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Bouteflika clos le dossier d’enquête sur le DRS contre un compromis


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Il est vrai que le chef suprême, est le Président de la République !!

Mais le DRS c'est du lourd, qui ont un poids énorme en Algérie , il faudrait pas négliger ....

 

Et si Bouteflika lui arrive un malheur, il y a pas a dire....ces gens là vont nous bouffer...

 

Concernant la "Cage" ...en effet , il en était le constructeur ...et c'était adapté a cette époque ...après son départ, il fallait évoluer (c'est donc l'erreur des suiveurs) ....maintenant qu'il retrouve la même cage enraciné en Algérie, s'il a pas soutien, c'est pas facile .....

mais ce sont eux qui ont installe boutef !

alors boutef ou un autre c'est du pareil au meme!!!

boudiaf a mis tellement de coeur qu'il a fini ou on sait!

boutef le sait et connait sa marge de manoeuvre.

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Il y' a du vrai et il y' a du bluff.Que Mediène et Boutef se fassent la guerre c'est normal...

 

...Pour l'instant les services sensés s'occuper de l'Algérie en interne,les RG du ministère de l'intérieur ,ne font que de la figuration et c'est là qu'on sent parfois qu'on se fout salement de notre gueule là-haut.

 

d'où la liquidation de Tounsi et la nomination d'un certain Hamel à la tête des RG.

 

La "destitution" de la commission d'enquête qui faisait pression a été remplacé par autre chose pour rééquilibrer à savoir les déclaration du ME lors de l'interview à LCP concernant la "guerre civile" et "les prisons secrets".

 

Pas si dupe Le renard ;)

 

à y voir plus profondément, le faite que le pouvoir en Algérie soit partagé entre deux factions constitue d'une certain manière un avantage pour nous vis à vis des multi-nationales et autres lobbies trop gourmands.

 

PS : La visite du conseiller de la White House entre, entre autre, dans le cadre de cette lutte.

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Tous les responsables des services spéciaux ont un rôle à jouer pour la sécurité nationale à titre consultatif mais aucun n'est allé aussi loin que ce maudit DRS....

 

Chez nous ces DRS, ennemis du peuple, ils font et défont les présidents (en alliance avec les harkis du DAF), tuent, massacrent et kidnappent tout citoyen qui ose dire la vérité.Leur argument : c'est un subversif !!!!!! :o

En réalité ils le tuent pour l'empêcher de parler tout simplement pour qu'ils puissent magouiller tranquillement....:mad:

 

C'est extrêmement grave que des personnes qui se sont engagées pour défendre le peuple deviennent les instruments de l'humiliation, de l'asservissement et l'anéantissement (plus de 200 000 morts depuis 1962) de ce même peuple sensées le servir....:(

 

Cette dérive a une explication simple.C'est le goût pour le vol, le pillage, le crime, la takhouchanette et le sang de certains "généraux" (qui n'ont rien fait pour mériter cet honneur car un général c'est le top en tout point)....:cool:

Ces criminels se sont autorisés des choses impensables pour des officiers qui ont le mini de patriotisme....Normal me diriez-vous puisque la plupart sont des harkis et d'autres leurs toutous fidèles....

 

Pour ma part je pense qu'il faut les dénoncer partout et maintenir notre détermination à les juger, eux et leurs proches pires qu'eux, regarder et surveiller leurs implantations dans n'importe quel pays au monde etc....

 

Rabbi idjib lhoum el kassasse c'est sûr....

Déjà c'est la honte pour eux car le monde entier connait le nom de ces prédateurs....:gun_bandana:

Et ce n'est pas fini.

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Guest yasmi
Tous les responsables des services spéciaux ont un rôle à jouer pour la sécurité nationale à titre consultatif mais aucun n'est allé aussi loin que ce maudit DRS....

