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Levée de l'état d'urgence : encore un mensonge !


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Nous sommes samedi 26 février et il est 9 heures et 30 minutes. Dans une heure et demie, un mur du dispositif mensonger du régime d’Alger va tomber : la marche populaire de la Coordination pour le changement et la démocratie (CNCD), prévue samedi à 11 heures à Alger entre la Place des Martyrs et celle du 1er Mai, sera interdite, en dépit de la levée de l'état d'urgence. Cette marche était la première manifestation publique à être organisée au lendemain de la levée de l’état d’urgence. Elle sera interdite comme les deux précédentes marches, organisées les 12 et 19 février, ont été interdites par les autorités du temps…où l’état d’urgence était encore en vigueur !Dans une heure et demi, l'Etat-Bouteflika va encore déployer des troupes anti-émeutes et prouver à la face du monde qu'il se ment à lui-même.Autrement dit, la levée de l’état d’urgence n’est que de la poudre aux yeux : Bouteflika annonce ce qu'il ne peut pas réaliser. Il est dans une partie de poker-menteur : amadouer l’opinion nationale et internationale par des effets d’annonce ( levée de l'état d'urgence, mesures en faveur de l'investissement, en faveur de l'emploi, lutte contre la corruption…), un peu pour dire : j'ai réformé les choses sans qu'il faille changer de pouvoir, beaucoup pour signifier : je veux prouver qu'on peut vivre heureux sans obligatoirement vivre en démocratie, sans réformes politiques et sans changer de pouvoir !

 

Sans nécessairement passer par les scénarios tunisien et égyptien.

 

Seulement voilà : le pouvoir algérien est INCAPABLE STRUCTURELLEMENT DE REALISER SES PROPRES PROMESSES.pour une raison fondamentale : Bouteflika n'est pas dans la gouvernance mais dans le contrôle de la population. L'Etat-Bouteflika ne peut pas lever l'état d'urgence ni démocratiser la vie publique ni ouvrir le champ médiatique parce que, en tant que régime illégitime, il ne s'impose à la société algérienne que par la répression, le garrottage des libertés, la censure, l'interdit.

 

Comment autoriser des manifestations et courir le risque de se faire renverser ?

 

C’est pourquoi, 24 heures après avoir "levé l'état d'urgence", le pouvoir a annoncé que la marche prévue samedi 26 février à Alger sera interdite !

 

L'état d'urgence, mis en place le 9 février 1992, reposait sur trois dispositions dont la première était qu’aucun rassemblement, manifestation dans la rue ou réunion d'ampleur dans une salle n'était autorisé sans l'aval du pouvoir.

 

Maintenant qu’il est levé, sur quelle loi interdire les manifestations ?

C’est le très subtil ministre de l'Intérieur Dahou Ould Kablia qui s’est chargé de la besogne : « Sur le principe, je pense qu'elle ne sera pas autorisée. Il y a d'autres moyens de s'exprimer », a-t-il déclaré, lors d'une interview sur France 24 diffusée mercredi. « Les initiateurs de cette marche veulent une confrontation avec les forces de l'ordre pour montrer à l'opinion nationale et étrangère qu'ils ont en face d'eux un régime répressif, un régime policier »

 

Le régime algérien ment aux Algériens et au monde.Ses arguments sont fallacieux, hypocrites et indignes d’un Etat.Dans une heure et demi, les Algériens apprécieront, de même que Barack Obama qui s’était félicité de la levée de l’état d’urgence.Dans les prochains articles, nous verrons d’autres facettes de cette partie de poker –menteur à laquelle se livre le régime de Bouteflika :

 

a) Refus des libertés politiques (Le ministre de l'Intérieur Dahou Ould Kablia a annoncé ce jeudi que le gouvernement "n'envisageait pas pour le moment" d'autoriser de nouveaux partis politiques, alors qu'au moins sept formations attendent leur agrément)

 

b) Refus des libertés économiques (Les chefs d'entreprise réunis au sein de l'organisation patronale FCE, et qui ont tenu mercredi une réunion pour évaluer les mesures présidentielles, se sont dits déçus par les dites mesures économiques annoncées, mardi 22 février, à l’issue du Conseil des ministres )

 

c) Incapacité de lutter contre la corruption et de libérer des projets d’envergure

 

Nazim B – Lematin dz - A suivre

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Il y a une difference entre la levée

de l'etat de siege

Et l'interdection d'une manifestation

 

Je te donne un exemple

A Paris ,il y a deux mois la prefecture

a interdit une manifestation à groupe de l'extreme droite et pourtant ,il n y a pas etat de siege

Donc il n y a pas de contradiction

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Il y a une difference entre la levée

de l'etat de siege

Et l'interdection d'une manifestation

 

Je te donne un exemple

A Paris ,il y a deux mois la prefecture

a interdit une manifestation à groupe de l'extreme droite et pourtant ,il n y a pas etat de siege

Donc il n y a pas de contradiction

 

Cette démonstration ne justifie pas l'interdiction d'une marche pacifique appelée par un parti légal.

 

A mon avis, le pouvoir algérien va se faire remonter les bretelles par Obama.

 

Quand on fait s'engage sur quelque chose, il faut respecter ses engagements, autrement, on perd toute crédibilité.

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