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Fils d'un opposant algérien abattu, il rappe contre Bouteflika


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Presque vingt-quatre ans après l'assassinat impuni de l'opposant Ali Mécili, à Paris, son fils Yalhane use à son tour des mots pour dénoncer le pouvoir algérien. Dans son rap au verbe dur, l'affaire d'Etat qui a tué son père n'est évoquée qu'en passant. Spéciale dédicace au président Bouteflika, au régime militaire qu'il incarne, et à la France qui les soutient.

 

Yalhane Mécili, 31 ans, est éducateur pour ados à Saint-Denis (93). Il est aussi Igrek, qui diffuse son premier album sur son site. En quinze titres, le rappeur croque notre monde avec beaucoup de talent.

 

Et il y a ce morceau, « 90% », baptisé d'après le dernier score électoral d'Abdelaziz Bouteflika. Le président algérien, qui fait « couler du sang sur le drapeau », prend cher, très cher :

 

« Assis sur des lingots d'or et les mains pleines de sang

 

T'es réélu à 90%

 

La France en bonne hypocrite

 

Te félicite

 

T'es le Don Corleone du nord de l'Afrique. »

 

Toute ressemblance avec un pays frontalier de l'Algérie ayant renversé dernièrement son Président est fortuite : ce morceau a été écrit il y a six mois.

 

[YOUTUBE]myFPHou_8Mo&feature=player_embedded#[/YOUTUBE]

 

Yalhane Mécili n'a jamais mis les pieds en Algérie. Il a de la famille là-bas, en France aussi. Quand son père est mort, il avait 7 ans.

 

L'affaire Mécili est une de ces affaires typiquement françafricaines. Bloquée par la raison d'Etat pour ne pas nuire aux belles relations politiques et commerciales entre l'ex-puissance coloniale et l'un de ses anciens satellites. Un gêneur majeur est assassiné, avant une protection totale des deux pays pour les commanditaires et exécutants du crime. Comme l'affaire Ben Barka avec le Maroc.

 

« Je meurs sous des balles algériennes pour avoir aimé l'Algérie »

 

Le 7 avril 1987, Me Ali André Mécili, 46 ans, citoyen français, avocat au barreau de Paris, est abattu de trois balles dans l'entrée de son immeuble, boulevard Saint-Michel. Dans une lettre-testament découverte après sa mort, le fédérateur de l'opposition algérienne écrivait :

 

« Je meurs sous des balles algériennes pour avoir aimé l'Algérie. »

« Sous des balles algériennes » : plusieurs années d'instruction judiciaire et d'enquêtes journalistiques ont vérifié cette prédiction, mais l'Etat français a empêché la justice de trancher. Son assassin (présumé car jamais condamné), Abdelmalek Amelou, était porteur d'un ordre de mission de la Sécurité militaire algérienne lors de son arrestation, le 10 juin 1987.

 

Le ministre français de la Sécurité, Robert Pandraud (un proche de Charles Pasqua), le fait expulser en Algérie dès le 14 juin, discrètement et dans l'« urgence absolue ». Il y vit depuis une existence tranquille.

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La France renvoie l'assassin et son chef en Algérie

Vingt et un ans plus tard, en août 2008, l'organisateur présumé de l'assassinat, le « capitaine Hassani », est arrêté à l'aéroport de Marseille. A cause d'une erreur stupide.

 

N'ayant pas envie d'attendre à la douane, l'ex-agent de la Sécurité militaire Mohamed Ziane Hasseni, désormais diplomate algérien, argue de son immunité. Le ton monte. Le policier vérifie dans ses fichiers, et tombe sur le mandat d'arrêt international le concernant.

 

En révélant quelques jours plus tard des éléments de son audition, Rue89 écrivait :

 

« Vingt et un ans après ce crime, la détermination du parquet français à empêcher toute avancée dans cette affaire reste patente. »

L'Algérie aussi est déterminée : un témoin-clé réfugié en Allemagne se rétracte, alors qu'« au début », il était « convaincu à 99% ». Le nom d'un des caciques du régime algérien est cité. Après des menaces d'Abdelaziz Bouteflika, la France autorise Hasseni à rentrer en Algérie. Nicolas Sarkozy est resté sourd à la lettre ouverte d'Annie, la veuve de Mécili.

 

La révolution en Algérie ? « Pas pour tout de suite »

Le 31 août 2010, la Cour d'appel de Paris accorde un non-lieu à l'agent algérien. Fin de l'histoire ? Sauf éventuel élément nouveau, puisque l'instruction continue.

 

Yalhane Mécili a toujours de l'espoir. En ce « que les rapports entre les deux pays changent, que la France se montre à la hauteur des principes qu'elle affiche, et que la justice suive son cours ».