 

Chez nous ces DRS, ennemis du peuple, ils font et défont les présidents (en alliance avec les harkis du DAF), tuent, massacrent et kidnappent tout citoyen qui ose dire la vérité.Leur argument : c'est un subversif !!!!!! :o

En réalité ils le tuent pour l'empêcher de parler tout simplement pour qu'ils puissent magouiller tranquillement....:mad:

 

C'est extrêmement grave que des personnes qui se sont engagées pour défendre le peuple deviennent les instruments de l'humiliation, de l'asservissement et l'anéantissement (plus de 200 000 morts depuis 1962) de ce même peuple sensées le servir....:(

 

Cette dérive a une explication simple.C'est le goût pour le vol, le pillage, le crime, la takhouchanette et le sang de certains "généraux" (qui n'ont rien fait pour mériter cet honneur car un général c'est le top en tout point)....:cool:

Ces criminels se sont autorisés des choses impensables pour des officiers qui ont le mini de patriotisme....Normal me diriez-vous puisque la plupart sont des harkis et d'autres leurs toutous fidèles....

 

Pour ma part je pense qu'il faut les dénoncer partout et maintenir notre détermination à les juger, eux et leurs proches pires qu'eux, regarder et surveiller leurs implantations dans n'importe quel pays au monde etc....

 

Rabbi idjib lhoum el kassasse c'est sûr....

Déjà c'est la honte pour eux car le monde entier connait le nom de ces prédateurs....:gun_bandana:

Et ce n'est pas fini.

 

Petite question, est ce que la mort du chef de la DRS, pourrait mettre fin à ce système mafieux ou y a t il derrière d'autres personnes qui puissent prendre le relais?

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Petite question, est ce que la mort du chef de la DRS, pourrait mettre fin à ce système mafieux ou y a t il derrière d'autres personnes qui puissent prendre le relais?

il faut connaitre l'historique du DRS pour comprendre que il n'y a pas de fin proche:cool::04:

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Petite question, est ce que la mort du chef de la DRS, pourrait mettre fin à ce système mafieux ou y a t il derrière d'autres personnes qui puissent prendre le relais?

 

Ce serait une bonne nouvelle pour le peuple déjà.....:D

Comme l'ont été celles de belkheir et s. lamari.

Ce serait aussi l'occasion pour réformer ce service et le remettre au service de l'algérie.

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Petite question, est ce que la mort du chef de la DRS, pourrait mettre fin à ce système mafieux ou y a t il derrière d'autres personnes qui puissent prendre le relais?

 

Je dirais que c'est plutot le contraire qui risque d'arriver, Boutef, frere et co vont depouiller le pays en toute liberte, la DRS a toujours existe, mais la corruption de masse n'a commence qu'avec le nain. :mdr:

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La vrai corruption, les vols insensés et le pillage systématique de l'algérie ont commencé dés la mort de Boumediène ellah yerhamou.....

Le pourri chadli, installé par les généraux DAF et leurs toutous, n'a rien fait contre la dilapidation des biens publics de ces criminels et traitres.

Cela a continué jusqu'à aujourd'hui parce que l'état algérien est pris en otage par ces prédateurs dont les généraux de la DRS toufrik et touati....:mad:

 

Le clan du petit bout-hef recèle aussi des grands corrompus aussi....Donc tout le système est à vomir.....:ranting:

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A chaque fois que je lis "les generaux", "Toufik" ou "DRS" je n'ai qu'une envie ... bigmdr

 

Bled mickey, un president de 1 metre 30 qui a reussi a faire croire au peuple que lui en tant que "prisidane" n'a aucune responsabilite. :mdr:

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n'oubliez pas que l'état algérien doit rester ... tel qu'il est car s'il devient instable ... ce n'est pas un état ... changer de modèle d'état ... c'est faire une révolution ... il y'a des gens dont la fonction est d’empêcher toute activité dans ce sens ... surtout partisane ... il y'a néanmoins une particularité propre à l’Algérie ... : les richesses naturelles ... cela pourrait peut-être expliquer le tracé des frontières du pays ...

en plus du gaz et du pétrole nous n'avons pas une idée précise du reste ... pas plus que de la superficie de terres arables

nous sommes dans une situation économique de fausse pauvreté ... et en même temps de fausse richesse parce ... je pense que c'est ce que le cabinet noire veut empêcher de découvrir: la vérité sur le potentiel algérien ... !

