Ladoz 11 Posted February 25, 2011 Partager Posted February 25, 2011 Le colonel, qui est apparu sur la place Verte à Tripoli, a affirmé que "tous les dépôts d'armes seraient ouverts pour armer tout le peuple". Le colonel Mouammar Kadhafi est apparu vendredi sur la place Verte à Tripoli et a demandé à ses partisans de se préparer à "défendre la Libye", selon des images diffusées par la télévision d'Etat. "Nous allons nous battre et nous les vaincrons", a-t-il lancé à la foule au 11e jour d'une insurrection dans son pays, selon des images en direct de la télévision d'Etat. "S'il le faut, nous ouvrirons tous les dépôts d'armes pour armer tout le peuple", a-t-il ajouté s'exprimant depuis des remparts surplombant la place verte où étaient rassemblés des centaines de ses partisans. Le peuple libyen "aime Kadhafi", a également dit le dirigeant libyen à ses partisans leur demandant de se préparer à "défendre la Libye". Les forces loyales au régime libyen de Mouammar Kadhafi ont tiré vendredi sur des manifestants à Tripoli faisant au moins deux morts, après la prise de contrôle de l'Est du pays par l'opposition. (Nouvelobs.com avec AFP) Citer Link to post Share on other sites
Ladoz 11 Posted February 25, 2011 Author Partager Posted February 25, 2011 الشعب يريد معمٌر العقيد :canadian::canadian: Citer Link to post Share on other sites
el-rézo 10 Posted February 25, 2011 Partager Posted February 25, 2011 un appèle en détresse! c'est la fin pour lui quelque soit le résultat !!:D Citer Link to post Share on other sites
warseniss02 10 Posted February 25, 2011 Partager Posted February 25, 2011 c'est vraiment un fou ce sale type.Que rabbi yester les libyens...:eek: J'ai noté que les mercenaires noirs sont sa première défense et encadrent ses "partisans" pas très nombreux pour une circonstance pareille. Mais enfin qu'on nous débarrasse de cet assassin psychopathe....:gun_sniper: :fear(1): Citer Link to post Share on other sites
warseniss02 10 Posted February 25, 2011 Partager Posted February 25, 2011 Tiens tiens.... LE ROI SENOUSSI RENVERSÉ PAR KADHAFI ÉTAIT D'ORIGINE ALGÉRIENNE : LA LIBYE DES SENOUSSIS Dès le milieu du siècle, la confrérie des Senoussis, dont le fondateur al-Sanusi, originaire d’Algérie, a fondé la première zaouïa en Cyrénaïque en 1843, est à la tête d’un véritable État indépendant dans le désert de Libye. Violemment nationalistes, les Senoussis dirigent la résistance contre les Italiens, qui entreprennent de conquérir la Libye en 1911. L’Empire ottoman renonce à ses droits sur la Libye en 1912, mais la conquête italienne, qui concerne également le Fezzan, n’est achevée qu’en 1932. Deux ans plus tard, les colonisateurs fusionnent les trois régions historiques au sein d’une même colonie libyenne, laquelle devient province italienne en 1939. Durant la Seconde Guerre mondiale, la Libye, qui contrôle l’accès vers l’Égypte et le canal de Suez, à l’est, et la route terrestre vers l’Afrique du Nord française, à l’ouest, est le théâtre de combats intensifs entre puissances de l’Axe et Alliés. En juillet 1942, le maréchal Rommel, à la tête de l’Afrikakorps, après avoir reconquis la Cyrénaïque, parvient jusqu’à El-Alamein, en territoire égyptien. Arrivé du Caire en 1944, surveillé par les autorités britanniques, le Sheikh Idriss Senoussi est de retour à Tripoli. Nommé par l'administration italienne Emir de Cyrénaïque (25 Octobre 1920), Seigneur de Koufra, Idris Senoussi est né le 12 Mars 1889 au sein de la confrérie du même nom. C'est en 1916, peu après l'abdication de son oncle Sayid Ahmad qu'il prend les rênes de cette confrérie musulmane dont l'occupant italien se méfie. La Confrérie Senoussi trouve son origine en Algérie, à Mostaganem. Le jeune Sayid Mohamed Ibn Ali as Senoussi est né en 1787 et va bientôt suivre les cours d'une madrassa coranique à Fez, au Maroc. Le jeune musulman est érudit et fait remonter sa famille à la fille du prophète, Fatima. Il y puise l'inspiration de sa foi. Après avoir traversé le Sahara, il part en Tunisie puis vers Tripoli. Il y prêche sa vision de la foi, une religion purifiée de ses démons. Il y gagne de nombreux adeptes. Sa confrérie est née. Il part en Egypte mais est vite déçu par les Oulémas aux ordres de la Turquie ottomane. Ses multiples critiques à leur encontre lui valent l'émission d'une fatwa à son encontre. Sayid Mohamed ne renonce pas. Il part exercer ses talents à la Mecque où il rejoint une confrérie dite des Khadirites. Il prêche avec tant de foi qu'il fonde un monastère en 1835. Mais ses liens avec les Wahabites le rendent suspect aux yeux des oulémas traditionnels affiliés à la Turquie. Une fois de plus, il doit s'exiler et choisit de revenir en Cyrénaïque. Sayed Mohamed observe les préceptes les plus stricts de sa religion, impose à ses adeptes de subvenir à leurs besoins en travaillant au lieu de mendier. Il impressionne, sa confrérie grandit et inquiète les autorités ottomanes. Afin d'éviter toute répression, Sayed Mohamed se réfugie