LA STRATEGIE "Révolutionnaire" des Islamistes

[si-nistri 10]

En Egypte, la puissante organisation des frères musulman n'avait rallié la révolution anti-Moubarnek que tardivement, pour en assurer, par la suite, quasiment le commandement. Durant une semaine, ils n'ont cessé de crier à qui veut les entendre que jamais il n' y aura de négociations qu'après et uniquement après le départ définitif du Raïss. Mardi 6 février ils se faufilent sur la pointe des pieds et sans en avertir personne dans les bureaux de Omar Souleimane, le vise président, tout près du bureau de Moubarek qui, lui, était toujours président.

 

En Tunisie, le très fondamentaliste Rachid Ghanouchi, qui, il y a quelques années, appelait au meurtre d'une trentaine de ses concitoyens (des intellectuels qui ne pensaient pas comme lui) n'avait foulé le sol natal que bien après la fin du regne de terreur de Zinochet. Profile bas, il déclara qu'il ne comptait pas se présenter à la prochaine élection présidentielkle. Mieux, qu'il ne prônait plus la charia comme système de gouvernance. Mise en veilleuse de tous ses anciens slogans, le temps de reconstituer et resserrer les rangs, et surtout de rafler la majorité dans le prochain parlement dont il a déjà annoncé la participation de son mouvement Nahda aux législatives. En attendant ses adeptes commencent déjà à annoncer la couleur dans la rue Carthaginoise, en haranguant les femmes, trop anticipées à leur goût: " femme rentre à la maison, Ben Ali n'est plus là".

 

En Algérie, la mouvance islamiste est atomisée, éparpillées entre les couloirs luxueuxde la périphérie du pouvoir et les milieux affairistes. Boudjara wa mouchtaqatouhou sont désormais en trois pièces alpaga-aligator. Madani Mezrag le n°1 de l'aille armée du fis dissous rivalise depuis quelques temps avec les plus grands producteurs de l'agroalimentaire de l'est du pays. Ben hadj (toléré par le pouvoir, en contre partie d'être utilisé comme un épouvantail contre l'expression pacifique des démocrates) tente vainement de récupérer les anciennes organisations satellites du FIS, l'UGEL entre autre. Mais celles-ci ont toutes vite fait de rejoindre des centres beaucoup plus fructueux. L'Ugel justement, cette organisation estudiantine a préféré se rallier à la coalition présidentielle, via le MSP (ex HAMAS) et casser du démocrate http://news.moofid.com/fr-6218-Nous-reviendrons.htm

[Thanatos 10]

Ils ont toujours fait le jeu du pouvoir, tout comme le pouvoir les utilise comme épouvantail.

Le cas algérien est le plus pertinent je pense, car ce mouvement a non seulement servi "d'alibi" pour le retour de l'armée au pouvoir, mais en plus, a réussi à retrouver par la suite une certaine légalité (de par la honteuse "réconciliation nationale").

Et c'est les citoyens qui trinquent...

[si-nistri 10]

Ils ont toujours fait le jeu du pouvoir, tout comme le pouvoir les utilise comme épouvantail.

Le cas algérien est le plus pertinent je pense, car ce mouvement a non seulement servi "d'alibi" pour le retour de l'armée au pouvoir, mais en plus, a réussi à retrouver par la suite une certaine légalité (de par la honteuse "réconciliation nationale").

Et c'est les citoyens qui trinquent...

 

Et notre pauvre adminouche croit que Benhadj était constant dans ses positions. Oui aussi constant que Abassi Madani qui était élu FLN aux années 1970. La constance est une constante chez eux, à tel point que les islamistes constants dans leurs positions sont aussi légion que les intégristes gais. :mdr:

[Assegwas-Amegaz 10]

Toute façon les seuls parti islamiste qu'il reste en an'jiré sont controlés par l'état, ce sont des islamiste domestique :mdr:

[Guest mackiavelik]

les algériens avaient raison de ne pas manifester...ils ont peur des islamistes....arretez donc d'appeler au peuple de manifester

[admin 2]

Et notre pauvre adminouche croit que Benhadj était constant dans ses positions.

 

Oui Belhadj contrairement aux autres islamistes a gardé la même position quant au pouvoir depuis 92.

 

Il a pas été acheté comme les autres.

 

Peut-être que je me trompe.