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..Chadli en tant que Président ( même Militaire ) a bien déstructurer la S.M. , pourquoi Boutef ne peut pas "défigurer" le DRS ??? Si la révolution Egyptienne demande actuellement 'isqaT 'amn ed-Dawla ( la police politique ) c'est qu'elle surveillait les faits et gestes du "pauvre" citoyen Egyptien beaucoup plus que les "infiltrés" Etrangers !:D

..c'est que le DRS est au service des Gouverneurs ( surtout du clan ) au lieu d'être au service de la Sécurité de l'Etat ( Pays et Peuple ) !

..et c'est pour cela que demain les Marcheurs du RCD diront " Boutef-Ouyahia-Belkhadem-DRS Dégagez " !!!:cloud9:

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Guest yasmi
Je dirais que c'est plutot le contraire qui risque d'arriver, Boutef, frere et co vont depouiller le pays en toute liberte, la DRS a toujours existe, mais la corruption de masse n'a commence qu'avec le nain. :mdr:

 

Oui mais c'est pus facile de se débarraser de Boutef et sa smala que d'une institution comme le DRS.

Donc, quite à choisir entre Boutef ou la DRS, je préfère Boutef.

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..Chadli en tant que Président ( même Militaire ) a bien déstructurer la S.M. , pourquoi Boutef ne peut pas "défigurer" le DRS ??? Si la révolution Egyptienne demande actuellement 'isqaT 'amn ed-Dawla ( la police politique ) c'est qu'elle surveillait les faits et gestes du "pauvre" citoyen Egyptien beaucoup plus que les "infiltrés" Etrangers !

..c'est que le DRS est au service des Gouverneurs ( surtout du clan ) au lieu d'être au service de la Sécurité de l'Etat ( Pays et Peuple ) !

..et c'est pour cela que demain les Marcheurs du RCD diront " Boutef-Ouyahia-Belkhadem-DRS Dégagez " !!!

 

Absolument...Le petit bout-hef peut carrément dissoudre la DRS car celle-ci est un danger numéro pour la sécurité du pays....

Il lui suffit de donner cet ordre et le toufrik, touati et consorts seront dégagés et jugés après.

Il dispose d'un outil simple et efficace à savoir juste appliquer la loi sur les retraites des militaires.Point.

Certains protesteront en catimini mais n'oseront pas refaire les coups de Feu Boudiaf, de Merbah ou Benhamouda etc....Le monde a changé et les "caméras" sont partout...:D

 

La question qui est essentielle est :

 

Pourquoi le petit bout-hef et son gouvernement de voleurs n'appliquent pas la loi sur les retraites militaires ?????????????

 

La plupart ont plus de 65 ans !!!!! des légumes....:mdr:

Ils ne restent au commandes que juste pour magouiller, voler et empêcher un changement qui redonnera de l'espoir à l'algérie.

 

Franchement une armée dirigée par ces vieux séniles corrompus ne peut mener à bien son rôle.Indiscutablement.

 

C'est la raison du mouvement de grogne et de dégoût qui gagne tous les officiers intermédiaires qui eux sont instruits et "pleurent" devant la situation créée par ces vieux prédateurs très dangereux car séniles.Que nos frères les dégagent....:robot:

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Absolument...Le petit bout-hef peut carrément dissoudre la DRS car celle-ci est un danger numéro pour la sécurité du pays....

Il lui suffit de donner cet ordre et le toufrik, touati et consorts seront dégagés et jugés après.

Il dispose d'un outil simple et efficace à savoir juste appliquer la loi sur les retraites des militaires.Point.

Certains protesteront en catimini mais n'oseront pas refaire les coups de Feu Boudiaf, de Merbah ou Benhamouda etc....Le monde a changé et les "caméras" sont partout...:D

 

La question qui est essentielle est :

 

Pourquoi le petit bout-hef et son gouvernement de voleurs n'appliquent pas la loi sur les retraites militaires ?????????????

