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Centre de Tunis: circulation interdite


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AFP

26/02/2011 | Mise à jour : 18:27

 

Le ministère de l'Intérieur a annoncé aujourd'hui l'interdiction de circuler pour les piétons et les voitures dans l'avenue Habib Bourguiba dans le centre de Tunis, théâtre de violents affrontements, à partir de ce samedi 18h jusqu'à dimanche minuit, a rapporté l'agence TAP.

 

Le Figaro

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Scènes de guérilla urbaine dans la capitale

 

27 février 2011

 

Tunis a connu, hier, une véritable bataille rangée entre forces de l'ordre et manifestants dans le centre de la capitale, théâtre de scènes de chaos.

 

Des dizaines de rafales d'armes automatiques, des tirs incessants de gaz lacrymogènes, des tirs de sommation, des sirènes de voiture de police et d'ambulances, des hurlements de policiers et de manifestants ont résonné, hier, dans le coeur de Tunis, où une multitude d'arrestations très musclées ont été opérées en fin d'après-midi. Des soldats ont également effectué des tirs nourris de sommation pour disperser des manifestants, qui se sont ensuite enfuis dans des rues latérales à proximité de l'avenue centrale Habib-Bourguiba. La circulation, même des piétons, a d'ailleurs été interdite, hier, jusqu'à ce soir minuit, sur l'avenue. Alors que des flammes s'échappaient d'un immeuble, deux blindés de l'armée ont remonté l'artère sous les invectives de policiers nerveux et fatigués.

 

Les forces de l'ordre harcelées

 

Des Tunisiens, pour la plupart âgés de moins de 20 ans, encagoulés ou portant des masques, ont harcelé et nargué les forces de l'ordre durant tout l'après-midi. Dispersés une première fois devant le ministère de l'Intérieur, les manifestants s'étaient regroupés dans l'avenue Habib-Bourguiba et les rues adjacentes pour attaquer de nouveau les policiers avec des pierres et des barres de fer. Aux cris de «Nous voulons faire tomber le régime», ces jeunes se présentent comme «les lionceaux de la révolution». Ils ont lancé au moins deux attaques contre la police, contraignant cette dernière à se replier vers le ministère de l'Intérieur.

 

Auparavant, des policiers des unités antiémeute et d'autres en civil, la plupart encagoulés, avaient tenté de faire barrage à des manifestants, qui continuaient de leur jeter des pierres à la hauteur de l'avenue de Paris, perpendiculaire à l'avenue centrale Habib Bourguiba et toute proche de l'ambassade de France, qui selon un responsable, «n'a enregistré aucun signe d'agressivité».

 

La police avait déjà procédé en début d'après-midi à de nombreuses arrestations musclées. Pour la plupart des Tunisiens, la police symbolise toujours la répression sous le régime de Zine El Abidine Ben Ali, chassé du pouvoir le 14 janvier.

 

La veille, policiers et manifestants s'étaient déjà affrontés autour du ministère de l'intérieur. Trois commissariats du centre-ville avaient été incendiés ou saccagés. Hier soir, le gouvernement de transition n'avait toujours pas réagi à ces violences.

 

letelegramme.com/

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Nouvelles scènes de violences à Tunis

 

le 27.02.11 | 12h53

 

De nouvelles violences ont éclaté dimanche en début d'après-midi dans le centre de Tunis, où des jeunes se livraient à des saccages en régle au lendemain d'affrontements qui ont fait trois morts, ont constaté des journalistes de l'AFP.

 

La police a riposté en tirant en l'air et en lançant des grenades lacrymogènes.

Scandant des slogans hostiles au gouvernement de transition, les protestataires, rassemblés en petits groupes sur l'avenue Habib Bourguiba, épicentre des émeutes, tentaient d'avancer en direction du ministère de l'Intérieur et d'une rue adjacente où était positionné un blindé de la police.

 

Des jeunes lançaient des pierres sur des immeubles pour en briser les vitres et ont dressé des barricades pour freiner l'avancée des policiers. Les policiers tentaient en vain de les disperser à coups de gaz lacrymogènes.

