Guest misn'thmourth Posted February 18, 2011 Partager Posted February 18, 2011 Les Américains qui se sont fait discrets au début de la révolution tunisienne et qui ont attendu les derniers jours de la révolution égyptienne pour que, de guerre lasse, ils se rangent -du moins en paroles- du côté du peuple égyptien, ont été particulièrement rapides en ce qui concerne l’Algérie, à en croire leur appel en direction du gouvernement algérien sommé de ne pas utiliser la violence contre les manifestants pacifiques. A première vue, les observateurs et les défenseurs des droits de l’Homme ne pourraient que s’en réjouir. Mieux vaut tard que jamais ! L’Administration américaine a peut-être tiré les enseignements de la Tunisie et de l’Egypte et pourrait désormais mettre au premier rang de ses priorités diplomatiques le respect des libertés et les garanties démocratiques. Si on ne veut pas confondre la politique et la samaritaine, il faut bien pourtant analyser de plus près cette soudaine agitation diplomatico-démocratique. De quoi s’agit-il exactement ? Une marche d’un millier de personnes empêchée fermement mais sans violences par la police et qui s’est transformée en rassemblement. Une marche à laquelle a appelé une « coordination nationale pour le changement et la démocratie » (CNCD) composée essentiellement du RCD, de la ligue de défense des droits de l’Homme et de quelques associations de la société civile. Une marche qui a été rejetée par la majorité des partis de l’opposition socialiste et islamiste, ainsi que par un grand nombre d’organisations syndicales et d’associations autrement plus représentatives. Mais le plus grave est que cette marche a été organisée sous l’impulsion d’un parti (RCD) connu pour avoir participé durant la décennie 90 à la répression féroce contre les islamistes et pour ses liens organiques, passés et présents, avec les secteurs les plus durs, les plus corrompus et les plus antipopulaires de l’armée. Comment la diplomatie américaine peut-elle se mouiller aussi grossièrement dans une combine pareille ? Pour le comprendre, revenons aux confidences diplomatiques révélées par le site wikileaks. Nous apprenons deux choses. Premièrement, le leader du RCD, Said Sadi, est nommément cité pour avoir révélé à l’ambassade américaine les informations confidentielles qu’il aurait reçues du patron du DRS, le général Toufik, suivant lesquelles le régime est condamné et le président Bouteflika ne terminera pas son second mandat pour cause de maladie et d’isolement politique. Sadi a-t-il agi en électron libre à la recherche d’un soutien américain pour une future candidature aux présidentielles, ou bien a-t-il agi en service commandé ? On ne le sait pas pour le moment, mais une chose est sûre son « information » a été démentie par la suite, puisque Bouteflika a réussi son pari d’un troisième mandat pourtant fort contesté ! Les Américains se sont-ils fait avoir en croyant que Bouteflika n’allait pas se présenter à un troisième mandat et en misant sur des alliés au sein de l’institution militaire, qui se sont avérés impuissants à leur accorder ce qu’ils attendaient aussi bien sur le plan économique que sur le plan militaire ? C’est probable, si on se réfère à un autre câble révélé par wikileaks, dans lequel les diplomates américains en poste à Alger pointent amèrement du doigt les irrégularités qui auraient entaché la réélection de Bouteflika en 2009, ainsi que les chiffres exagérés avancés à cette occasion par le ministère algérien de l’Intérieur. Bien entendu, la bonne foi des diplomates américains n’est pas en cause, puisque leurs « informations » proviennent toujours des mêmes sources algéroises qui ont intérêt à discréditer Bouteflika et à réduire sa marge de manœuvre, et au-delà celle de l’institution présidentielle, dans la guerre de pouvoir que se livrent les différents clans pour le contrôle de la rente. Nul doute que la réaction américaine, suivie comme c’était prévisible par le parlement européen, Berlin et Paris, va permettre à une « opposition démocratique », moribonde