 

La plupart ont plus de 65 ans !!!!! des légumes....:mdr:

Ils ne restent au commandes que juste pour magouiller, voler et empêcher un changement qui redonnera de l'espoir à l'algérie.

 

Franchement une armée dirigée par ces vieux séniles corrompus ne peut mener à bien son rôle.Indiscutablement.

 

C'est la raison du mouvement de grogne et de dégoût qui gagne tous les officiers intermédiaires qui eux sont instruits et "pleurent" devant la situation créée par ces vieux prédateurs très dangereux car séniles.Que nos frères les dégagent....:robot:

 

çà c'est l'armée "française" ... la nouvelle armée ... elle est "américaine" parce qu'elle parle anglais ... elle attend ... l'avènement de la "démocratie" à l'américaine pour laquelle elle a été formée ...

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Abdelaziz Bouteflika pourrait partir »

 

 

 

Des manifestations interdites puis empêchées dans la capitale, la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD) divisée un mois après sa création : le régime algérien n’a pas ménagé ses efforts pour entraver le mouvement de protestation né en Tunisie et qui s’est propagé en Afrique du Nord et au Proche-Orient. Il a rapidement pris la mesure de l’ampleur de ces « révolutions » et a fait des concessions, dont la plus importante est la levée de l’état d’urgence en vigueur depuis 1992. Ces compromis ne seraient que les prémices d’un plan mis en place par les militaires après la chute de M. Ben Ali. C’est ce que révèle une source proche des services de sécurité algériens qui explique le positionnement actuel des autorités.

 

Tous les journalistes qui en ont fait la demande ont été accrédités par le ministère de l’intérieur et autorisés à couvrir les marches organisées par la CNCD, dont la première s’est tenue le 12 février dernier. Les médias algériens et étrangers avaient alors attiré l’attention sur le dispositif policier démesuré mis en place pour bloquer les marcheurs. Avec plus de 30 000 policiers pour 3000 manifestants, les organisateurs et les observateurs y avaient vu la preuve que la peur avait changé de camp.

 

Cette conclusion mérite d’être relativisée, si l’on en croit notre informateur. Pour ce dernier, « les gouvernants ne redoutent aucune révolution. Ils sont confiants car ils savent que la police algérienne est plus professionnelle que les polices tunisienne et égyptienne. Ces manifestations sont maîtrisées à 100 %. » Il ajoute : « La CNCD est infiltrée et certains de ses membres ont été achetés. »

 

On s’étonne alors que le ministère de l’intérieur ait interdit un événement sous contrôle et arrêté certains des organisateurs. « Le pouvoir ne veut pas que la situation lui échappe, répond-il. La police est donc sommée de se préparer à tout. Maintenant, nous travaillons comme les Anglo-Saxons qui prônent “la gestion avec les résultats”. C’est pour cela que nous avons choisi d’attaquer la CNCD par le “fond”, en l’infiltrant, et non par la violence. Même les bombes lacrymogènes qui ont été acquises au Brésil pour l’occasion sont moins dangereuses que ce que la police utilisait dans le passé. »

 

Pourquoi avoir accrédité les journalistes étrangers ? La clef de l’énigme illustre la volonté du régime de soigner sa réputation : « L’image était choisie : une manifestation est interdite et les forces de l’ordre viennent faire respecter la loi. Il était important que les médias étrangers montrent qu’on ne réprime plus en Algérie comme on le fait en Tunisie ou en Egypte. »

 

Le jeudi 24 février, le chef de l’Etat algérien a ordonné la levée de l’état d’urgence instauré en 1992. Il satisfait ainsi la revendication principale de la CNCD. « La levée de l’état d’urgence, confie la même source, est déjà en partie effective. Par exemple, on ne peut plus mener des interpellations comme dans les années 1990 en embarquant des gens sans en aviser qui que ce soit. La main noire de l’Etat s’est retirée et nous sommes de plus en plus soumis à la justice. » Et pour ce qui est de la partie du dispositif encore en vigueur, « il lui sera mis un terme sur le papier seulement. Jamais la levée de l’état d’urgence ne sera totale ! »

