Guest dounia25 Posted January 31, 2011 Partager Posted January 31, 2011 Pendant son exil sur l'île de jersey, exilé, malade, persécuté par une France qu'il aimait tant, Victor Hugo montait chaque soir contempler le coucher de soleil sur la falaise. Là, il s'asseyait sur un banc et se livrait à de profondes méditations. A la fin, il se levait, choisissait un caillou plus ou moins gros et, du haut du rocher, le jetait avec satisfaction dans l'eau. Ce manège n'avait pas échappé au groupe d'enfants qui jouait dans le voisinage. Un soir, une petite fille plus hardie que ses compagnons s'approcha du grand homme. - Monsieur, pourquoi lancez-vous ces cailloux ? Le poète sourit gravement : - Ce ne sont pas des cailloux que je jette à la mer, mon enfant, ce sont mes lamentations. Cette action symbolique comporte une leçon valable pour le monde d'aujourd'hui. Combien d'entre nous, et non des plus malheureux, passent leur temps à se plaindre, à s'attendrir sur eux-mêmes ? Cette attitude finit par engendrer une sorte d'indifférence à nos semblables : on reste prisonnier d'un univers dont nous sommes le centre. Victor Hugo était un homme comme les autres : il lui arrivait de se plaindre. Mais, il avait au moins la force de se débarrasser de ses jérémiades en les envoyant au loin. Ensuite, il redevenait réceptif au monde, aux autres. Vous aussi, apprenez à jeter vos petits soucis à la mer... "Nous pouvons jeter des pierres, nous plaindre d'elles, trébucher dessus, les escalader, ou les utiliser pour construire." Victor Hugo Citer Link to post Share on other sites
kakashi31 10 Posted January 31, 2011 Partager Posted January 31, 2011 ça me rappel une habitude en moi, chaque fois que je me sens triste, je part jouer le billard; et je frappe la boule blanche; parfois avec la force, tanto avec précision tanto les deux; mais ce qui est sur c que mon objectif est le même pour chaque coup; c'est de faire disparaitre toutes les autres boules de la surface de la tables de billard; c'était involontairement que j'ai apri une telle habitude mais wellah ça me fait du bien, il faut apprendre a faire disparaitre tout ce qui nous rend triste au bon moment , dire que ça ne veut pas la peine d'en faire autant quelque soi le problème et continuer à avancer tout en décidant que le futur va être meilleur et c ce qu'il va se produire bi idne Allah car on a décider d'etre heureux les lamentations de Victor Hugo vraiment ^^ une bonne leçon de vie merci pour le partage dounia25 ;) Citer Link to post Share on other sites
Guest dounia25 Posted January 31, 2011 Partager Posted January 31, 2011 ça me rappel une habitude en moi, chaque fois que je me sens triste, je part jouer le billard; et je frappe la boule blanche; parfois avec la force, tanto avec précision tanto les deux; mais ce qui est sur c que mon objetic est le meme pour chaque coup; et de faire disparaitre toutes les autres boules de la surface de la tables de billard; c'était involontairement que j'ai apri une telle habitude mais wellah ça me fait du bien, il faut apprendre a faire disparaitre tout ce qui nous rend triste au bon moment , dire que ça ne veut pas la peine d'en faire autant quelque soi le problème et continuer à avancer tout en décidant que le futur va être meilleur et c ce qu'il va se produire bi idne Allah car on a décider d'etre heureux vraiment ^^ une bonne leçon de vie merci pour le partage dounia25 ;) j'adore ta façon de te débarrasser de tes soucis c'est mieux que d'être agressif avec ton entourage et que tu regrettera aprés . merci à toi aussi kakashi Citer Link to post Share on other sites
