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Le mythe sur les barbus


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Guest anincognito

Je vois depuis toujours qu'il existe des personnes qui ne peuvent s'empêcher d'exprimer leur haine et de déverser leur venin sur ce qu'on appelle par barbus, qui maintenant, sont devenus une figure Islamique prônant surtout le fondamentalisme pour certains.

 

Ces personnes tiennent à véhiculer l'idée selon laquelle les barbus sont des gens méchants, bornés, durs, agressifs...etc... Voire malhonnêtes. Et moi j'interviens à travers ce témoignage personnel afin de briser cette image mensongère qu'on veut coller aux barbus, car ayant été autrefois très critique vis-à-vis de la religion et ayant côtoyé des barbus, que ce soit des amis, ou des inconnus qu'il m'est arrivé de rencontrer dans des espaces publics et avec qui il m'a été donnée l'occasion de discuter, il se trouve qu'à plusieurs reprises, je leur faisais part de ma position critique vis-à-vis de la religion, et je menais avec eux des discussion assez longues dans lesquelles je ne mâchais pas mes mots, et jamais je n'ai senti en eux une quelconque agressivité ni même de réaction impulsive, c'était des gens qui étaient très ouverts, et qui conversaient de façon très respectable, ils répondaient par ce qu'ils savaient et se rétractaient lorsqu'ils ne trouvaient pas de réponses, mais jamais ils n'ont usé de méchanceté, contrairement aux personnes qui se disent démocrates, laïques ou trop modernes pour la religion tout court.

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Je vois depuis toujours qu'il existe des personnes qui ne peuvent s'empêcher d'exprimer leur haine et de déverser leur venin sur ce qu'on appelle par barbus, qui maintenant, sont devenus une figure Islamique prônant surtout le fondamentalisme pour certains.

 

Ces personnes tiennent à véhiculer l'idée selon laquelle les barbus sont des gens méchants, bornés, durs, agressifs...etc... Voire malhonnêtes. Et moi j'interviens à travers ce témoignage personnel afin de briser cette image mensongère qu'on veut coller aux barbus, car ayant été autrefois très critique vis-à-vis de la religion et ayant côtoyé des barbus, que ce soit des amis, ou des inconnus qu'il m'est arrivé de rencontrer dans des espaces publics et avec qui il m'a été donnée l'occasion de discuter, il se trouve qu'à plusieurs reprises, je leur faisais part de ma position critique vis-à-vis de la religion, et je menais avec eux des discussion assez longues dans lesquelles je ne mâchais pas mes mots, et jamais je n'ai senti en eux une quelconque agressivité ni même de réaction impulsive, c'était des gens qui étaient très ouverts, et qui conversaient de façon très respectable, ils répondaient par ce qu'ils savaient et se rétractaient lorsqu'ils ne trouvaient pas de réponses, mais jamais ils n'ont usé de méchanceté, contrairement aux personnes qui se disent démocrates, laïques ou trop modernes pour la religion tout court.

 

salam

 

accuser des gens de voleur obseder sans preuve quelle ques soit leur origine leur facon etre sans preuve c de la calomnie

apres les barbu ont cette mauvaise reputation lier a se que certain prone en leur nom et aux nom des musulman dans leur ensemble

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Merci pour ce sujet Anincognito :)

 

Il a suffit qu'un seul ai mal agis ( comme tout être humain ) pour qu'on leur colle une etiquette.

 

Il en est de même pour la femme qui porte le jilbab.

 

On ne fait que coller des etiquettes.

Après tout cela est tellement plus facile que de se remettre en question sur sa propre personne...:rolleyes:

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Je vois depuis toujours qu'il existe des personnes qui ne peuvent s'empêcher d'exprimer leur haine et de déverser leur venin sur ce qu'on appelle par barbus, qui maintenant, sont devenus une figure Islamique prônant surtout le fondamentalisme pour certains.