et discréditée dans le peuple, de reprendre du poil de la bête. Difficile de croire à la rhétorique démocratique des droits de l’Homme derrière laquelle se cachent les chancelleries occidentales, quand on regarde de plus près les enjeux qui ont pour théâtre l’Etat et la société en Algérie. Comment peut-on soutenir la démocratie et les droits humains, tout en soutenant un parti sur lequel pèsent de graves soupçons de participation à des crimes imprescriptibles, via un escadron de la mort créé durant la décennie 90 à cet effet sous le nom d’organisation des jeunes algériens libres (OJAL), et dont un certain nombre de cadres restent passibles de poursuites devant des juridictions pénales internationales ? Comment peut-on prétendre soutenir une ligne diplomatique soucieuse de la démocratie lorsqu’on soutient un islamiste radical comme Abdallah Djaballah (autre invité de marque de l’ambassade américaine), après avoir ignoré durant des années le calvaire du FIS avec ses milliers de militants et ses millions d’électeurs, et après avoir justifié l’injustifiable soutien au dictateur égyptien déchu, au nom de la crainte de la « menace islamiste » des Frères musulmans qui sont mille fois moins « radicaux » que Djaballah et ses acolytes ? Si la rhétorique américaine et européenne sur la démocratie et les droits de l’Homme n’est là que pour servir de marketing à une défense implacable d’intérêts économiques sordides et de zones d’influence géopolitique, il est plus utile de chercher à démêler l’écheveau des contradictions américaines en s’en tenant aux intérêts des uns et des autres, et aux contradictions qui traversent les relations algéro-américaines et leur impriment des contenus instables et des rythmes inégaux. Enjeux géostratégiques Sans atteindre l’importance de l’Egypte dans l’architecture géopolitique régionale, l’Algérie est un pays qui compte pour les Américains. Second PIB africain après l’Afrique du Sud, seconde armée africaine après l’armée égyptienne, sa profondeur saharienne en fait la première puissance de la zone du Sahel qui est en train de devenir le ventre mou de l’Afrique, après la Somalie, d’où peuvent se réorganiser et repartir en guerre les bataillons anonymes de la soi-disant Qaida. Ajoutés aux ressources que recèle un sous-sol riche non seulement en pétrole et gaz mais aussi en uranium, ces facteurs ne peuvent laisser indifférente une puissance mondiale comme la puissance américaine. La stabilité de l’empire c’est aussi la stabilité des zones sensibles de sa périphérie. Mais il y a stabilité et stabilité. Il y a des stabilités qui n’arrangent pas l’empire américain. Mieux vaut une instabilité contrôlée qu’une stabilité incontrôlée ! A peine sortie d’une guerre qui a fait 200 000 victimes sans parler des séquelles terribles sur le tissu social, l’Algérie commence-t-elle à faire peur ? Citer Link to post Share on other sites
Guest misn'thmourth Posted February 18, 2011 Partager Posted February 18, 2011 Pour comprendre les récentes contorsions démocratiques de la diplomatie américaine, il est utile de revenir aux mutations que connaît la région sur le plan géostratégique. Ce n’est pas un hasard si les pressions américaines sur l’Algérie s’accentuent maintenant, juste au lendemain la chute du régime de Moubarak. Durant la décennie 90, l’Algérie a subi un embargo de fait sur les armes. Durant cette période, l’Egypte faisait partie des trois pays (les deux autres étant la Turquie et l’Afrique du sud) qui ont fourni des véhicules blindés, des armes et des pièces de rechange à l’armée algérienne. Les relations entre les deux armées égyptienne et algérienne datent d’avant l’indépendance de l’Algérie. L’Egypte fut le premier fournisseur d’armements au lendemain de l’indépendance. Les premiers MIG algériens furent un don égyptien. L’Algérie n’a jamais oublié le soutien de l’Egypte et n’a pas hésité à s’engager à ses côtés lors des guerres de 1967 et de 1973 et tout au long de la guerre d’usure. Après un refroidissement momentané à la suite des Accords de Camp David, les