 

La police a également effectué de nombreux tirs de sommation pour faire fuir des groupuscules qui revenaient à la charge en se livrant à un jeu du chat et de la souris avec les forces de l'ordre.

 

L'avenue centrale Habib Bourguiba avait été livrée samedi à une véritable bataille rangée entre forces de l'ordre et manifestants que la police avait dispersés à plusieurs reprises en faisant usage de gaz lacrymogènes.

 

Le ministère tunisien de l'Intérieur a annoncé que trois personnes étaient mortes dans les affrontements de samedi et que plusieurs membres des forces de l'ordre avaient été blessés.

Le ministère avait également annoncé l'arrestation samedi de plus 100 personnes et de 88 autres auteurs d'actes de vandalisme arrêtés la veille, lors des affrontements de vendredi entre forces de l'ordre et manifestants survenus au coeur de Tunis.

 

Le ministère avait attribué ces actes "à un groupe d'agitateurs infiltrés dans les rangs de manifestants pacifistes et qui se sont servis de jeunes lycéens comme boucliers humains pour se livrer à des actes de violences, d'incendies visant à semer la terreur parmi les citoyens et visant les forces de sécurité intérieures".

 

Pour de nombreux Tunisiens, la police symbolise toujours la répression du régime du président Zine El Abidine Ben Ali, chassé du pouvoir le 14 janvier.

 

AFP

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C'est bête car c'était le seul du gouvernement provisoire à avoir de l'expérience et de la visibilité chez les partenaires internationaux de la Tunisie !

 

C'est vrai .. mais je crois que c'est juste lui qui a démissionné, pas tout le gouvernement ... à verifier .... la situation reste instable

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la demission de ghanouchi etait rèclamee depuis le dèpart de ben ali,le gouvernement de transition a fait la sourde oreille jusqu'à aujourdhui.mais ceci ,je crois ne va pas pour autant arreter les manifestants qui veulent terminer le travail de 'nettoyage' en demandant la dissolution du parlement, l'annulation de la constitution et ciertains ,traumatisès par le regime dictatorial,pensent à un règime parlementaire...tout ceci sur un font de lourds problèmes sociaux (chomage augmentè et insècuritè à tous les niveaux due aussi à une police discrèditee et detestee et en plus dèpassee).....le remplaçant de ghanouchi ,a mon avis ne pourra que travailler à activer la succession et non à faire des concessions aux multiples demandes...

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C'est vrai .. mais je crois que c'est juste lui qui a démissionné, pas tout le gouvernement ... à verifier .... la situation reste instable

 

si lui demissionne,le gouvernement de transition devient illigible (cest le deuxieme gouvernement apres le depart de ben ali ) .cest donc le nouveau qui doit reconstituer un nouveau gouvernement de transition .les deux gouvernements ont ete critiques du fait qu'ils y avait des anciens du regimes qui,meme intègre en terme richesse materielle n'ont etait pas sur le plan couverture et silence vis à vis des complices de ben ali.

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si lui demissionne,le gouvernement de transition devient illigible (cest le deuxieme gouvernement apres le depart de ben ali ) .cest donc le nouveau qui doit reconstituer un nouveau gouvernement de transition .les deux gouvernements ont ete critiques du fait qu'ils y avait des anciens du regimes qui,meme intègre en terme richesse materielle n'ont etait pas sur le plan couverture et silence vis à vis des complices de ben ali.

 

En tout cas prouve que la rue a un poids indéniable ... malgré les debordements, les tunisiens ont ce qu'il faut là où il faut :D c'est pas tous les arabes qui peuvent s'en vanter (je ne vise personne :D)

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En tout cas prouve que la rue a un poids indéniable ... malgré les debordements, les tunisiens ont ce qu'il faut là où il faut :D c'est pas tous les arabes qui peuvent s'en vanter (je ne vise personne :D)

 

La rue ne peut pas gouverner , sinon c'est le chaos !

