fellan 10 Posted February 26, 2011 Partager Posted February 26, 2011 Tous le monde s'accorde à dire que la situation ne peut plus restée comme elle est. Le changement n'est plus une simple solution mais un impératif pour la sauvegarde de ce qui reste de l'algérie. Seulement, une forte mobilisation pour un changement ordonné et pacifique fait défaut et, malheuresement, n'aura pas lieu car des fractures énormes empèche et empècheront à jamais le peuple algérien de s'unir comme nos voisins tunisiens ou nos ennemis-frères égyptiens. Quelque soient les personnalités ou les structures qui appelleront pour une mobilisation derrières les slongans "changement radical", "changement de système" n'auront qu'un faible écho. Que cesse la démagogie donc et, simplifions le débat. Le destin des algériens n'est pas un car chaque région a ses spécificités et, aux déffèrentes spécificités des miltitudes d'aspirations. Alors, seul le fédéralisme avec large autonomie pour chaque région de décidée d'elle meme pour elle meme ammenera les algeriens à se mobilisés car, ils seront à ce moment-là pour qui et pour quoi ils doivent s'impliqués. Ainsi, un seul slogan doit guidé les actions futures a savoir, un appel aux algériens pour s'exprimés sur une ALGERIE FEDERALE. Citer Link to post Share on other sites
Ladoz 11 Posted February 26, 2011 Partager Posted February 26, 2011 Toi tu te trompes de ..............peuple :mdr::mdr::mdr::mdr::mdr::mdr: Citer Link to post Share on other sites
dihya.roufi 10 Posted February 27, 2011 Partager Posted February 27, 2011 pour un grand pays comme l'algerie ,ça peut faciliter la gèrance economique mais ça peut aggraver le regionalisme et meme l'emergence du tribalisme Citer Link to post Share on other sites
obole 10 Posted February 27, 2011 Partager Posted February 27, 2011 Tous le monde s'accorde à dire que la situation ne peut plus restée comme elle est. Le changement n'est plus une simple solution mais un impératif pour la sauvegarde de ce qui reste de l'algérie. Seulement, une forte mobilisation pour un changement ordonné et pacifique fait défaut et, malheuresement, n'aura pas lieu car des fractures énormes empèche et empècheront à jamais le peuple algérien de s'unir comme nos voisins tunisiens ou nos ennemis-frères égyptiens. Quelque soient les personnalités ou les structures qui appelleront pour une mobilisation derrières les slongans "changement radical", "changement de système" n'auront qu'un faible écho. Que cesse la démagogie donc et, simplifions le débat. Le destin des algériens n'est pas un car chaque région a ses spécificités et, aux déffèrentes spécificités des miltitudes d'aspirations. Alors, seul le fédéralisme avec large autonomie pour chaque région de décidée d'elle meme pour elle meme ammenera les algeriens à se mobilisés car, ils seront à ce moment-là pour qui et pour quoi ils doivent s'impliqués. Ainsi, un seul slogan doit guidé les actions futures a savoir, un appel aux algériens pour s'exprimés sur une ALGERIE FEDERALE. Absolument. C'est la solution idoine pour l'Algérie afin d'éviter l'implosion du pays et ne pas laisser à la seule Kabylie la convoitise d'un tel projet dont ses détracteurs l'accusent de séparatisme. Bien plus, nous devons être fiers de nos différences qui constituent une énorme richesse pour le pays. Citer Link to post Share on other sites
Guest Zancko Posted February 27, 2011 Partager Posted February 27, 2011 Sa pourrait être une très bonne chose. Citer Link to post Share on other sites
tipaza31 10 Posted February 27, 2011 Partager Posted February 27, 2011 Si l'ALGERIE change ce sera pour une nation BERBERE et pour la création d'une union des nations berberes ! Petit à petit l'oiseau fait son nid ! Citer Link to post Share on other sites
Iabdas Amezwar 10 Posted February 27, 2011 Partager Posted February 27, 2011 Le fédéralisme mènera forcément au séparatisme !! Je suis forcé d'avoué que l'Illustre a raison .... notre peuple n'est pas assez mûr !!!! Citer Link to post Share on other sites