 

Ces personnes tiennent à véhiculer l'idée selon laquelle les barbus sont des gens méchants, bornés, durs, agressifs...etc... Voire malhonnêtes. Et moi j'interviens à travers ce témoignage personnel afin de briser cette image mensongère qu'on veut coller aux barbus, car ayant été autrefois très critique vis-à-vis de la religion et ayant côtoyé des barbus, que ce soit des amis, ou des inconnus qu'il m'est arrivé de rencontrer dans des espaces publics et avec qui il m'a été donnée l'occasion de discuter, il se trouve qu'à plusieurs reprises, je leur faisais part de ma position critique vis-à-vis de la religion, et je menais avec eux des discussion assez longues dans lesquelles je ne mâchais pas mes mots, et jamais je n'ai senti en eux une quelconque agressivité ni même de réaction impulsive, c'était des gens qui étaient très ouverts, et qui conversaient de façon très respectable, ils répondaient par ce qu'ils savaient et se rétractaient lorsqu'ils ne trouvaient pas de réponses, mais jamais ils n'ont usé de méchanceté, contrairement aux personnes qui se disent démocrates, laïques ou trop modernes pour la religion tout court.

 

disons qu'un grand nombre de malentendus sont en train de se dissiper et qu'un processus de décantation ... insoupçonné est à l’œuvre dans la société algérienne ... laissons au temps le temps et voilà le résultat ...

moi par exemple : certains s'adressent à moi en français en m'appelant "mon frère" ... parce que je traîne une réputation usurpée d'écrivain public en français et de Larousse ambulant en ville :D:smartass:

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la barbe comme signe de piété est justement mythologique !

 

zeus , dieu, abraham, moise, jesus , mohamed, le pere noel sont tous barbu....

 

alors qu'en réalité en dehors de Dieu que l'on n'a jamais vu les prophètes n'étaient pas spécialement barbu, et ne l'étaient même pas a vrai dire !

 

sinon a part ça le père noël a une bonne réputation....

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la barbe comme signe de piété est justement mythologique !

 

zeus , dieu, abraham, moise, jesus , mohamed, le pere noel sont tous barbu....

 

alors qu'en réalité en dehors de Dieu que l'on n'a jamais vu les prophètes n'étaient pas spécialement barbu, et ne l'étaient même pas a vrai dire !

 

sinon a part ça le père noël a une bonne réputation....

 

si t'es pas barbu ... t'es pas normal alors!:D

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la barbe comme signe de piété est justement mythologique !

 

zeus , dieu, abraham, moise, jesus , mohamed, le pere noel sont tous barbu....

 

alors qu'en réalité en dehors de Dieu que l'on n'a jamais vu les prophètes n'étaient pas spécialement barbu, et ne l'étaient même pas a vrai dire !

 

sinon a part ça le père noël a une bonne réputation....

 

Et donc :06:

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la barbe comme signe de piété est justement mythologique !

 

zeus , dieu, abraham, moise, jesus , mohamed, le pere noel sont tous barbu....

 

alors qu'en réalité en dehors de Dieu que l'on n'a jamais vu les prophètes n'étaient pas spécialement barbu, et ne l'étaient même pas a vrai dire !

 

sinon a part ça le père noël a une bonne réputation....

La barbe c'est une malediction que dieu pour que la prophecie contre ceux qui manipulent le systeme de dieu en le rendant une religion avec des doctrine

 

Les chretiens -----------la barbe

Les juifs-----------------la barbe

Les musulmans sectariens--la barbe

Les hindous--------------la barbe

Les buddhistes------------La barbe (malgres que sa ne grandit pas beaucoup sur les chinois)

 

 

etc.......................

 

et dieu a dit a tout ce monde

 

فَلَمَّا عَتَوْا عَنْ مَا نُهُوا عَنْهُ قُلْنَا لَهُمْ كُونُوا قِرَدَةً خَاسِئِينَ

Puis, lorsqu’ils refusèrent d’abandonner ce qui leur avait été interdit, Nous leur dîmes: «Soyez des singes abjects». 7:166

 

c'est leur instincts, ceux qui pretendent representer dieu , aiment porter la barbe pour ressembler aux singes

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j'aurais bien aimé être le père noël ...

non seulement j'aurais été barbu ...

mais en plus j'aurais pas fait peur aux enfants ... bien au contraire!

 

Ouais mais pour cela

Il faut que tu sois blanc, aies les joues roses, et que tu sois le plus gros des mytho :clown:

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[QUOTE=anincognito;1546887]Je vois depuis toujours qu'il existe des personnes qui ne peuvent s'empêcher d'exprimer leur haine et de déverser leur venin sur ce qu'on appelle par barbus, qui maintenant, sont devenus une figure Islamique prônant surtout le fondamentalisme pour certains.

[/color

 

je pense que de nos jours l'utilisation du "mots barbus" dans le langage populaire est une sorte d'argot pour designer les islamistes!

