La réussite est elle la peur d´échouer?

[Guest Nimos]

Bonjour les terriens,

 

Je vous fais lire ce soir un écrit qui n´est pas de Nimos.....mais une correspondence d´une personne trés particuliérement intélligente et que Nimos a souvent eu á débattres des heures, des jours, et des mois.....Enjoy

 

Si la réussite ne se compose pas au présent, elle ne peut être que quelque chose qui n’est pas mais qui peut être. Qui peut être selon la volonté de qui ? Si c’est les autres qui décident de ma réussite, c’est qu’il ne s’agit plus de la mienne puisqu’elle répondrai plutôt à leur « souhait, espoir », à leur désir ? Est-elle un désir ? (Et puis, les autres désirent-ils réellement ma réussite ? Sur cette « certitude », j’ai de tonnes de doutes.). Si la réussite est ce que les autres me veulent, je crains de n’y être concernée car ce qu’ils considèrent comme réussite ne répondrait finalement qu’à leurs conceptions de la réussite lesquelles ne seront pas forcément partagées par « moi » (ou par celui qui est concerné par sa réussite).

 

Nous dirons que la réussite n’est que la peur de ne pas réussir à croire que ceci (réussir) est toujours meilleur que l’échec voire s’oppose à lui comme s’oppose le noir au blanc. Seulement le noir n’est qu’une couleur différente au blanc et des autres couleurs d’ailleurs mais il n’est en aucun cas son opposé. Alors, la réussite est réellement la peur de ne pas réussir ? C’est le cas si nous voyons en l’échec que le non accomplissement de la réussite ; toutefois, l’échec se réduit-il uniquement à cela ? Ne serait-il pas une façon qui appellera à reconsidérer la réussite ? A voir en la réussite outre l’échec ? Une réussite différente ? Quelque chose qui n’est pas, qu’on ne pensait pas désirer mais qui vient, arrive et s’installe ?

 

Si l’échec ou la non réussite est récusé par l’individu, c’est parce qu’il pense être – par le fait d’échouer- dans une situation désagréable, inconfortable voire misérable, ainsi l’individu est à la recherche du bien-être qu’il nomme réussite, chose parfaitement légitime. Si l’individu est souvent pour ne pas dire toujours insatisfait de sa réussite, c’est que celle-ci ne connaît pas de présent, elle est immédiate et passe immédiatement du futur au passé. Elle est passé car elle a fini par s’accomplir et est pensée au futur parce qu’elle n’est pas encore accomplie ; celui qui aspire à l’atteindre est un être imparfait qui trouvera en la réussite – a chaque fois que celle-ci se manifeste – un manque, une imperfection qui l’amènerai à espérer une nouvelle

 

 

Je pense que la (sa) réussite est le désir que l’on peut avoir à faire, dire, vivre et atteindre les choses voulue, car sans désir peut-on parler de réussite ? Ce serait oui pour ceux qui ne la désirent pas mais qui ont peur de ne pas répondre aux souhaits des autres (ceux qui désirent à leur place) donc la réussite peut-elle avoir pour motivation la peur ? Peur de ne pas réussir est décevoir les autres ? ou peur de ne pas réussir tout court ? Donc encore une fois peur d’échouer ? Ou alors, est –elle tributaire, encore une fois – des autres ? Sommes- nous autant condamnés à vivre pour autrui ? !!!!!

 

C’est donc la perception de l’individu de ce que peut ou ne pas être la réussite et de ce que peut ou ne pas être l’échec qui le conduit à dire qu’il est dans l’une ou l’autre des situations quand ce n’est pas les deux au même temps.

 

Réussir, échouer et ne pas réussir ne sont-ils pas comme les couleurs primaires ? Le mélange des couleurs nous permet d’obtenir la couleur visée, voulue ; mais il arrive que la couleur obtenue ne soit pas celle attendue, toutefois elle reste toujours une couleur (une couleur à utiliser même) cette opération/résultat n’empêche pas de recommencer le mélange . . .

 

Ah ! un autre élément s’y ajoute à cette réflexion sur la réussite ; suffirait-il de dire : réussite pour que le voile de l’ambiguïté soit ôté à celle-ci ? Ne serait-il pas plus judicieux de préciser de quelle réussite s’agit-il ? Le complément dans ce cas là est nécessaire …

 

[Guest cerisecerise]

Réussir, échouer et ne pas réussir ne sont-ils pas comme les couleurs primaires ? Le mélange des couleurs nous permet d’obtenir la couleur visée, voulue ; mais il arrive que la couleur obtenue ne soit pas celle attendue, toutefois elle reste toujours une couleur (une couleur à utiliser même) cette opération/résultat n’empêche pas de recommencer le mélange . . .

 

c'est un paragraphe convaincant

[Guest Nimos]

Nimos tachera si il le retrouve de mettre la correspondence premiere (cela est une réponse au Sujet de la réussite qui est le theme de la premiere correspondence.....Nimos vous rassure il ne s´agit ni 15eme siecle ni 17 eme....juste de siécle 20 et 21:rolleyes:)