Iabdas Amezwar 10 Posted February 27, 2011 Partager Posted February 27, 2011 Si l'ALGERIE change ce sera pour une nation BERBERE et pour la création d'une union des nations berberes ! Petit à petit l'oiseau fait son nid ! J'ai compris en réalité .... tu es bien un Berbère Séfarades :p!!! Citer Link to post Share on other sites
ILABDA 10 Posted February 27, 2011 Partager Posted February 27, 2011 Absolument. C'est la solution idoine pour l'Algérie afin d'éviter l'implosion du pays et ne pas laisser à la seule Kabylie la convoitise d'un tel projet dont ses détracteurs l'accusent de séparatisme. Bien plus, nous devons être fiers de nos différences qui constituent une énorme richesse pour le pays. :cool: très sage ! Citer Link to post Share on other sites
Victime 10 Posted February 27, 2011 Partager Posted February 27, 2011 Absolument. C'est la solution idoine pour l'Algérie afin d'éviter l'implosion du pays et ne pas laisser à la seule Kabylie la convoitise d'un tel projet dont ses détracteurs l'accusent de séparatisme. Bien plus, nous devons être fiers de nos différences qui constituent une énorme richesse pour le pays. je suis d'accord avec toi mais la différence ne fait pas l'opposition Citer Link to post Share on other sites
ILABDA 10 Posted February 27, 2011 Partager Posted February 27, 2011 RACHID ALI YAHIA à LIBERTE : Pour une Algérie fédérale dans une Afrique du Nord confédérale Après un long exil qui aura duré 36 longues années, Me Rachid Ali Yahia, l’un des rescapés de la crise dite berbériste de 1949, a finalement décidé de rentrer au bercail, le 27 novembre passé. Du haut de ses 83 ans, ce natif de Bordj Menaïel (Boumerdès) qui nous a reçus chez lui, à Alger, se livre sans ambages dans cet entretien, en revenant sur les évènements phare ayant marqué sa vie et son parcours politique. Ancien militant du PPA-MTLD, il quitta le pays en 1974 pour s’installer en France, après avoir exercé, au lendemain de l’Indépendance, la profession d’avocat au barreau d’Alger. En juin 1976, il publia Le manifeste de l’Algérie algérienne, avant de lancer un parti clandestin, le Front uni pour une Algérie algérienne (FUAA). Il fondera en 2004 le Rassemblement pour une Algérie algérienne fédérale (RAAF). Un projet qu’il entend relancer, mais cette fois-ci dans son pays natal. Liberté : Comment retrouvez-vous le pays après une si longue absence ? Me Rachid Ali Yahia : La réception qu’on m’a organisée à l’aéroport d’Alger était des plus honorifiques de ma vie. J’ai été vraiment satisfait de l’accueil qui m’a été réservé. Il y avait beaucoup de monde et c’était très convivial. Et pourtant, il n’y avait pas eu de contacts avec mes compatriotes. Et puis, la décision de mon retour au bercail n’a pas vraiment été médiatisée, car elle a été prise d’une manière hâtive. Donc, c’est avec une très grande joie que j’ai retrouvé mon pays et mes amis, quoique l’Algérie ne m’a jamais quitté un instant. En fait, je m’attendais à cette chaleur. Cela m’a profondément ému. Depuis le décès de ma mère, en 1974, je ne suis pas revenu ici. Vous êtes l'un des précurseurs de la lutte pour l'amazighité, mais beaucoup de jeunes aujourd'hui ne vous connaissent pas, quel effet ça vous fait ? Je préfère mettre en avant le nom de mon défunt ami Laïmèche Ali qui fut un pilier de la lutte pour l’amazighité. Il y avait aussi le regretté Bennaï Ouali, une autre figure emblématique du combat identitaire. Contrairement à ces deux grands militants connus de tous, on a étouffé le nom de feu Amar Ould Hamouda, un autre berbériste qui a rejoint les maquis avec M’barek Aït Menguellet, tous deux assassinés par des responsables du FLN, partisans de l’arabisme. La mort de Laïmèche en 1946, terrassé par la maladie, a été une immense perte pour nous. On s’est senti orphelin. Je m’incline devant la mémoire de mes camarades disparus, plus particulièrement le courageux Amar Ould Hamouda qui incarnait la sincérité, telle une eau de roche. Ce dernier et son compagnon de lutte M’barek Aït Menguellet sont morts au maquis, assassinés par leurs propres frères, sans sépulture ! Leur mort aurait été glorieuse s’ils avaient