relations ont repris. Mais ce qui pourrait déranger les USA c’est une reprise de la coopération militaire et diplomatique entre ces deux pays qui pourraient créer un axe triangulaire avec la Syrie, un axe d’autant plus dangereux qu’il risque de renforcer la position diplomatique de l’Iran qui sortirait ainsi de son isolement régional. Cette éventualité est d’autant plus plausible que la position actuelle de la diplomatie algérienne sur le dossier iranien irrite quelque peu les Américains et les Occidentaux, qui auraient souhaité utiliser la carte d’Alger dans leurs pressions sur l’Iran. Une diplomatie égyptienne plus indépendante pourrait aussi, grâce au soutien diplomatique algérien, regagner les positions perdues en Afrique au profit d’Israël. Les bonnes relations entretenues par Alger avec des Etats africains importants comme l’Afrique du sud et le Nigéria pourraient profiter à l’Egypte. Mais un autre facteur pourrait entrer en ligne de compte et déranger également les calculs américains dans la région. Un des points faibles de la diplomatie égyptienne dans les prochaines années reste la dépendance militaire à l’égard des Etats-Unis. Certes, l’Egypte a commencé depuis quelques années un processus de diversification de la coopération militaire avec la Chine et le Brésil. Mais en qualité, l’armement reçu de la Chine ne fait malheureusement pas le poids par rapport à l’armement américain dont dispose l’armée israélienne. L’Egypte sera amenée à diversifier son armement, notamment auprès d’autres fournisseurs européens et/ou russes si elle veut avoir une force de dissuasion crédible. Sur ce plan, l’armée algérienne qui a commencé plus tôt son opération de modernisation grâce à sa coopération privilégiée avec la Russie, comme l’illustrent les rapports alarmistes des centres d’études stratégiques israéliens, pourrait coopérer avec l’armée égyptienne, ce qui permettrait aux deux armées de faire des économies d’échelle par la mise en œuvre de programmes communs. Dans ces conditions, l’accentuation des pressions diplomatiques sur l’Algérie, en ce moment précis, pourrait conduire la diplomatie algérienne à plus de prudence dans ses relations avec l’Egypte. C’est un signal diplomatique fort fixant par avance le prix exorbitant d’un hypothétique axe Alger-Le Caire-Damas, à fortiori bienveillant à l’égard de Téhéran. Dossiers bilatéraux en suspens Mais ces facteurs géostratégiques que la révolution égyptienne vient de propulser à la surface ne doivent pas occulter les dossiers bilatéraux en suspens, qui déstabilisent parfois les relations algéro-américaines. La volte-face de Bouteflika dans le dossier concernant la loi sur les hydrocarbures qui a déçu le lobby pétrolier américain, un lobby qui ne peut qu’être déçu davantage encore par la nouvelle option algérienne en faveur des énergies renouvelables qui renforcera certainement la présence allemande en Algérie dans la même proportion qu’elle diminuera l’influence des Etats-Unis et de la France, le refus d’abriter le commandement de l’Africom dans le Sahara algérien et les campagnes conjuguées menées par les diplomaties sud-africaine, nigériane et algérienne contre l’établissement d’une base américaine dans tout autre pays africain, la fourniture de 30 tonnes d’armements algériens au gouvernement somalien soutenu par une force de l’Union africaine contre les miliciens Shabab soutenus par l’Arabie Saoudite, comme vient de le révéler wikileaks, sont autant de faits qui pourraient expliquer largement le mécontentement américain à l’égard d’Alger, et son soutien subit aux gesticulations d’une « opposition démocratique » plus que suspecte. Bien entendu, dans la perception diplomatique américaine, l’Algérie n’est pas ou n’est plus sur une liste noire, toutefois les relations entre les deux pays continueront d’évoluer au gré des luttes d’influence des puissances rivales en Algérie, mais aussi en fonction des manœuvres politiques des différents protagonistes de la scène algérienne. Malgré leur refus de livrer à l’Algérie des drones tactiques, les