Zombretto 1 127 Posted January 31, 2011 Partager Posted January 31, 2011 Pendant son exil sur l'île de jersey, exilé, malade, persécuté par une France qu'il aimait tant, Victor Hugo montait chaque soir contempler le coucher de soleil sur la falaise. Là, il s'asseyait sur un banc et se livrait à de profondes méditations. A la fin, il se levait, choisissait un caillou plus ou moins gros et, du haut du rocher, le jetait avec satisfaction dans l'eau. Ce manège n'avait pas échappé au groupe d'enfants qui jouait dans le voisinage. Un soir, une petite fille plus hardie que ses compagnons s'approcha du grand homme. - Monsieur, pourquoi lancez-vous ces cailloux ? Le poète sourit gravement : - Ce ne sont pas des cailloux que je jette à la mer, mon enfant, ce sont mes lamentations. Cette action symbolique comporte une leçon valable pour le monde d'aujourd'hui. Combien d'entre nous, et non des plus malheureux, passent leur temps à se plaindre, à s'attendrir sur eux-mêmes ? Cette attitude finit par engendrer une sorte d'indifférence à nos semblables : on reste prisonnier d'un univers dont nous sommes le centre. Victor Hugo était un homme comme les autres : il lui arrivait de se plaindre. Mais, il avait au moins la force de se débarrasser de ses jérémiades en les envoyant au loin. Ensuite, il redevenait réceptif au monde, aux autres. Vous aussi, apprenez à jeter vos petits soucis à la mer... "Nous pouvons jeter des pierres, nous plaindre d'elles, trébucher dessus, les escalader, ou les utiliser pour construire." Victor Hugo Victor Hugo .... a surtout pleure .... sa fille Leopoldine morte .... peu de temps apres .... son mariage Citer Link to post Share on other sites
Thanatos 10 Posted January 31, 2011 Partager Posted January 31, 2011 Victor Hugo .... a surtout pleure .... sa fille Leopoldine morte .... peu de temps apres .... son mariage "Demain dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne, je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends. J'irai par la forêt, j'irai par la montagne. Je ne peux demeurer loin de toi plus longtemps..." Le reste je m'en souviens plus. Citer Link to post Share on other sites
Zombretto 1 127 Posted January 31, 2011 Partager Posted January 31, 2011 QUOTE=thanatos;1497176]"Demain dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne, je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends. J'irai par la forêt, j'irai par la montagne. Je ne peux demeurer loin de toi plus longtemps..." Le reste je m'en souviens plus. Eh ben !!!! ... bravo !!!! ... la seule poesie ... de Victor Hugo ... dont je me souviens ... vaguement ... c'est celle ou il parle ... d'un semeur en haillons Citer Link to post Share on other sites
Thanatos 10 Posted January 31, 2011 Partager Posted January 31, 2011 QUOTE=thanatos;1497176]"Demain dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne, je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends. J'irai par la forêt, j'irai par la montagne. Je ne peux demeurer loin de toi plus longtemps..." Le reste je m'en souviens plus. Eh ben !!!! ... bravo !!!! ... la seule poesie ... de Victor Hugo ... dont je me souviens ... vaguement ... c'est celle ou il parle ... d'un semeur en haillons "Le semeur", je ne l'a connais pas par cœur, mais je me rappelle de "semble élargir jusqu'aux étoiles le geste auguste du semeur ". Très belle composition. Citer Link to post Share on other sites
Guest dounia25 Posted February 2, 2011 Partager Posted February 2, 2011 Victor Hugo .... a surtout pleure .... sa fille Leopoldine morte .... peu de temps apres .... son mariage il a aussi écrit sur le Prophete (Que la paix et la bénédiction de Dieu soient sur Lui) L’An neuf de l’Hégire Comme s’il pressentait que son heure était proche, Grave, il ne faisait plus à personne un reproche ; Il marchait en rendant aux passants leur salut ; On le voyait vieillir chaque jour, quoiqu’il eût A peine vingt poils blancs à sa barbe encore noire ; Il s'arrêtait parfois pour voir les chameaux boire, Se souvenant du temps qu’il était chamelier. Il semblait avoir vu l’Eden, l’âge de d’amour, Les temps antérieurs, l’ère immémoriale. Il avait le front haut, la joue impériale, Le sourcil chauve, l’œil profond et diligent, Le cou pareil au col d’une amphore d’argent, L’air d’un Noé qui sait le secret du déluge. Si des hommes venaient le consulter, ce juge Laissait l’un affirmer, l’autre rire et nier, Ecoutait en silence et parlait le dernier. Sa bouche était toujours en train d’une prière ; Il mangeait peu, serrant sur son ventre une pierre ; Il s’occupait de lui-même à traire ses brebis ; Il s’asseyait à terre et cousait ses habits. Il