., « les barbes sont (devenues) nombreuses ». Il ne s’agit pas là seulement d’une simple métonymie (partie/tout), mais d’un sens plus complexe : la barbe désigne le barbu, mais pas n’importe quel barbu, plutôt celui dont la barbe marque une appartenance politico-religieuse, en l’occurrence, ici et ailleurs, celui qu’on nomme communément islamiste, fondamentaliste ou bien encore extrémiste musulman. " Haca tamart-nec":D

 

Pourtant la barbe a bien une histoire dans la civilisation amazigh ( du maroc à l'egypte ) a une grande signification ? ce que nous allons essayer de voir ici afin de compléter notre savoir ! : une citation amazigh dit " tamart ikk i-ouz rabi ! ta barbe que à laquelle dieu accorde importance !!

 

La barbe est tout d’abord un ornement du visage masculin. Ornement

naturel qui complète et exhibe le caractère velu, poilu du mâle. Si les

femmes sont lisses et se contentent juste de cultiver des chevelures abondantes. pour affirmer et confirmer leur féminité, l’homme est, par contre, envahi de poils : le crâne chevelu, le thorax velu, les jambes et les bras poilus,La barbe, parement évident donc, est l’objet de tous les soins. On coupe la barbe, on taille la barbe, on peigne la barbe, mais on peut aussi la laisser pousser indéfiniment au gré de ses poils toujours vigoureux qui s’allongent dans tous les sens ; c’est alors qu’intervient le geste ordonnateur de toute anarchie : la tresse qui met fin à la débandade pilaire. Les barbes laissées à leur libre expression ou tressées en plusieurs nattes pendantes sont rares parce qu’encombrantes ; un mérite est cependant bien reconnu à tous ceux,braves et persévérants, qui en font la culture.

La sémantique de la barbe :

Examinons tout d’abord le vocabulaire et les expressions qui y sont

afférentes : tamart (pluriel : timira) désigne en tamazight le menton et la barbe qui le couvre, en fait le support et le port. Le masculin augmentatif amar (imira) est réservé pour une barbe bien fournie, hirsute et mal entretenue. Une autre forme plus expressive dénote le même sens : akemmar/asemmar, qui a fourni le mot kemmara en arabe amazigh avec le sens littéral de « sale gueule ». Par contre, une belle barbe bien soignée, taillée élégamment ne peut être que celle d’un marabout : tamart um_rabet∂ , l’expression liant ainsi l’esthétique et la sainteté. La barbiche est dénommée par analogie, une simple observation du réel immédiat : le bouc en est le référent : tamart uberrid ou

tamart uqelwac en kabyle, « la barbe du bouc », n’est rien d’autre que quelques poils au bout du menton, sans plus.

 

Le premier, redoutable, est celui de l’enlèvement :

 

kkes (litt., enlever), zewwel en arabe amazigh, les deux verbes, de par leur polysémie, dénotent le sens de privation : ôter, retirer, débarrasser, détacher, arracher, etc. Se raser la barbe serait-il ainsi un geste négatif, qui prive la face d’un masque naturel, en la dévoilant au grand jour dans sa nudité ? Si la barbe échappe aux assauts acérés du rasoir et qu’elle a la vie sauve, elle s’épanouit alors et fleurit, entourée de tous les soins. La barbe est taillée selon des normes et des dimensions que la culture a codifiées. En tamazight on élague élégamment la barbe. Le verbe qui dénote cette action esthétique est qewier, « tailler, raccourcir », ou bien carrément del, « embellir ».

Ces interventions sporadiques sont nécessaires non seulement pour l’esthétique, mais aussi pour la préservation de la face car, aussi bien en tamazight qu’en arabe amazigh , la barbe est gloutonne, elle peut littéralement manger le visage ; on dira d’un barbu qui s’est résigné à l’invasion pilaire : e tamazight :

tetca-as tamart udem, en arabe klat l-u 1-1eIya 1-ujeh , « la barbe lui a dévoré le visage ».