Américains espèrent toujours forcer la main au ministère de la Défense algérien en vue de s’équiper en armements américains préalablement downgradés, qui auront l’avantage de rendre l’armée algérienne dépendante de l’industrie militaire américaine sans porter atteinte à l’ « équilibre militaire régional ». Si l’Algérie a officiellement refusé l’installation d’une base américaine dans le sud, elle autorise en revanche les avions espions américains à voler au-dessus de l’espace aérien algérien, histoire de rassurer Washington sur le fait qu’elle n’a rien à cacher. Si pour des raisons diplomatiques et de coopération avec l’OTAN, Bouteflika et certains cadres influents du ministère de la défense verraient d’un bon œil la réception d’avions F18 et d’hélicoptères Apache, d’autres officiers supérieurs restent méfiants et préfèrent compléter l’armement russe par un armement allemand, anglais et italien, comme cela semble se dessiner pour deux contrats géants : le contrat pour la livraison d’une centaine d’hélicoptères Agusta-Westland de fabrication italo-britannique, le contrat de livraison de plusieurs frégates italiennes et allemandes pour la marine algérienne, en plus du contrat entre Mercedes et le ministère algérien de la Défense pour la fabrication de 4x4 pour l’armée, et du contrat entre EADS-Allemagne et le ministère algérien de la Défense pour la création d’une usine de composants électroniques. C’est dans ce cadre qu’il faut comprendre également la préférence algérienne pour EADS-Allemagne au détriment de l’Américain Raytheon dans les négociations en vue de parachever un contrat géant pour la clôture électronique des frontières algériennes. Tous ces dossiers bilatéraux en suspens, et dont dépend le futur des relations algéro-américaines, valent bien la dernière sortie diplomatique américaine que certains médias se sont empressés de relayer ! La démocratie a bon dos et pourrait devenir une carte en vue de compléter utilement le grand jeu qui se joue loin des projecteurs. Citer Link to post Share on other sites
Guest misn'thmourth Posted February 18, 2011 Partager Posted February 18, 2011 Mais au-delà de ces parties de poker menteur dans lesquelles jouent diplomates, agents secrets, faux journalistes et pseudo-démocrates, il reste les enjeux politiques, économiques et sociaux réels qui seuls comptent pour la société algérienne. Il ne fallait pas être sorcier pour deviner qu’un programme quinquennal de 286 milliards de dollars n’allait pas laisser indifférents les rapaces qui n’ont pas fini de dépecer leur proie. Les perspectives successorales aussi bien politiques que militaires aiguisent les appétits. Les batailles à couteaux tirés entre clans rivaux ne doivent pas faire oublier les autres batailles, moins médiatisées mais autrement plus décisives pour l’avenir du pays, qui opposent notamment les partisans du système rentier et les partisans d’une sortie -même progressive- de ce système. La sortie de ce système criminogène conditionne aujourd’hui aussi bien la satisfaction durable des besoins fondamentaux des populations que la préservation de l’indépendance nationale. Mais les pressions, aussi bien internes qu’externes, allant dans le sens de la conservation d’un système anachronique, sont tellement fortes que seul le retour à la souveraineté populaire pourrait trancher le nœud gordien d’une histoire qui balbutie, mais qui finira par dire son dernier mot. Le combat légitime du peuple algérien pour le changement démocratique serait mutilé et trahi, par la faute de délinquants politiques promus au rang de démocrates par une presse servile, s’il devait être l’antichambre d’une « révolution orange » attentatoire à ce qui reste de l’indépendance nationale et des acquis sociaux, rudement malmenés par la politique de dérégulation et de libéralisation sauvages conduite sous la pression du FMI et de la Banque mondiale durant les années de plomb et de larmes, quand un baril de sang d’un Algérien ne valait alors même pas un baril de pétrole ! par Mohamed Tahar Bensaada Citer Link to post Share on other sites