jeûnait plus longtemps qu’autrui les jours de jeûne, Quoiqu’il perdît sa force et qu’il ne fût plus jeune. A soixante-trois ans une fièvre le prit. Il relut le Coran de sa main même écrit, Puis il remit au fils de Séid la bannière, En lui disant : " Je touche à mon aube dernière. Il n’est pas d’autre Dieu que Dieu. Combats pour lui. " Et son œil, voilé d’ombre, avait ce même ennui D’un vieil aigle forcé d’abandonner son aire. Il vint à la mosquée à son heure ordinaire, Appuyé sur Ali le peuple le suivant ; Et l’étendard sacré se déployait au vent. Là, pâle, il s’écria, se tournant vers la foule ; " Peuple, le jour s’éteint, l’homme passe et s’écroule ; La poussière et la nuit, c’est nous. Dieu seul est grand. Peuple je suis l’aveugle et suis l’ignorant. Sans Dieu je serais vil plus que la bête immonde. " Un cheikh lui dit : " O chef des vrais croyants ! Le monde, Sitôt qu’il t’entendit, en ta parole crut ; Le jour où tu naquis une étoile apparut, Et trois tours du palais de Chosroès tombèrent. " Lui, reprit : " Sur ma mort les Anges délibèrent ; L’heure arrive. Ecoutez. Si j’ai de l’un de vous Mal parlé, qu’il se lève, O peuple, et devant tous Qu’il m’insulte et m’outrage avant que je m’échappe ; Si j’ai frappé quelqu’un, que celui-là me frappe. " Et, tranquille, il tendit aux passants son bâton. Une vieille, tondant la laine d’un mouton, Assise sur un seuil, lui cria : " Dieu t’assiste ! " Il semblait regarder quelque vision triste, Et songeait ; tout à coup, pensif, il dit : " Voilà, Vous tous, je suis un mot dans la bouche d’Allah ; Je suis cendre comme homme et feu comme prophète. J’ai complété d’Issa la lumière imparfaite. Je suis la force, enfants ; Jésus fut la douceur. Le soleil a toujours l’aube pour précurseur. Jésus m’a précédé, mais il n’est pas la Cause. Il est né d’une Vierge aspirant une rose. Moi, comme être vivant, retenez bien ceci, Je ne suis qu’un limon par les vices noirci ; J’ai de tous les péchés subi l’approche étrange ; Ma chair a plus d’affront qu’un chemin n’a de fange, Et mon corps par le mal est tout déshonoré ; O vous tous, je serais bien vite dévoré Si dans l’obscurité du cercueil solitaire Chaque faute engendre un ver de terre. Fils, le damné renaît au fond du froid caveau Pour être par les vers dévoré de nouveau ; Toujours sa chair revit, jusqu’à ce que la peine, Finie ouvre à son vol l’immensité sereine. Fils, je suis le champ vil des sublimes combats, Tantôt l’homme d’en haut, tantôt l’homme d’en bas, Et le mal dans ma bouche avec le bien alterne Comme dans le désert le sable et la citerne ; Ce qui n’empêche pas que je n’aie, ô croyants ! Tenu tête dans l’ombre aux Anges effrayants Qui voudraient replonger l’homme dans les ténèbres ; J’ai parfois dans mes poings tordu leurs bras funèbres ; Souvent, comme Jacob, j’ai la nuit, pas à pas, Lutté contre quelqu’un que je ne voyais pas ; Mais les hommes surtout on fait saigner ma vie ; Ils ont jeté sur moi leur haine et leur envie, Et, comme je sentais en moi la vérité, Je les ai combattus, mais sans être irrité, Et, pendant le combat je criais : " Laissez faire ! Je suis le seul, nu, sanglant, blessé ; je le préfère. Qu’ils frappent sur moi tous ! Que tout leur soit permis ! Quand même, se ruant sur moi, mes ennemis...... Citer Link to post Share on other sites
Guest dounia25 Posted February 2, 2011 Partager Posted February 2, 2011 Auraient, pour m’attaquer dans cette voie étroite, Le soleil à leur gauche et la lune à leur droite, Ils ne me feraient point reculer ! C’est ainsi Qu’après avoir lutté quarante ans, me voici Arrivé sur le bord de la tombe profonde, Et j’ai devant moi Allah, derrière moi le monde. Quant à vous qui m’avez dans l’épreuve suivi, Comme les grecs Hermès et les hébreux Lévi, Vous avez bien souffert, mais vous verrez l’aurore. Après la froide nuit, vous verrez l’aube éclore ; Peuple, n’en doutez pas ; celui qui prodigua Les lions aux ravins du Jebbel-Kronnega, Les perles à la mer et les astres à l’ombre, Peut bien donner un peu de joie à l’homme sombre. Il ajouta ; ' Croyez, veillez ; courbez le front. Ceux qui ne sont ni bons ni mauvais resteront