Signalons toutefois que la tradition du maintien et de la prestance imposait la barbe dès sa première floraison. Le visage masculin devait être couvert et le rasage de la barbe était conjoncturel, dû, comme nous le verrons ci-après, à des circonstances particulières. imazighen se rasaient plutôt len crâne qu’ils entouraient de turbans de différentes dimensions et couleurs selon l’âge ou le statut social. Les jeunes portaient des nattes sur le haut ou le côté du crâne suivant l’appartenance tribale. Mais la barbe a été toujours considérée comme membre inaliénable du corps. La modernité à l’européenne a tout bouleversé en proposant d’autres manières d’être, en sauvant les cheveux des méfaits du rasoir et en sacrifiant la pilosité faciale. Un vers en poésie berbère indique ce changement radical dans l’esthétique corporelle et dans la façon de présenter « sa frimousse » aux regards des autres, même

des plus bienveillants. Une amante interpelle ainsi son homme :

a wa kkes tamart mec ac llix g-gwul

a wa del-as amcad i lefrizi

«Ô toi ! Enlève ta barbe si je suis dans ton coeur

Et peigne-toi bellement ta coupe de cheveux »

Signalons pour le lecteur que le terme lefrizi provient du mot français

« frisé » (les cheveux frisés, crépus ou ondulés) et qu’il désigne par extension, en tamazight , une coupe de cheveux pour ainsi dire à la moderne. Le nouveau regard des amantes a, depuis, exigé des hommes des visages nus et des crânes garnis. Bouleversement décisif !

La barbe continue toutefois à vivre dans les langues. Bien que partie aléatoire, elle donne lieu à une métonymie doublée sans doute d’une métaphore pour désigner l’homme en tant que personne physique et en tant que virilité courageuse : le proverbe amazigh explicite suffisamment un tel usage : ur dattasy tamart tamart Uas Uer s isen∂aln , « une barbe ne porte une autre que vers le cimetière ». Le sens parémique joue sur la double acception du verbe asy :

a) prendre, porter ; b) entretenir, subvenir aux besoins de, prendre en charge » ;

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Je vois depuis toujours qu'il existe des personnes qui ne peuvent s'empêcher d'exprimer leur haine et de déverser leur venin sur ce qu'on appelle par barbus, qui maintenant, sont devenus une figure Islamique prônant surtout le fondamentalisme pour certains.

 

Ces personnes tiennent à véhiculer l'idée selon laquelle les barbus sont des gens méchants, bornés, durs, agressifs...etc... Voire malhonnêtes. Et moi j'interviens à travers ce témoignage personnel afin de briser cette image mensongère qu'on veut coller aux barbus, car ayant été autrefois très critique vis-à-vis de la religion et ayant côtoyé des barbus, que ce soit des amis, ou des inconnus qu'il m'est arrivé de rencontrer dans des espaces publics et avec qui il m'a été donnée l'occasion de discuter, il se trouve qu'à plusieurs reprises, je leur faisais part de ma position critique vis-à-vis de la religion, et je menais avec eux des discussion assez longues dans lesquelles je ne mâchais pas mes mots, et jamais je n'ai senti en eux une quelconque agressivité ni même de réaction impulsive, c'était des gens qui étaient très ouverts, et qui conversaient de façon très respectable, ils répondaient par ce qu'ils savaient et se rétractaient lorsqu'ils ne trouvaient pas de réponses, mais jamais ils n'ont usé de méchanceté, contrairement aux personnes qui se disent démocrates, laïques ou trop modernes pour la religion tout court.

 

C'est un délit de faciès on ne juge pas une personne en fonction de sa barbe. Certaines personnes ont une barbe et sont très aimables et à l'inverse certaines personnes n'ont pas de barbe et sont arrogants. C'est cas par cas, la sincérité d'une personne se reconnait au propos qu'il tient et non à sa barbe.

D'autre part le port de la barbe dans la religion musulmane (je ne sais pas pour la religion juive, ou les chrétiens orientaux) est une recommandation et à ce titre il n'est pas obligatoire. Malgré cela nous ne blamons pas le port de la barbe car notre Bien aimé Mouhammed portait une barbe et ce serait portait atteinte à sa sounnah.

Si un homme portant la barbe se conduit mal alors nous condamnons sa conduite et non pas le port de la barbe. Si un musulman se comporte mal envers nous, nous blâmons son comportement et non pas sa religion qui est la notre et que nous respectons.

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Je vois depuis toujours qu'il existe des personnes qui ne peuvent s'empêcher d'exprimer leur haine et de déverser leur venin sur ce qu'on appelle par barbus, qui maintenant, sont devenus une figure Islamique prônant surtout le fondamentalisme pour certains.