 

En Algérie, le rappeur n'imagine pas une révolution à la tunisienne :

 

« En Tunisie, il y avait un clan familial soutenu par la police. En Algérie, le régime est mieux structuré, et il tient grâce à l'armée. Ça se terminerait en bain de sang. »

 

Il croit tout de même à une révolution. « Mais pas pour tout de suite. »

 

A Alger, jeudi 3 février, le président Bouteflika a promis la fin de l'état d'urgence et l'ouverture des médias audiovisuels.

 

Fils d'un opposant algérien abattu, il rappe contre Bouteflika | Rue89

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La France renvoie l'assassin et son chef en Algérie

Vingt et un ans plus tard, en août 2008, l'organisateur présumé de l'assassinat, le « capitaine Hassani », est arrêté à l'aéroport de Marseille. A cause d'une erreur stupide.

 

N'ayant pas envie d'attendre à la douane, l'ex-agent de la Sécurité militaire Mohamed Ziane Hasseni, désormais diplomate algérien, argue de son immunité. Le ton monte. Le policier vérifie dans ses fichiers, et tombe sur le mandat d'arrêt international le concernant.

 

En révélant quelques jours plus tard des éléments de son audition, Rue89 écrivait :

 

« Vingt et un ans après ce crime, la détermination du parquet français à empêcher toute avancée dans cette affaire reste patente. »

L'Algérie aussi est déterminée : un témoin-clé réfugié en Allemagne se rétracte, alors qu'« au début », il était « convaincu à 99% ». Le nom d'un des caciques du régime algérien est cité. Après des menaces d'Abdelaziz Bouteflika, la France autorise Hasseni à rentrer en Algérie. Nicolas Sarkozy est resté sourd à la lettre ouverte d'Annie, la veuve de Mécili.

 

La révolution en Algérie ? « Pas pour tout de suite »

Le 31 août 2010, la Cour d'appel de Paris accorde un non-lieu à l'agent algérien. Fin de l'histoire ? Sauf éventuel élément nouveau, puisque l'instruction continue.

 

Yalhane Mécili a toujours de l'espoir. En ce « que les rapports entre les deux pays changent, que la France se montre à la hauteur des principes qu'elle affiche, et que la justice suive son cours ».

 

En Algérie, le rappeur n'imagine pas une révolution à la tunisienne :

 

« En Tunisie, il y avait un clan familial soutenu par la police. En Algérie, le régime est mieux structuré, et il tient grâce à l'armée. Ça se terminerait en bain de sang. »

 

Il croit tout de même à une révolution. « Mais pas pour tout de suite. »

 

A Alger, jeudi 3 février, le président Bouteflika a promis la fin de l'état d'urgence et l'ouverture des médias audiovisuels.

 

Fils d'un opposant algérien abattu, il rappe contre Bouteflika | Rue89

 

Inexact. Hassani n'a pas bénéficié d'un non-lieu mais de la position de témoin-assisté. Donc, il n'est pas disculpé, sinon la France devrait le dédommager pour les ennuis qui ont été causés à ce diplomate.

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salam

 

c'est ce que j'essai de dire depuis un certains temps

on reproche tout a certains , meme quand il n'etais pas là , et on ne dit rien aux autres meme quand ils ont été les decideurs et les confectionneurs des situations enfin ..... comprend ceux qui veulent!!!

 

ils nous prennent tellement pour des nulles , que bientot ils vont poster que Bouteflika est à l'origine de l'assassinat de Feu Boudiaf qui sait a ce stade , on peut tout nous faire avaler......

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c'est ce que j'essai de dire depuis un certains temps

on reproche tout a certains , meme quand il n'etais pas là , et on ne dit rien aux autres meme quand ils ont été les decideurs et les confectionneurs des situations enfin ..... comprend ceux qui veulent!!!

 

ils nous prennent tellement pour des nulles , que bientot ils vont poster que Bouteflika est à l'origine de l'assassinat de Feu Boudiaf qui sait a ce stade , on peut tout nous faire avaler......

 

Mecili a été infiltré par Kasdi Mebah à l'epoque.

La personne qui a livré tous les details sur Mecili etait un proche de MICILI.

D'ailleur Qd Toufik a pris la releve

Il a donné la mission à un vulgaire proxenete de sa region qui est de Guenzat

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Ce qui est vraiment désolant c'est qu'un pouvoir politique ait commis ce crime gratuit contre un brave homme, père de famille admirable d'aprés des gens le connaissant....

 

Mais enfin c'est quoi ce délire.Tuer un homme parce qu'il pense différemment est une honte suprême.L'impunité des tueurs est impensable pour des polices aussi efficaces que sont la française et l'algérienne.Efficaces quand elles veulent bien sûr....:eek:

Boutef devrait aider dans ce sens.

