! D'autant qu'avec une telle aisance, l'Algerien attendrait naturellement un peu plus de bien-être. De ttes façons, tant que les revenus hors hydrocarbures ne connaissent pas une augmentation significative, l'inflation ne baissera pas et donc pas d'amélioration du niveau de vie des algériens. Certes, on essaye de la maitriser mais, la marge de manoeuvre est étroite avec un indice de développement économique hors hydrocarbures très faible. c'est celui la le gouverneur de la banque d'Algérie, ta vu quelle tranche qu'il a, enfin normale tellement il *** ça se voit sur sa tranche. je me rappel il y a 2 ans des papiers ultras secret émanant de la banque d'Algérie retrouver dans des poubelles en plein centre d'Alger centre et dire qu'on a un scret bancaire, quel bled khrawah ga3. en plus l'affaire el khalifa prouve que soit ils sont des complices ou dupes, comment faire des opération énormes comme il a fait khalifa et ils disent qu'ils ne sont pas au courant, putainnnnnnnnnnnnnnnnn. il est ou le système bancaire algérien? Citer Link to post Share on other sites
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