 

Ces personnes tiennent à véhiculer l'idée selon laquelle les barbus sont des gens méchants, bornés, durs, agressifs...etc... Voire malhonnêtes. Et moi j'interviens à travers ce témoignage personnel afin de briser cette image mensongère qu'on veut coller aux barbus, car ayant été autrefois très critique vis-à-vis de la religion et ayant côtoyé des barbus, que ce soit des amis, ou des inconnus qu'il m'est arrivé de rencontrer dans des espaces publics et avec qui il m'a été donnée l'occasion de discuter, il se trouve qu'à plusieurs reprises, je leur faisais part de ma position critique vis-à-vis de la religion, et je menais avec eux des discussion assez longues dans lesquelles je ne mâchais pas mes mots, et jamais je n'ai senti en eux une quelconque agressivité ni même de réaction impulsive, c'était des gens qui étaient très ouverts, et qui conversaient de façon très respectable, ils répondaient par ce qu'ils savaient et se rétractaient lorsqu'ils ne trouvaient pas de réponses, mais jamais ils n'ont usé de méchanceté, contrairement aux personnes qui se disent démocrates, laïques ou trop modernes pour la religion tout court.

 

-J'ai eu la chance de faire trés ami-amie avec un d'entre eux :mdr:..yahia, si tu me lis :hug:

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(suite ) c’est évidemment l’acception (b) qui est actualisée, ce qui confère au terme tamart un sens métonymique. La signification globale du proverbe se dégage ainsi : un homme ne doit pas entretenir un autre homme ou, plus exactement, un homme ne doit pas se faire entretenir par un autre ; l’homme entretenu étant celui qui est naturellement couvert d’opprobre.

Le sens métonymique apparaît aussi dans d’autres expressions plus littérales pour indiquer la personne physique : on dit ainsi en tamazight : siwlx-as s tamart-inw, « je lui ai parlé avec ma barbe », pour signifier que je lui ai parlé moi-même, personnellement, de vive voix et non pas par personne interposée. Le sens métonymique est aussi en usage en arabe amazigh. D’abord dans le proverbe suivant : ku leIya li-ha mec†a (litt., « chaque barbe a un peigne » [qui lui convient]). La barbe-partie désigne le tout-personne, ce qui permet la construction du sens proverbial : on n’a que ce qu’on mérite. Ensuite dans une expression plus récente et circonstanciée : ketru 1IIi , lDans le registre des convenances et des usages codifiant les rapports sociaux, la barbe est représentative de la personne physique et morale. Haca tamart-nec, « respect (pour) ta barbe », dira-t-on en berbère pour s’excuser pour un geste ou une parole obscène. De même, être sous la protection de quelqu’un, c’est être sous sa barbe : illa ddaw n tamart n flan, « il est sous la barbe d’un tel ». En arabe marocain, la sentence suivante, d’une portée péremptoire indéniable, ressort du même transfert de sens : I-leIya lli ma tbus-ha ntef-ha , litt. « la barbe que tu ne baisses pas, arrache-la ». Il s’agit

évidemment de la barbe de l’autre et non pas de la sienne : la signification

étant métaphorique : celui que tu ne crains pas, élimine-le.

SYMBOLIQUE DE LA BARBE

Trois symboles sont liés intrinsèquement à la barbe, et se retrouvent pratiquement dans toutes les cultures et à toutes les époques. La barbe est symbole de virilité, de courage et de sagesse. Les trois valeurs sont liées. La maturité physique suppose la témérité dans la tourmente et l’adversité, mais l’aptitude au discernement et à la clairvoyance qui évitent souvent des débordements et les excès d’une jeunesse imberbe et immature.

 

La notion de virilité est généralement liée à celle de l’autorité et à

l’exercice d’un pouvoir, quelle que soit sa nature, sa provenance ou sa légitimité.

Ainsi, l’Être suprême, Dieu, du moins celui des juifs et des chrétiens, est représenté, dans des fresques et des représentations scripturales, avec une barbe abondante et libre de toute contrainte esthétique. Les héros ET ROIS AMAZIGH , les

monarques ainsi que les philosophes – dont le pouvoir relève de la pensée –portent souvent des barbes dans l’imaginaire collectif.

Les femmes n’échappent pas à la « barberisation » si elles sortent du lot féminin et accèdent au pouvoir. Il en est ainsi, par exemple des reines égyptiennes qui sont représentées avec des barbes, postiches évidemment, en signe d’un pouvoir égal à celui des rois. Dans l’Antiquité, une barbe, toujours postiche, est imposée aux hommes imberbes et aux femmes qui ont fait preuve de courage et de sagesse 3.