 

D’autres « concessions » ont été prévues. Si les tensions sociales persistent, « ce sera Ahmed Ouyahia, le premier ministre, qui sera sacrifié. D’ailleurs, on a commencé à le marginaliser au sein du gouvernement. » Et comme cela ne suffira pas, « d’autres plans sont déjà prêts. C’est comme dans le foot, quand l’équipe A ne peut plus jouer, on envoie l’équipe B. Le nouveau gouvernement, déjà désigné, sera à l’image de l’administration tunisienne actuelle : il comptera des noms de divers horizons, même des partis de l’opposition. » Ce qui n’implique cependant pas un changement de régime. « Si la rue maintient la pression, ils sont prêts à sacrifier Bouteflika et à mettre quelqu’un d’autre à sa place ».

 

« Ils », ce sont les fameux « clans » qui « se partagent l’Algérie comme un gâteau ». « Il y a le clan du général Toufik (1), soutenu par trois autres généraux, et le clan de Bouteflika qui a promu au grade de général des militaires issus de sa région natale ». Cette lutte des clans est à l’origine de la révélation de plusieurs affaires de corruption touchant des personnalités haut-placées, et de l’assassinat du colonel Ali Tounsi, directeur général de la Sûreté nationale, il y a un an.

 

Si, dans le passé, les rivalités claniques s’exprimaient dans la rue, cela ne se produit plus désormais. « Ils fonctionnent tous d’après la règle de “celui qui se fait prendre s’en va” (2). La discrétion est de rigueur. Par ailleurs, le partage du gâteau ne se fait plus en se servant directement dans la caisse, mais en profitant des dessous-de-table et des commissions acquises dans la distribution des marchés publics aux entreprises étrangères. C’est ce qui explique la domination des Chinois sur le marché algérien. Ceux-là “mangent et font manger”, alors que de nombreux bureaux d’études allemands ont préféré quitter l’Algérie parce qu’ils refusaient de les “nourrir”. » Les retards de livraison des marchés, à l’image du métro d’Alger, dont les travaux ont commencé en 1983, ne seraient donc pas dus à des problèmes techniques : « Les chantiers sont livrés tranche par tranche car cela permet de multiplier les interlocuteurs et donc d’empocher plus. »

 

Cela dit, la corruption en Algérie n’aurait permis à personne de s’enrichir autant que les dirigeants tunisiens et égyptiens, dont les fortunes sont évaluées à plusieurs milliards de dollars. « En Algérie, les fortunes des tous ceux qui dirigent ne seraient que de quelques millions de dollars par personne. » Des sommes généralement placées dans les pays européens. « Mais depuis que les Occidentaux ont décidé le gel des avoirs des Ben Ali et des Moubarak, ainsi que de leurs proches, les fortunes des dirigeants algériens en Europe sont en train d’être déplacées vers les pays du Golfe. »

 

Notre source tempère : « La logique clanique est en voie de disparition en Algérie. La plupart de ceux qui composaient les clans des années 1980 et 1990 se sont retirés du pouvoir et sont devenus des hommes d’affaires. »

 

En Egypte et en Tunisie, l’armée n’est pas intervenue pour mettre fin à la révolution ; elle a au contraire facilité son avènement. Or, en Algérie, tout le monde est convaincu qu’elle empêcherait un changement de régime. Car les véritables dirigeants sont des généraux et le président Abdelaziz Bouteflika s’est autoproclamé ministre de la défense nationale. Notre source assure pourtant que « l’armée ne réagira pas contre le peuple. Son rôle est désormais limité à la lutte antiterroriste. De plus, contrairement à la Tunisie et à l’Egypte, l’Algérie a décentralisé l’autorité militaire. Il y a cinq régions militaires et chaque responsable se débrouille tout seul. »

 

Le changement espéré par le peuple algérien serait donc loin. Les véritables décideurs auraient déjà tous établi des plans « qui ne mettent pas en danger la population ». « Mais le régime compte désormais des diplômés qui partagent les aspirations du peuple. Si ces civils n’ont pas le poids suffisant pour faire basculer le pouvoir, ils pourraient profiter de ce moment pour imposer un virage politique positif dans la gestion du pays. »

 

Amel B.

