Licorne 10 Posted February 13, 2011 Partager Posted February 13, 2011 Il ne leur suffisait pas d’interdire la marche. Il ne leur suffisait pas de déployer 30 000 policiers autour d’Alger. Il ne leur suffisait pas de couper les routes, fermer le trafic ferroviaire, dresser des barrages routiers pour empêcher les Algériens de marcher, de manifester. Il leur fallait encore mieux. Il leur fallait encore donner des ordres à des policiers, femmes et hommes, pour molester, humilier, bastonner, insulter les manifestants. Des responsables irresponsables, des boutefeux, des costumés planqués dans leurs bureaux au ministère de l’Intérieur, au siège de la police nationale, des irresponsables en costume, rivés à leurs écrans de transmission, l’oreille scotchée au téléphone, donnaient des ordres pour mater la manifestation. De leurs bureaux capitonnés, des responsables ont donné, donnait en temps réel, des ordres, des instructions, aux policiers pour sévir. Sévir, bien plus que contenir. Les témoignages livrés par ceux et celles qui ont été interpellés ce samedi 12 février lors de la manifestation choquent autant qu’ils révoltent. Les brutalités policières exercées à Alger, mais aussi à Oran, sur les manifestants choquent autant qu’elles soulèvent un sentiment d’indignation aussi bien en Algérie, en France, au Canada, en Italie, qu'aux Etats-Unis. Les images diffusées par les chaînes internationales, ces images publiées sur les sites internet, sur Facebook, sur Twitter, dans la presse internationale, ces images ne laissent aucun doute sur le comportement des policiers algériens. Ces policiers se sont comportés d’une manière méprisable, ignoble. Inadmissible. Si on peut comprendre que ces hommes et ces femmes ne faisaient qu’obéir aux ordres de leurs supérieurs, on ne peut pas moins récuser, condamner, un tel comportement. C'est qu'on ne peut admettre, on ne saura jamais accepter, que des policiers puissent humilier, insulter, tabasser, offenser des Algériens simplement parce que ces Algériens veulent exercer leur droit à manifester dans leur pays. A exprimer librement leurs opinions dans leurs pays. Ce samedi 12 février, la police algérienne a été transformée bien plus qu’en un auxiliaire de la répression. Ce samedi 12 février, des responsables irresponsables, des boutefeux, des costumés planqués dans leurs bureaux au ministère de l’Intérieur, au siège de la police nationale, des irresponsables en costume, rivés à leurs écrans de transmission, l’oreille scotchée au téléphone, ont livré une image pitoyable, piteuse, indécente, de la police algérienne. La matraque, ça suffit! Citer Link to post Share on other sites
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