été tués par les colons français. Comment avez-vous vécu la problématique née de la crise dite berbériste de 1949 ? Tout en étant des militants du PPA (Parti du peuple algérien), on s’exposait au danger en militant aussi pour la cause berbère. Notre camarade et compagnon de lutte Bennaï Ouali fut d’ailleurs arrêté, malgré ses précautions et sa vigilance. Je dois vous rappeler qu’un certain Fellali Abdallah, un Messaliste pur et dur, dirigeait en pacha le PPA à l’époque. Ancien membre du MNA (Mouvement national algérien), ce despote avait comme mission d’écarter toutes les compétences. Il avait d’ailleurs éliminé pas mal d’étudiants et autres militants qui commençaient à émerger, avant d’être, lui-même, assassiné par le FLN. Tel est pris qui croyait prendre, dit-on ! Par ailleurs, la crise dite berbériste de 1949 a vu la liquidation de nombreux militants berbéristes. C’était la chasse aux berbéristes. Tout élément soupçonné d’être partisan de la cause berbère fut exterminé ou écarté. Le comble c’est que même certains partisans de l’Algérie arabe, comme Hocine Aït Ahmed et Tahar Oussedik, furent chassés du PPA. Parce que, tout simplement, ils sont des Kabyles ! On n’admet pas qu’un Kabyle prenne les rênes, d’ailleurs jusqu’à ce jour. C’est pour cette raison qu’on a liquidé des héros kabyles, comme Abane Ramdane, Krim Belkacem, Amirouche… C’est dire que la Révolution s’est retournée contre ses propres partisans (berbéristes) ! L'Algérie a adopté au lendemain de l'Indépendance l'arabe comme langue nationale et officielle, et l'islam religion de l’État. Ce choix est-il le fait du prince ? Était-il dû à une défaillance de l'élite kabyle ? La langue arabe s’est imposée car on a vécu dans le Moyen-Âge. Quant à l’Islam, celui-ci se trouve être pénétré d’arabisme. Autrement dit, l’arabisme a colonisé l’Islam. Sinon, il n’y a aucun Arabe en Algérie. Je m’explique : en fait, il y a deux communautés : un berbérophone et l’autre berbère arabophone. Trop de liens qui nous unissent et avec la prise de conscience de tout un chacun, je pense que tout le monde finira par se rendre compte de sa berbérité. Concernant l’histoire de l’arabe classique, celle-ci est créée par l’aristocratie arabe au détriment de la couche populaire. Malgré les efforts déployés par les régimes se réclamant “arabes” pour populariser l’arabe classique, cette dernière ne pourra jamais devenir une langue nationale. Il faut savoir que les langues aristocratiques ou élitistes n’ont nullement abouti de par le monde. Ce sont les langues populaires qui l’emportent. C’est la loi de l’Histoire. L’amazighité finira donc par triompher. À propos de ce projet de fédéralisme, pour quel genre de système fédéral plaidez-vous ? Pensez-vous que c'est la solution idoine ? Comment et sur quels critères ? Nous avons tout le temps plaidé pour une Algérie algérienne fédérale dans une Afrique du Nord, nord-africaine confédérale. Nous luttons pour une algérianisation de l’Algérie. Au lendemain de l’Indépendance, les dirigeants algériens ont préféré calquer le système politique français, à savoir l’État jacobin, caractérisé par le centralisme administratif et décisionnel. C’est ce système d’État centralisé qui est d’ailleurs à l’origine de la politique de division qui mine le pays. Par contre, le projet de fédéralisme que nous proposons vise à instaurer un État fédéral basé sur la fraternité et l’égalité. Il y aura un État national berbérophone, où le tamazight sera langue nationale et officielle tandis que l’arabe sera enseigné comme langue secondaire, et vice-versa dans un autre État national arabophone. Le fédéralisme algérien, tel que nous le concevons, aura ses particularités selon les données réelles du terrain. Il ne peut ressembler à aucun autre modèle de par le monde. Quel constat faites-vous sur le règne de Bouteflika qui bouclera bientôt sa 12e année à la tête de la magistrature suprême du pays ? Bouteflika aurait pu mieux faire. Il a tous les moyens entre les mains, surtout avec cette embellie financière, mais malheureusement, il n’a rien fait de