 

Source : monde.fr

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Abdelaziz Bouteflika pourrait partir »

 

 

 

Des manifestations interdites puis empêchées dans la capitale, la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD) divisée un mois après sa création : le régime algérien n’a pas ménagé ses efforts pour entraver le mouvement de protestation né en Tunisie et qui s’est propagé en Afrique du Nord et au Proche-Orient. Il a rapidement pris la mesure de l’ampleur de ces « révolutions » et a fait des concessions, dont la plus importante est la levée de l’état d’urgence en vigueur depuis 1992. Ces compromis ne seraient que les prémices d’un plan mis en place par les militaires après la chute de M. Ben Ali. C’est ce que révèle une source proche des services de sécurité algériens qui explique le positionnement actuel des autorités.

 

Tous les journalistes qui en ont fait la demande ont été accrédités par le ministère de l’intérieur et autorisés à couvrir les marches organisées par la CNCD, dont la première s’est tenue le 12 février dernier. Les médias algériens et étrangers avaient alors attiré l’attention sur le dispositif policier démesuré mis en place pour bloquer les marcheurs. Avec plus de 30 000 policiers pour 3000 manifestants, les organisateurs et les observateurs y avaient vu la preuve que la peur avait changé de camp.

 

Cette conclusion mérite d’être relativisée, si l’on en croit notre informateur. Pour ce dernier, « les gouvernants ne redoutent aucune révolution. Ils sont confiants car ils savent que la police algérienne est plus professionnelle que les polices tunisienne et égyptienne. Ces manifestations sont maîtrisées à 100 %. » Il ajoute : « La CNCD est infiltrée et certains de ses membres ont été achetés. »

 

On s’étonne alors que le ministère de l’intérieur ait interdit un événement sous contrôle et arrêté certains des organisateurs. « Le pouvoir ne veut pas que la situation lui échappe, répond-il. La police est donc sommée de se préparer à tout. Maintenant, nous travaillons comme les Anglo-Saxons qui prônent “la gestion avec les résultats”. C’est pour cela que nous avons choisi d’attaquer la CNCD par le “fond”, en l’infiltrant, et non par la violence. Même les bombes lacrymogènes qui ont été acquises au Brésil pour l’occasion sont moins dangereuses que ce que la police utilisait dans le passé. »

 

Pourquoi avoir accrédité les journalistes étrangers ? La clef de l’énigme illustre la volonté du régime de soigner sa réputation : « L’image était choisie : une manifestation est interdite et les forces de l’ordre viennent faire respecter la loi. Il était important que les médias étrangers montrent qu’on ne réprime plus en Algérie comme on le fait en Tunisie ou en Egypte. »

 

Le jeudi 24 février, le chef de l’Etat algérien a ordonné la levée de l’état d’urgence instauré en 1992. Il satisfait ainsi la revendication principale de la CNCD. « La levée de l’état d’urgence, confie la même source, est déjà en partie effective. Par exemple, on ne peut plus mener des interpellations comme dans les années 1990 en embarquant des gens sans en aviser qui que ce soit. La main noire de l’Etat s’est retirée et nous sommes de plus en plus soumis à la justice. » Et pour ce qui est de la partie du dispositif encore en vigueur, « il lui sera mis un terme sur le papier seulement. Jamais la levée de l’état d’urgence ne sera totale ! »

 

D’autres « concessions » ont été prévues. Si les tensions sociales persistent, « ce sera Ahmed Ouyahia, le premier ministre, qui sera sacrifié. D’ailleurs, on a commencé à le marginaliser au sein du gouvernement. » Et comme cela ne suffira pas, « d’autres plans sont déjà prêts. C’est comme dans le foot, quand l’équipe A ne peut plus jouer, on envoie l’équipe B. Le nouveau gouvernement, déjà désigné, sera à l’image de l’administration tunisienne actuelle : il comptera des noms de divers horizons, même des partis de l’opposition. » Ce qui n’implique cependant pas un changement de régime. « Si la rue maintient la pression, ils sont prêts à sacrifier Bouteflika et à mettre quelqu’un d’autre à sa place ».