Otto KHOR 10 Posted February 18, 2011 Partager Posted February 18, 2011 article trop long pour rappeler des points essentiels occultés par la presse combattante et colorée. double jeu américain ? quelle grande nouvelle ! méfiants, à juste titre El Marikane ne nous épargnent pas. Mais que l'on ne s'y trompe pas. L'esprit du Rose- Welt est toujours vivace. L'Amérique avant tout. Et ce qui est utile pour elle aujourd'hui ne le sera plus demain. MOUBAREK s'en est rendu compte, NATENYAHOU devrait être plus attentif. Citer Link to post Share on other sites
Jazairi 10 Posted February 18, 2011 Partager Posted February 18, 2011 Le double jeu des Américains en Algérie Pour ceux qui le trouvent trop long , il est plus facile de le lire sur http://oumma.com/Le-double-jeu-des-Americains-en MOUBAREK s'en est rendu compte, NATENYAHOU devrait être plus attentif. La différence entre les deux est que Nethanyahou a des frères américains placés là où il faut pour veiller au grain! Citer Link to post Share on other sites
mquidech 10 Posted February 18, 2011 Partager Posted February 18, 2011 Comment la diplomatie américaine peut-elle se mouiller aussi grossièrement dans une combine pareille ? Pour le comprendre, revenons aux confidences diplomatiques révélées par le site wikileaks. Nous apprenons deux choses. Premièrement, le leader du RCD, Said Sadi, est nommément cité pour avoir révélé à l’ambassade américaine les informations confidentielles qu’il aurait reçues du patron du DRS, le général Toufik, suivant lesquelles le régime est condamné et le président Bouteflika ne terminera pas son second mandat pour cause de maladie et d’isolement politique. Sadi a-t-il agi en électron libre à la recherche d’un soutien américain pour une future candidature aux présidentielles, ou bien a-t-il agi en service commandé ? SALAM Trahison, Said Saadi Compare L'Algérie A L'Irak Et invite Les Américains A L'Envahir Pour Défendre la Démocratie !! Haute Trahison : Said Saadi (SS) Compare L'Algérie A L'Irak Et invite Les Américains A L'Envahir Pour Défendre la Démocratie !! SS : Votez pour Ovama !! En accord avec sa ligne de politique étrangère fantoche, le secrétaire général du RCD Said Saadi est passible de condamnation et devrait faire face au peloton d'exécution pour haute trahison. Il est exposé dans toute sa perfidie et hypocrisie par le compte rendu qu'a adressé l'ambassadeur américain à ses supérieurs dans un télex publié par Wikileaks et sa série de "révélations". Le psychiatre a mendié une aide à son "légitime allié" pour une intervention armée semblable à celle réservée à Sadam Hussein (Qu'Allah lui accorde sa Méséricorde). Aux vue des conséquences catastrophiques que cette agression a provoquées en Irak et les millions de victimes que la guerre continue d'enregistrer (guerre que les USA mènent en "proxy" pour Israél), il est révoltant de constater le peu de compassion de SS pour le peuple Arabe de cette grande nation, dépositaire de 5000 ans de civilisation et dont la capitale est un symbole de la grandeur de l'Islam et du génie Arabo-Musulman ! J'avais déjà le 21 avril 2009 , dénoncé les fréquentations douteuses de SS, qui en visite aux USA, sous le patronage du "Hudson Institute", avait publiquement imploré G.W. Bush et les néo-cons pour qu'ils s'ingèrent dans les processus électoraux, en Algérie. Requête qu'il avait renouvelée (Lien) lors de l'élection d'Obama à la présidence (Maghrébia !!) ! Il écrit à Obama :« Nous sommes nombreux à avoir noté votre disponibilité pour contribuer à l'émergence d'une gouvernance transparente et au respect mutuel des peuples. Sur ce chantier particulièrement, la nouvelle Amérique trouvera des nombreux partenaires fiables et déterminés dans nos contrées ». « Je suis sûr que l'immensité du travail qui vous attend trouvera, à travers votre talent, les réponses les plus adaptées puisque la confiance, fondement de toute épopée, a accompagné votre candidature dès le premier jour », conclut le Docteur Sadi. La réponse n'avait pas tardé à