dans l'oasis d'Al-Jaghboub en 1855. Mais le temps a passé et le prêcheur sait sa fin proche. Il meurt en 1860 en laissant deux fils, Mohamed (1844-1895) et Mohammed (né en 1845). C'est ce dernier que le prêcheur a nommé son successeur comme le Mahdi, l'élu. Mais son fils n'a que 14 ans et son éducation confiée à des amis de son père. La Confrérie règne sur un vaste désert et sous la protection du Sultan de Wadai. On retrouve ses adeptes de Fez à Constantinople. La Turquie Ottomane s'inquiète et envoie en 1889 le Pacha de Benghazi et quelques éléments armés pour vérifier de la puissance du Sheikh Mohamed. Le leader de la Confrérie rencontre le Pacha mais comprend la menace qu'il pèse sur lui. Il se réfugie dans l'oasis de Koufra. En 1902, Mohammed As Senoussi meurt. Son aura est- elle que ses partisans en Egypte affirment qu'il n'est pas mort. Au même moment, les troupes coloniales françaises menacent le Sultan de Wadai. Le successeur de Mohammed, Ahmed II son neveu va prouver au Sultan que sa confiance est bien placée. Ses adeptes vont mener la vie dure aux Français, forcés de se retirer dans le Nord du Tchad. L'histoire de la dynastie Senoussi est en marche. Citer Link to post Share on other sites
Guest Frontalier Posted February 25, 2011 Partager Posted February 25, 2011 c'est vraiment un fou ce sale type.Que rabbi yester les libyens...:eek: J'ai noté que les mercenaires noirs sont sa première défense et encadrent ses "partisans" pas très nombreux pour une circonstance pareille. Mais enfin qu'on nous débarrasse de cet assassin psychopathe....:gun_sniper: :fear(1): Qui sont les mercenaires de Kadhafi? l'auteur Slate Afrique les «escadrons de la mort» forment l’armée étrangère parallèle de Kadhafi qui sème la terreur parmi les rangs des manifestants. Depuis le début des manifestations, ils sont des milliers à avoir atterri à Tripoli, le plus souvent en provenance du Tchad, de l’Ouganda, du Niger, de la Mauritanie, du Nigeria. Ces tueurs professionnels soutiennent le parti de Kadhafi depuis des années, et interviennent à chaque fois que le régime rencontre des difficultés. Hasan al-Jahmi, un des opposants au régime —à l’origine de la Journée de la colère du 17 février, qui a marqué le début des manifestations—, a affirmé au journal italien Il tempo: «Il y aurait des Italiens et des Français dans les milices qui combattent à la solde de Kadhafi. Ce sont des experts de la guérilla qui entraînent les Africains recrutés par Kadhafi». D’autres témoins en attestent, puisque parmi les mercenaires capturés lors de libération de la ville d’Az-Zaouiyah le 24 février, il y avait des «Européens venant d’Italie et d’Europe de l’Est». Sous couvert d'anonymat, un ancien mercenaire a révélé à l’Agence de presse italienne (Ansa) qu'«il y a au moins 4 ou 5 italiens dans les rangs des mercenaires de Kadhafi». L’hebdomadaire Nuova Società ajoute que les premiers Européens à avoir servi Kadhafi étaient des Bosniaques et des Serbes —familièrement appelés les «chiens de guerre»— qui venaient «former les forces armées locales, ou faisaient office de gardes du corps, par exemple avec l’ancien dictateur du Zaïre Mobutu. La plupart du temps, ces mercenaires étaient d’anciens militaires ou policiers, ou dans le cas serbe ils faisaient partie des anciens Bérets Rouges [détachement spécial de Slobodan Milosevic, ndlr]». Nouri Al Misrahi, ancien chef du Protocole de Kadhafi, a rapporté à des médias locaux que des milliers d’anciens militaires kényans au chômage auraient rejoint les rangs de l’armée de Kadhafi. «Ils avaient constitué un groupe armé mis à disposition de n’importe quel dictateur prêt à payer.» Reconnue pour sa discipline et son sens de l’organisation, «la troupe kényane serait la dernière ligne de défense du colonel, et ne serait pas impliquée dans les violences à l’encontre des civils». Tout le contraire des mercenaires tchadiens, nigériens ou maliens, des troupes désorganisées qui n’ont pas vraiment de ligne de conduite ni d’organisation définie. Ce sont ceux qui «commettraient le plus d’abus». Combien de temps encore les mercenaires combattront-ils au côté de Kadhafi? Le site Secondo Protocolo souligne qu’«une fois reçu leur premier versement, ils feront un calcul purement économique: la compensation offerte pour la mission vaut-elle leur propre vie?». Tristement célèbres en Afrique, ces mercenaires viennent régulièrement sévir dans les pays du continent noir en difficulté. Mohammed Abuelgasin, réfugié du Darfour, représente en Italie le Mouvement de libération du Sud-Soudan. Il fait part de son expérience à Nuova Società: «Ce sont eux qui ont bombardé nos villages et tué nos familles au Darfour, et maintenant ils font la même chose en Libye, en aidant Kadhafi dans les massacres […] Ils peuvent être partout, du moment qu’il y a un président riche disposé à échanger de l’argent contre le sang de son peuple.» Citer Link to post Share on other sites
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