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Ce qui est vraiment désolant c'est qu'un pouvoir politique ait commis ce crime gratuit contre un brave homme, père de famille admirable d'aprés des gens le connaissant....

 

Mais enfin c'est quoi ce délire.Tuer un homme parce qu'il pense différemment est une honte suprême.L'impunité des tueurs est impensable pour des polices aussi efficaces que sont la française et l'algérienne.Efficaces quand elles veulent bien sûr....:eek:

Boutef devrait aider dans ce sens.

 

Il est malhonnête d'impliquer le régime algérien tant que l'enquête ne l'a pas démontrée. La démocratie inspire la présomption d'innocence jusqu'au jugement.

 

Aussi, on ne voit pas l'intérêt du régime algérien d'assassiner Mecili qui n'était pas un opposant dangereux à l'inverse de Ben Barka, dont l'histoire du meurtre ressemble étrangement à celle- pas prouvée- de Mecili.

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Ce qui est vraiment désolant c'est qu'un pouvoir politique ait commis ce crime gratuit contre un brave homme, père de famille admirable d'aprés des gens le connaissant....

 

Mais enfin c'est quoi ce délire.Tuer un homme parce qu'il pense différemment est une honte suprême.L'impunité des tueurs est impensable pour des polices aussi efficaces que sont la française et l'algérienne.Efficaces quand elles veulent bien sûr....:eek:

Boutef devrait aider dans ce sens.

 

Je suis tout à fait d'accord avec toi

C'est un acte qu'on doit condamner.

Mais le clan qui a tué MICILI avec l'aval et la facilité de la France

controle tjs le pays

Avec le temps ce clan payera

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salam

 

@wareseniss

Ce qui est vraiment désolant c'est qu'un pouvoir politique ait commis ce crime gratuit contre un brave homme

si on devait enuméré tous les grands Hommes Algeriens tué par les traitres qui se pretendent etre Algeriens et qui sont au pouvoir "Boudiaf , AbanRamdane, Alloula le metteur en scene , Madaghri ministre de l'interieur , etc etc..."

@leparisien

Mecili a été infiltré par Kasdi Mebah à l'epoque
,

l'arroseur arrosé , on sait quel sort a été réservé a Kasdi Merbah , par ceux qui se pretendait etre ses amis la veille

C'est un acte qu'on doit condamner.

on est plus au stade de condamner ou pas condamner ya akhi , le couteau est arrivé à l'os , el khoudmi oussel lelaâdam , il faut agir et non condamné , il faut les eliminer un par un en silence , il faut leur reservé le sort et la fin qu'on reserve aux traitres

 

 

Mais le clan qui a tué MICILI avec l'aval et la facilité de la France

controle tjs le pays

malheureusement cette vérité est toujours d'actualité

@obole

Il est malhonnête d'impliquer le régime algérien

pourquoi tu a la conviction que le regime algerien est integre, et a été honnete depuis qu'il est au pouvoir ? d'ailleur tu peux nous expliquer comment ses hommes ont accedé au pouvoir depuis 1962

 

 

tant que l'enquête ne l'a pas démontrée
.

là je partage ton avis tout a fait , mais tu crois qu'il ya des enquetes qui demontre quelque choses de vrai dans le pays , juste pour information lors de l'assassinat de Boudaif allah yerhamou , l'opinion etait tellement remonté que ses meurtrieres ont été obligé de designer des notables pour mener l'enquete sur l'assassinat de feu Boudiaf , parmi eux ils avaient choisi un ami avocat qu'ils croyaient pouvoir corrompre , lorsqu'il n'a pas voulu ceder a leur chantage et leur pression , ils lui ont tiré dessus la balle est passé à 1 cm du coeur il a été opéré en urgence à paris , quelque mois plus tard il a succombé a son etat de faiblesse

 

La démocratie inspire la présomption d'innocence jusqu'au jugement
.

ya rajel allah yahdik comment ose tu parler de democratie dans une dictature, et comment peut tu parler d'equité et de justice dans une monarchie de tyran

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loin de défendre boutef.mais chercher la petite bête pour l'accuser ,c'est pas innocent tout ça.

Bien sur que ce n'est pas innocent ; tout ce qui vient de France par rapport à l'Algérie n'est jamais innocent ; même le film sur les moines de Tihbirine programmé au même moment que "Hors la Loi" n'est pas innocent!

Il faut rappeler que dans l'affaire Mecili , le présumé assassin a été arrêté par la police française et a été aussitôt libéré par Pasqua et Pandraud ; preuve suffisante pour affirmer que ce crime a été perpétré par leurs hommes du cabinet noir et que Boutef n'a rien à voir dedans !

Si la France était un Etat de Droit , sa Justice soit-disant libre doit interroger Pasqua qui doit leur donner les noms des commanditaires du crime !

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