 

Question poids , tu connais le problème des grosses étoiles qui à force de grandir , finnissent par s'effondrer sur elles même ! ;)

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La rue ne peut pas gouverner , sinon c'est le chaos !

 

Question poids , tu connais le problème des grosses étoiles qui à force de grandir , finnissent par s'effondrer sur elles même ! ;)

 

La rue ne peut pas gouverner mais elle peut choisir qui la gouvernera ...

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La rue ne peut pas gouverner mais elle peut choisir qui la gouvernera ...

 

Il arrive un moment ou la rue doit se vider et laisser place aux politiques. Ce n'est malheureusement pas le cas en Tunisie.

 

Si cela devait arriver chez nous (imaginons :D) et que les généraux , le FLN , les députés , les sénateurs , les walis , les chefs de daira , les procureurs ...etc , partent , et que le processus de reconstruction soit arbitré par la rue , crois tu que ça irait comme sur des roulettes , sachant tous les démons de la division qui sommeillent en nous ?

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Il arrive un moment ou la rue doit se vider et laisser place aux politiques. Ce n'est malheureusement pas le cas en Tunisie.

 

Si cela devait arriver chez nous (imaginons :D) et que les généraux , le FLN , les députés , les sénateurs , les walis , les chefs de daira , les procureurs ...etc , partent , et que le processus de reconstruction soit arbitré par la rue , crois tu que ça irait comme sur des roulettes , sachant tous les démons de la division qui sommeillent en nous ?

c'est un passage obligatoire

je préfère un an ou deux de faouwda et voire le jour

que depuis 88 a ce jour nous vivons dans cette même faouwda sans espoir

d'une démocratie et de liberté, qui est de droit a chacun de nous sans discrimination .:D

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[/b]

c'est un passage obligatoire

je préfère un an ou deux de faouwda et voire le jour

que depuis 88 a ce jour nous vivons dans cette même faouwda sans espoir

d'une démocratie et de liberté, qui est de droit a chacun de nous sans discrimination .:D

 

C'est un point de vue comme un autre , respectable et discutable !

 

Personnellement , je ne fais pas confiance aux algériens d'aujourd'hui pour être à la hauteur de la situation . D'autant plus qu'on devrait passer obligatoirement par une purge profonde de tous les corps de sécurité y compris l'armée , ce qui sera à mon avis fatal pour l'unité du pays.

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C'est un point de vue comme un autre , respectable et discutable !

 

Personnellement , je ne fais pas confiance aux algériens d'aujourd'hui pour être à la hauteur de la situation . D'autant plus qu'on devrait passer obligatoirement par une purge profonde de tous les corps de sécurité y compris l'armée , ce qui sera à mons avis fatal pour l'unité du pays.

 

c'est ce qu'ils veulent nous faire croire !

mais si on reste dans cette situation on va droit au mur aussi!!!

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c'est ce qu'ils veulent nous faire croire !

mais si on reste dans cette situation on va droit au mur aussi!!!

 

Le mur on se l'est payé il y a 20 ans ! :D

 

Personne ne me m'a fait croire ce que je vis chaque jour , nous sommes tellement bordéliques , que si nous faisons sauter le système actuel d'un seul coup , nous serions incapables d'en reconstruire un autre.

A mon avis , nous devrions nous atteler d'abord à des luttes point par point .

L'éducation , l'espace publique , la justice .....etc .

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Le mur on se l'est payé il y a 20 ans ! :D

.

non !!! ce mur là été la muraille de chine (socialisme ):mdr:

Personne ne me m'a fait croire ce que je vis chaque jour , nous sommes tellement bordéliques , que si nous faisons sauter le système actuel d'un seul coup , nous serions incapables d'en reconstruire un autre.

A mon avis , nous devrions nous atteler d'abord à des luttes point par point .

