L’Islam sorti du cœur des médecins algériens

[Otto KHOR 10]

Durant la colonisation, les Français, pour maintenir en vie leur cheptel algérien, avaient permis à des indigènes d’accéder à la faculté pour devenir médecins de la colonisation. Ce qui se poursuivra après l’indépendance, dans la même optique doublée de l’objectif économique : prescrire des médicaments français. Les diplômes et les connaissances limitées concédées aux arabes ne devaient leur permettre que d’apporter les premiers soins à leurs « coreligionnaires » tout en étant les valets de la colonisation.

 

Ce qui n’a pas empêché, les plus généreux, le Docteur BENDJELLOUL, le pharmacien ABBAS, ou le Chirurgien Dentiste ZERKINE de prendre la défense des leurs opprimés et d’y consacrer toute leurs vies.

 

Depuis « l’Indépendance » la médecine algérienne, source de réflexions politiques et d’engagements au service de la nation a déviée sous l’esprit revanchard des illettrés, des falsificateurs de l’Histoire et d’une « coopération » bienveillante et servile.

 

Les résultats sont à la hauteur de l’investissement du colonisateur. Des milliers de médecins sciemment limités dans leurs connaissances et leurs pratiques, après fuite de l’Algérie sont rappelés à la réalité. Ils ne sont pas aptes à exercer dans un pays développés. Et ceux qui sont restés au pays ne valent pas plus. Leurs nouveaux colonisateurs ne leurs accordent aucune confiance et ne les destinent toujours qu’à la prescription des médicaments importés de France.

 

Pour l’honneur de l’Algérien il n’y a que les médecins musulmans croyants qui osèrent contester le régime. Suspect de terrorisme, ils furent déportés vers le sud, tandis que des centaines mourraient dans les maquis du DRS. Le reste, au même titre que les anciens militants du FIS vit terrorisé, profil bas.

 

Rien d’étonnant de voir, qu’à la veille de la discussion de la nouvelle loi de la Santé, tous les syndicaux médicaux officiels autorisés pat les Françalgériens du pouvoir, soient mobilisés contre le Ministre de la Santé pro BOUTEFLIKA avec un slogan à la mode :

 

« DOA dégage »

 

En attendant la mort des anciens ?