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Lamari et les islamistes ?


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Le patron du contre espionnage algérien, feu Smain Lamari, se targuait d’avoir retourné l’Emir Zitouni, futur boss des groupes islamistes armés (GIA), en pleine guerre civile…

 

Lors du procès devant la cour d’assises de Rachid Ramda, accusé d’être le financier du réseau qui a posé des bombes en 1995 à Paris, une journaliste spécialiste du Maghreb, Nicole Chevillard, a affirmé lundi dernier que plusieurs hauts responsables français du renseignement connaissaient l’implication des généraux algériens dans ces attentats. Le site internet Rue 89 avait donné l’essentiel de son témoignage devant le tribunal.

 

Trois jours après les attentats, elle est contactée par les responsables de la DST de l’époque, qui lui proposent de réaliser une étude sur les structures du pouvoir en Algérie. La journaliste accepte, et comme souvent en pareil cas, le Secrétariat général de la Défense Nationale (SGDN), plein aux as, accepte de financer le travail en question.

 

Lorsqu’elle rencontre alors le numéro deux du SGDN de l’époque et ancien patron de la DST, le préfet Rémy Pautrat, ce dernier lui aurait confié qu’au cours d’une soirée arrosée, les principaux responsables des services algériens se seraient vantés « d’avoir retourné Djamel Zitouni », l’émir des Groupes islamiques armés à l’époque des attentats. Si elle est vraie, cette confidence est décisive sur l’éventuelle implication de l’armée algérienne dans les attentats à Paris.

 

Désireux d’en savoir plus, Bakchich a tenu à interroger le préfet Pautrat, dont la connaissance des arcanes du monde du renseignement et l’honnêteté scrupuleuse ne font de doute à personne dans la communauté des services français. Que dit-il ? Eh bien il ne se souvient pas d’avoir rencontré Madame Chevillard, même s’il est tout à fait plausible qu’il l’ait aidée à l’époque à la demande de la DST. « De tels modes de financement sont classiques », explique-t-il.

 

Quant aux confidences des patrons des services algériens, il ne les a pas recueillies lui même. D’autant plus qu’il ne boit pas une goutte d’alcool et que donc il lui était difficile de participer à « un diner très arrosé ». En revanche, Rémy Pautrat reconnaît que l’un des principaux patrons de la DST française, grand spécialiste de l’Algérie, Raymond Nart, avait bien, lui, rencontré son homologue algérien, Smain Lamari, décédé depuis. Et ce dernier lui avait en effet expliqué que lors d’une embuscade, les forces spéciales algériennes avaient arrêté un groupe du GIA. Avec la délicatesse qui caractérise la Sécurité Militaire algérienne — baptisée, par les initiés, Sport et Musique —, ils avaient éxécuté l’ensemble du commando. « À l’exception de Djamel Zitouni, le futur Émir du GIA. Celui-là, avait confié Smain Lamari, l’homme fort de la répression anti barbu en Algérie pendant une quinzaine d’années, on l’avait bien en main ».

 

Ce témoignage est évidemment capital. À condition que Raymond Nart, que Bakchich n’a pas réussi à joindre, vienne le confirmer à la barre du tribunal.

 

Lamari, le général algérien qui se vantait de manipuler les islamistes - [bakchich]

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Une phrase qui prouve d avance qu il était un agent des service,comme par hasard,il sort indemne!!!!!!!!!!!!!!!!!

 

 

ils avaient éxécuté l’ensemble du commando. « À l’exception de Djamel Zitouni, le futur Émir du GIA. Celui-là, avait confié Smain Lamari, l’homme fort de la répression anti barbu en Algérie pendant une quinzaine d’années, on l’avait bien en main ».

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