Sur le mur qui sépare Eden d’avec l’abîme, Etant trop noirs pour Dieu, mais trop blancs pour le crime ; Presque personne n’est assez pur de péchés Pour ne pas mériter un châtiment ; tâchez, En priant, que vos corps touchent partout la terre ; L’enfer ne brûlera dans son fatal mystère Que ce qui n’aura point touché la cendre, et Dieu A qui baise la terre obscure, ouvre un ciel bleu ; Soyez hospitaliers ; soyez saints ; soyez justes ; Là-haut sont les fruits purs dans les arbres augustes, Les chevaux sellés d’or, et, pour fuir aux sept dieux, Les chars vivants ayant des foudres pour essieux ; Chaque houri, sereine, incorruptible, heureuse, Habite un pavillon fait d’une perle creuse ; Le Gehennam attend les réprouvés ; malheur ! Ils auront des souliers de feu dont la chaleur Fera bouillir leur tête ainsi qu’une chaudière. La face des élus sera charmante et fière. ' Il s’arrêta donnant audience à l’espoir. Puis poursuivant sa marche à pas lents, il reprit : ' O vivants ! Je répète à tous que voici l’heure Où je vais me cacher dans une autre demeure ; Donc, hâtez-vous. Il faut, le moment est venu, Que je sois dénoncé par ceux qui m’ont connu, Et que, si j’ai des torts, on me crache aux visages. La foule s’écartait muette à son passage. Il se lava la barbe au puits d’Aboufléia. Un homme réclama trois drachmes, qu’il paya, Disant : ' Mieux vaut payer ici que dans la tombe. L’œil du peuple était doux comme un œil de colombe En le regardant cet homme auguste, son appui ; Tous pleuraient ; quand, plus tard, il fut rentré chez lui, Beaucoup restèrent là sans fermer la paupière, Et passèrent la nuit couchés sur une pierre Le lendemain matin, voyant l’aube arriver ; ' Aboubékre, dit-il, je ne puis me lever, Tu vas prendre le livre et faire la prière. Et sa femme Aïscha se tenait en arrière ; Il écoutait pendant qu’Aboubékre lisait, Et souvent à voix basse achevait le verset ; Et l’on pleurait pendant qu’il priait de la sorte. Et l’Ange de la mort vers le soir à la porte Apparut, demandant qu’on lui permît d’entrer. ' Qu’il entre. ' On vit alors son regard s’éclairer De la même clarté qu’au jour de sa naissance ; Et l’Ange lui dit : ' Dieu désire ta présence. - Bien ', dit-il. Un frisson sur les tempes courut, Un souffle ouvrit sa lèvre, et Mahomet mourut. Victor Hugo, le 15 janvier 1858. Citer Link to post Share on other sites
Zombretto 1 127 Posted February 2, 2011 Partager Posted February 2, 2011 Je vois .... que Miss Dounia .... a lu les "Orientales" Citer Link to post Share on other sites
Guest dounia25 Posted February 3, 2011 Partager Posted February 3, 2011 Je vois .... que Miss Dounia .... a lu les "Orientales" tu pensais qu'elle ne lisait que les fables?:p Citer Link to post Share on other sites
Zombretto 1 127 Posted February 3, 2011 Partager Posted February 3, 2011 tu pensais qu'elle ne lisait que les fables?:p C'etait ... juste pour dire ... quelque chose ... je te devine tres cultivee Citer Link to post Share on other sites
Guest dounia25 Posted February 3, 2011 Partager Posted February 3, 2011 C'etait ... juste pour dire ... quelque chose ... je te devine tres cultivee non pas vraiment :o je suis juste une touche à tout.;) Citer Link to post Share on other sites
Zombretto 1 127 Posted February 3, 2011 Partager Posted February 3, 2011 non pas vraiment :o je suis juste une touche à tout.;) Bon la .... si tu es habile de tes doigts .... c'est a toi de voir .... mais je pense quand meme .... que tu es cultivee Citer Link to post Share on other sites
Guest dounia25 Posted February 3, 2011 Partager Posted February 3, 2011 Bon la .... si tu es habile de tes doigts .... c'est a toi de voir .... mais je pense quand meme .... que tu es cultivee .......si tu le dis!! ..........je l'accepte comme compliment .........et je te remercie. Citer Link to post Share on other sites
Zombretto 1 127 Posted February 3, 2011 Partager Posted February 3, 2011 .......si tu le dis!! ..........je l'accepte comme compliment .........et je te remercie. Je le dis .... et je le pense Citer Link to post Share on other sites
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