L'éducation , l'espace publique , la justice .....etc .

cette vision est plus sage c'est vrais !!

mais pénible, prend plus de temps et nos oppresseurs ne vont pas le voire d'un bon oeil !:boxing:

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non !!! ce mur là été la muraille de chine (socialisme ):mdr:

 

cette vision est plus sage c'est vrais !!

mais pénible, prend plus de temps et nos oppresseurs ne vont pas le voire d'un bon oeil !:boxing:

 

Pour changer effectivement tout le système d'un seul coup , il faudra :

 

Bruler tous les postes de police , attaquer toutes les casernes , incendier toutes les administrations , exécuter des milliers de personnes mafieuses ....etc , tout ceci en essayant tant bien que mal de contenir les hordes de dizaines de milliers de délinquants qui n'attendaient que cela .

 

Je te laisse imaginer le tableau final !

 

En procédant par points , nous aurions plus de chance , même si cela doit prendre du temps . Une démocratie ne s'improvise pas , surtout chez des gens qui n'arrivent même pas à s'entendre sur la gestion d'une ...... cage d'escalier ! :D

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Pour changer effectivement tout le système d'un seul coup , il faudra :

 

Bruler tous les postes de police , attaquer toutes les casernes , incendier toutes les administrations , exécuter des milliers de personnes mafieuses ....etc , tout ceci en essayant tant bien que mal de contenir les hordes de dizaines de milliers de délinquants qui n'attendaient que cela .

 

Je te laisse imaginer le tableau final !

 

En procédant par points , nous aurions plus de chance , même si cela doit prendre du temps . Une démocratie ne s'improvise pas , surtout chez des gens qui n'arrivent même pas à s'entendre sur la gestion d'une ...... cage d'escalier ! :D

:mdr: effectivement c'est vrais !

j'espère que nous trouverons une solution qui nous mènera vers la prospérité et l'égalité de tout les algériens sans exception!

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Le problème des cages d'escaliers est dû à l'exode rural ; avant 62 l'Algérie était un pays de paysans , plus de 80% des autochtones habitaient la campagne et les villes étaient composées essentiellement d'Européens notamment à Oran et le centre d'Alger et puis y a eu la guerre civile qui n'a pas arrangé les choses ; jamais le pays n'a construit autant de logements que ces 10 dernières années et ça demeure toujours insuffisant !

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Il arrive un moment ou la rue doit se vider et laisser place aux politiques. Ce n'est malheureusement pas le cas en Tunisie.

 

Si cela devait arriver chez nous (imaginons :D) et que les généraux , le FLN , les députés , les sénateurs , les walis , les chefs de daira , les procureurs ...etc , partent , et que le processus de reconstruction soit arbitré par la rue , crois tu que ça irait comme sur des roulettes , sachant tous les démons de la division qui sommeillent en nous ?

 

Il ne s'agit pas d'arbitrage par la rue comme tu le décris, mais juste d'un processus democratique "normal"

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Le problème des cages d'escaliers est dû à l'exode rural ; avant 62 l'Algérie était un pays de paysans , plus de 80% des autochtones habitaient la campagne et les villes étaient composées essentiellement d'Européens notamment à Oran et le centre d'Alger et puis y a eu la guerre civile qui n'a pas arrangé les choses ; jamais le pays n'a construit autant de logements que ces 10 dernières années et ça demeure toujours insuffisant !

 

C'est insuffisant en partie parceque selon des estimations sommaires des OPGI (pour moi loins du compte) , plus de 200 000 logements sociaux non encore cédés à leurs locataires , sont mis en location par ceux ci à des tiers , ce qui veut dire qu'ils ne sont nullement dans le besoin d'un toit .

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Il ne s'agit pas d'arbitrage par la rue comme tu le décris, mais juste d'un processus democratique "normal"

 

Quand on fait tomber un système , la légitimité revient de droit au peuple , c'est à dire la rue .

Soit cette rue obeit à des leaders et à une feuille de route bien précise et faisant l'unanimité , donc pouvant aboutir à des étapes de rétablissement d'un état démocratique .

Soit cette rue n'agit qu'en refusant toute tutelle et cela ne pourrait mener qu'au chaos . C'est exactement ce qui me parrait le plus plausible concernant l'Algérie. Et cette fois ci , la communauté internationale ne reconnaitra jamais une intervention de l'armée , même au nom de l'unité du pays .

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