 

« Ils », ce sont les fameux « clans » qui « se partagent l’Algérie comme un gâteau ». « Il y a le clan du général Toufik (1), soutenu par trois autres généraux, et le clan de Bouteflika qui a promu au grade de général des militaires issus de sa région natale ». Cette lutte des clans est à l’origine de la révélation de plusieurs affaires de corruption touchant des personnalités haut-placées, et de l’assassinat du colonel Ali Tounsi, directeur général de la Sûreté nationale, il y a un an.

 

Si, dans le passé, les rivalités claniques s’exprimaient dans la rue, cela ne se produit plus désormais. « Ils fonctionnent tous d’après la règle de “celui qui se fait prendre s’en va” (2). La discrétion est de rigueur. Par ailleurs, le partage du gâteau ne se fait plus en se servant directement dans la caisse, mais en profitant des dessous-de-table et des commissions acquises dans la distribution des marchés publics aux entreprises étrangères. C’est ce qui explique la domination des Chinois sur le marché algérien. Ceux-là “mangent et font manger”, alors que de nombreux bureaux d’études allemands ont préféré quitter l’Algérie parce qu’ils refusaient de les “nourrir”. » Les retards de livraison des marchés, à l’image du métro d’Alger, dont les travaux ont commencé en 1983, ne seraient donc pas dus à des problèmes techniques : « Les chantiers sont livrés tranche par tranche car cela permet de multiplier les interlocuteurs et donc d’empocher plus. »

 

Cela dit, la corruption en Algérie n’aurait permis à personne de s’enrichir autant que les dirigeants tunisiens et égyptiens, dont les fortunes sont évaluées à plusieurs milliards de dollars. « En Algérie, les fortunes des tous ceux qui dirigent ne seraient que de quelques millions de dollars par personne. » Des sommes généralement placées dans les pays européens. « Mais depuis que les Occidentaux ont décidé le gel des avoirs des Ben Ali et des Moubarak, ainsi que de leurs proches, les fortunes des dirigeants algériens en Europe sont en train d’être déplacées vers les pays du Golfe. »

 

Notre source tempère : « La logique clanique est en voie de disparition en Algérie. La plupart de ceux qui composaient les clans des années 1980 et 1990 se sont retirés du pouvoir et sont devenus des hommes d’affaires. »

 

En Egypte et en Tunisie, l’armée n’est pas intervenue pour mettre fin à la révolution ; elle a au contraire facilité son avènement. Or, en Algérie, tout le monde est convaincu qu’elle empêcherait un changement de régime. Car les véritables dirigeants sont des généraux et le président Abdelaziz Bouteflika s’est autoproclamé ministre de la défense nationale. Notre source assure pourtant que « l’armée ne réagira pas contre le peuple. Son rôle est désormais limité à la lutte antiterroriste. De plus, contrairement à la Tunisie et à l’Egypte, l’Algérie a décentralisé l’autorité militaire. Il y a cinq régions militaires et chaque responsable se débrouille tout seul. »

 

Le changement espéré par le peuple algérien serait donc loin. Les véritables décideurs auraient déjà tous établi des plans « qui ne mettent pas en danger la population ». « Mais le régime compte désormais des diplômés qui partagent les aspirations du peuple. Si ces civils n’ont pas le poids suffisant pour faire basculer le pouvoir, ils pourraient profiter de ce moment pour imposer un virage politique positif dans la gestion du pays. »

 

Amel B.

 

Source : monde.fr

 

ce que tu as mis en rouge est intéressant : c'est peut être à cause de çà que le pays est encore debout ... imagine un seul clan!!!!

 

ce que j'ai mis en vert est aussi ... intéressant !!!!

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