venir, puisqu'Obama avait immédiatement décidé d'envoyer 150.000 soldats supplémentaires en Irak-Afghanistan, pour y "défendre la démocratie"..... Écœurant ! Et SS a poursuivi sa campagne aveugle en plaidant sa cause chez tous les ennemis de l'extérieur. Même l'immonde Cocorico Cocu , Sarkosy a eu droit à quelques coups de brosse. Dégradant ! «Ford a rappelé à Sadi les multiples efforts fournis pour maintenir ouvert le bureau du National Democratic Institut (NDI) et avoir soulevé à plusieurs reprises les problèmes du processus électoral et sa crédibilité. L’ambassadeur a exhorté le RCD – et d’autres partis politiques qui demandent un soutien américain – à faire mieux entendre leurs voix : «La démarche américaine pour demander la levée des obstacles à la démocratie ne serait crédible que si les partis politiques algériens élevaient eux-mêmes la voix.» Lors d’un dîner, le 18 décembre, l’ancien ministre et magistrat, Leïla Aslaoui (une autre possédée par le démon de la vengeance), a estimé qu’il y a une démobilisation de la part d’une partie de la société algérienne sur la lutte contre le terrorisme.» Sous l'angle psychologique, et dans un langage que notre docteur ambulant comprendra, il est clair que de déception en déception, le secrétaire du RCD devrait être diagnostiqué comme souffrant d'une frustration aiguë due à ses échecs politiques et à ses tentatives avortées de prise de pouvoir. Son sevrage traumatique,de tout honneur ou gloire politique, l'a transformé en un vicieux rancunier, aigri et consumé par la vengeance contre le "système", "système"qui lui a fait enduré quelques désagréments, certes, mais de la vindicte obsessionnelle à la trahison, le possédé a fait un saut qui le place sous la même enseigne que les harkis qui vendirent leur âme pour une bouchée de pain ! Le vernis "intellectuel", dont se revêt l'effronté judas dépourvu d'intelligence et de bon sens, ne le prive pas de mériter le verdict de l'Histoire : traitre à la nation ! Le Colonel Amirouche, dont SS a tenté d'exploiter l'aura, l'engagement nationaliste et les faits d'armes pour se parer de quelque légitimité politique, doit se retourner dans sa tombe ! En marge de ce commentaire, notons la malhonnêteté des média "indépendants" (chevaux de Troie Rothschildiens) partageant les mêmes utopies idéologiques (laicité-laxisme) que ceux défendues par SS. Ces média qui n'ont pas critiqué les supposées déclarations de l'ambassadeur américain, de la même manière qu'ils l'ont tenté contre Boutéflika, dans un contexte différent et avec des propos neutres sans conséquence pour la sécurité du pays. El Watan cite les faits sans élaborer et en modérant son entrain habituel à "prêter des intentions" à ceux qu'il diffame (ex. Boutéflika), le quotidien du commérage se montre très indulgent envers le renégat SS, le z-héro de la "démocratie". Malhonnêteté intellectuelle et perfidie mises à nu. Publié par wah fkir à l'adresse 00:21 il faut faire table rase sur les politiciens "mouillé" dans les mensonges,combines ou a la solde de l'etranger et apres on pourra construire quelques chose de saint. avant qu'il ne soit mort ou sur le point de partir que nos politiciens tirent a eu la couverture en se presentant tous comme des democrates,ou etiez-vous donc quand l'armée a confisqué le pouvoir ?des qu'il y'a un coup de feu c'est le sauve qui peut par la grande porte pour l'etranger(pour nouer des contacts pour l'avenir) et des que ça se calme,ils reviennent par les fenetres nous chanter les louange de la democratie. on veut du sang neuf,le votre est pollué. Citer Link to post Share on other sites
Ladoz 11 Posted February 18, 2011 Partager Posted February 18, 2011 YANKEES SHUT UP :ranting: :ranting: Citer Link to post Share on other sites
Guest samirovsky Posted February 18, 2011 Partager Posted February 18, 2011 Si ce n'était pas les américains, le coeur de la Oumma El arabia, l'Égypte n'aurait pas retrouvé sa dignité. Je pense que les américains doivent laisser la nation arabe construire une démocratie arabe comme ils l'ont jadis fait le socialisme spécifique arabe. Citer Link to post Share on other sites
