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Ces anciens chefs du gouvernement qui reviennent: Hamrouche et Benbitour


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Dans les règles du jeu de la politique la récupération est une option pratiquée par des partis et des personnalités dans le monde entier, même si les modalités diffèrent d’un pays à un autre. La classe politique algérienne n’est pas à l’abri de cette option.

 

Les dernières émeutes qu’a connues l’Algérie au début du mois de janvier dernier, et avec ce qui se passe en Tunisie et en Egypte, des partis politiques se réveillent en Algérie aux côtés des personnalités dont d’anciens Chefs de gouvernement à l’instar de Ahmed Benbitour et Mouloud Hamrouche, qui avaient, à un moment donné, la responsabilité de gérer l’Exécutif. Il y a aussi le cas de Sid Ahmed Ghozali dont les interventions restent timides, du moins actuellement.

 

En tout cas, l’ancien Chef du gouvernement Ahmed Benbitour a exercé cette fonction sous la présidence de Abdelaziz Bouteflika de décembre 1999 à août 2000, puis a remis sa démission. Cet ancien Chef du gouvernement se dit ne pas être intéressé par le poste de Premier ministre qu’occupe actuellement Ahmed Ouyahia. Il est en train de multiplier ses sorties médiatiques. Ainsi, on ne sait pas si ce sont les enjeux de la présidentielle, même s’il reste trois ans pour ce rendez-vous, qui sont derrière cette agitation ou veut-il faire son retour à l’Exécutif par la grande porte ? En tout cas, cet ancien Chef du gouvernement soutient l’organisation des présidentielle et législatives «anticipées».

 

L’ancien Chef du gouvernement Ahmed Benbitour vient de lancer ce qu’il a appelé «un Manifeste pour une Algérie nouvelle».

 

Selon lui, «les récentes expériences algérienne, tunisienne et égyptienne démontrent l’urgente nécessité de construire un interlocuteur valable face à un pouvoir aux abois et une jeunesse décidée à arracher sa liberté, y compris par la violence».

 

Dans ce cadre, il propose «une nouvelle république» qui se basera sur «la mise en place des institutions de transition chargées de l’élaboration d’une nouvelle constitution démocratique et de l’organisation d’élections présidentielle et législatives anticipées».

 

Les nouvelles institutions proposées par Benbitour sont «un gouvernement de sauvegarde et de transition composé d’une équipe compétente, représentative des différents courants de la société». Il parle aussi «d’un nouveau programme économique et social». Donc, si on comprend bien tout doit être refait à zéro. Et ce qui est étonnant dans les propositions de Benbitour, c’est celle portant sur la mise en place d’une autre structure qui est «une équipe de sauvegarde de la nation» sans donner de précisions. On ne sait pas de quoi ou de qui Benbitour veut sauvegarder la nation.

 

Un autre ancien Premier minis-tre vient de réapparaître, il s’agit de Mouloud Hamrouche mais cette fois-ci, il fait son diagnostic à partir de Paris. Hamrouche a voulu avant tout rappeler «ses réactions et les résistances qu’il avait rencontrées lorsqu’il voulait mettre en œuvre son programme de réformes alors qu’il était à la tête du gouvernement».

 

Invité par l’Académie diplomatique internationale de Paris, autour d’une conférence-débat sur le thème «Maghreb : perspectives d’avenir».

 

Dans ce cadre, il s’est basé sur deux éléments. En premier lieu, il s’agit d’accepter l’idée de construire des alternatives par le gouvernement. En deuxième lieu, il est question «d’imposer un débat au sein des instances dirigeantes».

 

En finalité, il dresse un constat sur la région du Maghreb et comme alternative, il dira que «les systèmes autoritaires ont tout détruit. La première des choses est la reconstruction du fonctionnement institutionnel de l’exercice du pouvoir. Et avant de parler des élections, il faut d’abord parler d’émergence des forces politiques et sociales.»

 

Le Jour d'Algérie

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Dans les règles du jeu de la politique la récupération est une option pratiquée par des partis et des personnalités dans le monde entier, même si les modalités diffèrent d’un pays à un autre. La classe politique algérienne n’est pas à l’abri de cette option.

 

Les dernières émeutes qu’a connues l’Algérie au début du mois de janvier dernier, et avec ce qui se passe en Tunisie et en Egypte, des partis politiques se réveillent en Algérie aux côtés des personnalités dont d’anciens Chefs de gouvernement à l’instar de Ahmed Benbitour et Mouloud Hamrouche, qui avaient, à un moment donné, la responsabilité de gérer l’Exécutif. Il y a aussi le cas de Sid Ahmed Ghozali dont les interventions restent timides, du moins actuellement.