concret. Concernant l’identité nationale, il a fait du recul sur la question berbère. La politique prônée par le pouvoir en place ne fait que nourrir le projet intégriste et par ricochet, celui des islamistes armés. Lors de votre arrivée à l’aéroport d’Alger, vous avez déclaré que vous n’êtes pas là pour vous croiser les bras. Que comptez-vous faire réellement ? Avez-vous un projet en perspective ? Effectivement, je ne peux pas rester les bras croisés. On ne peut pas rester indifférent, car l’Algérie vit une crise sérieuse. Je pense qu’il faut penser à engager un projet rassembleur et créer un courant d’opinion. Mais je dois passer le flambeau aux jeunes. Aujourd’hui, je ne peux pas diriger un parti politique ou un mouvement quelconque, vu mon âge (83 ans). C’est à d’autres personnalités plus jeunes et plus efficaces de prendre les choses en main. Nous allons essayer de fédérer toutes les forces vives et démocratiques autour d’un projet commun, à même de permettre un changement radical. Les Algériennes et les Algériens sont dans l’attente. Très nombreux d’ailleurs, celles et ceux qui nous interpellent quotidiennement. Le mot de la fin ? Je tiens d’abord à remercier vivement votre respectable journal qui m’a ouvert ses colonnes pour m’exprimer librement. Ensuite, je voudrais répondre à tous ceux qui nous accusent d’être les agents de la France, en leur disant tout simplement que nous sommes fiers d’affirmer notre berbérité. Quant à eux, ce sont des mercenaires, des agents de l’arabisme qui fait régresser le peuple et la nation algérienne. Pour ma part, je persiste et signe que je suis pour le patriotisme et l’humanisme, et contre le nationalisme étroit. Citer Link to post Share on other sites
Ladoz 11 Posted February 28, 2011 Partager Posted February 28, 2011 RACHID ALI YAHIA à LIBERTE : Pour une Algérie fédérale dans une Afrique du Nord confédérale Après un long exil qui aura duré 36 longues années, Me Rachid Ali Yahia, l’un des rescapés de la crise dite berbériste de 1949, a finalement décidé de rentrer au bercail, le 27 novembre passé. Du haut de ses 83 ans, ce natif de Bordj Menaïel (Boumerdès) qui nous a reçus chez lui, à Alger, se livre sans ambages dans cet entretien, en revenant sur les évènements phare ayant marqué sa vie et son parcours politique. Ancien militant du PPA-MTLD, il quitta le pays en 1974 pour s’installer en France, après avoir exercé, au lendemain de l’Indépendance, la profession d’avocat au barreau d’Alger. En juin 1976, il publia Le manifeste de l’Algérie algérienne, avant de lancer un parti clandestin, le Front uni pour une Algérie algérienne (FUAA). Il fondera en 2004 le Rassemblement pour une Algérie algérienne fédérale (RAAF). Un projet qu’il entend relancer, mais cette fois-ci dans son pays natal. Liberté : Comment retrouvez-vous le pays après une si longue absence ? Me Rachid Ali Yahia : La réception qu’on m’a organisée à l’aéroport d’Alger était des plus honorifiques de ma vie. J’ai été vraiment satisfait de l’accueil qui m’a été réservé. Il y avait beaucoup de monde et c’était très convivial. Et pourtant, il n’y avait pas eu de contacts avec mes compatriotes. Et puis, la décision de mon retour au bercail n’a pas vraiment été médiatisée, car elle a été prise d’une manière hâtive. Donc, c’est avec une très grande joie que j’ai retrouvé mon pays et mes amis, quoique l’Algérie ne m’a jamais quitté un instant. En fait, je m’attendais à cette chaleur. Cela m’a profondément ému. Depuis le décès de ma mère, en 1974, je ne suis pas revenu ici. Vous êtes l'un des précurseurs de la lutte pour l'amazighité, mais beaucoup de jeunes aujourd'hui ne vous connaissent pas, quel effet ça vous fait ? Je préfère mettre en avant le nom de mon défunt ami Laïmèche Ali qui fut un pilier de la lutte pour l’amazighité. Il y avait aussi le regretté Bennaï Ouali, une autre figure emblématique du combat identitaire. Contrairement à ces deux grands militants connus de tous, on a étouffé le nom de feu Amar Ould Hamouda, un autre berbériste qui a rejoint les maquis avec M’barek Aït Menguellet, tous