Qu’en est-il de la culture populaire amazigh avec ses modes d’expression : l’AMAZIGH et l’arabe AMAZIGH ? La sagesse populaire comporte décidément des contradictions. Si, en effet, il n’existe d’homme que barbu, de par la virilité qu’il exhibe à travers sa toison faciale et de par les qualités de courage,

de bravoure et aussi de discernement, de pondération et de mesure dont il est censé être porteur, il n’en demeure pas moins que le port de la barbe, quelles que soient sa forme et sa dimension, ne justifie pas pour autant la glorification de « l’hommeté ». Qu’on en juge !

 

Apparemment, l’honneur de l’homme réside dans sa barbe. Un usage gestuel codifié par la culture AMAZIGH le montre. Pour se venger, ou du moins pour signifier publiquement qu’on se vengera, pour sauver son honneur évidemment, on serre la barbe dans la main droite en proférant : ha tamartinw

!, « voici ma barbe ! », ( C'EST LE GESTE QU'A FAIT LE ROI KOSEIL Alors qu'il a été emprisonner par AOUKBA BNOU NAFAA et il s'est sauvé pour revenir le tuer a BISKRA) ce qui veut dire qu’on me la coupe (la barbe, naturellement) si je ne me venge pas. Une autre pratique consiste à s’arracher un poil de la barbe en déclamant : iwa ha-tt rcemx-actt, litt. « te voilà,je te l’ai marquée », s’agissant bien entendu de la promesse de se venger.

Or, couper la barbe à quelqu’un est un acte qui réduit la victime à la honte la plus abjecte. Et on l’a fait souvent pour des délits graves ou des agissements qui transgressaient les principes moraux qui présidaient au fonctionnement et à la pérennité des groupements sociaux : l’adultère, le vol, le mensonge, le parjure ou bien la pleutrerie et la désertion des combattants. Le déshonneur peut être subi, dû aux manquements et aux fautes des autres, surtout de ceux avec lesquels on a des liens de sang ou de parenté. C’est encore, dans ce cas, la barbe qui est atteinte. On dit en berbère : isettel-i i tamart-inw,

« il m’a rasé la barbe », avec une interprétation figurée : il m’a déshonoré. On retrouve le même sens figuré en arabe marocain : Iessen lIeyt-u , « il lui a rasé la barbe », pour signifier l’offense et l’insulte qu’on fait à quelqu’un portant ainsi atteinte à son honneur. notion liée non seulement à celle de virilité, mais aussi à la décence et à la pudeur, qualités qui doivent caractériser

l’homme à partir de la première apparition des poils sur le menton.

L’expression arabe le dénote explicitement : r-rajel bla leIya men qellet 1Iya , « un homme sans barbe est un homme sans pudeur ». L’homme indécent qui, non seulement se montre la face nue, mais ne porte pas le signe pileux de sa maturité et de sa sagesse. Toute barbe n’est cependant pas digne de foi. Il y aurait même des barbes qui déshonoreraient ceux qui les portent, autrement dit, il ne suffit pas de porter une barbe pour accéder à toutes les qualités qui caractérisent traditionnellement

l’homme, le vrai. La barbe peut être trompeuse ; c’est, du

moins, ce qui ressort des expressions suivantes, qui font appel aux bons offices du bouc, comme comparant. On dit en arabe : r-rajel b l-hemma ,amma l-leIya ra-ha Ietta end l-trus , « l’homme c’est sa dignité, quant à la barbe, le bouc en porte aussi ». En berbère : awd aberri d tella Uur-s tamart ,« même le bouc a une barbe ». Le bouc serait-il le représentant prototype de l’indignité et de la bassesse pour assumer ainsi le rôle de contradicteur et de contre-exemple, pour rappeler aux barbus que les apparences sont trompeuses et que le port d’une barbe aussi ostentatoire soit-elle ne garantit pas pour autant la rectitude morale du porteur ? Elle ne confirme pas non plus

son courage et sa bravoure, comme le dénote explicitement l’expression berbère : ila uhuk tamart itc-it wuccen, « le bouc avait une barbe, mais le chacal l’a mangée », pour dire tout simplement que ce qui compte, ce n’est nullement

l’exhibition d’un masque pilaire, mais c’est surtout ses actes et ses agissements qui déterminent la valeur tant physique que morale de l’homme mâle. Ce n’est là que justice rendue aux imberbes et aux rasés de près qui, malgré la nudité des faces, que la culture populaire peut trouver indécente,

ont plus de mérite, ne serait-ce que pour leur rectitude de pensée. Signalons enfin deux autres symboles dont la manipulation de la barbe indique la portée signifiante. La barbe étant un bien précieux, mais éphémère, on peut soit le dilapider, soit au contraire le faire fructifier à outrance.