 

En tout cas, l’ancien Chef du gouvernement Ahmed Benbitour a exercé cette fonction sous la présidence de Abdelaziz Bouteflika de décembre 1999 à août 2000, puis a remis sa démission. Cet ancien Chef du gouvernement se dit ne pas être intéressé par le poste de Premier ministre qu’occupe actuellement Ahmed Ouyahia. Il est en train de multiplier ses sorties médiatiques. Ainsi, on ne sait pas si ce sont les enjeux de la présidentielle, même s’il reste trois ans pour ce rendez-vous, qui sont derrière cette agitation ou veut-il faire son retour à l’Exécutif par la grande porte ? En tout cas, cet ancien Chef du gouvernement soutient l’organisation des présidentielle et législatives «anticipées».

 

L’ancien Chef du gouvernement Ahmed Benbitour vient de lancer ce qu’il a appelé «un Manifeste pour une Algérie nouvelle».

 

Selon lui, «les récentes expériences algérienne, tunisienne et égyptienne démontrent l’urgente nécessité de construire un interlocuteur valable face à un pouvoir aux abois et une jeunesse décidée à arracher sa liberté, y compris par la violence».

 

Dans ce cadre, il propose «une nouvelle république» qui se basera sur «la mise en place des institutions de transition chargées de l’élaboration d’une nouvelle constitution démocratique et de l’organisation d’élections présidentielle et législatives anticipées».

 

Les nouvelles institutions proposées par Benbitour sont «un gouvernement de sauvegarde et de transition composé d’une équipe compétente, représentative des différents courants de la société». Il parle aussi «d’un nouveau programme économique et social». Donc, si on comprend bien tout doit être refait à zéro. Et ce qui est étonnant dans les propositions de Benbitour, c’est celle portant sur la mise en place d’une autre structure qui est «une équipe de sauvegarde de la nation» sans donner de précisions. On ne sait pas de quoi ou de qui Benbitour veut sauvegarder la nation.

 

Un autre ancien Premier minis-tre vient de réapparaître, il s’agit de Mouloud Hamrouche mais cette fois-ci, il fait son diagnostic à partir de Paris. Hamrouche a voulu avant tout rappeler «ses réactions et les résistances qu’il avait rencontrées lorsqu’il voulait mettre en œuvre son programme de réformes alors qu’il était à la tête du gouvernement».

 

Invité par l’Académie diplomatique internationale de Paris, autour d’une conférence-débat sur le thème «Maghreb : perspectives d’avenir».

 

Dans ce cadre, il s’est basé sur deux éléments. En premier lieu, il s’agit d’accepter l’idée de construire des alternatives par le gouvernement. En deuxième lieu, il est question «d’imposer un débat au sein des instances dirigeantes».

 

En finalité, il dresse un constat sur la région du Maghreb et comme alternative, il dira que «les systèmes autoritaires ont tout détruit. La première des choses est la reconstruction du fonctionnement institutionnel de l’exercice du pouvoir. Et avant de parler des élections, il faut d’abord parler d’émergence des forces politiques et sociales.»

 

Le Jour d'Algérie

 

 

 

Aucun d'eux n'est apte à être président.

Ghozali est connu pour sa corruption.

Hamrouche est un incompétent nôtoire.

C'est lui et son groupe qui entérré le pays.

Benbitour est très compétent.il a connu ts les échelons

de gestion avec un bagage solide (Licence en Economie+Doctorat).

Mais il ne fait pas le poids face aux militaires.

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Aucun d'eux n'est apte à être président.

Ghozali est connu pour sa corruption.

Hamrouche est un incompétent nôtoire.

C'est lui et son groupe qui entérré le pays.

Benbitour est très compétent.il a connu ts les échelons

de gestion avec un bagage solide (Licence en Economie+Doctorat).

Mais il ne fait pas le poids face aux militaires.

 

oui Marcel

spontanément j'opte pour Benbitour, je crois qu'il est le seul à pouvoir rassembler les algériens, quant à l'armée dans leur logique de diviser pour mieux régner (apparement ça marche vu le régionalisme exacerbé de certains) tu as raison jamais ils ne l'approuverons, c'est pour ça qu'il va falloir se battre et arracher notre indépendance comme jadis nos aïeux le firent

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