deux assassinés par des responsables du FLN, partisans de l’arabisme. La mort de Laïmèche en 1946, terrassé par la maladie, a été une immense perte pour nous. On s’est senti orphelin. Je m’incline devant la mémoire de mes camarades disparus, plus particulièrement le courageux Amar Ould Hamouda qui incarnait la sincérité, telle une eau de roche. Ce dernier et son compagnon de lutte M’barek Aït Menguellet sont morts au maquis, assassinés par leurs propres frères, sans sépulture ! Leur mort aurait été glorieuse s’ils avaient été tués par les colons français. Comment avez-vous vécu la problématique née de la crise dite berbériste de 1949 ? Tout en étant des militants du PPA (Parti du peuple algérien), on s’exposait au danger en militant aussi pour la cause berbère. Notre camarade et compagnon de lutte Bennaï Ouali fut d’ailleurs arrêté, malgré ses précautions et sa vigilance. Je dois vous rappeler qu’un certain Fellali Abdallah, un Messaliste pur et dur, dirigeait en pacha le PPA à l’époque. Ancien membre du MNA (Mouvement national algérien), ce despote avait comme mission d’écarter toutes les compétences. Il avait d’ailleurs éliminé pas mal d’étudiants et autres militants qui commençaient à émerger, avant d’être, lui-même, assassiné par le FLN. Tel est pris qui croyait prendre, dit-on ! Par ailleurs, la crise dite berbériste de 1949 a vu la liquidation de nombreux militants berbéristes. C’était la chasse aux berbéristes. Tout élément soupçonné d’être partisan de la cause berbère fut exterminé ou écarté. Le comble c’est que même certains partisans de l’Algérie arabe, comme Hocine Aït Ahmed et Tahar Oussedik, furent chassés du PPA. Parce que, tout simplement, ils sont des Kabyles ! On n’admet pas qu’un Kabyle prenne les rênes, d’ailleurs jusqu’à ce jour. C’est pour cette raison qu’on a liquidé des héros kabyles, comme Abane Ramdane, Krim Belkacem, Amirouche… C’est dire que la Révolution s’est retournée contre ses propres partisans (berbéristes) ! L'Algérie a adopté au lendemain de l'Indépendance l'arabe comme langue nationale et officielle, et l'islam religion de l’État. Ce choix est-il le fait du prince ? Était-il dû à une défaillance de l'élite kabyle ? La langue arabe s’est imposée car on a vécu dans le Moyen-Âge. Quant à l’Islam, celui-ci se trouve être pénétré d’arabisme. Autrement dit, l’arabisme a colonisé l’Islam. Sinon, il n’y a aucun Arabe en Algérie. Je m’explique : en fait, il y a deux communautés : un berbérophone et l’autre berbère arabophone. Trop de liens qui nous unissent et avec la prise de conscience de tout un chacun, je pense que tout le monde finira par se rendre compte de sa berbérité. Concernant l’histoire de l’arabe classique, celle-ci est créée par l’aristocratie arabe au détriment de la couche populaire. Malgré les efforts déployés par les régimes se réclamant “arabes” pour populariser l’arabe classique, cette dernière ne pourra jamais devenir une langue nationale. Il faut savoir que les langues aristocratiques ou élitistes n’ont nullement abouti de par le monde. Ce sont les langues populaires qui l’emportent. C’est la loi de l’Histoire. L’amazighité finira donc par triompher. À propos de ce projet de fédéralisme, pour quel genre de système fédéral plaidez-vous ? Pensez-vous que c'est la solution idoine ? Comment et sur quels critères ? Nous avons tout le temps plaidé pour une Algérie algérienne fédérale dans une Afrique du Nord, nord-africaine confédérale. Nous luttons pour une algérianisation de l’Algérie. Au lendemain de l’Indépendance, les dirigeants algériens ont préféré calquer le système politique français, à savoir l’État jacobin, caractérisé par le centralisme administratif et décisionnel. C’est ce système d’État centralisé qui est d’ailleurs à l’origine de la politique de division qui mine le pays. Par contre, le projet de fédéralisme que nous proposons vise à instaurer un État fédéral basé sur la fraternité et l’égalité. Il y aura un État national berbérophone, où le tamazight sera langue nationale et officielle tandis que l’arabe sera enseigné comme