Ladoz 11 Posted February 18, 2011 Partager Posted February 18, 2011 Si ce n'était pas les américains, le coeur de la Oumma El arabia, l'Égypte n'aurait pas retrouvé sa dignité. Je pense que les américains doivent laisser la nation arabe construire une démocratie arabe comme ils l'ont jadis fait le socialisme spécifique arabe. Toi tu es un peu trop utopique :mdr::mdr: Tu crois que les Américains laisseront la démocratie s'installer dans des pays dont les populations sont anti-Américaines et surtout anti-"Israéliennes" ? Pas assez cons pour le faire les Américains !!!! Citer Link to post Share on other sites
el-rézo 10 Posted February 18, 2011 Partager Posted February 18, 2011 Toi tu es un peu trop utopique :mdr::mdr: Tu crois que les Américains laisseront la démocratie s'installer dans des pays dont les populations sont anti-Américaines et surtout anti-"Israéliennes" ? Pas assez cons pour le faire les Américains !!!! sauf si ils ont trouvé un autre système meilleur que la démocratie pour avoir une longueur d'avance sur les pays arabes:mdr: Citer Link to post Share on other sites
Ladoz 11 Posted February 18, 2011 Partager Posted February 18, 2011 sauf si ils ont trouvé un autre système meilleur que la démocratie pour avoir une longueur d'avance sur les pays arabes:mdr: En Egypte , ils essayent plus de limiter les dégâts (pour eux , mais surtout pour l'entité sioniste) en accompagnant le mouvement en marche qu'ils n'ont pas pu contrôler jusqu'à présent . Mr LADOZ pense , tout de même , qu'ils pourraient être tentés par "provoquer des révolutions" dans des pays aux régimes qui ne leur sont pas favorables (Syrie , Iran par exemple) et anticiper les choses pour placer des "hommes à eux" ........ Citer Link to post Share on other sites
el-rézo 10 Posted February 18, 2011 Partager Posted February 18, 2011 En Egypte , ils essayent plus de limiter les dégâts (pour eux , mais surtout pour l'entité sioniste) en accompagnant le mouvement en marche qu'ils n'ont pas pu contrôler jusqu'à présent . Mr LADOZ pense , tout de même , qu'ils pourraient être tentés par "provoquer des révolutions" dans des pays aux régimes qui ne leur sont pas favorables (Syrie , Iran par exemple) et anticiper les choses pour placer des "hommes à eux" ........ j'attends deux pays pour voir plus clair saoudiya et le Pakistan Citer Link to post Share on other sites
Ladoz 11 Posted February 18, 2011 Partager Posted February 18, 2011 j'attends deux pays pour voir plus clair saoudiya et le Pakistan Ce sont deux régimes pro-Américains et vu leur importance "stratégique" , les Américains ne les laisseront pas tomber facilement . Citer Link to post Share on other sites
el-rézo 10 Posted February 18, 2011 Partager Posted February 18, 2011 Ce sont deux régimes pro-Américains et vu leur importance "stratégique" , les Américains ne les laisseront pas tomber facilement . exact!! c'est pour cela que je suis méfiant pour le moment le vent est dans le sens des Americons :D Citer Link to post Share on other sites
Guest samirovsky Posted February 18, 2011 Partager Posted February 18, 2011 exact!! c'est pour cela que je suis méfiant pour le moment le vent est dans le sens des Americons :D Et surtout ne bougeons pas !! Ces Yankees et ces Sionistes nous concoctent quelque chose. Attendons voir. Citer Link to post Share on other sites
Guest vuqaruy Posted February 18, 2011 Partager Posted February 18, 2011 Citer Link to post Share on other sites
algerien49 10 Posted February 20, 2011 Partager Posted February 20, 2011 POUR PRESERVER LEURS INTERETSDANS LES PAYS ARABES?LES PUISSANCES IMPERIALISTES AMERICAINE ET OCCIDENTALES ESSAIENT DE PROMOUVOIR DE NOUVEAUX DIRIGEANTS QUI LEUR SERAIENT FIDELES.C EST QU ILS APPELLENT afin que rien ne change dans l ordre mondial existant.les peuples en ont assez de subirdes beni oui oui de l imperialisme. Citer Link to post Share on other sites
Recommended Posts
Join the conversation
You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.