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C’est ainsi que dans la tradition Amazigh les hommes se résignent à se raser la barbe lors d’un deuil, pour manifester leur affliction et leur douleur profondes. Ultime abnégation qui mutile les hommes de ce qui fait d’eux essentiellement des hommes, une preuve d’amour pour l’être cher disparu à jamais. Mais le deuil et la folie sont contigus dans leur essence, parce qu’ils

altèrent l’esprit et le discernement. Le fou, comme le porteur du deuil, est hors de son ego, tant physique que moral. Si le second se dénude la face pour braver la souffrance qui le ronge, le premier, au contraire, se laisse envahir la face, dans un renoncement total, par une barbe inculte, hirsute et sauvage, nourrie par l’égarement et la démence.

 

Que les barbus et les non-barbus pardonnent avec bienveillance cette incursion dans leur intimité pilaire ! C’est pour dire simplement que la barbe, quelle que soit la marque de reconnaissance qu’on puisse lui attribuer, reste un bien partagé, parce que don de la généreuse nature qui a déjà façonné nos faciès d’hommes pensants. Que chacun cultive donc la sienne, librement, comme on cultive son propre jardin. Mais gare à une quelconque intrusion dans la barbe de l’autre ! :04: :mdr:

 

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C’est ainsi que dans la tradition Amazigh les hommes se résignent à se raser la barbe lors d’un deuil, pour manifester leur affliction et leur douleur profondes. Ultime abnégation qui mutile les hommes de ce qui fait d’eux essentiellement des hommes, une preuve d’amour pour l’être cher disparu à jamais. Mais le deuil et la folie sont contigus dans leur essence, parce qu’ils

altèrent l’esprit et le discernement. Le fou, comme le porteur du deuil, est hors de son ego, tant physique que moral. Si le second se dénude la face pour braver la souffrance qui le ronge, le premier, au contraire, se laisse envahir la face, dans un renoncement total, par une barbe inculte, hirsute et sauvage, nourrie par l’égarement et la démence.

 

Que les barbus et les non-barbus pardonnent avec bienveillance cette incursion dans leur intimité pilaire ! C’est pour dire simplement que la barbe, quelle que soit la marque de reconnaissance qu’on puisse lui attribuer, reste un bien partagé, parce que don de la généreuse nature qui a déjà façonné nos faciès d’hommes pensants. Que chacun cultive donc la sienne, librement, comme on cultive son propre jardin. Mais gare à une quelconque intrusion dans la barbe de l’autre ! :04: :mdr:

 

 

et si l'autre n'a pas de barbe ????:D:mdr:

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Guest jazairia
- Sinon, rien avoir avec le symbole religieux de la barbe, mais on assiste de plus en plus à la "chabalisation" des hommes

 

chabal.jpg

 

Je sais que la barbe est une sunna, moi Allah ghalèbe je ne l'aime pas, je me vois mal , très mal avec un homme qui porte une barbe même petite c'est au dessus de mes forces.

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Je sais que la barbe est une sunna, moi Allah ghalèbe je ne l'aime pas, je me vois mal , très mal avec un homme qui porte une barbe même petite c'est au dessus de mes forces.

 

- Pareille, je ne me vois pas avec un homme qui porte la barbe, mais pour un style négligé genre: il ne s'est pas rasé depuis 3 jours, je suis toute oui.. :D

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Ces personnes tiennent à véhiculer l'idée selon laquelle les barbus sont des gens méchants, bornés, durs, agressifs...etc... Voire malhonnêtes. Et moi j'interviens à travers ce témoignage personnel afin de briser cette image mensongère qu'on veut coller aux barbus,

 

C'est pourtant ce que toi même tu disais il y a encore peu de temps, ou alors tu reconnais que tu mentais ?

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Guest jagellon
- Pareille, je ne me vois pas avec un homme qui porte la barbe, mais pour un style négligé genre: il ne s'est pas rasé depuis 3 jours, je suis toute oui.. :D

 

Tant que ce ne sont pas des boucs :D

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