langue secondaire, et vice-versa dans un autre État national arabophone. Le fédéralisme algérien, tel que nous le concevons, aura ses particularités selon les données réelles du terrain. Il ne peut ressembler à aucun autre modèle de par le monde. Quel constat faites-vous sur le règne de Bouteflika qui bouclera bientôt sa 12e année à la tête de la magistrature suprême du pays ? Bouteflika aurait pu mieux faire. Il a tous les moyens entre les mains, surtout avec cette embellie financière, mais malheureusement, il n’a rien fait de concret. Concernant l’identité nationale, il a fait du recul sur la question berbère. La politique prônée par le pouvoir en place ne fait que nourrir le projet intégriste et par ricochet, celui des islamistes armés. Lors de votre arrivée à l’aéroport d’Alger, vous avez déclaré que vous n’êtes pas là pour vous croiser les bras. Que comptez-vous faire réellement ? Avez-vous un projet en perspective ? Effectivement, je ne peux pas rester les bras croisés. On ne peut pas rester indifférent, car l’Algérie vit une crise sérieuse. Je pense qu’il faut penser à engager un projet rassembleur et créer un courant d’opinion. Mais je dois passer le flambeau aux jeunes. Aujourd’hui, je ne peux pas diriger un parti politique ou un mouvement quelconque, vu mon âge (83 ans). C’est à d’autres personnalités plus jeunes et plus efficaces de prendre les choses en main. Nous allons essayer de fédérer toutes les forces vives et démocratiques autour d’un projet commun, à même de permettre un changement radical. Les Algériennes et les Algériens sont dans l’attente. Très nombreux d’ailleurs, celles et ceux qui nous interpellent quotidiennement. Le mot de la fin ? Je tiens d’abord à remercier vivement votre respectable journal qui m’a ouvert ses colonnes pour m’exprimer librement. Ensuite, je voudrais répondre à tous ceux qui nous accusent d’être les agents de la France, en leur disant tout simplement que nous sommes fiers d’affirmer notre berbérité. Quant à eux, ce sont des mercenaires, des agents de l’arabisme qui fait régresser le peuple et la nation algérienne. Pour ma part, je persiste et signe que je suis pour le patriotisme et l’humanisme, et contre le nationalisme étroit. Un berbériste qui s'est forgé une idéologie dans les bars Kabyles de Paris :mdr::mdr::mdr::mdr: Citer Link to post Share on other sites
obole 10 Posted February 28, 2011 Partager Posted February 28, 2011 RACHID ALI YAHIA a raison. Au propos du fédéralisme, on peut citer le cas de l'Allemagne, un modèle qui a réussi. Toutefois, dans le cas algérien, il faudrait octroyé un statut au-delà pour la Kabylie car cette région émarge du contexte général algérien (moeurs et langue notamment). L'exemple de la Catalogne pourrait en être inspirer, ce qui ne doit pas cacher que la région espagnole revendique davantage car elle est riche et aussi elle fut victime du franquisme toujours pas condamné par aucun gouvernement de ce pays. Et, surtout que l'Espagne devienne une République et non une monarchie ce qu'elle est présentement. Citer Link to post Share on other sites
TLEMCENARAB 10 Posted February 28, 2011 Partager Posted February 28, 2011 L'Algérie est une et indivisible. Le reste c'est du blabla. Citer Link to post Share on other sites
tipaza31 10 Posted February 28, 2011 Partager Posted February 28, 2011 Et, surtout que l'Espagne devienne une République et non une monarchie ce qu'elle est présentement. Obole je savais pas que tu étais un homme de couleur noire ! Tu es originaire de quel pays : je suis sûr que viens du Sénégal ! Sinon bienvenu à toi ! Citer Link to post Share on other sites
obole 10 Posted February 28, 2011 Partager Posted February 28, 2011 L'Algérie est une et indivisible. Le reste c'est du blabla. La Constitution yougoslave prétendait aussi cela. Et, on a vu le résultat qu'elle a donné. Citer Link to post Share on other sites
tipaza31 10 Posted February 28, 2011 Partager Posted February 28, 2011 La Constitution yougoslave prétendait aussi cela. Et, on a vu le résultat qu'elle a donné. Sinon tu pourrais nous parler du sénégal : y a t'il plusieurs ethnies ? Citer Link to post Share on other sites
