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Des dizaines de chômeurs s'attaquent à la daïra de Hassi Messaoud


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Près de 60 chômeurs désespérés ont pénétré de force, mercredi matin, à la daïra de Hassi Messaoud pour protester contre leur précarité et réclamer des postes de travail au chef de daïra. Mais face à "l'indifférence" de ce commis de l'Etat, les chômeurs de Hassi Messaoud ont entamé une grève de la faim au sein même des locaux administratifs de la daïra.

 

 

"Nous cherchons à dénoncer l'emprise d'une mafia économique sur le secteur de l'emploi à Hassi Messaoud. Chaque jour que Dieu fait, des avions ramènent ici des nouveaux employés venus du nord ou de l'étranger. Mais quand nous, nous postulons à des postes de travail, on nous dit que ce n'est pas possible ! Pourquoi cette discrimination ?", s'écrie Mahmoud Zegouni, porte-parole du comité local des chômeurs de Hassi Messaoud.

 

"Nous avons forcé le cordon sécuritaire pour occuper les locaux de la daïra afin que tout le monde entende notre cri de détresse. La corruption et le népotisme qui régnent en force à Hassi Messaoud ont plongé nos vies dans la misère. Il n'est pas normal que les 600 sociétés installées à Hassi Messaoud ne daingnent pas recruter les chômeurs de la région alors qu'elles proposent des salaires mirobolants aux étrangers !", affirme encore notre interlocuteur que nous avons joint par téléphone.

 

Sur place, il nous décrit un climat très tendu car les forces de l'ordre ont essayé par tous les moyens de chasser les dizaines de chômeurs qui ont pris d'assaut tôt le matin la daïra de Hassi Messaoud. Mais la détermination et la volonté farouche des chômeurs à maintenir le blocage de cette daïra a fini par l'emporter jusqu'à l'heure.

 

Cependant, à l'extérieur, les services de sécurité ont réussi à disperser une cinquantaine d'autres chômeurs lesquels tentaient de rejoindre leurs camarades pour les soutenir dans ce bras de fer qui les oppose aux agents de l'administration locale.

 

"Nous ne quitterons pas la daïra tant que le wali ne viennent pas en personne nous voir pour nous proposer des postes de travail. Nos familles risquent de crever de faim et notre vie est en danger. Y en a marre de la pauvreté et du chômage, donnez-nous du travail pour qu'on puisse retrouver enfin notre dignité !", tance Salah Dahbi, l'un des membres actifs du comité des chômeurs de Hassi Messaoud.

 

Abderrahmane Semmar

 

In : elwatan.com

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Près de 60 chômeurs désespérés ont pénétré de force, mercredi matin, à la daïra de Hassi Messaoud pour protester contre leur précarité et réclamer des postes de travail au chef de daïra. Mais face à "l'indifférence" de ce commis de l'Etat, les chômeurs de Hassi Messaoud ont entamé une grève de la faim au sein même des locaux administratifs de la daïra.

 

 

"Nous cherchons à dénoncer l'emprise d'une mafia économique sur le secteur de l'emploi à Hassi Messaoud. Chaque jour que Dieu fait, des avions ramènent ici des nouveaux employés venus du nord ou de l'étranger. Mais quand nous, nous postulons à des postes de travail, on nous dit que ce n'est pas possible ! Pourquoi cette discrimination ?", s'écrie Mahmoud Zegouni, porte-parole du comité local des chômeurs de Hassi Messaoud.

 

"Nous avons forcé le cordon sécuritaire pour occuper les locaux de la daïra afin que tout le monde entende notre cri de détresse. La corruption et le népotisme qui régnent en force à Hassi Messaoud ont plongé nos vies dans la misère. Il n'est pas normal que les 600 sociétés installées à Hassi Messaoud ne daingnent pas recruter les chômeurs de la région alors qu'elles proposent des salaires mirobolants aux étrangers !", affirme encore notre interlocuteur que nous avons joint par téléphone.

 

Sur place, il nous décrit un climat très tendu car les forces de l'ordre ont essayé par tous les moyens de chasser les dizaines de chômeurs qui ont pris d'assaut tôt le matin la daïra de Hassi Messaoud. Mais la détermination et la volonté farouche des chômeurs à maintenir le blocage de cette daïra a fini par l'emporter jusqu'à l'heure.

 

Cependant, à l'extérieur, les services de sécurité ont réussi à disperser une cinquantaine d'autres chômeurs lesquels tentaient de rejoindre leurs camarades pour les soutenir dans ce bras de fer qui les oppose aux agents de l'administration locale.

 

"Nous ne quitterons pas la daïra tant que le wali ne viennent pas en personne nous voir pour nous proposer des postes de travail. Nos familles risquent de crever de faim et notre vie est en danger. Y en a marre de la pauvreté et du chômage, donnez-nous du travail pour qu'on puisse retrouver enfin notre dignité !", tance Salah Dahbi, l'un des membres actifs du comité des chômeurs de Hassi Messaoud.

 

Abderrahmane Semmar

 

In : elwatan.com

 

Les sales égoïstes, comme si eux se sont fait pousser à Hassi Messaoud, tout le monde est arriviste dans cette ville à différents moments!

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Les jeunes commencent à prendre conscience que ce régime n'offre aucune perspective positive.Il est en place juste pour ses "affaires".....:mad:

 

Comme dirait Esope, l'union fait la force. Les mouvements éclatés et sporadiques ne peuvent amener un réel changement. Par contre, si tous faisaient front commun, à un même moment avec le même but, nous pourrions enfin assister à un véritable bouleversement de la vie politique algérienne.

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Mais ces mouvements ne feront que s'amplifier car ce gouvernement est et sera incapable de résorber ce chômage de masse qui touche les zaroualias de toutes les régions....:eek:

Je ne vois aucune amélioration.

 

Chlef : Sit-in d’ingénieurs chômeurs devant la Wilaya

 

 

le 16.02.11

 

Le sit-in observé ce mercredi 16 février par une cinquantaine d’ingénieurs agronomes au chômage, se poursuit devant le siège de la Wilaya. Jusqu’à 15 h 30, ils étaient toujours rassemblés à l’entrée de l’institution en question.

 

Les protestataires contestent les résultats du concours de recrutement d’ingénieurs agronomes dans les services agricoles de la Wilaya et demandent leur annulation pure et simple.

 

Ils réclament également la constitution d’une commission d’enquête pour faire la lumière sur cette affaire.

 

Les plaignants ont demandé à être reçus par le Wali de Chlef en personne afin de lui exposer de vive voix leurs revendications.

 

Le concours qui s’est déroulé en décembre dernier à Mostaganem, a vu la participation de 128 candidats pour 28 postes ouverts au niveau des services de la DSA de Chlef.

 

 

 

 

 

 

Ahmed Yechkour

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