Nous entendre dites vous?

[k-kamal 10]

Salutations;

 

l'un des trois membres de la coalition a déclaré que les algériens étaient capables de s'entendre entre eux en réponse aux avertissements des trois pays que sont les USA, la France et l'Allemagne.Il s'agit, je crois de Abdelaziz Belkhadem.

 

C'est que j'aurai aimé être présent et lui répondre que depuis que l'Algérie est indépendante, les algériens ne se sont jamais entendus sur un smig de principes devant guider ce pays comme les piliers de l'Islam guide notre religion à travers ces cinq piliers qui réunissent le consensus de tous les musulmans.

 

Ce que veulent en fait les partis de l'alliance veulent peuvent amener encore une fois les algériens à se contenter de concessions de façade faisant croire que le régime actuel est prêt à revoir sa copie en matière de libertés individuelles et collectives, en matière de démocratie , en matière de liberté d'expression, en matière d'équité quant à l'accès aux médias lourds pour l'ensemble des forces se trouvant sur la scène politique.

 

A cet effet, je voudrai dire à Belkhadem et ses alliés que les algériens qui sont comme moi d'un coté , et eux d'un autre coté, ne pouvons jamais nous entendre parce que nous n'avons jamais été prêts à nous entendre, ni au bord d'une quelconque entente.

 

Eux, ils symbolisent le système ou du moins ses clients les plus fidèles avec toutes les tares qu'on peut lui attribuer alors que les algériens comme moi sommes en dehors de ce système et souhaitons avec toutes nos forces sa disparition pure et simple pour permettre un vrai changement et une réelle démocratie qui ne risque pas de vous convenir puisqu'elle vous sera fatale sur le plan de la rente, des privilèges et même du pouvoir excessif que vous détenez sur les appareils de l'état et qui font de vous les mirages d'une démocratie au service d'une personne appelée.

 

Si vous voulez vraiment vous entendre avec les algériens et non les clients du pouvoir en place, vous devez réfléchir comme tous les algériens et aspirer à un réel changement et une vraie démocratie qui suppose:

 

- Une période transitoire avec une assemblée constituante ou du moins un gouvernement transitoire;

 

- le vote d'une nouvelles constitution qui consacre un équilibre entre les différents pouvoirs (exécutifs, législatifs et juridiques) et limite les mandats présidentiels;

 

- la libéralisation du paysage politique et médiatique;

 

- l'organisation de nouvelles élections législatives et présidentielles.

 

Si vous pouvez appeler à ces mesures et actions, nous pouvons nous entendre entre algériens de seconde zone et algériens de première zone car il n'y aura désormais qu'une seule zone.

 

Kamal

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