TLEMCENARAB 10 Posted February 28, 2011 Partager Posted February 28, 2011 La Constitution yougoslave prétendait aussi cela. Et, on a vu le résultat qu'elle a donné. Nous c'est nous. On ne peux comparer des l'incomparable Obole. Franchement celui qui souhaite le contraire existe mais celui qui pense que c'est possible connait mal les Algériens. Citer Link to post Share on other sites
TLEMCENARAB 10 Posted February 28, 2011 Partager Posted February 28, 2011 Sinon tu pourrais nous parler du sénégal : y a t'il plusieurs ethnies ? Pourquoi tu nous sort le Sénégal l'admirateur de "Zouave"?;):mdr: Citer Link to post Share on other sites
tipaza31 10 Posted February 28, 2011 Partager Posted February 28, 2011 J'ai trouvé Obole est malien en référence à Obole le nain malien ! Résultats Google Recherche d'images correspondant à http://benoit.lafosse1.free.fr/media/1000oboles.png Citer Link to post Share on other sites
obole 10 Posted February 28, 2011 Partager Posted February 28, 2011 J'ai trouvé Obole est malien en référence à Obole le nain malien ! Résultats Google Recherche d'images correspondant à http://benoit.lafosse1.free.fr/media/1000oboles.png Dit donc Tipaza d'où résulte ta métamorphose de régression? Il semble que tu deviens toujours davantage acariâtre et peu crédible. Citer Link to post Share on other sites
obole 10 Posted February 28, 2011 Partager Posted February 28, 2011 Nous c'est nous. On ne peux comparer des l'incomparable Obole. Franchement celui qui souhaite le contraire existe mais celui qui pense que c'est possible connait mal les Algériens. Cogiter sur l'exemple des Etats-Unis n'est pas un labeur inatteignable et qu'importe la mentalité des Algériens si une refondation de la texture du pays est dans l'intérêt de ses peuples. Tout au plus, il y a lieu de veiller que tout changement essentiel soit avalisé par le peuple, jusqu'à une certaine mesure de ses compétences. On remarquera que l'abolition de la peine de mort n'avait pas été soumise à la probation des français ni du reste l'amendement de la Constitution française n'autorisant plus que deux mandats présidentiels. Citer Link to post Share on other sites
Egomis 12 Posted February 28, 2011 Partager Posted February 28, 2011 C'est bien ce que j'm'disais... Dans l'interêt supérieur de l'Algérie une et indivisible avec toutes ses valeurs et ses richesses régionales, il faut sasser en Kabylie afin de séparer l'ivraie à jeter par delà les horizons des... horizons. D'autant plus que les ..."néo zouaves" qui y sévissent ne sont pas aussi nombreux qu'ils veulent nous le faire croire... Citer Link to post Share on other sites
TLEMCENARAB 10 Posted February 28, 2011 Partager Posted February 28, 2011 Cogiter sur l'exemple des Etats-Unis n'est pas un labeur inatteignable et qu'importe la mentalité des Algériens si une refondation de la texture du pays est dans l'intérêt de ses peuples. Tout au plus, il y a lieu de veiller que tout changement essentiel soit avalisé par le peuple, jusqu'à une certaine mesure de ses compétences. On remarquera que l'abolition de la peine de mort n'avait pas été soumise à la probation des français ni du reste l'amendement de la Constitution française n'autorisant plus que deux mandats présidentiels. C'est pas très démocratique tout cela!:lol: Citer Link to post Share on other sites
Assegwas-Amegaz 10 Posted February 28, 2011 Partager Posted February 28, 2011 Le fédéralisme mènera forcément au séparatisme !! Je suis forcé d'avoué que l'Illustre a raison .... notre peuple n'est pas assez mûr !!!! Et tu te dis militant berbèriste :mdr: Yakhi hala comme on dit la bas, mais si tu veux militer dans le vent toute ta vie pour une cause sans but libre a toi :D Toi tu veut une algérie centralisée ou toute les culture et nations se mélangent , ce qui conduira forcément a une arabisation généralisée à long terme, vu que la nation dominante sont les arabe Citer Link to post Share on other sites
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